VW Forest serait sauvée

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Le groupe automobile allemand en difficultés Volkswagen a décidé de ne pas fermer d'usine en Europe, y compris le site peu performant de Forest, en région bruxelloise, en raison des coûts qu'entraînerait une telle décision, selon le Financial Times Deutschland.
Selon un document interne cité par le quotidien économique, Volkswagen estime que la fermeture du site de Forest entraînerait des dépréciations si lourdes qu'elle ne serait rentable que "dans huit ou neuf ans". Une telle mesure est donc "économiquement absurde", conclut le document.

Un porte-parole n'a pas souhaité commenter. Il a simplement réaffirmé que Volkswagen n'avait "pas pour le moment" de plan pour fermer des usines sur le continent. Les "milliers de suppressions d'emplois" annoncées au début du mois seront réparties sur "tous les sites du groupe en Europe", a ajouté le porte-parole.

En juillet, la presse allemande avait évoqué l'hypothèse d'une fermeture du site de Forest, considéré comme l'un des moins productifs d'Europe. Volkswagen emploie sur place 5.700 salariés à la production des modèles Golf, Lupo et Audi A3. Un ouvrier VW produit sur place quelque 32,4 voitures chaque année, à comparer par exemple avec les 87,5 unités par un ouvrier sur le site Renault de Palencia en Espagne.

[marc07 0]

c'est fait.
Au premier semestre 2006, la firme a fait 1,2 milliard d’euros de bénéfices. Contre 0,4 milliard pour la même période en 2005. Un record depuis les années exceptionnelles de 2000 à 2002. Pourtant la multinationale restructure. 3500 ouvriers et 500 employés restera 60.000 polo avec 1000 ouvriers

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Les chiffres de bénéfice si important sont à mettre au profit de l'expansion américaine dont les usines européennes n'ont aucune incidence et il faut savoir que notion de bénéfice et profit net sont différentes, la marque a fait des investissements considérables qu'il faut rentabiliser aussi.

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Nouveau bras de fer à VW Forest
Si la grève entamée jeudi se poursuit, la direction de Volkswagen Forest craint pour l'avenir de l'usine de Forest. Le ministre de l'Emploi Peter Vanvelthoven (sp.a) envoie un conciliateur social chez VW Forest "pour mettre immédiatement autour de la table les parties concernées dans le but de mettre rapidement un terme au conflit social

Le personnel de Volkswagen Forest éclame des garanties sur papier.
Belga
La direction de Volkswagen Forest craint que la grève entamée jeudi ne soit pas sans conséquences pour l'avenir de l'usine de Forest. La direction de Volkswagen Forest craint que la grève "ne fasse s'envoler les chances de survie de l'usine, ce qui entraînerait à nouveau un scénario de fermeture", a indiqué le directeur du personnel de VW Forest, Jos Kayaert.
Une délégation d'Audi (quinze personnes) est venue jeudi à Forest pour voir quels investissements sont nécessaires pour l'usine. La grève est un mauvais signe lancé à la direction allemande, juge le directeur. L'usine avait de bonnes chances pour son avenir, poursuit-il. "Le genre de propositions qui ne reviendront pas deux fois", selon lui. Il considère que le personnel fait preuve de chantage.

Le personnel réclame des garanties sur papier

L'usine bruxelloise de Volkswagen est à nouveau à l'arrêt depuis mercredi soir. Cette nouvelle grève a été déclenchée en raison de l'incertitude qui continue de planer sur l'avenir de l'usine. Le personnel réclame à cet égard des garanties sur papier. La réunion du conseil d'entreprise qui a eu lieu jeudi matin n'a, par ailleurs, pas apporté d'éléments neufs. Selon le délégué du syndicat socialiste Hedwin De Clercq, il faudra attendre lundi pour voir si les travailleurs accepteront de reprendre normalement leur service. En espérant que d'ici là, une concertation ait lieu avec la direction, a-t-il précisé.



Le ministre de l'Emploi envoie un conciliateur social

Le ministre de l'Emploi Peter Vanvelthoven (sp.a) a envoyé un conciliateur social chez VW Forest "pour mettre immédiatement autour de la table les parties concernées dans le but de mettre rapidement un terme au conflit social", a-t-il indiqué vendredi à l'agence Belga. Le ministre a fait appeler un de ses conciliateurs sociaux à son cabinet vendredi matin. "Je ne peux pas accepter qu'à un moment crucial l'avenir d'une entreprise et les emplois de milliers de personnes soient mis en jeu", a-t-il notamment souligné.