RiB'$1 0 Posté(e) le 18 janvier 2007 Un poussoir hydraulique en situation Tout se passe à l'intérieur du poussoir. Ce dernier contient un piston plongeur maintenu constamment en contact avec la queue de soupape par un ressort. Le piston coulissant librement dans le poussoir, forme dans ce dernier une chambre d'huile dont l'accès se fait par un clapet à bille. Une dérivation du circuit de lubrification du moteur alimente sous pression et de façon continue l'intérieur du poussoir. Au repos, lorsque le poussoir repose sur le dos de la came, l'huile sous pression ouvre le clapet et remplit la chambre. En phase travail, la résistance à l'ouverture de la soupape crée une augmentation de pression dans la chambre, le clapet se ferme. Incompressible, le volume d'huile ainsi emprisonné transmet à la soupape le mouvement de la came. La compensation de l'allongement de la tige de soupape dû à la dilatation s'effectue par diminution progressive du volume d'huile dans la chambre. Ceci est obtenu par la création d'une fuite d'huile entre piston et poussoir, fuite résultant d'un jeu calculé dans le guidage de ces deux pièces. Ce débit de fuite se produit en phase compression (ouverture de la soupape), ce qui correspond à une baisse sensible de l'ordre de 0.1 mm du poussoir par rapport au piston, et donc à la soupape. En phase détente (fermeture soupape), l'huile d'alimentation rétablit la pression dans la chambre par l'intermédiaire du clapet. De l'arbre à cames à la soupape Autre montage (plus ancien) avec culbuteur A droite un poussoir sain, celui de gauche est H.S. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites