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koen1

Croatia Trophy 2012, parcours d'un copilote

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En tout cas je continue a suivre ce post, le reportage est comme d'hab ... Koenantesque cheers

J'avoue que d'avoir un cahier des charges (ou une idée approximative) ça serait carrément allèchant :)

En gros cela se passe comme le Transylvania ? Bivouac à gogo, bouffe comprise dans l'inscription (tu l'a déjà mis ça ), aventure class, jouable avec du quasi stock ? (meme si bon pneus), pour le treuillage, là il y a pas photo, je pense qu'avec le Boss quasi tous les Barjots ont compris le truc qui va bien ... le matos a emmener sur place, avoir un véhicule tracteur ? (ou alors se la jouer comme le tout premier reportage du T.A.T.) king Voir les possibilités de financement de cette activité, oragnisation de journée terrain/challenge/trial/brocante/souper ou autres au profit du trophy ?

Je suis convaincu qu'il y a du potentiel ici !

Voilà, sur ce, moi ça me laisse reveur forum

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perso, je veux me la jouer comme au premier TAT
par la route
sans plateau
pneus dans un camion ou sur la remorque d'une autre équipe

BJ70 turbo
lames donc
essieux,
avant, le renforcé Longfield de l'orange avec ARB
arrière, un HZ revisé avec ARB
boite 5 (ah oui, sinon par la route, ce sera long)
embrayage Exedy (identique à celui qui est dedans depuis 2007, donc plus que costaud)
comme pneus mes Swampers Q78
caisse de BJ4 sans portières ou toit (sauf bikini) pour gager du poids

le treuil, un 8274 cassé que j'ai acheté au prix de la féraille et dont j'ai remplacé tout ce qui bouge par des pièces Gigglepin
moteur BOW de 24V (vu que mon alternateur donne 32V, et 27/28 en treuillant ça va marcher fort)
pas de treuil arrière, trop lourd

2 treuils de secours
mon winchmax 17000
mon superwinch EP9000 moteur BOW

pourquoi pas le treuil du boss?
parce que je veux aller un peu plus vite que d'habitude l'an prochain
je roule avec Gregg (non, ce n'est pas une course par équipe) et je prend donc le même treuil, on sait toujours pas si on va rouler le trophy ou l'adventure d'ailleurs
dans les marécages faut parfois utiliser toute la longueur du cable 4 fois
donc si treuil rapide, gain de temps considérable
si treuil du boss, sur d'arriver et de ne pas avoir besoin d'un treuil de réserve...

dilemme donc mais bon, j'ai encore le temps

Chris, ton BJ70, ou le KZ...
des blocs de KZJ sont utilisés par pas mal de monde là-bas dans de sprotos de tout genre

à ta place, le BJ7, les TSL34 pour ne rien casser, un treuil et au moins un bloc arrière et tu fais l'adventure class comme tu veux

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Alex à eu aussi à prendre une décision par rapport au 8274 !
Il l'a pété sur le breslau cette année, bien plante avec son G de 2T500 le 3T6 malgrès un triple mouflage n'a pas résisté, il est en réparation chez moi, pignons d'entrainement foutus pale

Il m'a acheté un 9T hydraulique qui est assez lent mais qui déracine les arbres Very Happy
Pas vrai les Cafards ? drunken

Le raisonnement d'Alex est le suivant:
4 heures de perdues a cause du 8274 pété, il aurait fallu beaucoup moins de temps avec l'hydrau plus lent.

Un Gigglepin avec 2 moteurs en 24, ça arrache vite et bien alien C'est du beau matos !
Paraitrait qu'un autre fabricant est en train de le surpasser, à suivre ...

Faut avoir 2 énormes Odyssées, du câble minimum 70² et un alternateur digne de ce nom pour alimenter plus de 1000A affraid

Petit - , ça reste un 3T600
Petit + , avec le big tambour, tu enquilles pratiquement 70M de corde de 13 étirée à 12mm

Pi v'là les petits derniers de DW Very Happy

6T800 avec 60M de câble 24v
http://www.dragonwinch.fr/Treuil-15000lb-24v-60M-de-cable-cbbaaaaua.asp

Electrique 9T 24v
http://www.dragonwinch.fr/Treuil-20-000lb-24v-cbbaaaaba.asp

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Koen ... je crois que tu me connais à lire les écrits study

pour moi c'est le dilemme aussi ... (presque après la question budgetaire ... quoi que ..) Le BJ est lourd, (je ne l'ai tjs pas turboté Twisted Evil ) dont pour les montées la bas ? du maracage de la bas sans D.A. c'est de la folie ou pas ? un treuil 24V j'ai ... les 34 sont en fin de vie ... mais j'ai le pied légé (en 4x4) donc 35 ? par contre j'ai de la pièce de réserve pour les ponts ... pour bien faire le passer au controle tech ou au moins avoir une carte verte serai peut etre bien ...

le kz, a bloc avant, bloc arrière, le trip, le treuil, le tuba ... je m'en sert quasi au quotidien ... en gros un ou deux nez de pont de réserve ? scratch

le tout en sachant que moi perso je viserai plutot l'adventure class ...

(mon coeur penche sur le BJ)

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je te comprend pour le coup de coeur

mais si KZ a 2 blocs... prendre KZ et pneus pas trop agressifs pour préserver essieux

si BJ7, turbo est un atout
sans bloc pas possible
enfin si mais TOUT au treuil alors

adventure possible avec les deux sans dégats importants, pas de dévers comme au TAT où il faut choisir entre coller ta bagnolle dans n arbre ou le vide...

pas de direction assitée? pas de blème, dan sles marécages c'est tout droit, si tu touches au volant tu te plantes...

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boss,
pour les treuils, sur le Troll, lourd de naissance, il y avait un 8274 tout ce qui est de plus simple
un moteur (bow2)
une bonne corde

on n'a jamais mouflé, pas dans les marécages, pas pour sortit à la verticale des rivières

mais il y a plusieures façons de treuiller, si on utilise pas la bonne, mieux vau tpas commencer au CT
tout comme il ne vaut miex pas entamer le CT avec un 8274 standard qui coute le peau du cul car 99% de chance qu'il ne tiendra pas

d'ailleurs si on moufle pour préserver le 8274, pourquoi prendre un treuil rapide?

je ferai donc une version plus solide de ce treuil, mécanique intégrale gigglepin, moteur bow, sannakkappakkassé...


si ça foire, je terminerai avec ton 17000 cheers
j'adore ce treuil, il y a deux ans au TAT il m'a sorti de là où mon treuil mécanique a cassé car trop lourd et trop profond Shocked
je l'utilise sur mon BJ42 et il ne m'a jamais joué un mauvais tour Cool

pour les concurrents rapides...
redwinch
warrior twin engine
...

z'ont qu'un désavantage... le prix
3000 balles affraid

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sur le kz je l'ai eu en Swamper 36'
si je prend le Bj faut quand meme des pineux ...

j'aurai tendance a vouloir le tenter ... Rolling Eyes

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koen a écrit:
boss,
pour les treuils, sur le Troll, lourd de naissance, il y avait un 8274 tout ce qui est de plus simple
un moteur (bow2)
une bonne corde

on n'a jamais mouflé, pas dans les marécages, pas pour sortit à la verticale des rivières

mais il y a plusieures façons de treuiller, si on utilise pas la bonne, mieux vau tpas commencer au CT
tout comme il ne vaut miex pas entamer le CT avec un 8274 standard qui coute le peau du cul car 99% de chance qu'il ne tiendra pas

d'ailleurs si on moufle pour préserver le 8274, pourquoi prendre un treuil rapide?

je ferai donc une version plus solide de ce treuil, mécanique intégrale gigglepin, moteur bow, sannakkappakkassé...


si ça foire, je terminerai avec ton 17000 cheers
j'adore ce treuil, il y a deux ans au TAT il m'a sorti de là où mon treuil mécanique a cassé car trop lourd et trop profond Shocked
je l'utilise sur mon BJ42 et il ne m'a jamais joué un mauvais tour Cool

pour les concurrents rapides...
redwinch
warrior twin engine
...

z'ont qu'un désavantage... le prix
3000 balles affraid


Ou à 15 000 €, t'as ça I love you




Reulsport
24/11/2009, 22h30
voila
en fait nous avons en parternaria avec des amis spécialiste developpé
des treuils hydraulique de compétition! il s agit de materiel tres haut
de gamme assembler selon des techniques assez recherchée notre 110 est
equiper des deux premiers proto qui sont un peu brut de fabrication mais
ont fait leur preuve maintenant avec une seconde place a l X trem
challenge france et une première a l x trem challenge d Andorre une
comercialisation est envisagée avec une version un peu plus finie mais
dont les performance seront plus ou moins similaire!

C est treuils ont la particularité d etre tres fort 6T5 sur le premier
brin(selon les règlage actuelle) et tres rapide 130M/Min jusque 500
kilos de force et croyé moi que c est souvent ce qu il manque a votre
voiture pour passer dans 70% des cas! Ce qui equivaut a etre un peu plus
rapide que la première vitesse de notre voiture ce qui fait que la
corde ne se detend jamais

avec un electrique meme un full gigglepin vous treuillez,votre voiture
reprend l adhérence vous débrayé a nouveau pour ne pas rouler sur la
corde,vous etes a nouveau a l arret tout le travail est a recommencer!

NB en cas de gros plantage le plus souvent en bourbier si on utilise les
6500 kg de force le treuil enroule alors a 26M/min Shocked

Pour la technique: en gros c est une pompe a debit variabe qui est fixée
au td5 et entrainée par une chaine et des moteurs(un par treuil) a
cylindrée variable!

Nb c es t un système hydrostatique dans le quel il n y a pas de
patinage donc presque pas d échauffement! Ce montage ne necessite qu un
reservoir de 15L d huile presurisé et pas de refroidisseur! Dans ce cas
ci la pompe de DA d origine du td5 gave la pompe hydraulique a debit
variable! nb ce circuit est equiper d un filtre a huile demontable

le tambour peux aceuillir sans problème 60M de corde de 12mm
Les electrovannes sont actionnée par des interrupteur mon off mon au tableau de bord et une télécomande pour le co pilote(moi)

C est treuils ont une durée de vie de 5000Heures minimum a plein
rendement autan vous dire que vous vous les transmettrez de generation
en génération

La seule maintenace que l on a du leur apporter depuis leur mise en
route c est un coup de pompe a graise dans le roulement du
tambour(graisseur exterieur) et le controle et remplacement du plasma!

NB c est deux treuils sont a vendre a prix coutant des composants soit 15000€ placé et regler sur votre voiture!

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ah oui, le compte rendu...





Le lendemain matin quand j’arrive à pied au bivouac, Thierry a déjà fait pas mal de trucs. Reste à brancher snorkel et le trip. Pieter est là aussi, je sais qu’il est fort pour le trip, il jette un coup d’oeil dessus et me dit qu’il sait le brancher uniquement si je lui trouve une mini prise introuvable. Introuvable ? Je sais qu’un truc qu’il faut commander et attendre des semaines dans le monde ‘normal’ se trouve surement dans le bivouac en 3 minutes chrono. Un saut chez nos voisins, gratter 30 secondes dans une boite pleine de sondes et me voilà paré. Record battu. Pieter me montre comment brancher tout et disparaît aider d’autres amis. Le snorkel est monté. Du filtre à travers le pare-feu et via le plancher de la cabine vers l’arrière de celle-ci avec la prise d’air à hauteur du toit. Devrait suffir... si l’eau monte plus haut que ça, il nous faudra Sean Connery et Octobre Rouge pour retrouver le troll. Soit, tout est fini, on part vers le départ. Seulement, un petit test en route nous montre que le bloc avant ne fonctionne pas. Merde, test du compresseur, pas de pertes en dehors du diff donc le problème se situe dans le différentiel. Retour au bivouac, branle-bas de combat, ouverture du pont avant, dépose du nez de pont. Le problème est vite trouvé, un joint de l’ARB qui n’est pas 100% à sa place d’ou fuite d’air. Repose nez de pont, refaire le pont et repartir. Seulement, il n’y a plus un chat au départ pour nous donner un temps. On s’en fout, on est là pour tester et pour rigoler donc vu que j’ai le roadbook, on se donne un temps et c’est parti. Les premiers kilomètres Thierry peut écraser la pédale de droite comme il l’aime dans les chemins forestiers qui mènent vers les premiers marécages. Après cette partie rapide, on grimpe les collines. Magnifiques passages très techniques. Je me rappelle penser « si ceci est l’adventure class, je me demande ce que les gars en trophy doivent avoir comme roadbook ». On se régale, on passe la première crête et ça redescend. Là on va vers notre premier marécage croate, c’est clair. Effectivement en bas le bois s’ouvre sur une vallée assez étroite avec le marécage. Des traces partout, une zone de guerre après une bataille de chars... Je dis à Thierry qu’il fait comme il veut mais qu’il doit suivre la vallée dans le sens de la longueur. C’est titanesque. La puissance du 4.2td, le coup de volant de Thierry, moi qui gueule des conseils ou qui essaye de guider un peu la folle charge du Patrol. Après une bonne 10aine de minutes dans cet exercice, nous voyons d’autres concurrents, enfoncés jusqu’au pare brise... C’est le maltais qui a fait top 3 dans le prologue et un autre équipage en def90. Si nous pouvons les aider ? Les deux voitures ont grillés leur treuils (avant comme arrière) et sont en trian de changer leurs batteries vers le deuxième def qui a encore un treuil central mais qui a vidé ses batteries. Je retourne vers Thierry et je lui explique la situation . Je retourne vers les autres avec le troll jaune aux trousses. Nous arrivons à à peu près une longueur de corde de treuil d’eux. Je retourne vers Thierry et je lui demande d’avancer d’avantage. Il me dit que ça va être difficile car le bloc avant a rendu l’âme à nouveau. Merde... Enfin, d’abord aider les autres. Mais en y réfléchissant, qu’est-ce qu’ils foutent sur le roadbook de l’adventure class, ces deux ? Ils me répondent que nous sommes dans le roadbook du trophy class. Je sors notre roadbook et je vérifies. Merde, ils ont raison... on nous a refilé un RB trophy et on ne s’est jamais douté de rien. Conseil de guerre... Nous sortons les autres de la merde et nous retournons au bivouac. Pas la peine d’essayer de faire le RB trophy sans bloc avant si celui qui est parti 3ième il y a 4 heures est toujours planté à 10km du départ et surtout sans que l’organisation sache que nous ayons pris le départ. Sécurité oblige, demi-tour. Avantage, nous avons le temps de réparer, de manger et nous serons au lit à une heure normale. L’essieu est ouvert à nouveau, Thierry remplace le bourage par un neuf et tout est remonté. All systems go. Nous allons manger tous ensemble. Thierry ouvre une bouteille de rouge. Si on a quelque-chose à fêter ? Sur ça, nous sommes entre potes et nous nous amusons comme des gamins. Demain trophy day...



pour ceux qui ne croient pas que le Troll était flambant neuf...



Pieter se bat avec le cablage du trip



le nouveau 4.0HO fonctionne bien
remarquez comment en coupant un pavé sur deux, des pneus bien trop sages deviennent bien adaptés à la pratique du TT hard



Rémy a eu quelques problèmes
ça donne une idée de ce qu'un véhicule peut souffrir en un jour seuelement

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euh, j'ai vu au TAT 2010 ce que leur treuil sait faire
j'ai aussi vu ce que ça fait en descente si le treuil arrière hydraulique a une pièce qui est mal monté (ou un branchage qui est mal fait, c'est kif) Shocked
le pilote n'a jamais su ravoir son slip en état d'origine Laughing

pas de bobo heureusement
réparé par les frères même au fond du bivouac
ces treuils sont vraiment hyper-performants
franchement impressionnant

mais bon, je refuse d'investir 2 x fois le prix de ma voiture pour un treuil, aussi performant soit-il

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Trophy day, une aubaine pour les photographes, une journée d’attente pour les participants. Tout se déroule sur un terrain à 20 kilomètres du bivouac. Le cortège est impressionnant, les erreurs de parcours aussi mais bon tout le monde finit par se retrouver. Pour notre Adventure Class le parcours est simple, tout le monde sauf un doit contourner une mare profonde par le haut, faire un tour dans le bois et passer le finish. L’astuce ? Un concurrent doit passer dans la mare, un autre doit l’assurer pendant la descente au treuil (obligatoire) et le temps du dernier au finish compte. Tout le monde essaye que ce soit un autre équipage qui passe dans la mare. A mourir de rire car Thierry a été voir le parcours et je sais déjà ce qu’il va dire. Je ne me trompe pas. Ca discute en anglais vu le snationalités différentes et le grand Troll, n’y comprenant pas une douille, déclare qu’il veut bien faire cette ridicule épreuve, mais alors uniquement si c’est nous qui passons dans la mare. Je traduis et les autres ont l’air tellement soulagés qu’on ne peut qu’en rigoler. Enfin, départ, on y va d’abord, j’assure le Troll au def 90 orange qui reste en haut, les autres font le tour. On descend (pas besoin du treuil mais bon, c’est obligatoire, pour éviter trop de figures libres probablement), je détache le Troll et enroule le treuil. J’ai juste le temps de sauter dans le Troll car Thierry est pressé. Je m’accroche car pas le temps de mettre la ceinture, on traverse la mare, on grimpe la colline d’en face comme si elle n’y était pas là et évitons de justesse le def orange qui a fait le tour du truc pour finir un peu plus loin. C’est tout ? En demandant à gauche et à droite, il y aurait bien encore l’une ou l(‘autre épreuve « par là dans le bois ». Personne qui sait exactement. On se croirait au Transilvania...
Nous trouvons et empruntons un chemin dans le bois qui va vaguement « par là » et tombons sur d’autres concurrents qui attendent de passer. Il y a une trace en montant une colline, faut la suivre. Départ canon, ça monte, gauche, énorme bosse, ouille, aie, stooooop, demi-tour, retour en bas, finsih. 39 secondes. Spectaculaire mais bon...
Fin de la journée trophy. Pas de dégats au Troll. Nous contents. Mais bon, il y a l’épreuve de nuit tantôt. Thierry retourne vers le bivouac avec son fils comme copilote ce qui me vaut un retour confortable avec l’assistance. En arrivant au camp le petit est malade comme un chien. Fatigué déclare Thierry. Je pense plutôt que c’est les gaz d’échappement qui refoulent vers l’intérieur à partir d’une certaine vitesse mais quand le grand Troll déclare que c’est la fatigue, ça doit être la fatigue alors. Le team monte les Lightforce pou rl’étape de nuit et ils ont même le temps de faire une belle console centrale pour y loger les intérupteurs des ARB et des Lightforce. Pas mal les gars. Mais euh... z’avez branché la lampe coté copilote, histoite de savoir lire le roadbook ? Euh... tiens, non. Je prend ma lampe Quechua et je l’attache sur la poignée de maintien avec encore un peu de tape et je mets encore un peu de tape dessus histoire qu’il n’y ait pas de reflets sur le pare brise. Le temsp de coller une lampe frontale sur mon casque histoire de voir quelque-chose dans le bois en cas de treuillage et nous voilà fins prêts.
Petit roadbook vers le départ, les concurrents arrivent petit àpetit. L’heure, c’est l’heure, mais on ne sait jamais si c’est l’heure, l’heure croate ou celle de l’apéro qui prime. Thierry en profite pour piquer un petit roupillon, moi je me promène et je fais connaissance. Les quads partent d’abord. Ils ont comme tactique de rouler ensemble, bien mieux en cas de pépin. Nous partons dans les premiers. Notre temps au trophy day était pas trop mauvais alors vu que l’ordre de départ ici est toujours celui de l’arrivé de l’épreuve précédente. Je réveille mon pilote, c’est presque à nous.
Fidèle à lui-même, Thierry part comme un sauvage, comme s’il veut que les autres sur la ligne de départ puissent profiter un max de temps de la symphonie de nos 6 cilindres suralimentés. Après 2 bonnes minutes Thierry me demande où est le premier point du roadbook. Je lui répond que vu son départ canon, le roadbook a glissé de mes pattes et se trouve à mes pieds et que j’attend une accalmie coté pied droit pour défaire ma ceinture et ramasser le roadbook. Le grand troll a envie de me foutre une baffe mais se retient, lève le pied et je récupère ma bible. Hallucinant dans la forêt. Nous roulons dans le tunnel de lumière des Lightforce à des vitesses prohibés sur route ouverte. Un peu plus tard il y a un « stuut » dans le roadbook. Tout le monde tourne en rond. Ambétant nous prenons à droite, navigeons au cap à travers des centaines de mètres de buissons en espérant tomber sur le bon chemin qui doit se trouver à notre droite quelque part. Bingo, le chemin. A gauche, 200 mètres et traverser un gros trou puis à droite. 500 mètres plus loin toujours rien. Merdeuuu. Demi-tour. Ambiance. 5 ou 6 autres concurrents nous ont suivis, ce qui fait qu’il y a un beau ballet de 4x4 qui essayent de faire demi-tour dans une forêt la nuit. En retournant vers le point où il y avait le ‘flou artistique’ nous retraversons les buissons. Seulement, pas mal d’autres équipages ont eu la même idée que nous et nous foncent dessus. C’est comme un jeu vidéo seulement je suis dans un Troll et pas dans un PSII. Soit, nous en sortons indemne et nous trouvons le bon chemin. Je commence à être malade comme un chien. Si je supporte pas son style de conduite, me demande Thierry. Je lui dis que c’est les gaz d’échappement qui rentrent dans l’habitacle. Selon le grand troll c’est impossible. Soit, je ne sais plus lire le roadbook sans risquer gerber contre le pare-brise. Vu qu’on a ratrappé d’autres concurrents et que sur la trace étroite dépasser est impossible je dis à Thierry de suivre le def90 qui est devant. C’est l’équipage féminin. Elles sont fortiches pour lire le roadbook et ne se perdront pas dans la nuit. Un peu plus loin descente aux enfers. Le genre de truc où tu mets en première et que tu accélères pour ralentir la voiture et garder un peu le contrôle de la trajectoire. Sigi, pilote du def freine, le def part sur les roues avant. Elle lache le frein juste à temps. Belle figure. Les points de contrôle et un tour de carroussel où se trouvent les photographes se succèdent. Thierry, un tantinet macho sur les bords a dépassé les filles dans un passage difficile et nous sommes derrière Peter et Michel maintenant. Anciens du Lagoda et du TAT, ils y vont franchement et Thierry suit évidemment. A ces vitesses, je retrouve un peu ma santé mais j’en ai aucune idée d’où nous sommes dans le roadbook. Thierry râle car il les dépasserait bien, moi je suis content, ça va plus qu’assez vite comme çà. Peter roule vraiment à fond et on prend tout de travers ce qui pour une fois n’est pas dû au caractère du grand troll... Pour corser un peu les choses, Thierry joue un peu à l’élastique. Après, Peter et Michel nous diront que par moments ils entendaient plus notre moteur que le leur. Quelque-part dans une partie technique, Goran est à l’arrêt avec son prototype. Problème de batterie. Ils sont en train de tout rebrancher. Michel passe à droite mais il y a des troncs d’arbre par terre et il doit treuiller pour retrouver le chemin. A nous. Comme on veut s’avancer coté droit, Goran retrouve du jus, démarre et recule dans le troll. Claxon. Il avance et recule une deuxième fois. Pas de claxon mais petite remarque plein d’amour hurlé par le grand troll, remarque que je ne reformulerai pas ici. Goran avance et nous laisse passer. C’est des trucs qui arrivent. Ce qui est arrivé aussi, c’est qu’on a du retard sur notre guide et que j’en ai pas la moindre idée d’où nous sommes. Enfin, nous suivons les traces et retrouvons le def un peu plus tard à un checkpoint. Un quart d’heure après checkpoint final. Fin de l’étape. Nous sommes à l’extrémité sud du bivouc. Facile pour rentrer.
Bon, se laver un peu et dodo dans le camion.


le Troll dans la mare



dangereux, le métier de photographe



la montée



Lulu, malade comme un chien des gaz d'échappement se refait une santé



on prépare le truc jaune pour l'étape de nuit



pas étonnant que l'ARB ,n'a pas toujours envie...



l'équipe Autrolls



quelque part dans la forêt

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Le lendemain, un roadbook normal. Enfin, ce qui est ‘normal’ ici ne l’est pas forcément ailleurs dans le monde. Premier boulot du jour, cet échappement de m****. Je prends la disqueuse mais Thierry déclare que personne ne touche à son bel échappement qui sort à la verticale derrière la cabine. Je lui dis qu’il n’y a pas de blème mais que dans ce cas là il doit juste vite trouver un autre copilote car pour rien au monde je remonte dans cette chambre à gaz jaune. Lulu est d’acoord avec moi. Thierry se tâte... Bon, petite adaptation qausi invisible à l’échappement, fermeture de deux tiers de l’arrière de la cabine en utilusant du carton et du ductape. Et ça marche...
Tant mieux car il y a du marécage qui nous attend aujourd’hui. Et selon les rumeurs c’est une étape pour éliminer du monde donc du costaud. Thierry rayonne, plus c’est costaud, plus on a des chances de bien s’en sortir avec le troll. Au départ comme d’hab discussion entre équipages, il y en a quelques uns qui nous demandent ce qu’on fait dans l’adventure class. Drôle de question, car quand on a un def90 full Ashcroft/ARB avec un treuil bimoteur de chez Gigglepin c’est normal de roule en Adventure, quand on roule en Troll 4.2 avec ARB et un simple trueil Warn 8274 on devrait rouler en trophy class ? Ils nous expliquent que c’est plutôt le ‘package’, voiture + équipage ayant pas mal d’expérience. Enfin, on ré-explique qu’on est là pour tester la voiture qu’est flambant neuve et surtout pour s’amuser.
Le départ est donné. On a du faire un temps de fou sur lanocturne car nous partons dans le top 5. Fidèle à lui-même, Thierry démarre comme un sauvage mais se calme vite, nous roulons dans un tobbogan naturel en montant une colline, trop vite et on est sur le toit. Nous découvrons un autre problème. Notre communication, voice activated, s’active toute seule et constamment suite à la symphonie de notre snorkel et l’échappement. On coupe les radios et j’utiliserai mon sifflet de flic pour le treuillage. Ca marche sur le carrefour le plus bordellique de Bruxelles, ça marchera dans les marécages aussi. Les passages marécageux se suivent et se ressemblent. J’ai remarqué que malgré les Simex 36 le troll fait des traces énormes du à son essieu arrière surdimensionné. Faudra penser à éviter les traces et essayer à choisir un nouveau trajectoire tant que possible. Le premier passage d’une tranchée on découvre un atre blème. L’angle d’attaque du troll est trop grand. Là où tout le monde passe en rigolant le troll palnte son nez dans la berge opposée à chaque fois. Pas de blème en soi, treuillage et go mais chaque fois du temps perdu. Grace au feeling du bûcheron derrière le volant ayant l’habitude des marais français allié à la puissance du besteau jaune nous passons plutot bien. Jusqu’à ce que Thierry ralentit. Il y a qu’une sortie de ce marécage, entre deux arbres, juste la place pour une bagnolle et donc une seule trace creusée à gogo. Je défais ma ceinture pour déjà me poster de lautre coté avec la corde du treuil mais Thierry tape la deuxième et accélère. Le troll semble surfer sur la boue, au dernier moment Thierry vise la trace, le troll glisse dedans et semble passer mais sous la gadoue se cachent les racines des arbres... le troll rebondit sur les racines et est propulsé en l’air, ce qui a un drôle d’effet quand on n’a pas de ceinture. Je suis propulsé au dessus de Thierry qui instinctivement lache l’accélérateur. Le troll s’enfonce immédiatement jusqu’au chassis. Pas de bobo ? Non. Rigolade et jurons... Mais nous sommes passés malgré la trace profonde. Pas mal. C’est fort possible et même vrai mais si tu te plantes comme nous 20 mètres derrière le premier marécage et donc dans le début du suivant il est assez ambétant de devoir constater que les arbres en face sont à 3 fois la longueur de la corde du treuil. Enfin, une solution, le treuil arrière, sortir le troll, prendre de l’élan et repartir pour une folle course. Les folle courses, c’est la spécialité de Thierry. Un peu plus loin, en sortant du marécage un peu plus à gauche que les autres, pour éviter les traces, je me gourre et nous nous retrouvons dans le RB du trophy class. 100 mètres plus loin nous devons tourner, il n’y a pas un chemin, pas une trace, vu la précision des RB, ce n’est pas ici qu’on doit être. Demi-tour. Nous loupons de justesse une collision frontaleavec le r usses qui ont fait la même erreur. Du traffic dans les forêts croates.... dangereux.
Un peu plus tardun marécage en forme de croissant, dans le virage, toute la presse, tous les photographes... Thierry s’arrète. Il met le troll en longues et le tape en deuxième. Il ne veut pas avoir l’air d’un débutant devant la presse et s’ils sont là, c’est qu’il y a du spectacle donc de la difficulté. On bloque l’arrière et l’avant, et c’ets parti à fond. Thierry hurle que je dois couper le bloc avant jsute dans le virage et le remettre après. Il a besoin de ses deux mains sur le volant. Nous dépassons le G vert des hongrois qui courrent en trophy class comme s’ils étaient à l’arrêt et nous passons dans des gerbes de boue et de plantes aquatiques. Si là on passe pas dans la vidéo officielle, je ne sais plus... Nous continuons. Thierry continue comme si les photographes sont partout. A fond. Pas plus mal car c’est ça ou treuiller des heures. Un moment donné il faut passer ce que l’on peut décrire que comme une tranchée anti-char. Pas mal d’équipages ont tenté de passer et se retrouvent tous coincés. Je pars voir le truc et je vois assez rapidement que du coté gauche, une autre tranchée nous barre la route, à droite un mur de rochers. La tranchée de gauche semble plus profonde mais se franchira plus facilement. Thierry me suit en voiture. Petit treuillage pour passer la tranchée, 30 mètres de dévers, une autre ‘tite tranchée sans treuiller et c’est reparti. Nous loupons un arbre au beau milieu du marécage de quelques centimètres. Je demande à Thierry de se calmer un peu. Il soulage juste assez pour avoir une meilleure réaction de la direction. Nous arrivons dans une cuve où tout le monde treuille dans tous les sens. Nous traversons vers le bois mais ne voyons pas un trou entre deux arbres. Le troll s’enfonce dedans jusqu’au toit coté chauffeur. Thierry s’amuse, plus c’est fou, plus il aime. Moi aussi je suis dan smon élément. Treuillage, merde, c’est l’arbre qui bouge, pas le troll, autre arbre, voilà, ça sort... mais il y a tellement de boue entre le chassis et l’essieu que les conduits des blocs ARB sont arrachés. Réparer ? Non, il reste 5 kilomètres de RB, ça ira décide Thierry. Reste une grande difficulté. Juste avant le dernier CP il y a une montée impossible, dans une bois dense, la trace qui monte est faite sur mesure, les arbres viennent d’être coupés. Sur le RB il y a marqué « !!WINCH !! ». Je défais ma ceinture et j’attrape ma sangle à mes pieds, Thierry rigole et lance le troll dans la pente. Sans blocs, avec les watts ‘sanakakka’. Ca a l’air de marcher mais à mi-chemin, le troll commence à bondir et sautiller et va de droite à gauche comme un essuie-glace. Thierry ne rigole plus. Il voit jaune comme le troll, lache sa pédale favorite juste assez pour retrouver l’adhérence et réaccélère. Nous sommes en haut. Pas mal. Puis une petite enguelad epour la forme. Faut pas pousser, ça fait 2 fois qu’il me fait le coup aujourd’hui. Belle étape, retour vers le camp, nous avons des blocs à réparer. Nous aurons toute la matinée pour réparer, demain c’est la journée circuit.

votre serviteur, venant de grimper la berge d'une rivière à la recherche d'un bon arbre pour treuiller


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désolé, pas de photos
je ne prend pas ma caméra dans le "yellow submarine"

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Arrow prologue, admirez le treuil méca de Gordan, la Jeep qui se plante au début

à 1.22, moi même comme photographe à cot de Nati
moi en orange avec chapeau, elle en jaune cheers

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on board chez Jim Marsden, gagnant 2011
les marécages en live

à 1.00, le marécage étroit où on a trouvé me Maltais et l'autre def

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on board avec Philon PArpottas qu'on connaissait encore du TAT

devant le KZ blanc du adventure class
vers 1.30 ça devient marrant

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prologue, ambiance et cotillons
à 4.55, le def noir du maltais
à 7.03, LE saut du jour

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Et les numeros 1xx --------> adventure class
2xx ---------> Trophy class



ouais je viens juste de m'en aperçevoir cheers

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comme vous voyez, malgré mon style un peu spécial, je n'ai rien exagéré Wink

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c'est super en tout qu'a sa donne vraiment envi de faire se genre d'aventure. une semaine de dingue entre 4x4treu tousse un peut dérangé du pied droit le top cheersla-classeglandbiere!!!

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les vacances en Toscane ont fait du bien
temps pour la suite du feuilleton

Circuit Day...
Nous nou réveillons un peu plus tard que d’habitude, petit déjeuner se prend à l’aise, l’assistance se prépare pour une belle journée. Le circuit est au terrain du prologue, pas loin du camp et accessible à tous. Je leur explique comment se servir de mon appareil photo, nous prenons à boire (il fait toujours 30° et il n’y a pas beaucoup d’ombre là-bas) et je m’installe à coté du grand troll dans l’autre troll. Le cortège se forme et Nati, telle Cendrillon se perd parmi les carosses... Je lui demande ce qui se passe, elle nous dit que la presse est parti sans elle (tssssss...) et qu’elle cherche une place pour aller jusqu’au terrain. Je lui dit de grimper sur le trayback du troll et de s’installer confortablement sur la roue de secours mais elle n’a pas l’air convaincue. Je descends et je lui aide à monter sur le monstre jaune. Le simex 36 semble être la bonne taille. La voilà en position parfaite pour faire des photos du convoi en route. Me semble que Thierry regarde beaucoup dans le rétro. Derrière, Nati hurle parfois plus fort que l’échappement et l’aspiration en même temps. Ca nous change de la symphonie de nos 6 cilindres.
Sur place, reconnaissance du parcours. Départ en masse, descente, épingle à droite, remonter la pente, épingle à gauche, longue ligne droite vers le bois et l’enfer. L’enfer étant un passage étroit (une trace) dans ledit bois. Le sol encore intact avant le départ relève du marécage ce qui veut dire qu’après quelques passages... ça ne passera plus du tout. Quelques virages entre les arbres et une montée assez solide pour sortir du bois, demi tour gauche pour y redescendre mais dans une partie bien plus praticable et montée pas piquée de verres pour revenir sur la prairie en haut qu’on traverse pour passer quelques dévers et terrasses derrière le terrain du prologue, descente en dévers (et utilisation des arbres pour rester sur les roues) suivie par un marécage sans boue (sisi, ça existe, le sol se déforme mais ne s’ouvre pas ce qui veut dire qu’il faut pas mal de puissance pour passer) après quoi on arrive au départ et aux ‘stand’ où il faut obligatoirement changer une roue.
Briefing, rien de spécial, 4 tours pour les ‘adventure’, 6 pour les autres, obligation de changer une roue et ce dans un des 4 ‘stand’, obligation de faire cacheter la carte de controle par une des dames se trouvant dans un carré délimité par 4 branches plantés dans le sol et tenu ensemble par du ruban blanc/rouge. Disqualification pour l’équipe arrivant tellement sauvagement que l’une de ses dames devrait se sauver en sautant hors de sa ‘cage’. Tout le monde rigole... sauf 2 donzelles. On se demande pourquoi.
Départ selon le classement, la dernière moitié des adventure dans un groupe, l’autre moitié roulera après leur arrivée. Nous avons donc le temps de voir venir car il semblerait que malgré avoir pris les 2 premiers jours la pénalité maximale nous nous retrouvons déja dans le peleton de tête. Le spectacle est grandiose, les maneuvres impressionnantes, les figures libres également. C’est à nous. Nous nous retrouvons sur la quatrième ligne du départ coté droit. Le premier virage est l’épingle à droite. Je dis à Thierry de démarrer comme un sauvage (comme s’il lui fallait ça pour qu’il le fasse...) de rester à la corde lorsque tout ce beau monde se déportera vers la gauche pour mieux entamer le virage, de piler sur les freins au dernier moment et de tourner. J’ai vu juste, nous prenons 4 véhicules dan le premier virage. Z’ont préféré pas jouer au ‘j’ai-pas-peur-de-toi’ avec le Troll jaune. Thiery adore cet exercice, gaz à donf. Il décide de changer la roue qu’au dernier tour pour essayer de gagner du temps tant que le passage dans le bois est praticable. Bien vu, les deux premiers tours ça passe à l’aise. Je vous épargne les vols planés pour passer les terasses dans le fond du circuit. Il y avait de photographes, et quand il voit la presse, Thierry a tendance à s’oublier un peu. Le marécage sans boue est passé pied au plancher. Au troisième tour, ça se corse un peu dans le bois. Tout à l’arrêt. Le sol s’est ouvert sous les pneus du premier du traintrain et les autres sont coincés. Après 5 minutes l’organisation décide à ouvrir un passage plus large, chose que l’on avait anticipé et le gars de l’orga, ruban en main doit sauter pour se sauver car Thierry avait ‘un peu trop anticipé’. Nous traversons le ruisseau et montons le talud à droite tout blocages enclenchés, évitons la deuxième boucle dans ce même bout de bois et nous voilà en haut. Le passage suivant est hallucinant. Je crois que même Thierry n’a pas compris comment mais on est passé, le public a sauté pour sa vie mais bon, z’avaient qu’à pas s’installer sur notre trajectoire. Le Croatia Trophy dans toute sa splendeur. Reste à changer la roue avant de passer la ligne d’arrivée 50 mètres au delà des stand. On s’arrète, Thierry s’occupe du Hi-Lift, je déboulonne la roue après avoir enlevé quelques kilos de boue des bagues du Beadlock et je fais le tour obligatoire avec la roue autour des arbres, pas évident vu ce que ça pèse et le boue collé dans l’intérieur de la jante. Remontage, reboullonage et .... merdeuuuuu... le Hi-Lift ne descned plus. Thierry essaye tout mais rien n’y fait. Je lui dis de démarrer et d’avancer, le Hi-Lift risque pas de rester en place. Ca marche, je prend le mathos à l’intérieur, nous passons la ligne et fin de l’exercice.
Nous sommes morts. Soif. Faim. Retour vers le camp, la cuisine est ouverte, nous pouvons dîner à l’aise. La nuit tombante, nous entendons toujours au loin l’hurlement des moteurs. Les ‘trophy boys’ n’ont pas fini dans l’enfer...

briefing



premier virage



gaaaaaz







contrôle de passage



changer la roue



notre gueule après 4 tours




les trophy boys au départ, Pieter est devenu Copilote dans un buggy
comment?
crise cardiaque du pilote la veille (il va bien) copilote devient pilote, Pieter devient copilote...

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Le lendemain matin nous nosu réveillons toujours sous la canicule. Le désormais classique petit déjeuner avec omelette et lard à volonté passe bien. Nous remplissons le frigo du Troll (sisi) avec des boissons et des sucreries histoire de tenir le coup toute la journée dans cette chaleur, je prend un Tshirt de réserve (quand on est trempé de sueur et que la nuit tombe, c’est pas l’idéal) et c’est parti vers le point de départ. Thierry me signale au passage qu’il veut y aller à fond aujourd’hui. Tiens... hier et avant-hier pas ? Je lui demande de ne pasdémarrer trop vite car nous plongeons quasi immédiatement dans les marécages et que le presque légendaire chemin de fer au milieu des marécages fait partie du roadbook également. M’est d’avis que ce ne sera pas une journée facile...
Le troll doit en avoir impressioné quelques uns hier car il y a beaucoup de monde qui veut regarder en dessous du capot moteur. Nous démarrons dans un genre de corniche à flanc de montagne. De gros arbres partout. Après quelques centaines de mètres nous devons prendre à droite vers le premier marécage du jour. Malgré son départ calme Thierry a déjà rattrapé l’équipage qui a pris le départ juste avant nous. Il ne veut pas rester derrière pour entamer les passages difficiles mais il n’y a point un endroit pour les dépasser dans cette descente au milieu des arbres. Ou si ? Faut penser que oui car Thierry vise les arbres à droite, accélère à fond et dépasse l’autre équipage dans un bruit de fracas de bois infernal après quoi il se jette devant les autres pour passer le premier dans l’entonnoir formé par des arbres trop gros pour aplatir. Cinquante mètres plus loin, une espèce de tranchée anti-char d’un mètre et demi de profondeur qui a mangé 3 équipes. Les treuils chauffent. Je dis à Thierry de prende à gauche. Le ruisseau qui alimente la tranchée a l’air plus franchissable. JE lui dis de bien rester à gauche et je descend pour le guider. Thierry plonge dans le ruisseau mais avait aparemment compris « pas à gauche » ou nien « l’autre gauche ». Toujours est-il qu’il vise à droite, la partie la plus profonde et la plus boueuse. Le Troll sombre. Le toit coté droit dépasse le sol de 80 cm tout au plus, le Troll est couché contre un arbre juste derrière la portière droite. Quand je m’approche pour prendre une sangle Thierry décide d’encore essayer. Je prend une douche de boue digne du nom. Imaginez tout ce qu’un Simex 36 » peut t’envoyer sur la tronche en 3 secondes. En un bête reflexe je saute derrière l’arbre ou j’en ramasse autant du pneu arrière. Me voilà trnasformé en fantôme du marécage. Thierry se marre comme une baleine. On a pris le départ il y a 5 minutes tout au plus et j’ai déjà besoin de mon Tshirt de réserve. L’équipage qu’on vient de dépasser dans la descente passe coté gauche sans problème. Il y a des jours comme ça...
Nous sortons le Troll au treuil. La tranchée et le ruisseau sont devenus littéralement infranchissables et la clairière ressemble à un champ de bataille. Je plains ceux qui doivent passer après nous. Je change de Tshirt et je me sens un peu humain à nouveau. Nous continuons dans la vallée. Un moment donné toutes les traces se marient et il y a une trace profonde au milieu d’un bois de bouleaux pas plus épais que 5 centimètres. J’ai beau lui chanter de viser juste à coté de la trace, Thierry se lance dedans... et on se retrouve coincé 30 mètres plus loin. Trouver un arbre assez gros pour treuiller... ça relève de la sorcellerie ic ... Je prend le câble du treuil à toutes fins utiles et je me cogne à un arbre. Tiens, s’il est plus fort que moi il tiendra peut-être le Troll. J’attache le treuil bien bas et 30 secondes plus tard le Troll ayant aplati un millier de mini-bouleaux se trouve devant moi. On décide de suivre le trace en parallèle. Ce qui nous vaut quelques surprises car la trace va pas vraiment tout droit. Nous si, enfin plus ou moins. Ce qui fait qu’après 10 minutes les traces qu’on trouve devant sont celles de la classe Trophy. Tiens. Demi-tour donc. Dans le bois-des-mini-bouleaux on frôle l’accident plus d’une fois. La trace d’origine étant assez profonde, beaucoup de concurrents ont suivi le notre... et se trouvent donc en face de nous. Pas grave, Thierry se fait un plaisir de faire une nouvelle trace. Après quelques tentatives, nous débouchons enfin sur la bonne trace, et sur l’obstacle suivant.
Une rivière... il y a bien un pont mais du pont il ne reste plus que les deux bouts d’arbre. Un équipage en def90 s’est aventuré dessus eta arraché tout ce qui peut s’arracher en dessous d’un def90. A gauche deux autres équipages, l’eau au dessus du capot, bien coincés. L’un a pris de l’eau, moteur HS et le deuxième a cramé son treuil. Les berges sont quasi verticales, l’eau brunâtre et profonde. Je pars voir à droite. Ca a l’air encore plus profond mais il y a de bons arbres pour treuiller. Un gros juste en haut et 20 mètres plus loin à la lisière de la forêt il y a le choix. J’attend que Thierry ressort d’en dessous du Troll, il répare les tuyeaux ARB arrachés par la boue et les traces profondes. Entretemps d’autres équipages arrivent mais optent tous pour le coté gauche où c’est l’hécatombe.
Au moment où je veux plonger dan la rivière la corde du treuil entre les dents, Jorien, Copilote de l’équipage fémininne se demande clairement si elle oserait me demander de prendre sa corde de treuil éventuellement mais elle se rappelle juste à temps qu’elle a dit vouloir faire partie des « mecs ». Elle me suit donc dans l’eau qui est franchement dégueulasse. Je grimpe le berge en face et un copilote de la classe Trophy arrive en courant pour mettre son cable à ‘mon’ arbre. Quand il voit ma tronche il n’insiste pas. J’attache ma sangle et ma corde et Thierry se laisse glisser doucement dans l’eau. On treuille jusqu’à ce que ses roues avant sont en haut. Je le détache et je vais attacher le treuil 20 mètres plus loin, au premier gros arbre du bois et nous voilà sur le sec. Enfin, dans ce pays marécageux rien n’est jamais vraiment sec... On prend le cachet au contrôle de passage et on continue. Deux minutes plus tard un autre gué. Entièrement ravagé par le passage de la Trophy class. Nous trouvons un bon endroit 30 mètres plus à gauche. Un coup de treuil et c’est reparti. Au beau milieu de nulle part une route en macadam, une bande de large. Nous passons un camp militaire abandonné. On sent très bein que la guerre n’est pas loin ici. Drôle de sentiment. Le macadam disparaît mais Thierry continue à rouler aussi vite ce qui nous vaut quelques rencontres du quatrième type avec des arbres et autres clotures. Quelques kilomètres plus loin nous débouchons sur la route principale. A droite, 7 kilomètres. Thierry teste la vitesse de pointe du Troll. 300 mètres à droite Thierry. 200 mètres à droite Thierry. 100 mètres à droite Thierry !!!! THIERRYYYYY !!!! Trîîîîî... Mon sifflet le sort de sa trance, je lui indique le pont en béton qui traverse la tranchée à droite de la route. Il freine, le Troll se met en travers et on plonge dans la tranchée. Collision frontale avec le petit pont en béton. Nous voilà à l’arrêt. Le pont ? Bein... des bouts sur la route, des bouts dans le champs. Je descend pour voir les dégats. Barre de direction pliée, tuyaux ARB arrachés (tiens il y avait longtemps) conduit de freincoté gauche arraché également (probablement la cause de notre mésaventure). Thierry met la première et sort le Troll de ce mauvais pas. Une fois sur la terre ferme nous (nous = Thierry répare, je lui donne les clés) réparons les freins, les ARB et avec le treuil nous redressons la barre de direction. En route pour de nouvelles aventures... un énorme trou d’eau est la première difficulté ... Gaaaz, rien, treuil, c ‘est parti. Enfin, pour 50 mètres car nous avons crevé à l’arrière gauche. Changer un Simex 36 sous le soleil par +30 degrés dans un champ de ronces... c’est une première. Les femmes passent devant. C’est reparti. On entend des moteurs partout mais on ne voit plus personne... Aaaaah, le chemin de fer. Thierry, fidèle à lui-même ne veut pas laisser partir l’équipage trophy qui roule devant ce qui nous vaut de presque se retrouver en bas. Embétant car pas un arbres assez gros pour treuiller et se remettre à l’abri de la boue et de l’eau en haut sur les rails. Les rails semblent interminables. Quand nos vertèbres ont tous changé de place on est au bout du truc. Pour plonger dans un marécage sans fin. Pied au plancher pendant 2 kilomètres, gué, re-marécage, re-pied-au-plancher... Nous arrivons au checkpoint... de la classe trophy. Merde. Retour jusqu’au chemin de fer. Demi-tour. Tout est correct. Nous voilà au même checkpoint. ???? Pas possible. Re-demi-tour, re-vérification. Les photographes qui nous ont déjà vu passer 2 fois n’y comprennent plus rien. Nous nos plus mais bon. En final nous arrivons de nouveau au même point de contrôle. Je descend pour demander de me faire un dessein car je n’y pige plus rien mais ça s’explique tout seul. 10 mètres à gauche entre les buissons un autre checkpoint, le notre. Z’auraient pu le dire bon sang... J’avais pas vu ça à cause des quelques kilos de Croatie qui collent sur le pare-brise. Thierry ne rigole pas, ou bien il fait bien semblant... Enfin, après le contrôle il faut passer une autre rivière. Large, pas profonde mais les traces pour sortir le sont... Treuil, nous voilà en haut. Merdeuuu, des photographes et Damiano avec sa caméra vidéo. Il y a un énorme trou entre les arbres, labouré par ceux qui sont déjà passés et deux alternatives faciles. Je ne me fatigue pas, je connais l’oiseau au volant. Damiano filme face au trou donc Thierry plonge dans le trou. Le Troll se couche sur le flanc gauche, je sors tel un capitaine de sousmarin, on treuille le Troll sur le terre ferme et on continue. Un peu plus loin encore un CP. Cachet, gaz. Tiens, encore un pneu crevé. Euh... on n’a pas de deuxième roue de secours... Aun CP où je suis retourné à pied ils savant pas nous aider non plus. Idée. La première crevaison, on a changé la roue avanbt qu’elle était entièrement plate donc on peut remplacer la roue par la précédente et tenter de rallier l’arrivé. Un regard sur le RB nous apprend qu’on est à deux tiers du parcours. Bon, 2 crevaisons, 2 fois ARB arrachés, tuyeaux de frein arrachés, collision avec un pont en béton et barre de direction pliée... il y a des jours où il faut pas chercher à comprendre et accepter tout ce qui te tombe sur le coin de la tronche. Nous demandons des directions au CP pour rallier le bitume et 15 minutes plus tard nous sonmmes à coté de l’unimog de l’asssitance médicale. Ils ont de l’air comprimé, nous gonflons notre pneu et rentrons... L’assistance devra pas chômer ce soir. Lulu démonte les beadlock. Quelle merde ses trucs... un milliard de boulons à dévisser et tu crèves sans arrêt. Jamais sur mon Toyota. En y réfléchissant nous n’avons pas de gros bobos sur le Troll. Si ça continue nous arriverons au bout... Touchons du bois, beaucoup de bois...

Lulu, le mini troll à l'oeuvre


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Le lendemain un étape roumaine. Long, beaucoup de ‘lumberjack-roads’. Un lumberjack étant un tracteur de déforestation, je vous dit pas les traces... Soit, on est fin prêt, Thierry a rempli notre frigo avec tout ce qu’il faut pour mener cette journée à bien. Mars, Coca, Ice Tea... Il fait toujours chaud pour la saison. Thierry part sur les chapeaux de roues, 100 km/h sur les chemins forestiers. Par moments c’est hallucinant. Heureusement nous plongeons dans le bois même assez vite. Voilà les traces profondes des lumberjacks. Remplis d’eau. Des chemins creusés avec des flancs de plus d’un mètre et demi. Thierry !!! NOOOON !!! Trop tard. Il a foncé comme un sourd dans des traces en sachant très bien que le Troll ne passera pas. Tant pis. Je sors pour treuiller. Evidemment nous sommes sur une partie commune avec les gars du Trophy. Big Pete avec son monsterbuggy est derrière nous. Il me fait signe que ça ne presse pas, il a loupé un contrôle de passage hier et ne roule plus pour une place. Je sors Thierry avec le treuil. Je n’ai pas le temps de lui dire qu’il ne faut pas se grouiller qu’il a déjà tapé la deuxième et je le vois partir en crabe dans les traces tel un sauvage. Le flanc gauche du chemin disparait doncle Troll se met encore plus de travers et quand 5 mètres plus loin le flanc gauche du chemin réapparaît la roue avant gauche monte dessus et met le Troll quasi sur le toit. S’il n’est pas sur le toit, c’est parce que le flanc droit du chemin l’a retenu.
Big Pete me demande si Thierry rouule toujours comme ça, je lui répond dans l’affirmative. Pete m’offre toutes ses condoléances. Entretemps le Copilote de Pete a déjà attaché le Troll à leur treuil avant. Voilà le troll sur ses roues. Thierry le met de coté dans les buissons. Pete passe en rigolant. Quand je vois la tête de Thierry j’ai envie de rire aussi mais quand je vois les conséquences de la figure libre j’ai plus envie de pleurer. Le trip, attaché au plafond pour pas le mouiller (ces trucs supportent pas l’eau DU TOUT) , le trip donc est devenu un truc dont l’eau brunâtre pisse doucement. Mon roadbook est un chiffon brun humide, le pare brise est dégueulasse et l’intérieur a été repeint couleur ‘boue pas fraiche’ avec l’odeur qui accompagne
Je décide deme la jouer ‘faché’ et je mets ma tête de flic qui contrôle un connard. Thierry me demande si je remontes et par où c’est... Je lui dit que le trip est complètement HS, n’idique plus rien de compréhensible et qu’on ne peut pas continuer comme ça. Faut rebrousser chemin, retourner au camp, installer le trip de réserve et repartir. Ca la fout mal mais sans trip faut même pas essayer de trouver le chemin dans ces forêts et marécages. En arrivant au camp un des gars de l’orga nous dit que nous avons 30 minutes pour repartir ou c’est fini pour aujourd’hui. L’assitance ayant disparue nous installons vite fait le trip de réserve, Thierry vérifies les signes vitaux de notre bestiole jaune, je nettoye vite mon siège et le pare brise et nous voilà parti. Thierry me demande s’il ne faut pas calibrer le trip. Je lui dis que normalement oui mais qu’en arrivant c’est Pieter qui s’en est occupé et que je ne sais pas comment faire. Il fait une drôle de tête. Il me demande comment on va faire. Je réponds que je regarderai la première distance sur le roadbook et ce que ça donne sur le trip et que j’essayerai de recalculer chaque distance en précisant que je suis pas devenu flic parce que je suis fort en maths... Il fait une tête comme un gosse à qui on vient de voler sa sucette. Ce que je ne lui dit pas c’est que je sais très bien comment calibrer un trip et que lors de la calibration de Pieter, il m’avait donné le chiffre à introduire dans le trip, chiffre que j’avais écrit surà l’intérieur du toit au marqueur. J’avais qu’à nettoyer un peu la boue au plafond pour le trouver. Le temps de nettoyer mon roadbook avec de l’eau et mon petit doigt et nous sommes repartis. Plus personne au départ. Nous sommes bel et bien derniers. Thierry se tient à un bons 60 là ou il y a une bonne heure il passait à plus de 100 klm/h. Je me marre mais je garde mon masque des mauvais jours. Thierry conduit magnifiquement bien, on choisit des alternatives dès que les traces semblent trop profondes, il ralentit devant des grosses difficultés au lieu d’accélérer... c’est byzance. Lorsque nous passons là où il a failli mettre le Troll sur le toit il fait semblant de rien et est très attentif à ce qu’il y a loin devant. Je me marre dans mon casque. Un peu plus loin erreur de navigation qui nous envoye sur un dévers rempli de petits troncs d’arbre glissants à souhait. On y fait demi-tour. Exercice assez délicat mais bon, on est là pour ça. Thierry me demande si j’ai fait exprès de l’envoyer là dedans. Je lui dis que si j’avais su je l’aurais sûrement fait mais que grace au trip non calibré c’est pas évident de naviguer. Il se tait. Je me marre. 50 mètres plus loinb c’ets le bon chemin. Thierry remarque à temps un gros rocher qui dépasse à peine de la mare qui est à l’entrée du chemin. Voilà l’explication pourquoi tant d’équipage se trouvent sur le bord de la route avec la direction ou le différentiel avant en miettes. Solide rocher. Nous continuons. Magnifique ce roadbook. Des montées quasi impossibles, dévers, passages techniques, tout y est. Un régal. Thierry me demande si c’est encore loin. Je vérifies dans le roadbook et ... horreur ... il y a 2 pages qui collent ensemble, pas moyen de les décoller sans détruire ce qui est écrit. Thierry me demande pourquoi je ne répond pas. Je lui dis d’enfoncer l’accélérateur et de rouler comme un sauvage, qu’il lui reste 3 pages avant d’arriver à la page collée et qu’il doit avoir rattrapé un concurrent avant ça sans quoi on se perdra comme des grands dans la forêt. Il me demande si c’est une blague. Je lui dis que c’est au contraire très sérieux et je lui dis d’accélérer. Thierry retrouve le sourire. Moi je retrouve mon harnais 5 points... Vingt minutes plus tard nous nous retrouvons derrière le Def de Andy, sympathique hollandais qui s’arrête et nous laisse copier le roadbook. Il ne comprennait pas trop pourquoi on avait besoin de son roadbookmais quand il me voit copier les desseins et les distances son €uro tombe...
Nous repartons et Thierry continue à donf. Ben tiens... Je le laisse faire, il est dans son élément, l’ancien bûcheron roule sur des tracks de lumberjack, il se régale. Moi aussi. Malgré ce que certains auraient pu conclure en lisant ce compte rendu, j’ai plus que confiance en Thierry. Comme moi il a un objet dan sa cabine qui lui rappelle sa fille. Comme moi il restera (juste) du bon coté de la limite.Comme moi c’est un grand ours avec un petit coeur.
Andy dans son def tente de suivre. Il abandonne après 3 minutes. Il nous dira plus tard que ça allait un tantinet trop vite pour lui. Thierry continue comme un sauvage. Nous rattrapons encore quelques équipages avant la fin de l’étape. Thierry me demande en arrivant par quel miracle j’ai pu naviguer sans trip correctement calibré. Je lui dis qu’il fonctionnait parfaitement et pendant un bref instant je crois devoir me sauver en courant mais le grand troll se met à rire. Belle fin d’une belle étape.

Le soir, un orage digne du nom s'abat sur le camp. Nous voilà logées dans un marécage. Les 4x4 d'assistance, dotés de pneus AT ne réussissent plus à sortir du camp. Ca promet pour les camions de main soir...

la partie que j'ai pu sauver



la version copiée



le bivouac après l'orage...

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Dernière étape. Drôle d’idée. A partir de demain nous sommes sensés nous comporter comme des gens normaux à nouveau. Ca risque de ne pas être facile... Soit. Formalité de 70 kilomètres. Enfin, c’est ce qu’ils disent. Deux cents mètres après le départ ç’est déjà la pagaille. Un ruisseau à traverser. Rien de transcendant si ce n’est que les traces sont tellement creusées que si on laisse la voiture descendre dedans on se retrouve sur le flanc droit une fois dans l’eau. Les peureux qui ne comprennent pas qu’il faut juste accélérer au delà de ce point s’arrêtent et sortent le treuil ce qui crée un bel emboutaillage derrière. Thierry, impatient de nature dans des circonstances pareilles aplatit quelques buissons et me suit vers la gauche. J’ai trouvé un passage praticable par là. Plonger le troll jaune dans le ruisseau, petit coup de treuil et nous voilà parti dans la forêt. De l’herbe, des marécages pour débutants, des petits arbres, des chemins forestiers, totu passe en dessous de nos roues. Nous voilà sur des routes non asphaltés. Thierry peut s’amuser à tester la vitesse de pointe de son proto. Il prend tout de travers. Non, pas Thierry, le troll. Je lui dis qu’il en a pour quelque kilomètres. Mais voilà, les kilomètres ne correspondent pas. Tiens, j’ai loupé une page. Thierry me demande si c’est une douce vengeance pour hier. Je lui assure que non. On a vite fait de trouver le bon embranchement et nous repartons dans les bois. Ca monte fort et la trace à emprunterest un endroit avec de la terre glissante et des arbres fraîchement coupés. Délicat comme exercice. Thierry la solutionne à sa façon. GAAAZ. Après un dévers pas picqué des verres (wouha) nous nous promenons dans des chamins de Lumberjack. Thierry s’arrète. Crevaison arrière gauche. Nous nous sommes arrètés en bas, histoire de pouvoir se mettre de coté. Aujourd’hui, les deux classes roulent dans le même roadbook, le trophy ayant quelques spéciales à gauche et à droite. En enlevant la boue je me rend compte que les boulons de l’arbre de roue sont dévissés. Recette pour une catastrophe ça. On vérifie tout en changeant le pneu. De l’autre coté également ils sont dévissés. A l’avant tout semble bien fixé. Juste avant la fin de l’étape nous tombons sur un pote. Direction cassée. Merde. Enfin, nous ne pouvons pas les aider et nous continuons. Encore un denrier bout de marécage et nous y sommes dernier cachet dans le roadbook et une bise de Snjezana, marchall et la masqotte vivante du Croatia Trophy. Fin du CT 2012. Drôle de sentiment. Retour au bivouac et faire les bagages. Nous sommes en camion en le weekend en Autriche/Allemagne il y a une interdiction pour les poids lourds. Ce qui veut dire qu’on doit tous se dépècher d epartir. Le camp se vide en un temps record. Dommage mais bon. L’organisation changera les dates pour 2013 histoire que tout le monde puisse boire une bière le soir après le dernière étape avant de rentrer le lendemain à l’aise.
Des flics nous attendent à la sortie du camp. S’avère qu’ils me cherchent. Nous avions dicutés ensemble au premier jour et le chef a un cadeau pour moi. Une veste de flic croate. Merci les gars. En rigolant je fais la circulation à la sortie du camp et je saute dans ‘notre’ MAN. Oieter roulera la première partie, vaut mieux un camionneur chevronné pour les petites routes tortueuses le spremiers 150 kilomètres.
Vingt heures plus tard nous sommes à la maison.
Merci à Thierry de m’avoir demandé d’être copilote, à l’équipage du camion et les autres fous sur place pour l’ambiance, à Axel pour mettre son matériel à disposition des moins fortunés. Ce fût une expérience magnifique et avec de conséquences lourdes. J’avais décide de ne plus faire ce genre de trucs et de mettre tout ce que j’avais sauvé de l’épave de mon Toy orange (bloc, boite, ARB...) sur mon vieux BJ4, d’arrêter les conneries et de m’axer sur le voyage avec mon vieux BJ4. Maintenant, quelques mois plus tard, tout est là pour construire un nouveau véhicule pour être au départ du CT 2013 mais pas comme copilote...
Carpe diem

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il y avait 7 places....



le Range tracteur des maltais, visez l'immatriculation



dernier marécage à 200 mètres du finish



le convoi se forme pour le départ



'notre' MAN







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