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CR TAT 2009

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Pour votre plaisir, les scribouillages d'un ménapien néerlandophone dans la langue de Voltaire...



Cette année est spéciale, Gregg et Steven rejoignent à nouveau la bande. C’est l’ancienne équipe. Ca fait du bien et ça donne envie d’arriver au bout. Le copilote dans le Toy sera Tudor, notre ami Romano-Français qui sent littéralement le chemin dans la forêt et qui communique avec les arbres et les ours quand il a un demi début de doute sur la trace à suivre.
Soit, un mois avant le départ je me souviens que le Toy n’est pas fin prêt et a besoin d’un nouveau treuil et d’une vérification au niveau éléctricité. Le Range n’a besoin que d’un petit entretien après l’Istra Challenge.
Je démonte donc alternateur et démarreur que je file à notre ami Paco pour revision, je commande un nouveau régulateur et un nouveau treuil avant « superwinch » est commandé. Le treuil mécanique est démonté et sera étudié après le TAT. Je vire aussi les jantes en alu et les remplace par les aciers d’origine HJ61 bien plus solides. Le pare chocs avant est remodelé et renforcé pour recevoir le treuil. Gregg vient à la rescousse et avec le père de Steven comme soudeur le tout est fin prêt après un après-midi de boulot à l’ombre du manège.
Lundi 29 juin. Je me rappelle un peu tard que le HDJ80 doit encore passer au contrôle et qu’il n’est pas encore immatriculé. Au boulot, suffit (?) de remplacer les phares anglais par des européens, de changer tous les bushings des tirants de pont, de règler les phares et de règler le serrage des roulements avant sans oublier les plaquettes de frein. Inutile de dire que sans Steven je serais dans une drôle de merde. Ah, il faut aussi baisser l’atelage.
Le lendemain, au contrôle technique, je tombe sur un inspecteur très gentil mais qui relit le règlement chaque fois qu’il va chier... Il fait le tour du Toy 17 fois (j’ai compté) et râlant quelque peu que ce 4x4 rehaussé a les attestations nécessaires pour le contrôle trouve finalement ce qu’il cherche. En se précipitant, nous avons oublié un boulon de roue à l’avant droite et les fixations des sièges arrières ne sont pas condamnés. Qu’il faut démonter tout l’aménagement intérieur en bois pour arriver à les condamer il s’en fout. Je passe chez Steven au boulot où nous fermons les trous avec le poste à soudure et je mets un boulon de l’arrière sur la roue avant droite. Le lendemain à 7 heures, je suis premier devant la grille du contrôle et le même énergumène contrôle le Toy. Les points d’ancrage c’est bon, mais il voit qu’il manque un boulon à l’arrière. Je lui fais remarquer qu’il ne peut regarder que ce qui a été refusé avant et il doit me laisser passer. Le Toy roule toujours avec 5 boulons à l’arrière droite aujourd’hui. Passage chez mon assureur et vers la DIV pour les papiers. Tout baigne.
Entretemps, Kurt, qui fera office de photographe et pilotera la KTM d’assistance rapide, est venu chercher les jantes pour y monter des pneus enduro. Si ça continue, nous serons prêt à temps.
Jeudi matin, 4 heures. Kurt, Steven et Gregg arrivent chez moi. Nous installons la KTM sur sa remorque et treuillons mon Toy sur la remorque. Alternateur et démarreur ne sont pas encore montés. En tout cas, si tout est fin prêt avant de partir, ce ne serait non seulement une grave insulte à la tradition, mais ça risquerait également de porter malchance. Je conduis le HDJ80 qui tracte mon Toy copiloté par Ilse. Les autres s’installent dans le DMax de Gregg. En route nous rencontrons nos amis du team Autrolls qui trainent leur remorque vers Deva à une allure très modérée. Mais bon, il seront plus vite en course... Nous dormons 4 heures avant la frontière hongroise avant d’entamer le dernier bout. Les roumains roulent toujours comme des sauvages et ils ont de belles routes toutes nouvelles pour faire les conneries habituelles. Dommage qu’ils ont oublié de construire l’un ou l‘autre pont ou tunnel car à hauteur de la bifurcation vers Oradea, le train à marchandises passe toujours pile sur la nationale ce qui fait que le bouchon traditionnel est toujours là. Il fait chaud. Très chaud.
Steven reprend le volant et je grimpe sur les bagages à l’arrière du 80 pour piquer un petit roupillon. Nous arrivons vendredi aux alentours de midi devant le ‘Sarmis’ et nous déchargeons les voitures. L’hotel que j’ai connu en 2006 n’existe plus. Toutes les chambres ont été renovées, elles sont flambant neuves, frigos jamais ouverts, même pas branchés encore. Fini la lumière de la salle de bains qui s’éteint quand on tire la chasse, l’eau sent nettement moins le chlore qu’avant. Seul hic, ils ont oublié d’installer l’airco. Mais bon, c’est déjà un luxe inoui. Le soir nous voulons aller manger chez ‘Capone’, restaurant découvert en 2007 par le père de Gregg. Quand nous y arrivons, une seule table d’occupée. Mais on ne veut pas nous servir puisque nous n’avions pas réservé... Quand nous demandons de réserver pour le lendemain soir, ils nous disent que c’est impossible. L’expérience nous montrera que c’est simplement qu’ils n’ont pas envie de servir des groupes dépassant les 4 personnes. A chaque restaurant c’est le même réponse. Dorénavant, nous irons manger par 4.

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Samedi, Ilse recoit un T-shirt orange et une carte SIM roumaine et se fait enrôler dans l’organisation. Nous ? Il y a un démarreur et un alternateur à monter sur le Toy donc on s’y met. Le parking en face de l’hotel est transformé en atelier plein air. De plus en plus d’équipes arrivent et s’y mettent. Domi et Berdouille, accompagnes par Rebel font du tourisme et visitent un chateau magnifique à quelques kilomètres de là. JP arrive avec Magali et commence aussi à mécaniquer comme un fou. Il doit changer les roues (il est venu en roulant avec son (mon) BJ73 de course, monter ses treuils etc. Ambiance et retrouvailles sur le parking. Et gros stress aussi.... Quand tout est monté je démarre le Toy. Au quart de tour. Mais en y regardant plus près l’alternateur charge pas. Bordel de m*µ@... nouveau régulateur, nouvel alternateur et rien qui fonctionne. Bon, nous réussissons à ‘trouver’ un alternateur de BJ4 que Steven adapte à la pompe à huile du BJ7, faut aussi disquer un bout du support mais bon, ça passe et on arrive à le monter. Ca charge. Mais... ça charge tellement bien que l’aiguille du voltmètre part tout droit vers les 34 volt. Pas bien ça... Steven réussit à faire baisser la tension et en roulant avec les phares etc allumés tout le temps, ça se stabilse à un niveau acceptable.
Retrouvailles avec Tudor, mon nouveau Co, et test du GPS
Le défilé des voitures sur l’avenue principale est impressionnant. Depuis le temps nous savons que le proto discret de Boros, le def 90 de Carles ou encore le Samurai (standard) de Bernard et Nikki sont les voitures les plus redoutables mais ça reste impressionant. Le soir nous mangeons à la terasse traditionelle en face de l’hotel et nous allons nous coucher tot. Nous en aurons besoin avec ce qui nous attend.
Dimanche matin. Canicule. Déjeuner et briefing auquel je n’assiste pas. Il y fait chaud, on ne comprend rien et les bribes que l’on comprend sont l’évidence même. Installation des ’trackers’, sorte de mouchard électronique compatible avec google earth qui montrera exactement quel chemin nous aurons emprunté. Pas mal mais pas infaillible comme système. Sans parler du stress quand les piles sont plates et qu’une éventuelle disqualification plane au dessus de nos têtes.
Le départ traditionnel pour le show est donné au centre de Deva après quoi tout le monde se retrouve sur le dépot d’immondices recouvert d’un mètre de terre où se déroule chaque année le prologue. Prologue qui n’en est plus un car depuis 2008 le prologue est simplement le début du premier roadbook. L’organisation a bien compris qu’il ne fallait pas perdre trop de temps ici et n’a par conséquent pas rempli d’eau la traditionelle fosse. Ca facilite pas mal les choses et c’est sans problèmes que la plupart des équipes négocie le prologue. Il y a bien Dominique qui a failli se retrouver sur le flanc après 3 mètres et quelques équipes qui réussissent à faire un flanc ou à se retrouver dans le maréquage ou encore à rester coincé dans la fosse mais en général tout le monde arrive au bout assez facilement. Au bout, c’est où l’on reçoit le roadbook qui nous emène enfin dans la forêt roumaine. Nous reconnaissons pas mal de chemins de l’année passée, ce qui est logique puisqu’il n’y a pas 36 façons de quitter la ville hors sentiers battus. Il y a déjà pas mal de navigation dans cette première partie et plusieurs équipes jardinent. Lorsque nous cherchons un « arbre marqué » nous tombons sur l’équipe franco-espagnole avec notra ami Dunkane. Carles nous rejoint venant d’une toute autre direction encore. Ambiance. Les coéquipiers de Dunkane nous signalent qu’ils ont trouvé l’arbre marqué... en y regardant de plus près il s’agit d’un arbre où un imbécile heureux a gravé un coeur et le nom de sa donzelle et non d’un arbre marqué d’une bande rouge comme nous cherchons. Tudor et Steven partent à pied. Carles est déjà parti dans une toute autre direction et j’entends Tudor qui m’explique par radio qu’il a trouvé le bon arbre. Nous faisons semblant de rien, laissant les autres près de l’arbre des amoureux et filons en douce dans la bonne direction. En fait ils nous ont fait faire une boucle dans un petit bois et ça a mis pas mal de monde en déroute. Bref, cap vers le bois suivant que je reconnais comme celui avec la première vraie descente du TAT 2008. Nous allons effectivement dans la même direction et c’est avec plaisir que je surfe cette première descente, me servant de temps en temps d’un arbre pour remettre le Toy sur ses 4 roues ou pour simplement mettre le nez dans la bonne direction. Un régal. En bas, il faut passer entre un gros arbre et un rocher pour négocier une grande marche qui descend de 3 mètres dans la gadoue noire typique. Maneuvre réussie pour le Toy. Gregg suit, plus prudemment, pas trop friand des descentes. Après nous passons entre une série d’arbres où il reste que très peu de place avant une autre grosse descente. Le passage est tellement serré que nous sourions en pensant au monstrueux defender orange anglais qui jamais de la vie ne passera ici. Nous apprendrons après qu’il n’a même pas terminé le prologue et qu’il décida de rouler en hobby class où il a du jeter l’aponge au cours de la première étape... Le dévers que nous attendions tous se toruve en fin d’étape. Dans le bois c’est déjà la pénombre. Nous montons assez bien jusqu’à ce qu’un arbre qui est tombé en travers des traces nous oblige de sortir le treuil. Bernard et Nikki qui sont partis derniers nous ont déjà rattrapés. Roulent comme des sauvages ceux-là. Gregg, ne voulant pas que les amis autrichiens perdent trop de temps essaye de passer sans treuil et finit par leur barrer la route en se retrouvant dans une bien mauvaise posture. Résultat, nous devons quand-même sortir le treuil et Gregg s’en veut. Mais bon, Bernard s’en fout et nous les laissons passer tout de suite après. Il reste que quelques minutes jusqu’au camp. En arrivant, il faut trouver l’organisation pour faire arrêter notre temps et ensuite retrouver nos tentes dans ce bivouac énorme. Ilse et Kurt ont installé nos tentes stratégiquement entre deux équipes d’amis. Les hollandais avec Remco-Peter et les Trolls français. Pour qu’on retrouve nos tentes, Kurt a hissé le drapeau de « Euro4x4Parts» et Ilse a allumé des bougies rouges pour qu’on trouve le chemin. Magnifique d’arriver comme ça, même le groupe tourne et le frigo est plein. Mais j’entends un bruit en dessous du Toy en traversant le bivouac. Verdict, amortisseur ... l’écrou a foutu le camp en emenant les caoutchoucs évidemment. Quand je sors d’en dessous du Toy, Gregg sort d’en dessous du Range... Lui aussi a un blème d’amortisseur mais chez lui l’amorto est plié, complètement HS. Nous plongeons dans le HDJ80 et trouvons vite ce dont nous avons besoin pour réparer. Un quart d’heure plus tard le voitures sont prets et nous pouvons aller manger. Après le repas du soir Dracula nous offre un magnifique coucher du soleil et nous allons dormir après avoir chassé quantité de sauterelles (le grand modèle) de la tente. Nous sommes bercés par une averse de pluie.

pour la suite... suivez le lien ci dessous

http://1313racing.allgreendesign.be/html/verslag.php?id=108

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la suite du CR en vaut vraiment la peine, après avoir eu l'eau a la bouche avec ce début, avec le reste c'est la grosse bouffe qui arrive !

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