agron-subaru-sti-passion 0 Posté(e) le 18 janvier 2006 sa fonction Le différentiel autobloquant est un mécanisme qui limite la fonction primaire du différentiel en empêchant les deux roues motrices d'un véhicule de tourner à des vitesses très différentes l'une de l'autre. Le différentiel normal répartit d'une façon presque égale, entre les deux roues motrices, le couple développé par le moteur, en ligne droite, et permet aux roues de tourner à des vitesses différentes en virage. En effet, dans une courbe, la roue située à l'intérieur doit couvrir une distance moins grande que la roue située à l'extérieur, et donc tourner à une vitesse inférieure. Le différentiel supprime donc la connexion rigide entre les deux roues motrices, mais assure toujours sur chacune la transmission du couple moteur. La formule fondamentale du différentiel est : (w1 + w2) / 2 = w soit w1 + w2 = 2w où : w est la vitesse de la couronne (porte- satellite) et w1 et w2 les vitesses angulaires des planétaires (arbres de roue). A chaque instant, cette formule se trouve vérifiée. Ainsi, si, dans un virage à droite, la couronne tourne à 500 tr/mn, la roue intérieure tourne à 470 tr/mn et l'autre à 530 tr/mn. Grâce à l'usage du différentiel, à chaque virage le couple se trouve donc divisé et réparti après réduction de la vitesse angulaire. Cette dernière caractéristique présente un inconvénient : lorsque, pour une raison quelconque, une des roues motrices n'a plus de contact avec le sol, ou que son adhérence est si faible qu'elle ne peut que glisser, la puissance développée par le moteur se décharge sur cette roue et en accélère la rotation (en fait, le couple moteur transmis à cette roue est uniquement celui qui suffit à la faire tourner à vide). Le différentiel répartissant toujours le couple moteur en parties égales, dans ce cas, la roue qui a prise sur le terrain recevra un couple nul. La propulsion du véhicule devient alors impossible si une roue tourne à vide et que l'autre, tout en ayant prise sur le terrain, est arrêtée. Pour pallier cet inconvénient du différentiel, on a trouvé diverses solutions : - le blocage du différentiel grâce à un dispositif (crabotage) actionné à la main, qui est rigidement relié aux deux roues et annule complètement l'action du différentiel. Ce système, encore très employé sur les véhicules tout terrain, doit être actionné à l'arrêt et ne peut pas être utilisé sur route normale : - l'élimination du différentiel et l'utilisation de deux roues libres montées sur l'essieu. Ce dispositif permet aux roues de tourner à des vitesses différentes dans les virages et assure à tout instant la traction. Toutefois, il a été peu utilisé, à cause des inconvénients que présente en elle-même la roue libre. Vers la fin des années vingt, la nécessité d'utiliser un dispositif susceptible de limiter d'une façon automatique le patinage d'une roue motrice à la suite d'une panne d'adhérence, s'était déjà fait sentir sur les véhicules militaires et sur les voitures de sport. Cette exigence a été satisfaite par l'apparition du différentiel autobloquant. Pour comprendre le fonctionnement de cet appareil, considérons un différentiel normal. Le couple moteur M est divisé en deux couples Md et Mg appliqués sur les arbres de roue, et d'un couple Mf de frottement interne du différentiel, qui peut être considéré comme négligeable (toutefois, ce dernier couple est celui qui permet aux deux roues motrices de tourner à des vitesses différentes). En ligne droite, les deux roues tournent à la même vitesse et il n'y a pas, de ce fait, de rotation des satellites ; donc Mf est nul, et le couple moteur se distribue en parties égales sur les deux roues (Md = Mg). En courbe , les satellites tournent, car les deux arbres tournent à des vitesses différentes, et le couple Mf entre en jeu et s'oppose aux différences de vitesse entre les deux roues. Le couple agissant sur la roue extérieure est donc plus faible et devient : Md = 0,5 (M - Mf) alors que celui qui agit sur la roue intérieure devient Mg = 0,5 (M + Mf). La différence entre les couples appliqués aux roues est toujours égale à Mf Dans le différentiel classique, le couple Mf (dû au frottement entre satellites, planétaires et carter) est, comme nous l'avons constaté, très faible. Ainsi, si une roue rencontre une zone d'adhérence à peu près nulle (une plaque de verglas par exemple), l'autre roue reçoit un couple beaucoup plus faible (pratiquement nul), égal à Mg, insuffisant pour faire avancer le véhicule. Dans la même situation, pour les différentiels autobloquants, par contre, le couple appliqué à la roue devient plus grand. En effet, le frottement intérieur est augmenté artificiellement en fonction de certaines conditions de marche, ou bien lorsque la vitesse de rotation d'une roue s'accélère soudainement. On évalue l'efficacité du mécanisme en fonction du pourcentage de couple que les deux arbres de roue se transmettent mutuellement par frottement. Cette valeur s (%) est donnée par la formule : [(Md - Mg) / M ] x 100 Plus s est élevé, plus le système est efficace. Notons, à ce sujet, que sur les voitures de tourisme normales, la valeur de s est comprise entre des limites peu élevées pour éviter qu'une connexion trop rigide entre les deux roues ne crée des problèmes de guidage, surtout dans les virages. Pour les voitures de course, par contre, s peut atteindre jusqu'à 80 %. Dans ce cas, en toute circonstance, les deux roues sont en mesure de transmettre au sol le couple moteur le plus élevé possible. L'emploi du différentiel autobloquant est également avantageux à l'accélération pour des véhicules puissants. En effet, lorsque l'une des roues, sous la poussée du moteur, perd une partie de son adhérence au sol, il en résulte un patinage de cette roue qui nuit à l'accélération. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
agron-subaru-sti-passion 0 Posté(e) le 18 janvier 2006 suite le diferentiel autobloquant Le différentiel autobloquant limite le patinage et permet de mieux exploiter la puissance du moteur, et d'obtenir ainsi de meilleures accélérations. Ces avantages sont plus évidents sur les chemins en terre battue, ou sur les routes glissantes. En ligne droite, lorsque le revêtement est irrégulier et que les roues rebondissent en perdant leur adhérence au sol, il se produit des réactions nuisibles pour les organes de transmission et on note aussi une usure des pneumatiques. Le différentiel autobloquant limite également ces inconvénients. Le diagramme représente l'augmentation du couple qui arrive à la roue ayant le plus d'adhérence au sol en fonction du couple moteur que peut transmettre la roue d'adhérence plus faible. La ligne a représente le cas d'un différentiel sans frottement interne (Mg= Md), le couple M est toujours égal à M . En réalité, il existe toujours de légers frottements et le résultat est la ligne b. Les différentiels autobloquants peuvent avoir une répartition du couple correspondant aux lignes c et d. Suivant les modèles, ils permettent, de toute façon, de transmettre à la roue d'adhérence supérieure un couple nettement plus élevé. La ligne droite e représente le cas d'un essieu simple (sans différentiel) dans lequel le couple transmis à une roue est indépendant de l'adhérence au sol de l'autre roue. Un des premiers différentiels autobloquants fabriqué à l'échelle industrielle a été le ZF. Il fut monté, avec succès, sur les Mercedes et sur les Auto-Union de Grands Prix, dans les années qui précédèrent la Seconde Guerre mondiale. Il trouva ensuite des applications particulières sur les véhicules militaires. Il est constitué par les éléments suivants : - une came dotée, en général, de 11 lobes et solidaire d'un des arbres de roue : - une seconde came, concentrique de la première, avec 13 lobes intérieurs et solidaire de l'autre arbre de roue ; - une bague d'entraînement dans laquelle sont insérés des cliquets, solidaire du carter du différentiel. Les deux cames et le carter avec les cliquets ont une fonction analogue à celle des planétaires et des satellites des différentiels ordinaires. Les deux cames sont actionnées par la bague à cliquets. En ligne droite, il n'y a pas de mouvement réciproque entre les cages et les pistes, et le mouvement est transmis uniformément de la couronne aux arbres de roues. Dans les virages. par contre, une des roues ralentit alors que l'autre accélère, et les deux pistes tournant en sens inverse par rapport à la cage, obligent les cliquets à se mouvoir dans leur siège. Ce mouvement des cliquets provoque alors un frottement qui, même si une des roues tourne à vide, permet toujours la transmission d'une certaine puissance à la roue en prise sur le sol. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
agron-subaru-sti-passion 0 Posté(e) le 18 janvier 2006 la suite Le ZF Lock o matic représente un autre type de différentiel autobloquant. Il comprend : a) le boîtier solidaire de la couronne ; b) les planétaires emboîtés sur les arbres de roues ; c) les satellites tournant fou sur les croisillons fixes ; d) un porte-satellites divisé en deux moitiés avec sièges des croisillons des satellites; e) deux embrayages qui agissent entre le carter et les planétaires. Le principe de fonctionnement est basé sur le fait que le porte-satellites n'est pas d'une seule pièce, mais est constitué de deux moitiés qui maintiennent les axes des satellites. Ceux-ci ne tournent pas sur eux-mêmes, mais ont tendance à sortir de leur siège, par suite de l'inertie des roues lorsque l'on accélère à fond. Au cours de cette phase, les deux moitiés du porte-satellites s'écartent et provoquent alors le resserrement des disques d'embrayage. La connexion entre les deux arbres de roues est alors réalisée. En modifiant l'angle des croisillons on peut faire varier la poussée des embrayages sur les plateaux de pression, ce qui permet de faire varier le pourcentage de couple transmis par les embrayages. Dans les différentiels de ce type, montés sur des voitures de tourisme, l'angle de croisillons est en général de 90° et permet aux embrayages de transmettre un couple égal à 25 % environ. Il existe également des versions pour lesquelles cette valeur atteint 40 % et pour les voitures de compétition, elle atteint 80 %. Il existe d'autres types de différentiels autobloquants basés sur des principes similaires tels le Power Lock (Salisbury Transmission Ltd ), le Borg & Beck de A.P et d'autres encore, qui différent du Lock o matic essentiellement par leurs systèmes de poussée. Ainsi le différentiel Borg Warner spin résistant, très connu, utilise des ressorts hélicoïdaux agissant sur les éléments de frottement. Dans le différentiel américain M & S, l'action d'autoblocage est obtenue sans aucun dispositif supplémentaire de frottement. Dans ce modèle, la transmission du mouvement est réalisée non pas au moyen des planétaires avec engrenages coniques de type classique, mais avec des couples vis globiques/rouleaux, qui, grâce à leur rendement très faible, exigent une poussée notable pour que le mouvement d'une roue se transmette à l'autre. Ce type de différentiel autobloquant, qui a été l'un des premiers à être réalisé, aux environs de 1926, n'a pas été beaucoup utilisé. Les autres modèles ayant obtenu un certain succès sont : le Dorr Miller de la maison Fisher, de Schweinfurt, et le Robbin de la firme Mack-Mig Co. qui, comme le ZF, transmettent le mouvement aux demi-arbres au moyen de cames. En Allemagne, on a réalisé, et même utilisé sur des véhicules militaires, aux environs de 1950, un différentiel autobloquant sans pignons, dans lequel la transmission du mouvement était réalisée grâce à des prismes glissant entre eux avec un frottement considérable. bonne lecture Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
agron-subaru-sti-passion 0 Posté(e) le 18 janvier 2006 et vous avez vous changer vos autobloquant sur votre STI ,ou wrx et GT et par quelle type d autobloqant et qu elle marque Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jacky06 0 Posté(e) le 18 janvier 2006 http://pumba2.free.fr/Techniques/AutoblocZF/AutoblocZF.html c'est mieux qu'un long discourt Pour la mienne, route de tous les jours, et un peu de circuits, les Suretrac sti sont vraiment ce qu'il faut, pas trop hard, et actif où il faut Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
agron-subaru-sti-passion 0 Posté(e) le 18 janvier 2006 merci pour le lien des photos en complement en + Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lionel10 0 Posté(e) le 20 janvier 2006 Merci pour ce post qui tombe super bien en ce qui me concerne ! Après le Torsen T2 devant, j'ai un STI pour l'AR qui doit être dans un avion en ce moment même Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Hadès11 0 Posté(e) le 20 janvier 2006 Lionel a écrit:Merci pour ce post qui tombe super bien en ce qui me concerne ! Après le Torsen T2 devant, j'ai un STI pour l'AR qui doit être dans un avion en ce moment même Un avant, un central, un arrière. Le top Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
agron-subaru-sti-passion 0 Posté(e) le 20 janvier 2006 Lionel a écrit:Merci pour ce post qui tombe super bien en ce qui me concerne ! Après le Torsen T2 devant, j'ai un STI pour l'AR qui doit être dans un avion en ce moment même et ben va tenir le pavé cette gt Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lionel10 0 Posté(e) le 25 janvier 2006 D'un autre coté il était temps ! Le fait d'avoir monté le T2 devant et rien d'autre se traduit par des pertes de motricité impressionnantes En épingle serrée, on sent bien que ça verrouille devant, mais suffit qu'une roue AR décole d'un poil sur une bosse et je reste sur place. Lors de notre dernière sortie sur glace à Flaine, c'était vraiment une sacré galère.... Je viendrais vous donner mes impression après montage Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
agron-subaru-sti-passion 0 Posté(e) le 25 janvier 2006 vivement le montage alors Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
fred341 0 Posté(e) le 21 février 2006 a se sujet,y'en a t'il qui en on un sur sont auto? moi oui un kaaz et c'est assez particulier je trouve,en manoeuvre en 1er par ex, on a limite l'impression qu'une cardan va se barré!!! et comme c'est la 1er fois que je roule avec una auto qui en possede un c'est limite a se posé des questions.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
agron-subaru-sti-passion 0 Posté(e) le 21 février 2006 fred34 a écrit:a se sujet,y'en a t'il qui en on un sur sont auto? moi oui un kaaz et c'est assez particulier je trouve,en manoeuvre en 1er par ex, on a limite l'impression qu'une cardan va se barré!!! et comme c'est la 1er fois que je roule avec una auto qui en possede un c'est limite a se posé des questions.... c est exactement pareil sur la STI2005 DCCD en mode manuel ca calque de partout quand tu manoeuvres donc je conseil de mettre en mode auto des les manoeuvres pour ceux qui ont le DCCD Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 21 février 2006 agron25 a écrit:et vous avez vous changer vos autobloquant sur votre STI ,ou wrx et GT et par quelle type d autobloqant et qu elle marque J'ai rien changé à part la voiture. La différence entre la GT et la STI est impressionnante grâce aux 2 autobloquants, je n'aurai pas cru ressentir la voiture à ce point là. Du vrai bonheur ce matos, ça enroule nickel (et quand ça glisse c'est une vraie machine à drift cette STI). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 21 février 2006 fred34 a écrit:a se sujet,y'en a t'il qui en on un sur sont auto? moi oui un kaaz et c'est assez particulier je trouve,en manoeuvre en 1er par ex, on a limite l'impression qu'une cardan va se barré!!! et comme c'est la 1er fois que je roule avec una auto qui en possede un c'est limite a se posé des questions.... C'est normal ce gros clac. Un ami a moi avait une GT avec autobloquant, à chaque fois qu'il démarrait la 1ère ça claquait comme s'il avait cassé quelque chose....à en avoir des frissons. Mais c'est normal alors tout va bien. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
fred341 0 Posté(e) le 22 février 2006 vous me rassuré un peu quand meme Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
agron-subaru-sti-passion 0 Posté(e) le 10 mars 2006 sur les 2006 STI c est bien un torsen a l avant ? mais a l arriere c est quoi? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
songosub 0 Posté(e) le 10 mars 2006 agron25 a écrit:sur les 2006 STI c est bien un torsen a l avant ? mais a l arriere c est quoi? Il me semble avoir lu que c'est un ZF pour l'arrière Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
agron-subaru-sti-passion 0 Posté(e) le 10 mars 2006 songosub a écrit:agron25 a écrit:sur les 2006 STI c est bien un torsen a l avant ? mais a l arriere c est quoi? Il me semble avoir lu que c'est un ZF pour l'arrière moi aussi mais j etait pas sur Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
STI2003 0 Posté(e) le 10 mars 2006 agron25 a écrit:songosub a écrit:agron25 a écrit:sur les 2006 STI c est bien un torsen a l avant ? mais a l arriere c est quoi? Il me semble avoir lu que c'est un ZF pour l'arrière moi aussi mais j etait pas sur vi vi je confirme Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites