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Gnico11

Porsche 924 Carrera turbo GTS Club Sport

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-Volkswagen est dans une conjoncture très précaire, la Coccinelle est sur le déclin. Porsche, de son côté, voit les ventes de la 911 s’émousser peu à peu. C’est donc d’un commun accord que Porsche et Volkswagen, étroitement liés, entament le développement d’un deuxième coupé sportif accessible au grand public, comme c'était déjà le cas avec la Porsche 914.

-Le contexte de crise économique et la hausse du coût du carburant, entre autres, poussent Volkswagen à abandonner le projet (EA 425), la firme concentre ses efforts sur des modèles plus populaires comme la Golf. Porsche rachète donc la part des travaux de Volkswagen, et poursuit le développement de son côté. Elle s’attelle à créer une auto d'entrée de gamme de caractère, efficace, confortable et utilisable au quotidien.

C’est la naissance de la gamme des Porsche à moteur avant, gamme qui sera renforcée par la suite par les 928, 944 et 968.
le moteur est un 4 cyl en ligne (2.0l ou 2.5l atmo ou Turbo))et la transmission s’effectue via un système portant le nom de Transaxale. L'ensemble boîte de vitesses et pont est positionné au niveau de l'essieu arrière. Ce qui donne une répartition des masses favorable.

C'est l'utilisation importante de pièces d'origine VW qui caractérise la 924 :
* Le moteur est une évolution d'un modèle Audi/VW
* La boîte de vitesses est d'origine Audi
* Les freins (disques pleins à l'avant, tambours à l'arrière) sont déjà utilisés sur les coccinelles.
* Le train arrière est celui des VW type 3/4
* Beaucoup d'autres accessoires : chauffage, phares, commodos, pièces consommables...

en 1981, Porsche lance une version musclée de la 924 de 210 ch, baptisée « 924 Carrera GT », construite sur la base d’une 924 Turbo profondément remaniée.
Les ailes avant sont élargies (reprises plus tard sur la 944), des extensions d’ailes sont rivetées à l’arrière, la face avant est retouchée. Sièges « sport » en tissu et jantes type FUCHS de 16" sont les signes distinctifs de cette version « virile ».
un autre déclinaison "GTS" sort 245 ch...50 exemplaire donc 5 en version "club sport" allégée....





















une 924 Cup








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Toujours dans un souci de promotion de ses Porsche à Moteur Avant, l’Usine demanda en octobre 1979 à Norbert Singer et Eberhard Braun de développer 4 Porsche 924 dérivées des Carrera GT de route (type 937) qui étaient en production à 406 exemplaires pour l’homologation en compétition en Groupe 4, en vue d’un engagement aux 24 Heures du Mans 1980.



Etant donné que le quota de production nécessaire pour l'acceptation n’était pas atteint lors de l’inscription au Mans, le pouvoir sportif plaça les 939 en catégorie GTP (Grand Tourisme Prototype) avec les Rondeau et autres WM, pensant qu’elles n’auraient aucune chance.



La première servirait de mulet de développement, tandis que les 3 autres seraient confiées à 3 équipes de pilotes représentant chacune un pays: Angleterre, Etats-Unis, et bien sûr Allemagne. . La déco fut crée par Arnold «Ginger» Ostle, et il faut remarquer qu’elles n’ont que celle-ci et pas de vrai sponsor principal





Elles possédaient un 1984cc turbocompressé délivrant 320cv à 7000 tours, monté rigide sur le châssis
Le poids est contenu à 940kg tous pleins faits, ce qui, compte tenu du réservoir de 120 litres et des équipements course, est honorable.



Toutes 3 qualifiées de justesse et après un départ sous une pluie battante, la 924 de Barth et Schurti, partie 46ème, fait son apparition dans le Top10 vers 20 heures. Après 23 heures, la N°4 plonge de la 8ème à la 16ème place: elle a bien failli rester sur le carreau lorsqu’elle heurta un lapin dans les Hunaudières à près de 290km/h, explosant son radiateur et perdant 1h30.



Au matin, elles pointent à la 6ème, 7ème et 8ème place.
Tony Dron, au volant de la N°2, eu bien de la chance également, lorsqu’il perdit tout l’avant de la voiture à Mulsanne, à cause des turbulences causées par une 935!



Les 5 dernières heures, les N°2 et 3, pourtant les mieux placées, furent handicapées par un mélange d’essence trop pauvre, entraînant la lente agonie du moteur (soupapes d’échappement brûlées). L’injecteur du cylindre défectueux fut débranché, permettant à l’auto de finir sur 3 cylindres.
Barth, interrogé à ce sujet, précisa que lui et son équipier avaient toujours respecté la consigne de lever le pied par 3 fois dans les Hunaudières, afin de lubrifier le haut moteur, ce qui sauva peut-être leur course!
Mais apparemment, l’équipe s’était rendue compte du problème sur les 2 autres autos, et ajusta la richesse en conséquence.



Les 924 étaient certes moins rapides que les autres GTP, mais elles étaient moins gourmandes en carburant, ce qui leur permit de passer moins de temps aux stands. A l’arrivée, sur 24 Porsche au départ, seules 10 ont franchi la ligne mais 3 d’entre elles sont les 924, à la 6ème, 12ème et 13ème place.


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Porsche tente de remettre la voiture au niveau de la concurrence pour l'édition 1981. Il est alors décidé d'utiliser un tout nouveau moteur 4 cylindres suralimenté, avec pour objectif principal un gain important de puissance et une première place dans la classe GT Prototype moins de 3000 cm3 de l'ACO.



Le moteur de la 924 GTP de 1981 - aussi appellée 944 LM en raison de sa position particulière dans la chronologie Porsche - inaugure le moteur qui sera ensuite repris en production pour les Porsche 944 et 944 turbo.

Il s'agit d'un demi V8 de 928 en aluminium de 2476 cm3 de cylindrée, dont la culasse à 16 soupapes est spécifique.
La puissance affichée est initialement de 410 ch 6500 tr/mn. Bien qu'il soit possible d'en extraire près de 600 ch, le moteur est fiabilisé à 420 ch à 6800 tr/mn pour le Mans.
On peut donc déjà découvrir en grande partie ce qui sera la 944 Turbo de 1985 à travers cette voiture de course, y compris dans certains aspects de son design.






A mi-chemin entre la 924 et la 944, cette évolution des 924 GTP de 1980 est assez couramment appelée 944 GTP ou encore 944 LM (en référence à l'inscription 944 Le Mans figurant sur la culasse). Pourtant, la voiture est engagée par Porsche System sous l'appellation 924 GTP LM.
Même Porsche joue de ce "flou" d'origine dans ses publicités pour la 944 Turbo en 1986 qui présentait la voiture du Mans avec pour slogan "Avant que nous lancions une en série la production d'une voiture, elle est déjà prête".





La 924/944 GTP Le Mans est donc engagée en 1981 et confiée aux pilotes Barth et Rohrl. La voiture porte le numéro 1 et les couleurs du sponsor Boss. Bien qu'elle ne puisse décrocher la victoire au général, qui revient à la Porsche 936/81 de Ickx/Bell, la 944 LM avec son 4 cylindres fortement sous-motorisé face à ses plus sérieux rivaux (certains ont le double de puissance !) s'octroie la 7ème place, derrière une 935 K3 (+ 62 km). La petite Porsche décroche également le titre de voiture la plus fiable du plateau, avec le minimum de temps enregistré dans les stands




il y eu aussi des engagement en DRM et IMSA





Malgré tout, la supériorité des 911 et du moteur Flat 6 s'imposa d'elle-même en dépit des projets de Fuhrmann qui dû se résigner à mettre un terme à l'aventure des 924/944 en GTP. Des deux exemplaires restant de la 924 LM, l'une est au Musée Porsche tandis qu'une autre serait dans la collection privée de Jim Edwards.

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