Gnico11 1 Posté(e) le 18 juillet 2014 Nous sommes en 1989. JaguarSport développe un prototype qui porte le nom de code " R9R ", qui est dérivé de la Jaguar XJR-9 victorieuse des 24 Heures du Mans. Un des objectifs de ce prototype était alors pour les ingénieurs de JaguarSport d'explorer des applications nouvelles du carbone, des matériaux composites et aussi du plastique à des niveaux de performances très élevés (plus de 300 km/h). Basé mécaniquement sur le modèle victorieux et son moteur V12de 6 litres , le prototype R9R a été développé comme une version réactualisée de la XJR-9. Lorsque JaguarSport a émis le souhait de créer un challenge monotype pour promouvoir leurs produits et leurs solutions engineering, le prototype R9R a été retenu comme base idéale de développement pour la future JaguarSport XJR15. Dès le départ, JaguarSport a eu la volonté de ne fabriquer qu'une petite quantité de voitures(50 exemplaires). C'était même une condition impérative et garantie aux acheteurs potentiels d'XJR15, pour leur garantir une cote élevée de leur modèle dans les années à venir. Dès la présentation du projet de challenge et de la JaguarSport XJR15, des pilotes confirmés et expérimentés comme Derek Warwick et Vern Schuppan ont confirmé définitivement leur participation au challenge. Pour motoriser leur GT d'exception, JaguarSport et TWR vont réemployer le V12 atmosphérique de 6 litres de cylindrée victorieux sur les Jaguar XJR-9. Doté de seulement 2 soupapes par cylindres et d'un arbre à cames en tête par rangée de cylindres, ce bloc en aluminium se distingue par sa légèreté. Avec seulement 240 kg sur la bascule en incluant l'embrayage et les accessoires autre que l'échappement, les motoristes sont allés chercher l'allègement partout. Avec plus de 450 ch au banc, le rendement de ce V12 atmosphérique 6 litres n'est toutefois pas exceptionnel avec 75 ch/litres. Cela est un choix raisonné et cohérent, car dans une formule monotype, ce sont les pilotes qui doivent faire la différence et non les autos. La fiabilité est donc privilégiée sur les performances pures. C'est certainement une des clés du succès de la victoire de Jaguar au Mans en 1988. Suivant les longueurs de ponts, la JaguarSport XJR15 était donnée pour 185 mph soit environ 300 km/h .cool enfin une supercar pour passager cul-de-jatte !!!!(et manchot aussi ça serait bien...)-Comme pour toutes Supercars des années 90, la démesure est de mise pour la JaguarSport XJR15. elle n'est pas homologuée dans de la plupart des pays ( le cas pour la France), mais en outre, il s'agit ni plus ni moins qu'une auto conçue pour un challenge intercontinental de… 3 courses seulement ! Le concept de base était de créer un challenge monotype, avec les mêmes GT pour tous les pilotes, qui se déroulerait en ouverture des Grand-Prix les plus prestigieux : Monaco, Silverstone et SPA Francorchamps. Le gagnant du challenge remportait alors le premier prix de 1 million de dollars qui était versés au propriétaire de la voiture.Il faut dire que la JaguarSport XJR15 était à elle seule un sacré ticket d'entrée, puisqu'il fallait alors débourser 500 000 livres Sterling(600 000 € actuel) pour en acquérir une. A chaque course (des deux premières en fait), le propriétaire de la voiture vainqueur recevait 46 000 livres Sterling(60 000 €). Où est donc passé le sport dans cette débauche d'argent qui coule à flot ? On comprend mieux alors ce qui avait poussé par la suite Jaguar à commercialiser avec les difficultés que l'on sait les Jaguar XJ220. Après la course finale de SPA Francorchamps, le duo propriétaire-pilote, vainqueur du Challenge recevait comme trophée outre le million de dollars une sculpture en argent de la JaguarSport XJR15. Tom Walkinshaw, pour clore cette présentation, avait alors déclaré : " Avec cette formule monotype, nous offrons aux connaisseurs une opportunité de posséder une voiture de course à la valeur très élevée (et au prix d'achat aussi !), et de les faire courir sur trois des circuits les plus mythiques. Pour le grand public, nous offrons un spectacle exceptionnel, avec pleins d'animations, et une chance pour les passionnés de sport mécanique de soutenir leurs héros passés, présents et futurs. " Comme le challenge était intercontinental, 8 voitures étaient d'office réservées (vendues bien entendu, Tom Walkinshaw a du mal à renier ses origines écossaises…) pour différents pays : 2 pour l'Europe, 2 pour l'Amérique, 2 pour l'Australie et 2 pour le Japonsource :L'AUTOMOBILE SPORTIVE en 1997,la XJR15 servira de base à la ......Nissan R390 GT1.....évident non?on sent la patte TWR Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites