Gnico11 1 Posté(e) le 11 septembre 2012 Les Super Silhouette représentaient ce qui se faisait de mieux dans les championnats japonais des années 80.des voitures légères(1000kg) et ultra puissante...tout ceci fait penser au DRM allemand des années 80 avec les Capri ou CSL ultra "dilatées".Nissan a dominé de longues années les classements avec des préparations issus de ces gros coupé. Une des premières, la Bluebird 910 a fait rage sur les manches tant convoitée de Fuji de 1979 à 1983. Sous le capot, on retrouve un LZ20B 2.0 4 Cylindres de 570 cv à 7600 tr/min et 539nm à 6400 tr/min. Le tout pour à peine 1000 kilos. A ces côtés, on retrouvait sa petite soeur, la Silvia S110, plus compact, mais tout aussi racée, le but était de placer Nissan dans n'importe quelle catégorie.Dès 1983, Nissan décide d'engager sa Skyline fraîchement sortie d'usine dans le but de remporter la mythique course du Fuji 500km pendant le championnat d'endurance. On la baptise Turbo C avec son FJ20 suralimenté et sa participation aux Groupe C. Sa réputation de tueuse d'européenne fut prouver une fois de plus, car elle mis à mal les BMW M1 de l'époque Si 3 ans plus tôt, Nissan lance avec la Bluebird, la S110, c'était pour mieux préparer le terrain à la célèbre Silvia S12. La Gazelle était parée d'avance pour porter assistance à sa grande soeur. Là-aussi, on retrouve un LZ20B de 570cv. Son but réel en fait était de tuer les Mazda SA22C qui raflait tout dans les championnats océaniens de l'époque. Et la Z dans tout ça ? Il n'y en a eu qu'une seule, une 280ZX, beaucoup plus sobre niveau carrosserie et pilotée par Don Devendorf. Celle-ci bénéficiait par contre de son 2.8 d'origine greffé d'un turboEt la plus fatale de toute, la version ultime, la légendaire Silhouette Formula qui conserve le LZ20B de la Bluebird. Comme pour le GT500 aujourd'hui et sa réglementation des 500cv, le but pour les constructeurs étaient de ne pas dépasser les 570cv. Enfin en 1984, elle se part du 'masque de fer'. Ce seront ces dernières années avant l'arrivée de voiture de course plus sobre au niveau de l'aérodynamisme. Si ces voitures ont donné naissance à la culture Bosozoku, elles ont aussi énormément contribué à faire des constructeurs nippons ce qu'ils sont maintenant. Elles étaient la transition entre ce qui se faisait dans les années 70 et ce qui est né dans les années 90 ou comment dompter le passage carbu atmo aux injections turboun essai de la version de 1982 sur Tsukuba..entre le lag du turbo et le peu de ligne droite.... "duel" avec une M1 source drift.fr Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites