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Crise automobile

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Les ventes de voitures ont chuté en septembre, après l'arrêt de la prise à la casse. Ford limite les dégâts alors que ses compatriotes GM et Chrysler plongent à nouveau.

Avec l'arrêt de la prime à la casse, qui avait dopé le secteur automobile cet été, les ventes de voitures neuves ont à nouveau nettement chuté en septembre. Le mois dernier, 748.000 véhicules se sont écoulés aux Etats-Unis, un chiffre en baisse de 22,7% sur un an et de 41% sur un mois. Mais une autre tendance se confirme: Ford réalise des performances bien plus solides que ses compatriotes General Motors et Chrysler, qui ont tous les deux dû se placer sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites.

Les ventes de Ford n'ont ainsi reculé que de 6% en septembre, par rapport à septembre 2008, à 114.655 unités (109.939 unités en excluant sa filiale suédoise Volvo, soit -5,1%). Avec une hausse de 2% de ses ventes en juillet et un bond de 17% en août, le groupe a vu ses immatriculations progresser sur le troisième trimestre, soit "la première progression depuis quatre ans sur un trimestre". Le groupe estime ainsi avoir vu sa part de marché trimestrielle grimper de 2 points sur un an.

A l'opposé, les ventes de General Motors ont chuté de 46% en septembre. Le géant de Detroit reste cependant numéro un sur le marché américain avec 156.673 véhicules écoulés sur le mois. En août, l'ancien premier constructeur mondial avait affiché une baisse limitée à 20% de ses ventes. De son côté, Chrysler, le plus petit des trois constructeurs américains, a vu ses ventes plonger de 42% en septembre par rapport à septembre 2008, à 62.197 unités, après une baisse de 15% en août.

Les constructeurs étrangers se situent entre ces deux extrémités. Toyota, numéro deux du marché outre-Atlantique, affiche une baisse de 16% (126.015 véhicules), Honda accuse un repli de 11% (55.393 unités) et les ventes de Nissan ont reculé de 23% (77.229 voitures). Par contre, le coréen Hyundai a vu ses ventes grimper de 27% sur le mois à 31.511 unités.

La situation est toute aussi contrastée chez les constructeur allemands. D'un côté, Mercedes Benz est en chute de 13%, avec 16.985 unités écoulées, tandis que Volkswagen, Porsche et BMW ont tous les trois enregistré de fortes progressions de leurs ventes en septembre. Le modèle Jetta de Volkswagen a soutenu ses ventes, qui atteignent un total de 17.358 véhicules en septembre (Wink,5%). Son partenaire, le constructeur de luxe Porsche a vendu 1.581 bolides, une hausse de 8,4% en rythme annuel entraîné par l'attrait du 4x4 Cayenne et du modèle "d'entrée de gamme" Boxster. Enfin, BMW, le premier fabricant de berline de luxe au monde, affiche une progression de ses ventes de 3,6% en septembre (19.175 unités).



Mais si Ford connaît une dynamique positive, le groupe n’est pas encore sorti de l’ornière. Principal handicap, « contrairement à GM et Chrysler, dont les dettes ont été apurées, celle de Ford s’élève à plus de 40 milliards de dollars », souligne David Cole, directeur du Center for Automotive Research. Le groupe, qui a accumulé près de 30 milliards de dollars de pertes depuis 2006, doit donc renouer avec la rentabilité pour réduire cette dette. Il vise l’équilibre en 2011, grâce à des réductions de coûts drastiques. Un objectif ambitieux, car comme pour ses concurrents, l’avenir de la marque à l’ovale dépend de la reprise du marché américain. Lorsque ce moment viendra, Ford trouvera vraisemblablement face à lui un General Motors plus robuste. « Le numéro un américain ne portera pas éternellement les stigmates du dépôt de bilan. D’ici à quelques mois, seuls les modèles feront la différence, or GM prépare aussi des lancements intéressants », estime David Cole.

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Ford confiant pour 2011

Ford Motor s'attend à une amélioration de ses résultats en 2011 après des résultats solides cette année grâce à la poursuite de son redressement, ont déclaré jeudi des dirigeants du constructeur automobile américain lors de l'assemblée générale des actionnaires.

Ford, qui est parvenu à dégager un bénéfice en 2009, met l'accent sur le réduction de sa dette, mais il précise que la reprise du versement de dividende deviendra un sujet de discussion lorsqu'il aura assaini son bilan, a expliqué son PDG Bill Ford Jr.
"Renforcer le bilan doit être notre principale priorité", a-t-il dit.

En avril, Ford avait dit anticiper un bénéfice imposable hors exceptionnels confortable pour 2010, alors que cet objectif était auparavant prévu pour 2011.

Le groupe automobile a perdu 30 milliards de dollars entre 2006 et 2008. Ford a abaissé son point d'équilibre après une restructuration qui lui a évité de faire faillite. Il reste toutefois beaucoup plus endetté que ses concurrents GM et Chrysler qui sont eux passés par la case du dépôt de bilan.

La dette de ses activités automobiles s'élevait à 31,3 milliards de dollars en avril.

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