Comment je vois les photos de rallyes........!!!!!

[speed11 0]

Bonjour,
Suite à la discution dans le Sujet: Rallye régional de l'Alsace Bossue, je vais essayer de vous donner ma petite expérience (2 ans).
Certain me prendront pour un prétentieux (seulement 2 ans d'expériences) ou un arriviste..........etc........moi, je m'en moque bien, je dis et écrit ce que je ressens, un peu comme mes photos, ont aime ou ont aime pas.
Au début, je ne connaissais pas ce sport, enfin si, mais pas sur le terrain et j'ai donc essayé plusieurs méthodes.
En premier le contact avec les participants ou organisateurs, puis les reconnaissances (comme les pilotes), les cartes, pour en arriver à choisir le hasard ( ), enfin presque.
Mes premières photos de rallye, étaient fade, manquant de dynamismes, mal cadrées, alors, au fur et à mesure, j'ai réfléchi, potasser les magazines, les forums, etc.............!!! *
Il existe plusieurs styles, la photo souvenir, la photo de presse et la photo, photo (c'est cette dernière que j'ai choisi).
Le rallye sur asphalte est très dur a bien mettre en évidence, car la plupart des véhicules passent à plat, sans panache (contrairement à un rallye terre ou une voiture dégage un nuage de poussière ou de boue).
Ce que j'aime, c'est une photo comportant un environnement et un bolide dégageant vraiment une puissance ou vitesse (à contrario d'une photo de presse ou le photographe centre et immobilise le sujet). Cela comporte des risques, car il faut descendre en vitesse, tout en gardant une grande ouverture, ça demande du temps, des échecs, mais quand ont commencent à saisir les réglages, c'est génial.
Voila comment je m'y prend, avant le rallye, je décide tout simplement du style de photo que je veux faire (cadrage, effet........ect.....), puis je pars à la recherche d'un endroit ou la lumière, le paysage et la sécurité, me permettent de m'exprimer. J'évite les points chaud ou même accrédité, les ru balises et les commissaires m'interdisent de réaliser ce que je recherche (attention, ils n'y sont pour rien ). Donc je fais des kms à pied avec tout mon matériel (entre 10 et 15 kg), jusqu'a l'endroit qui va me permettre de m'exprimer (enfin pas à tous les coups). Sur certains rallyes, je me suis retrouvé seul pendant des heures, mais heureux, tranquille.
En résumé rien de sorcier et pas de véritables secrets, seul chose importante, bien connaitre son matériel et ses capacités, réfléchir à l'avance sur ce que l'ont désire faire comme photo et avoir de l'endurance pour la marche à pied.
Merci d'avoir pris le temps de me lire et @+.

Ps : je ne copie pas ce que font les autres, mais je n’invente rien non plus, dans mes photos je pense faire un mélange de tout ce qui me plait, voila.

[kimsan 0]

bravo et merci à Speed pour cette belle expérience !

[speed11 0]

C'est vraiment banal comme expérience, mais j'en parle, ce que je n'ai pas souvent lu sur les différends forums.
Chacuns gardant secret ses propres expériences.
@+

[a.julien 0]

très bonne explication speed...

pour les rallye je procède un peu à ta manière, enfin quans le temps ne me manque pas...

Pour les courses de cote, je vois tout sa le matin lors des essais, par contre c'est plus délicat pour les commissaire et rubalise...

après pareil, je défini mon stile de prise, en virage 3/4 face ou arrière et filé...

Enfin voila, une seule chose qu'il faut, c'est s'exercé encore et toujours...

Cordialement...

[speed11 0]

Il n'y a pas de règles précises, mais certains confondent un peu tout (ce que j'ai fait et arrive à faire encore, dans la précipitation).
Le principal avant de partir, c'est de bien connaitre son matériel, car comme un peu tout, il est certes parfois limité, mais il ne commet pas d'erreurs, c'est plutôt celui qui s'en sert.
Ensuite, le terrain et le spectacle vous emmènent à réaliser de bonnes photos, mais dés fois rien ne ce passe et puis tout un coup, vous avez un déclic, vous avez trouvé une lumière, un angle........ect......
Pour info, lors de ma dernière sortie sur une course en prairie, aucune motivation, aucune idées de cadrages, le terrain ne me plaisant pas, puis en terminant mon tour de circuit et étant sur le point de partir, j'ai trouvé et la c'est le bonheur, quand tout les facteurs sont réunis, vous pensez à bien faire vos réglages sur le boitier et l'objo et c'est parti pour un super shoot. Résultat, 2 heures sur le terrain, un quart d'heure de très bonnes photos et deux commandes dans la semaine, alors que j'étais venu comme ça, pour me promener.
@+

[emy jito 0]

Merci pour ce partage d'expérience et pour tous les conseils que vous donnez .

[thierry43 0]

MERCI pour vos conseils !

[Tophy05 0]

Encore un petit up pour un sujet qui m'intéresse particulièrement. Je fouille un peu en ce moment.

Pour les photos de rallye (quasiment la seule discipline mécanique que je pratique pour l'instant), je me sens très proche du témoignage de Speed. J'aime le passage où il parle de sa liberté quand il se retrouve tout seul au milieu de nul part à faire ses photos de rallye. Je fuis moi aussi (la plupart du temps), les endroits bondés, les épingles tant prisées des spectateurs, etc... pour trouver des endroits sympa où je vais me sentir libre de photographire, et donc de bouger aussi.

Par contre, je ne pense pas forcément aux photos que je vais faire. Quand j'arrive sur une spéciale, je connais déjà un peu, ou des fois pas du tout. J'essaie d'arriver avec un pey d'avance pour pouvoir justement parcourir à pied un tronçon de la spéciale que j'aurais choisi suivant les accés, le temps que j'ai, l'organisation que je me suis faite. Et c'est en fonction du coin que je trouve que je fais mes photos. Des fois je me dis, ouah je suis dans un coin bien sympa, je vais me gaver, puis d'autre fois, je n'arrive pas à trouver un coin qui me plaise vraiment? Dans les deux cas, je bouge beaucoup, sauf quand ce n'est pas possible, mais je me débrouille à peu près toujours pour changer de point de vue, varier mes clichés.

Et mes meilleurs photos (ou celle que je préfère) ne sont pas forcément celles prises dans les endroits qui me paraissaient extra.

Voilà un peu comment je vis la chose.

Christophe.