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Mario03

Histoire des pilotes

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Charles Pic : l'enfant prodigue

Pur produit de la FFSA (Fédération française de sport automobile), Charles Pic est presque né avec un volant entre les mains. Soutenu par le puissant groupe Lagardère, coaché par Olivier Panis, Pic arrive cette année dans la cour des grands, à seulement 21 ans. Présentation.



Une famille qui roule
Il semblerait qu'une fée ait agité des clés de voiture au-dessus du berceau de Charles Pic. Car le jeune homme est né « dedans », en quelques sortes. Son parrain n'est autre que l'ancien pilote de Formule 1 Eric Bernard, sa mère est à la tête d'une flotte de camions de transport (lié au groupe Lagardère), tandis que son frère, Arthur, est lui aussi un pilote automobile prometteur. Charles Pic a perfectionné son art dans l'Auto Sport Academy, l'école de pilotes de la FFSA, qui forme aujourd'hui de jeunes pousses venues du monde entier.

Du talent... et des arguments
Depuis ses débuts dans la course automobile en 2006, Charles Pic a aligné des victoires dans cinq championnats (Formule Campus, Formule Renault, World Series, GP2, GP2 Asia) mais sans jamais remporter le titre suprême en fin de saison. Et même si son talent est évident, Pic doit aussi son ascension fulgurante à certains appuis, financiers notamment, non-négligeables dans la F1 d'aujourd'hui.

Pour convaincre la toute jeune écurie Marussia, le jeune Français a laissé Olivier Panis vanter ses qualités de pilote, tandis que le groupe Lagardère Unlimited s'occupait des arguments d'ordre plus pragmatiques, en débloquant notamment une enveloppe de 15 millions d'euros sur trois ans pour son jeune poulain. Enfin, l'entreprise de transports de madame Pic est en très bon terme avec Total, qui participe à hauteur de 3 millions d'euros dans le "projet Pic". Charles Pic, un jeune homme (très) bien entouré.

Quels objectifs en 2012?
Charles Pic aurait sans doute été favori pour le titre GP2 cette année. Néanmoins, il a choisi de relever le défi de la F1, bien aidé par ses sponsors et sans doute attiré par l'idée d'être conseillé par Didier Cotton, ex-mentor de Panis et d'Häikkinen, et surtout actuel manager de Lewis Hamilton.

Si ses qualités de pilote ne font aucun doute, les interrogations sont plus nombreuses quant à la compétitivité de sa monoplace. Le team Marussia, née des cendres de l'équipe Virgin, est actuellement en pleine incertitude. L'écurie russe, qui est la plus modeste du plateau 2012, a déclaré forfait aux essais de Barcelone pour cause d'échec au crash-test et devrait arriver à Melbourne pour le premier GP avec une monoplace peu rodée.

Charles Pic n'a signé qu'un contrat d'un an sans objectif de résultat. Cette saison devrait donc être l'occasion de faire ses gammes dans la compétition reine et pourquoi pas, de taper dans l'œil d'une écurie plus prestigieuse.

http://www.assuranceauto.fr/201203061030/Trois-Francais-en-F1-notre-dossier-special/charles-pic-lenfant-prodigue.html

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LE GRAND DÉFI DE PAGENAUD
22/03/2012 05:35

Le Montmorillonnais débute ce week-end la saison d’IndyCar, le championnat de monoplaces aux États-Unis. Un tournant important dans sa carrière.



suivante précédente Le Montmorillonnais en action lors des essais hivernaux. - (Photos sd)



“ L’IndyCar, c’est la F1 aux États-Unis ”
Voilà six ans que Simon Pagenaud a décidé de poursuivre sa carrière aux États-Unis. Un choix risqué au départ mais qui s'est très vite avéré payant. Le Montmorillonnais a rapidement démontré l'étendue de son talent outre-atlantique, faisant du même coup enfler son palmarès. Dès sa première saison américaine, Pagenaud remporte le championnat de Champ Car Atlantic, lui ouvrant du même coup les portes du Champ Car. Après une belle 8e place, il se tourne vers l'endurance et l'American Le Mans Series, championnat qu'il remporte en 2010.

Ses performances lui permettent de revenir en Europe où il devient notamment pilote officiel pour Peugeot Sport, équipe avec laquelle il termine 2e des 24 Heures du Mans en 2011. Devenu une référence dans le monde de l'endurance, Pagenaud ne garde pas moins en tête de remonter dans une monoplace.

" Je veux remporter les 500 Miles d'Indianapolis "

Souhait exaucé l'an dernier puisqu'il effectue trois piges en IndyCar, le championnat de monoplaces aux États-Unis en remplacement de pilotes blessés. Là encore, le petit " Frenchie " se fait remarquer en terminant deux fois dans le Top 10. Ayant des relations privilégiées avec Honda, l'un des trois motoristes de l'IndyCar, Pagenaud voit les portes de l'une des plus prestigieuses compétitions s'ouvrir à lui. Il s'engage avec l'écurie Sam Schmidt Motorsports pour disputer une saison complète. « Habitant les États-Unis, je suis au plus haut niveau du sport automobile dans ce pays. C'était un rêve », confie-t-il.
Si le rêve est devenu réalité, Simon Pagenaud ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Le rôle de figurant, très peu pour lui. Le Montmorillonnais, âgé de 27 ans, se veut déjà ambitieux : « Avec mon expérience, je ne me sens plus comme un débutant. J'ai donc des prétentions plus élevées que lors de mes débuts en Champ Car (1) en 2007. Je compte rester concentré sur moi-même et produire mon meilleur pilotage. »
Les essais hivernaux ont été encourageants, Pagenaud figurant régulièrement en haut des feuilles de stats. « Si l'on compare tous les chronos réalisés cet hiver, nous avons le deuxième temps. J'ai de bonnes sensations avec la voiture. Je ressens bien ce qu'il faut pour aller plus vite. C'est très important pour l'évolution durant la saison », se félicite l'intéressé. Simon Pagenaud a donc les moyens de figurer aux avant-postes et, pourquoi pas d'entrer dans la légende. « A moyen terme, je veux remporter les 500 Miles d'Indianapolis et le championnat », ambitionne le Montmorillonnais dont le rêve américain se poursuit.

(1) A l'époque, il y avait deux championnats de monoplaces aux États-Unis, le Champ Car et l'IndyCar. Ils ont fusionné en 2008.

la question

Simon Pagenaud a-t-il fait une croix sur la Formule 1 ?

Le pilote montmorillonnais reconnaît que l'IndyCar est un aboutissement dans sa carrière. « On peut parler de finalité. Participer à ce championnat était un rêve, comme de me battre pour la victoire aux 24 Heures du Mans », confie-t-il. Mais la Formule 1 reste dans un coin de sa tête : « Si McLaren, Ferrari ou Red Bull (trois équipes de F1) m'appellent, j'y réfléchirais à deux fois », avoue Simon Pagenaud.

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Jacques Villeneuve soulignera la mémoire de son père Gilles
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Gilles Villeneuve au volant de la Ferrari 312 T4, lors du Grand Prix du Canada de 1979.

Photo Bernard Brault, archives La Presse
Auto vous suggère » La saison de Formule 1 en cinq questions » Pierre-Marc Durivage | La Presse
Publié le 9 avril 2012 | Mise à jour le 9 avril 2012 à 11h32
Ferrari a fait appel à Jacques Villeneuve pour commémorer les 30 ans de la mort de son père Gilles, qui s'est éteint en piste le 8 mai 1982 sur le circuit de Zolder, en Belgique.

Exactement trois décennies plus tard, Jacques grimpera dans le cockpit de la Ferrari 312 T4 pilotée par son père en 1979 à l'occasion d'une cérémonie qui aura lieu sur le circuit de Fiorano, en Italie.

Ferrari a ainsi décidé de réunir «les noms de Ferrari et Villeneuve dans leur environnement naturel: un circuit de course.»

«Son talent, sa vitesse, sa bravoure qui frisait l'insouciance, contribuent au fait qu'il reste énormément populaire chez nos fans, même chez ceux parmi les plus jeunes qui n'ont pu le voir que grâce à des enregistrements de ses courses ou qui ont lu à son sujet les histoires écrites par les journalistes», explique aussi la Scuderia sur son site officiel.

Jacques Villeneuve soulignera ainsi la «mémoire d'un homme qui a et aura toujours une place d'honneur dans l'histoire de Ferrari», affirme le site de l'écurie de F1, en pilotant le bolide que son père a mené à la deuxième place du classement général, en 1979, derrière son coéquipier Jody Scheckter.

Scheckter avait d'ailleurs dit de Gilles qu'il était «le pilote le plus rapide de l'histoire du sport automobile mais que, plus important encore, qu'il était la personne la plus intègre» qu'il ait jamais connue.

Le 8 mai 1982 restera pour toujours dans les mémoires de la Formule Un comme l'un des jours les plus tristes de son Histoire: «Sa mort nous a privée d'un grand champion: un de ceux que j'aimais énormément, dira plus tard Enzo Ferrari, à propos du pilote Québécois. Mon histoire est meurtrie par le chagrin: des parents, des frères, mon fils. Ma vie est pleine de tristes souvenirs. Je regarde en arrière et je vois le visage de ceux que j'ai aimé, et parmi eux, je le vois.»

PublicitéÀ l'exception de sa première course, disputée chez McLaren en 1977, Gilles Villeneuve aura défendu les couleurs de la Scuderia pour le reste de sa carrière, pour un total de 66 départs en Grand Prix, dont six victoires, deux pole positions et 13 podiums.

Source: http://en.wikiquote.org/wiki/Gilles_Villeneuve

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Martin Donnelly sera de retour au poste de commissaire de course à l’occasion du week-end de Grand Prix au Canada. Un rôle qu’il avait déjà occupé la saison dernière en Corée.

Agé de 47 ans, , Martin Donelly possède à son actif 13 participations en Grands Prix de Formule 1. Il a effectué ses débuts avec Arrows au Grand Prix de France en 1989 et a termine 12ème.

Il a ensuite rejoint l’équipe Lotus et est entré à trois reprises dans le top dix avant que sa carrière ne subisse un coup d’arrêt brutal suite à un accident spectaculaire en essais à Jerez.

Malgré ses blessures, le britannique est resté actif dans le milieu du sport automobile en fondant notamment la Donnelly Track Academy.

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Jacky Ickx : le pilote le plus polyvalent



Celui qui reste à ce jour le plus grand pilote belge de tous les temps méritait bien cette biographie sous forme d’hommage. Le texte est en néerlandais, mais une édition française est annoncée pour l’automne prochain. En sélectionnant 24 moments forts d’une carrière qui s’étale sur 25 ans, de 1965 à 1990, le journaliste belge Pierre Van Vliet fait revivre une période très riche du sport automobile. Surtout si l’on considère que Jacky Ickx a goûté à toutes les disciplines : F1, F2, Endurance, Canam, Rallyes-raids. Seul Mario Andretti peut se prévaloir d’une même polyvalence.

La préface est signée Eddy Merckx, né en 1945 comme Ickx. Les deux champions ont toujours entretenu une amitié solide.

Le palmarès de Jacky Ickx parle de soi : deux fois vice-champion du monde de F1 (1969-1970), six victoires au Mans, deux fois champion du monde d’endurance, un titre en Canam, une victoire au Paris-Dakar. Voilà pour l’essentiel. Sans oublier ses exploits à Spa et au Nürburgring, les deux circuits les plus dangereux du monde à l’époque, le plus souvent sous la pluie. Car Ickx raffolait de courir sous la pluie où son adresse était proprement phénoménale.

L’ouvrage est agrémenté de nombreux clichés, dont certains inédits, apportés directement par Jacky Ickx. C’est le cas notamment de la photo prise à l’arrivée du Grand Prix de Belgique 1954 où le jeune Jacky, 9 ans, tient le bouquet du vainqueur, un certain Juan Manuel Fangio.

On notera aussi plusieurs photos saisissantes de l’accident d’Ickx à Jarama en 1970, lorsque sa Ferrari s’est transformée en boule de feu après un accrochage, peu après le départ, avec la BRM de Jackie Oliver. La couverture du livre montre d’ailleurs le casque meurtri de Jacky après l’accident.

L’auteur propose également de très beaux clichés du final des 24 heures du Mans 1969, lorsque le jeune pilote, au volant de sa Ford GT40 vieillissante, a battu sur le fil Hans Herrmann et sa Porsche 908 au terme d’un mano-à-mano infernal pendant les trois dernières heures de course. On y voit une foule tenue en haleine par l’intensité du duel, puis transformée en marée humaine après le franchissement de la ligne par les vainqueurs.

On notera encore l’épisode des 24 heures du Mans 1977, lorsqu’Ickx a ramené sa Porsche 936 des tréfonds du classement jusqu’à la victoire finale au terme d’une remontée d’anthologie sous la pluie pendant douze heures. La photo montre Jacky les yeux creusés par l’intensité de l’effort.

L’introduction est signée par feu Jacques Ickx, le père de Jacky, journaliste automobile réputé et chroniqueur à L’Echo notamment. Le texte, rédigé en 1958 pour «L’Année Automobile», traite des dangers du sport automobile. On sent entre les lignes l’angoisse d’un père pour ses deux fils qui, déjà, se prédestinaient aux voitures de course.

Jean-Paul Bombaerts

“Jacky Ickx”, par Pierre Van Vliet, Kannibaal Uitgeverij, 240 pages, 45 euros

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Accidentée mardi, Maria De Villota a perdu un oeil


4/07/12 - 17h56 Source: belga.be

L'Espagnole Maria De Villota, 32 ans, pilote d'essai de Marussia F1 (ex-Virgin), gravement blessée mardi matin lors d'une séance de tests en ligne droite avant le Grand Prix de Grande-Bretagne, a perdu un oeil, a annoncé l'écurie de Formule 1 mercredi dans un communiqué de son patron John Booth, diffusé à 17 heures.

L'accident a eu lieu mardi matin lors d'une séance d'essais sur l'aérodrome de Duxford, dans le Cambridgeshire, lorsque la voiture de l'Espagnole a percuté un camion de l'écurie.

"C'est avec une grande tristesse que je dois annoncer qu'en raison de ses blessures, Maria a perdu l'usage de son oeil droit", a indiqué John Booth.

Les médecins n'ont pas réussi à sauver son oeil droit au cours de l'opération à la tête effectuée mardi. Elle souffrait de multiples fractures du crâne. Son état est toujours critique, mais stable, précise encore le communiqué: "Maria est sortie d'une longue opération pour soigner ses blessures sérieuses à la tête et au visage. Nous sommes reconnaissants de l'attention médicale qui lui a été portée et sa famille souhaite remercier les équipes de chirurgie et de neurologie de l'hôpital d'Addenbrooke".

John Booth. a également remercié l'équipe de secours basée à l'aéroport de Duxford, "qui était prête à intervenir comme c'est la procédure usuelle en Formule 1."

Concernant les circonstances exactes de l'accident, Booth ne veut rien confirmer, ni l'erreur technique, ni l'erreur humaine. "Nous sommes toujours en train de faire une analyse complète et détaillée de ce qui s'est passé...", conclut-il.

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Alain Prost en 5 anecdotes insolites


Il est sans aucun doute le plus grand pilote français de tous les temps. Quadruple champion du monde, chantre d'une époque bénie de la F1, meilleur ennemi d'Ayrton Senna... Alain Prost aura marqué durablement de son empreinte le sport automobile. Vous connaissez son palmarès, ses faits de gloire, mais vous ne savez sans doute pas tout...
Le portrait du "Professeur" en 5 anecdotes insolites, c'est par ici.

Prost le faussaire
En 1975, alors qu'il a déjà tout gagné en karting, le jeune Alain Prost se qualifie pour la finale du Volant Elf, une compétition qui offre au gagnant une saison en monoplace. Problème n°1 : Alain est bloqué en Allemagne, où il effectue son service militaire obligatoire. Problème n°2 : il a déjà utilisé toutes ses permissions et ne peut donc pas, en théorie, se rendre à la course. Mais le Français a de la ressource, il se débrouille pour falsifier un bon de sortie et réussit à participer à cette finale, qu'il remporte, évidemment. Ainsi commence sa carrière, non pas de faussaire, mais de pilote professionnel.

Un premier essai époustouflant
Après avoir été sacré champion de France et d'Europe en Formule 3, Prost est invité par McLaren Racing à effectuer ses premiers essais en Formule 1. Nous sommes en 1979, et le pilote titulaire de l'écurie britannique s'appelle alors John Watson. Lors de cette journée cruciale pour Prost, le Français de 24 ans ne se laisse pas démonter par la pression, au contraire : il subjugue littéralement le directeur de McLaren, Teddy Mayer, en réalisant de meilleurs chronos que John Watson himself ! Prost se voit immédiatement proposer un contrat pour la saison suivante.

Sa première rencontre avec Senna
En 1984, Alain s'affirme comme le meilleur pilote du Championnat du monde. Au printemps, le Français se rend à Francfort pour participer à une course de célébrités, durant laquelle il fait la connaissance d'un jeune pilote qui vient de réaliser une première saison prometteuse en F1 : Ayrton Senna. Les deux pilotes sympathisent, tout se passe bien, jusqu'au départ de la course, où le Brésilien devient toute de suite nettement moins tendre. Au bout d'un demi-tour, Senna fait sortir Prost de la piste en l'accrochant. Plusieurs années après la mort de "Magic" , Prost reviendra sur leur rivalité en ces termes :

"Comme je l'ai déjà évoqué, ce n'était pas me battre qu'il voulait, mais purement (pour vous donner une image) me détruire, et c'était son objectif depuis le premier jour. Même lors de cette première course avec les voitures de tourisme Mercedes, qui remonte quand même à 1984, j'ai bien remarqué que ce n'était pas battre Alan Jones, Keke Rosberg ou qui que ce soit d'autre, qui l'intéressait. C'est moi qu'il devait battre, et seulement moi, d'une façon ou d'une autre."

Vous avez dit ennemis jurés ?

Prost le sanguin
Alain Prost s'est, dès ses premières années dans les paddocks, forgé une réputation de pilote fort en gueule, voire plus. On raconte même que lorsqu'il n'était encore que pilote de karting, il n'avait pas hésité, après une collision avec un adversaire, à venir briser la visière dudit pilote avec une pierre ! Si, en Formule 1, Prost n'en est jamais venu aux mains avec l'un de ses rivaux, il n'en est parfois pas passé loin, notamment lors du fameux GP de Suzuka, en 1989, lorsque Senna l'a délibérément accroché (pour changer !) afin obtenir le titre de champion du monde. Contraint à l'abandon, Prost déclara après la course : "Il n'y a pas de mots pour qualifier ce que Senna a fait. Ce qu'il vient de faire a sali le sport. J'ai envie de lui mettre mon poing dans la figure." Enfin, parmi les tirades du Français, l'Histoire retiendra sans doute celle qu'il tint à propos de sa Ferrari à la fin de la saison 1991 : "J'ai l'impression de conduire un camion." Une analyse qui lui coûta immédiatement sa place dans la Scuderia.

Quand Prost se prend pour Prost

Au milieu des années 90, deux gendarmes en moto arrêtent sur l'autoroute A7 une Porsche qui flirte dangereusement avec la barre des 200 km/h. L’un d’eux s'approche du véhicule, tape à la vitre et invective le chauffard : "Papiers du véhicule, assurance, s'il vous plaît. Alors, comme ça, on se prend pour Prost ? " À la fin de sa phrase, il se baisse à hauteur du conducteur et découvre au volant... Alain Prost ! Après avoir signé deux autographes, le quadruple champion du monde repartira sans le moindre PV, le gendarme estimant probablement qu'Alain Prost à 200 km/h était moins dangereux qu'un conducteur lambda roulant à 110...

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Michael Schumacher en 5 anecdotes insolites



On ne présente plus Michael Schumacher : détenteur de la plupart des records et du plus beau palmarès de l'histoire de la Formule 1, le Baron Rouge est un monument du sport mondial. Mais si vous croyez tout connaître de la carrière de ce champion hors du commun, c'est que vous n'avez pas encore lu ces lignes...
AssuranceAuto.fr vous livre le portrait de Michael Schumacher en cinq anecdotes insolites.

Il est issu d'une famille modeste


Contrairement à la plupart de ses collègues et adversaires en F1, Michael Schumacher n'a pas vu le jour dans une famille aisée. C'est son père, modeste maçon de Hürt, petite ville de Rhénanie-du-Nord, qui lui donne très jeune le goût de la conduite. À l'âge de quatre ans, le jeune Michael passe déjà ses journées sur son kart à pédales sur lequel son père a installé un petit moteur de moto. À l'âge de six ans, il remporte son premier championnat sur un kart construit par son père à l'aide de pièces d'occasion, alors que ses concurrents courent, eux, sur des véhicules tout neufs. Rolf et Elizabeth Schumacher finiront même pas se faire engager par le club de karting local, lui, assurant la location, elle à la cafétéria, pour que leur fils passe le plus de temps possible sur les pistes.

Il n'est pas forcément celui que l'on croit


Malgré son statut officieux de "meilleur pilote de tous les temps", Schumacher a pratiquement toujours compté autant de détracteurs que d'admirateurs. Quelques fameux accrochages et incidents lors de batailles pour le titre ont conféré parfois au pilote allemand des allures d'animal au sang froid, calculateur et égoïste. Pourtant, tout au long de sa carrière, le Baron Rouge a ,au contraire, su démontrer sa générosité et son grand cœur.

En 1990, alors qu'il n'est encore qu'un jeune pilote prometteur du circuit de F3, Schumacher remporte deux course prestigieuses (Macao et Mont Fuji) et se voit récompensé par un chèque de plus de 20 000 euros. "J'avais peu de moyen à l'époque, mais cet argent n'était pas prévu, je n'en avais pas vraiment besoin", dira-t-il plus tard, après avoir reversé la totalité de la somme à une œuvre humanitaire.

Autre exemple, en 1999, trois mois après sa fracture de la jambe, il revient sur le circuit pour le GP de Kuala Lumpur. Auteur de la pole et d'une course magistrale, il offre la victoire à son coéquipier Eddie Irvine, qui lutte encore pour le titre.

Enfin, contrairement à certaines critiques, Schumi n'est pas une "machine" insensible. Le 10 septembre 2000, il fond en larmes après sa 41e victoire en Grand Prix : l'Allemand vient d'égaler le record de son idole de toujours, Ayrton Senna, mort quasiment sous ses yeux en 1994 au GP de Saint-Marin.

Il roule parfois "un peu trop vite"


Un jour de 1990, Michael Schumacher est attendu au circuit du Castellet pour une séance d'essais. Il arrive avec plusieurs heures de retard et... en train ! Le jeune pilote confesse, un peu gêné, que la police française l'a retenu un certain temps en chemin, après l'avoir flashé à... 200km/h !

Il est entré en F1 grâce à la police britannique


En 1991, alors que Mercedes cherche à le placer dans une écurie de Formule 1, une opportunité se présente chez Jordan, subitement privé de leur pilote belge, Bertrand Gachot. En effet, ce dernier vient d'être condamné à 2 ans de prison par la justice britannique, suite à une altercation avec un chauffeur de taxi londonien. Jordan, au pied du mur, donne donc sa chance au jeune Michael Schumacher. Bertrand Gachot, pilote très moyen, aura, à sa façon, marqué l'histoire de la F1.

Il est pilote, mais aussi chauffeur


Un matin de décembre 2007, Michael Schumacher doit se rendre avec sa famille à l'aérodrome de Coburg, situé à 30 km du village de Gehütz, où il passe ses vacances. En retard et obligé de prendre un taxi, le champion demande au chauffeur s'il peut prendre le volant, pour s'assurer de ne pas rater son avion. Le chauffeur de taxi raconte l'anedcote pour le moins insolite : "Je me suis retrouvé sur le siège passager, ce qui est déjà assez surprenant, mais avoir Schumi au volant était surréaliste ! Il était à fond dans les virages, et il a doublé des gens à des endroits incroyables." Ce jour-là, le Baron Rouge n'a pas croisé la gendarmerie française et a réussi à prendre son avion. Sans oublier, évidemment, de payer la course et de donner un généreux pourboire au chauffeur-passager. Quand on vous dit qu'il a un grand cœur !

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F1 : un Chinois au volant d'une HRT



Le Chinois Ma Qing Hua, âgé de 24 ans, est entré dans l'histoire du sport automobile en devenant jeudi le premier pilote de son pays à piloter une F1 lors d'une séance d'essais de jeunes pilotes, à Silverstone, en Grande-Bretagne. Le natif de Shanghaï a bouclé 54 tours (318 km) le matin, puis 28 tours l'après-midi (165 km) au volant d'une monoplace F112 de la modeste écurie espagnole HRT.

"C'était un sentiment fantastique de piloter une F1 pour la première fois. Ce n'est pas facile d'exprimer avec des mots ce que j'ai ressenti. J'avais eu du mal à m'endormir hier soir et j'ai essayé de me calmer en me disant que c'était juste une autre séance d'essais", a confié le Chinois, qui a signé le quatrième et dernier temps de la journée. Selon le Team Principal de HRT, Luis Pérez-Sala, Ma Qing Hua a néanmoins fait "un excellent travail", alors que "ce n'est pas facile de piloter une F1 et Ma n'a fait aucune erreur".



Par Europe1.fr avec AFP



Publié le 13 juillet 2012 à 12h11 Mis à jour le 13 juillet 2012 à 12h24

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Jacky Ickx dans le stand aux images

Samedi 7 Juillet 2012, 16h10 - par MEEUS,BERNARD




(©️ RE) Un nouveau livre récapitule les moments les plus grisants de la carrière de Jacky Ickx. En 150 photos, souvent en noir et blanc, on sent la foule, la course et un homme transfiguré en pilote. Ickx se raconte hier, aujourd’hui et demain.
<p>Il ne court plus ni derrière la gloire ni derrière une première place ou un chrono. Il les a, épinglés à sa mémoire. À 67 ans, Jacky Ickx a appris la sagesse. Il l’a souvent rappelé : le Dakar l’a modifié. Dans le salon de sa maison bruxelloise, où l’Afrique s’invite, il réagit au livre qui le fait entrer dans le circuit des librairies. Ickx posé et accueillant qui philosophe sur le sens de ses victoires.

Finalement, il est sorti peu de livres sur vous, malgré vos états de service…

L’occasion fait le larron. Un livre sur Eddy Merckx m’avait particulièrement plu. Ce n’était pas une biographie mais des clichés, des instants avec une ligne de conduite, une histoire. Je l’avais trouvé extraordinaire. J’ai vibré au rythme des victoires de Merckx. Ces gens ont suivi la même démarche avec moi via un livre grand public. Ce n’est pas dans ma culture de regarder vers l’arrière ; je ne suis pas du tout passéiste. Je n’ai rien dans ma maison, ni coupes ni trophées ; tout est dans la cave. Mais le besoin était là : j’ai traversé ces années très vite, on devient ce qu’on est à travers les autres, je voulais leur “parler”, remercier ceux qui m’ont fait : les spectateurs dans les tribunes bondées, les mécanos, les ingénieurs, mes adversaires qui tous fondent le sport automobile. Je leur dois mes résultats. Car si la vedette prend toute la lumière, c’est l’esprit d’équipe qui gagne, en fait. Ce sont tous ces artisans anonymes qui m’ont offert un outil parfait, qui m’ont permis de décrocher la victoire et je les en remercie !

Et vous vous reconnaissez ?

En fait, j’ai beaucoup de mal à me reconnaître. C’est un autre Ickx dans une autre vie. On évoque des moments clés, des hommes clés, déterminants dans mes succès. Il en est sorti une édition limitée (voir encadré, ndlr) avec des fioles qui sont autant de totems, un morceau de Porsche, un morceau de combinaison, du sable du Dakar. Mon histoire a duré longtemps, par bonheur, avec éclectisme car j’ai touché à tout, à une période qui n’était pas aussi spécialisée ou contractuelle qu’aujourd’hui. En tout, 32 ans de sports mécaniques sans me faire mal. Survivre à ce métier était une question de chance à l’époque, et non de talent. J’ai eu une vie unique, splendide, hors-norme, avec des drames qui m’ont marqué et m’ont fait grandir, mais je ne peux me plaindre de rien. Je n’en ai pas le droit.

Entre le jeune champion sémillant et le Ickx de l’après-Dakar, la philosophie s’insinue dans votre moteur personnel, non ?

Je suis venu au sport automobile par accident. J’étais tranquille au fond de la classe près du radiateur, sans déranger personne. Mes bulletins étaient médiocres. Mes profs avaient capitulé depuis longtemps. Le hasard a voulu que j’aie de bons résultats avec ma première moto. J’ai découvert le succès. Mes parents n’étaient pas contre. J’avais en course des qualités qui, dans la vie normale, étaient presque des défauts.

Avez-vous conscience de représenter un idéal sportif pour beaucoup de Belges ?

J’appartiens à une époque où l’argent n’était pas ce qui nous animait en priorité. Ne critiquons pas nos champions. En Belgique, ils sont nos meilleurs ambassadeurs. On nous les envie. Je songe à Ivo Van Damme, Gaston Roelants, Joël Robert, Serge Reding, les Van Impe, Henin, Clijsters, que rêver de mieux ? Je sais pour l’avoir vécu la récompense du podium, la fierté, le drapeau qui monte, l’hymne national qui résonne. Je suis heureux d’avoir fait partie de cette communauté. On vibre à ce moment-là ! Si le mot “idéal” est évoqué dans ce sens-là à mon sujet, alors tant mieux.

Revenons à votre conversion, celle du Ickx de la lenteur ?

C’est vrai. Quand je vais au GP de Monaco, je me dis que c’est impossible que moi, j’aie pu prendre un tel départ. Je vieillis : à quoi ça sert de grandir si ce n’est pas pour mûrir ? J’ai une certitude : je n’ai pas une vision étroite de la vie ; elle s’est élargie avec le Dakar qui figure aussi dans l’album. Il m’a ouvert à l’Afrique. Je suis le parrain de “Face” au Caire, qui recueille les enfants des rues. Elle m’a fait comprendre, avec ma femme Khadja Nin, qu’on ne peut pas recevoir sans donner. Nous avons donc spontanément décidé de verser tous les bénéfices tirés de la vente du livre à “S.O.S. Villages d’enfants”, une association belge admirable qui œuvre en Afrique noire et en Inde. Je les ai vus agir sur le terrain, au Bénin. Ils font un sacré boulot.

Dernière question. Quand vous prenez la route ou le volant aujourd’hui, où voudriez-vous qu’elle vous mène, cette route ?

(Il réfléchit de longues secondes). La page précédente est tournée. J’ai trouvé avec mon épouse Khadja des valeurs de générosité. L’Afrique, à travers mes voyages au Mali, m’a appris le partage. C’est ma route aujourd’hui.

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Fernando Alonso en cinq anecdotes insolites

Il est espagnol, jeune, riche, célèbre et l'un des meilleurs dans sa catégorie. Gérard Piqué ? Rafael Nadal ? Alberto Contador ? Perdu ! Il s'agit de Fernando Alonso, le beau gosse des circuits de F1. Champion du monde à 24 ans, ayant apporté une énorme dose de fraîcheur au monde aseptisé des Grands Prix, il a déjà couru, à 30 ans, pour les 3 plus grandes écuries (Renault, McLaren, Ferrari). Êtes-vous incollable sur la star asturienne ? Oui ? On vous prouve le contraire, en 5 points. Go!

Élevé dans un milieu modeste
En 2012, Fernando Alonso vit en Suisse et son salaire mensuel s'élève à 1 625 000 euros. Pourtant, le pilote n'est pas né avec une cuillère en argent dans la bouche, contrairement d'ailleurs à la plupart de ses adversaires. Son père est comptable, et sa mère ne travaille pas. En revanche, ses parents sont tous les deux passionnés de sport automobile et lui mettent très jeune un volant de karting entre les mains. La suite est écrite : le jeune Fernando est un maestro, il remporte 4 fois de suite le Championnat d'Espagne junior, de 12 à 16 ans, avant de passer à la catégorie supérieure, la Formule 3000.

Alonsomania
Son arrivée en Formule 1 coïncide avec une période où les sportifs espagnols n'ont rien gagné depuis bien longtemps, hormis bien sûr le cycliste Miguel Indurain. Après trois saisons d'adaptation qui laissent déjà entrevoir quelques promesses, Fernando Alonso décroche coup sur coup deux titres mondiaux, en 2005 et en 2006. Ces sacres provoquent des scènes de liesses totalement inédites en Espagne, où le sport roi reste pourtant le football. L'Alonsomania est née. Chacune de ses apparitions devient alors un événement relayé par les télés et la presse people, des cohortes de fans se jettent sur lui, et, selon ses dires, il reçoit jusqu'à 5 000 lettres par semaine. Soit autant que Raul, alors capitaine du Real Madrid.

Prime à la jeunesse
Avec, certes, une fluidité en course jamais vue depuis les grandes années de Schumacher, Fernando Alonso, c'est surtout la jeunesse triomphante sur les circuits. Des débuts en F1 à 21 ans, plus jeune ''poleman'' de l'histoire, premier podium et premier Grand Prix à 22 ans, avant d'être sacré champion du monde à 24 ans. N'en jetez plus !

Fan de cyclisme
Pilote émérite dans un pays qui ne vit que pour le ballon rond, c'est déjà particulier. Mais ça le devient encore plus lorsque l'on sait qu'Alonso est avant tout... fan de cyclisme. Totalement passionné par le vélo, il a pour meilleur ami Alberto Contador et effectue même quelques ''sorties'' avec lui en hiver, au moment de sa préparation physique pour la saison à venir. Alonso est tellement toqué de cyclisme qu'il envisage même de monter une équipe afin de faire courir Contador et Sastre, ses compatriotes rois de la pédale. Alors, Alonso au tour de France, c'est pour quand ?

Tensions avec Hamilton
Entre les deux petits génies de la Formule 1, les relations n'ont jamais été simples. Jalousie, rivalité, antipathie, tout se mélange et les deux hommes se détestent cordialement. Le paroxysme de cette tension est atteint en 2007, au Grand Prix de Hongrie. Provisoirement en pole position, Alonso s’est arrêté un long moment au stand, bloquant Hamilton derrière lui, et l’empêchant de repartir au plus vite. Malgré de violentes dénégations du champion espagnol, la Fédération internationale de l'automobile l'a sanctionné pour ''conduite anti-sportive''. Ou quand l'homme prend le pas sur l'athlète...



Sources : wikipedia, monsieur-biographie.com, lequipe.fr, autonet.fr

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Lewis Hamilton en 5 anecdotes insolites


Son talent inné, sa précocité et son affabilité ont conféré à Lewis Hamilton un statut de star internationale dès sa première saison en F1. Tout ou presque a été dit sur le plus jeune pilote à gagner le championnat du monde (en 2008, à 22 ans !), pourtant le prodige anglais n'est pas aussi lisse qu'il n'y paraît. Derrière le sourire hollywoodien se cache parfois une profondeur insoupçonnée. La preuve par 5.

Mon frère, ce pilote
Non, ce n'est pas un énième remake de Jean et Joseph Behra ou Michael et Ralf Schumacher. Jugez plutôt : Nicolas Hamilton, âgé de 19 ans, est atteint d’une maladie cérébrale. Peut-être l’avez-vous déjà aperçu à la télévision puisqu’il suit la carrière de son frère avec passion, souvent du stand de l’écurie McLaren. Malgré son léger handicap moteur, le jeune homme a fait ses débuts dans le sport automobile en avril 2011, se classant au 12e rang de la Renault Clio Cup britannique. Conscient des efforts colossaux fournis par son frère pour surmonter ses difficultés, Lewis Hamilton déclarait après l'épreuve :"Je suis extrêmement heureux pour lui et surtout très fier. Il a tout donné, plus qu'aucun autre pilote aujourd'hui. La vraie star de la famille, c'est bien Nicolas". Avant de s'envoler vers Sepang pour disputer le Grand Prix de Malaisie trois jours plus tard. On ne se refait pas.

Le respect des anciens
S'il est un pilote qui a influencé le jeune Lewis, c'est bien le mythique brésilien Ayrton Senna. Fan absolu de son prédécesseur chez McLaren, Hamilton a tenu à lui rendre un vibrant hommage en novembre dernier, à l'occasion du 20e anniversaire de son troisième et dernier titre en Formule 1. Le pilote anglais s'est donc présenté à la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix du Brésil vêtu d'une réplique de la combinaison de son aîné, ainsi que de son casque préféré. Puis, il s'est installé dans le cockpit de la fameuse McLaren-Honda MP4/4 de 1988 chérie par la superstar brésilienne. Lewis Hamilton a seulement parcouru quelques tours de pistes sous les vivats de la foule, mais lors de ces quelques instants, le mythe avait ressuscité, arrachant même quelques larmes aux plus anciens.

Pussycat Boy
Jeune, beau, riche et célèbre, Hamilton a tout du prince charmant. Ne lui manque que la monture et la princesse. Si en guise de cheval blanc , McLaren lui fournit chaque année ce qui se fait de mieux, il a dû se débrouiller seul pour conquérir sa princesse. Et il a jeté son dévolu sur... Nicole Scherzinger, star mondiale de la chanson et leader des Pussycat Dolls. Les deux tourtereaux filent le parfait amour depuis 2007, faisant régulièrement la Une de la presse people pour le plus grand bonheur de leurs fans respectifs. Gageons que leurs enfants auront du talent !

Une autre carrière
Lewis Hamilton tient à prouver qu'il n'est pas qu'un pilote et, pour cela, il vient de se lancer un nouveau défi : percer dans la chanson. Le leader de l'écurie McLaren aurait même déjà écrit, composé et enregistré des titres dans un studio londonien fréquenté par Robbie Williams ou Kylie Minogue. Selon son porte-parole, "peu de gens savent que Lewis fait de la musique pendant son temps libre. Il est vraiment intéressé par le R'n'B et a composé beaucoup de chansons correspondants à ses goûts. Pour le moment, il est complètement focalisé sur la F1, mais il n'est pas interdit de penser qu'une belle surprise arrive pour les fêtes de Noël..." D'ici à ce que Nicole signe chez Ferrari, il n'y a qu'un pas !

Victime de racisme
Lewis Hamilton a été victime d’insultes racistes de la part d’une partie du public espagnol alors qu'il prenait part aux essais sur le circuit de Montmelo (près de Barcelone), lors de sa première saison en F1.
Quelques spectateurs sont en effet arrivés le visage peint en noir et portant des T-shirts sur lesquels était inscrit "Hamilton’s family" (famille d’Hamilton), adressant même des insultes nauséabondes au jeune pilote à chaque fois que celui-ci apparaissait dans les stands. Il s'agissait-là d'une première en Formule 1, un sport jusqu'ici épargné de ce genre de débordements. Décidément, Lewis Hamilton est toujours le premier quelque part.



©️ AssuranceAuto – Julien KONCZATY – juin 2012

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Juan Manuel Fangio en cinq anecdotes


Il est celui qui a donné ses lettres de noblesse au sport automobile et notamment à la F1. Celui qui a montré la voie aux Alain Prost, Michael Schumacher et autre Fernando Alonso. Juan Manuel Fangio est, avec Ayrton Senna, l'un des pilotes automobiles les plus légendaires. Mais pas sûr que vous connaissiez tout du "Maestro"…


Un champion sans permis de conduire

Fangio est au sport automobile ce que Maradona et Zidane sont au football : un génie. Pilote hors pair, il lisait les trajectoires mieux que personne, négociait les virages à la perfection. Pourtant l’Argentin a couru toute sa carrière sans avoir… son permis de conduire ! Il n’a obtenu son précieux sésame qu’en 1961, soit plusieurs années après la fin de sa carrière.


"Tu te prends pour Fangio !"

Tout héros a son lot de surnoms et Juan Manuel Fangio ne fait pas exception à la règle. Le premier d’entre eux, "El Chueco" (à cheval sur un tonneau) lui a été donné lorsqu’il était enfant, à cause de la forme arquée de ses jambes. Par la suite, la maîtrise dont il faisait preuve au volant de ses différents bolides lui valu d’être surnommé "El Maestro", surnom qui l’accompagna toute sa vie.

Extrêmement talentueux, Fangio était aussi un pilote téméraire. Si bien qu’en France il est courant d’entendre, pour désigner un chauffard ou une personne roulant de manière sportive : "Tu te prends pour Fangio !", ou bien "Ne fais pas ton Fangio". De quoi entrer encore un peu plus dans la légende.


Kidnappé à Cuba

Le 23 février 1958 est une date qui est sûrement restée gravée dans la mémoire de Fangio jusqu’à sa mort. En marge du deuxième Grand Prix de Cuba, le pilote argentin est enlevé à son hôtel, sous la menace d’un pistolet, par le commando révolutionnaire cubain M26. Fidel Castro, qui a commandité le rapt, veut faire prendre conscience au monde entier de la situation politique et sociale catastrophique de l’île. El commandante a vu juste, le kidnapping fait rapidement la Une des journaux internationaux. Fangio ne restera finalement séquestré que 26 heures, puis libéré devant l’ambassade d’Argentine à la Havane. Sympathisant avec ses ravisseurs, "El Maestro" avouera avoir été "particulièrement bien traité" durant sa courte détention.


Une retraite repoussée

À l’issue de la saison 1955, alors qu’il vient de remporter son troisième titre mondial à l'âge de 44 ans, Fangio envisage de dire adieu à la compétition. Mais le putsch qui renverse le général Peron, dont il est l’un des "protégés", lui fait revoir ses plans de carrière. Craignant de voir ses biens confisqués par le nouveau régime, il décide de poursuivre sa carrière au plus haut niveau pour se mettre à l’abri du besoin. Bien lui en a pris puisqu’il a glané deux nouveaux titres de champion du monde avant de prendre une retraite bien méritée à la fin de la saison 1958.


Des obsèques nationales

Lorsque Juan Manuel Fangio s’éteint le 17 juillet 1995, terrassé par une crise cardiaque, c’est tout un peuple qui pleure son héros. Un deuil national de trois jours est alors décrété par le président de l’époque, Carlos Menem. Son cercueil est exposé dans le Salon Blanc de la Chambre du gouvernement pour un dernier hommage populaire. Puis il rejoint sa dernière demeure dans le caveau familial au cimetière de Balcarce, ville qui l’a vu naître le 24 juin 1911.

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[b]Alboreto Michele (23-12-1956/25-4-2001) ITA.
[/b]



Vice champion du monde en 1985 sur Ferrari. Il a disputé 194 Grands Prix (dont 80 sur Ferrari) en 14 saisons entre 1981 (GP de Saint Marin) à 1994 (GP d'Australie) avec six constructeurs (5 moteurs). Il compte 5 victoires (2 poles, 4 meilleurs tours, 23 podiums, 186,5 pts marqués, 932 km en tête). Vainqueur des 24 Heures du Mans en 1997 (3e en 2000). Passé aux courses d'endurance, il s'est tué le 25 avril 2001 lors des essais privés pour Audi pour le Mans séries sur le Lauzitsring en Allemagne.

Grands prix disputés :

GP Nb Victoire Pole position
Afrique du Sud 6 0 0
Allemagne 14 1 0
Australie 9 0 0
Autriche 7 0 0
Belgique 14 1 1
Brésil 13 0 1
Canada 13 1 0
Espagne 10 0 0
Etats-Unis 8 0 0
EtatsUnis Est 3 1 0
Etats-Unis Ouest 2 0 0
Europe 5 0 0
France 13 0 0
Grande Bretagne 13 0 0
Hongrie 9 0 0
Italie 14 0 0
Japon 7 0 0
Las Végas 2 1 0
Mexique 7 0 0
Monaco 14 0 0
Pacifique 1 0 0
Pays Bas 5 0 0
Portugal 11 0 0
Saint Marin 14 0 0
Suisse 1 0 0

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Alesi Jean (11-6-64) FRA.





Il a été longtemps le doyen des pilotes de F1. Champion de France de F3 en 1987 et champion Intercontinental de F3000 en 1989. Il a terminé 4e de son premier GP disputé au Castelet en 1989 sur Tyrrel. Vainqueur du Grand Prix du Canada en 1995 sur Ferrari. 201 Grands Prix disputés de 1989 (France) à 2001 (Japon) en marquant 241 points. 32 podiums (16 fois 2e), 4 meilleurs tours et 2 pole positions. 265 tours et 1285 km en tête ; 9 645 tours parcourus (45 296 km). Il a terminé 4e au championnat du monde en 1996 et 1997 (5e en 1998). Ses écuries : Tyrell (1989-1990), Ferrari (79 GP :1991-1995), Benetton (1996-1997), Sauber (1998-1999), Prost (2000-2001) et Jordan (2001). Triple champion de France de F1. Son prochain défi : participer à 47 ans aux 500 miles d'Indianapolis en mai 2012 avec l'écurie Newman-Haas.

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Alguersuari Jaime (23-3-90) ESP.

pilote de réserve au sein de l'écurie Red Bull en juillet 2009, il est devenu pilote titulaire peu après en remplacement du français Sébastien Bourdais . Il est ainsi devenu le plus jeune pilote de l'histoire à prendre le départ d'un Grand Prix à seulement 19 ans et 125 jours ! 46 Grands Prix disputés avec l'écurie Toro Rosso depuis ses débuts au GP de Hongrie en 2009 (31 points marqués dans 5 courses). Il a été champion de F3 Britannique en 2008 à dix-huit ans et 203 jours (plus jeune champion de l'histoire de cette discipline). Vice-champion d'Italie de Formule Renault en 2007 avec trois victoires.

Evincé de Toro Rosso pour la saison 2012, il a été engagé en tant que pilote d'essais par la marque des pneus italienne Pirelli. Il est également un DJ très apprécié qui fait tourner les platines lors des Grands Prix.

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Alliot Philippe (27-7-54) FRA.






Il a marqué 7 points en 109 Grands Prix disputés en 9 saisons entre 1984 (Brésil ) et 1994 (Belgique). Son meilleur résultat a été une 5e place au Grand Prix de Saint Marin en 1993 (il a terminé six fois dans les points).

3e du championnat du monde sports prototypes en 1991 et 1992 associé au pilote italien Mauro Baldi (au total 3 victoires). 3e des 24 Heures du Mans en 1983, 1992 et 1993. Depuis 1992, il détient toujours le record du tour réalisé sur Peugeot aux essais avec 3'21''209 (à la moyenne de 243.329 km/h sur voitures ancienne génération).

Il a fondé avec David Halliday (fils de Johnny) une écurie de Grand Tourisme, Force One Racing (un titre de champion de France en 2001).

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