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Denis15

2008 | GP d'Allemagne

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Grand Prix d'Allemagne
Circuit de Hockenheim
20 juillet 2008




HISTOIRE

Hockenheim Ring (histoire)
La bourgade d’Hockenheim (Allemagne) était connue à l’aube des années trente par sa fabrique de cigares et la culture des asperges. Le bourgmestre d’alors, Philipp Klein, y ajouta une troisième spécialité moins triviale : la course automobile.

Le 25 décembre 1931, il fait approuver par son conseil municipal le projet de création d’un circuit dont la construction commence en mars 1932. Il s’agit d’une longue piste de 11,9 km, très rapide, triangulaire, qui n’est pas sans ressemblance avec Reims, et dont la courbe Ouest (Westkurve) frôle les limites de la commune et enserre dans son rayon le cimetière municipal.
Sous la pression de Mercedes-Benz qui cherche une piste plus technique pour tester ses autos de course, une extension est entreprise en 1938, qui ratatine le triangle original en une espèce de grosse saucisse incurvée, au développement de 7,720 km.

Inauguré en 1939, le Hockenheim Ring est vite livré aux chenilles des chars allemands ; c’est la guerre. Une épreuve locale, le 11 mai 1947, permet au circuit de revivre. Les traces de la guerre sont effacées, la chaussée refaite, les baraquements reconstruits. Mais Hockenhem végètera, victime de la concurrence du Nurburgring. Il n’accueille que des courses de seconde zone et il lui faudra attendre 1957 avant qu’un événement international porte son nom hors des frontières : le Grand Prix d’Allemagne motocycliste.


L’existence du circuit est faite d’à-coups. Contrairement au grand Ring dont la majesté en impose, et le protège, Hockenheim est contraint d’évoluer par un destin qui ne lui fait pas de cadeau. La prolongation de l’autoroute de Mannheim, en 1960, coupe le circuit en deux. Le maire de l’époque, Kurt Buchter (notre photo), négociant habilement avec le gouvernement fédéral, le Land du Bade-Wurtemberg et l’industrie automobile, parvient à obtenir suffisamment de contreparties financières pour qu’il lance une série de travaux visant à retailler l’autodrome.

Il engage John Hugenholz, le designer bien connu, qui donne à la saucisse sa forme définitive en lui faisant lâcher son cimetière et en la dotant de ce qui allait faire son succès, les tribunes du Stadium. (Nous gardons des souvenirs émus de ce Stadium, communiant dès 6 heures du matin à la bière chaude et la bradwurst froide avec les paisibles supporters de Stuck junior qui guettaient le premier passage dans l’arène de leur idole en allumant des pétards d’une méga-tonne alors que nous, petits Français, lancions des « Arnoux » ou « Laffite » d’une voix blanche aussitôt cassée par les explosions).

Le nouvel Hockenheim mesure 6,8 km. Il est lancé le 22 mai 1966 par le GP d’Allemagne moto, puis les premières courses de F2 y sont inscrites en 1967, la Coupe du Rhin et le Deutschland Trophy. Ce qui peut sembler bénéfique pour ce circuit qui a besoin de la reconnaissance internationale vire au drame un an plus tard, au cours de ce même Deutschland Trophy, quand meurt Jim Clark. Et avec lui un peu de l’âme de l’autodrome.

On replâtre par deux chicanes qui cassent la vitesse dans les deux lignes droites, on pose des glissières, on attend les F1 qui, effrayées par les conditions de sécurité au Nurburgring, déménagent à Hockenheim en 1970. Exception faite d’une course hors-championnat en 1971, la F1 n’y reviendra qu’en 1977, après que l’accident de Lauda eut définitivement condamné le Nurburgring. Elle y restera, sinon une escapade en 1985 pour inaugurer le nouveau Ring.

La mort de Patrick Depailler en août 1980 taille une nouvelle encoche dans Hockenheim, sous la forme d’une chicane dans l’Ostkurve l’année suivante ; à intervalles réguliers, des modifications dont on peut voir les strates au gré des plans successifs se greffent au circuit.

La dernière en date le transforme radicalement. Décidé en 1999 et mis en service en 2002, le raccourcissement à 4,574 km vise à adapter Hockenheim au format actuel des Grands Prix qui veut que les autos passent plus souvent devant le public, que les circuits soient moins longs, donc plus faciles à filmer par les télés.
47 hectares de forêts sont sacrifiés dans les travaux, en dépit des protestations des écologistes ; de nouvelles tribunes sont construites, portant la capacité totale de 83 000 à 120 000 places, 62 millions d’euros sont laissés dans l’affaire dont une large part sort des caisses du Land de Bade-Wurtemberg, lequel colle son nom au circuit qui devient officiellement Hockenheimring Baden Württemberg. C’est que la concurrence du Lausitzring est de plus en plus précise...



TRACE

Situé à 25 km au sud-ouest d'Heidelberg, cette ancienne piste d'essai de Mercedes était le circuit le plus rapide du championnat avec Monza jusqu'en 2002.

Il comporte d'interminable ligne droite à travers la forêt et est assez étroit. L'accident de Jim Clark en 1968 et celui de Patrick Depailler en 1981 poussa les organisateurs à installer des chicanes au milieu de ces lignes droites pour réduire la vitesse.
Il restera néanmoins un circuit très rapide.
C'était un casse-tête que de trouver le bon compromis pour les réglages: d'un côté les interminables ligne droite, de l'autre, le stadium, enchaînement de virages et de courbes serrés.


Les longues lignes droites se dégradant avec le temps, les organisateurs en profitèrent pour redessiner la piste, de façon beaucoup plus courte afin de mettre plus de tribune et de faire passer les voitures plus souvent (45 fois auparavant contre 66 actuellement). Le circuit est donc maintenant beaucoup plus lent et privilégie plus d'appui aérodynamique naturellement.
C'est aussi un tracé où les dépassements sont nombreux désormais.






01 - Nordkurve
02 - Agip kurve
03 - Sachs
04 - Sudkurve

VUE DU CIEL / LES DIFFERENTES EVOLUTIONS DU CIRCUIT











FICHE TECHNIQUE

Longueur totale
4.574 km

Nombre de tours
67 (306.458 Km)

Nombre de virages
12 (gauche:4) (droite:8 )

Vitesse maximum
330 Km/h

Meilleur tour
K. Raikkonen - 1'13''780
(2004, McLaren)
Record Pole
M. Schumacher - 1'13''306
(2004, Ferrari)

Pole 2006
K. Raikkonen - 1'14''070
(McLaren)

Podium 2006
1. M. Schumacher
2. F. Massa
3. K. Raikkonen


PROGRAMMES

Fri 18 July 2008
Friday Practice 1 10:00 - 11:30
Friday Practice 2 14:00 - 15:30
Sat 19 July 2008
Saturday Practice 11:00 - 12:00
Qualifying 14:00
Sun 20 July 2008
Race


PALMARES

2006 M. Schumacher (Ferrari)
2005 F. Alonso (Renault)
2004 M. Schumacher (Ferrari)
2003 J-P. Montoya (Williams)
2002 M. Schumacher (Ferrari)
2001 R. Schumacher (Williams)
2000 R. Barrichello (Ferrari)
1999 E. Irvine (Ferrari)
1998 M. Hakkinen (McLaren)
1997 G. Berger (Benetton)
1996 D. Hill (Williams)
1995 M. Schumacher (Benetton)
1994 G. Berger (Ferrari)
1993 A. Prost (Williams)
1992 N. Mansell (Williams)
1991 N. Mansell (Williams)
1990 A. Senna (McLaren)
1989 A. Senna (McLaren)
1988 A. Senna (McLaren)

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Hamilton:vraiment en forme, il mérite une nouvelle fois sa victoire ! Cool

Piquet Jr: Merci la chance, mais aucune erreur ! Agréablement surpris Il a sû profiter du safety-car. Bravo !

Massa: il a sûrement fait tout ce qu'il pouvait, sans succès. Aujourd'hui il limite plus la casse qu'autre chose... silence

Heidfeld: belle course, aidé aussi par le SC. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'il se montre à son aise dans des conditions changeantes ! Sourit

Kova: vraiment un ton en-dessous... No

Raikkonen: en difficulté, il n'a pas su remonter après une première moitié de course très décevante ! non

Kubica: week-end décevant, il perd de précieux points au championnat du monde... Légèrement surpris

Vettel: satisfaction ! Il pilotera pour Red Bull la saison prochaine, on devrait le voir encore un peu plus haut ! cheers

Trulli: course discrète. Wink

Rosberg:aux fraises. roll

Alonso: ses attaques incessantes coûtent deux points à Renault... rollroll

Bourdais: du mieux ! A confirmer en Hongrie, ce ne sera pas simple... Wink

Coulthard accrochage avec Barrichello pour le compte du brésilien, mais course décevante après de bonnes qualifs. Sad

Fisichella: 3 pilotes derrière lui, du rarement vu ! Cool

Nakajima: aidait Rosberg dans la cueillette. Mister Green

Sutil: encore un beau flop... confus

Button:palme du ridicule du week-end. N'a pas compris qu'il pouvait rattraper son tour de retard pendant le pace-car... Bravo !

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