Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Denis15

[Justice] Auto Plus perquisitionné

Messages recommandés

Citation :
PARIS (AFP) — La rédaction du magazine automobile Auto Plus a été perquisitionnée mardi, et un de ses journalistes placé en garde à vue, à la suite d'une plainte déposée par Renault pour "espionnage industriel".

La perquisition, qui se poursuivait à 17H00, vise à connaître la source, très probablement interne à Renault, de photos et de textes portant sur des modèles à venir, très en amont de leur sortie officielle, selon une porte-parole du constructeur.

Selon la même source, une plainte a été déposée en juillet 2007 après la publication de photographies d'un "véhicule confidentiel", ainsi que de textes comprenant des informations confidentielles sur ce modèle.

La plainte n'est pas dirigée contre l'hebdomadaire, considéré "comme le dernier maillon de la chaîne dans cette affaire", a assuré la porte-parole du constructeur à l'AFP.

Tôt mardi matin, des policiers se sont présentés au domicile du journaliste d'Auto Plus spécialisé dans les enquêtes sur les nouveaux modèles, et l'ont placé en garde à vue.

Avec lui, ils se sont ensuite rendus, en compagnie du juge d'instruction Eric Figliolia, du tribunal de Versailles, dans les locaux du magazine, dans le 15ème arrondissement de Paris.

Là, ils "ont saisi des ordinateurs, des disques durs ainsi que des photos", a indiqué le directeur de la rédaction Laurent Chiapello. Ils ont aussi effectué des copies de plusieurs disques durs.

Selon lui, ils s'agit d'une première dans l'histoire du journal. "Et, à ce que je sais, dans l'histoire de la presse automobile", a-t-il ajouté.

Cette presse spécialisée publie régulièrement, depuis des décennies, des enquêtes avec photos sur les modèles à venir, à différents stades de leur développement.

Si, pendant longtemps, ces clichés étaient l'oeuvre de paparazzi spécialisés (les "shooters", dans l'argo du métier), qui planquaient aux abords des centres d'essais et des circuits privés des constructeurs, les mesures de sécurité sont devenues tellement draconiennes que ce genre de prises de vues est devenu exceptionnel, ont indiqué à l'AFP des journalistes d'Auto Plus.

Désormais, selon eux, les prises de vues de modèles en développement sont presque toujours l'oeuvre d'employés des constructeurs, qui savent pouvoir les monnayer auprès de la presse spécialisée.

Des membres de la rédaction interrogés par l'AFP estiment que la direction de Renault chercherait, en déposant plainte pour "espionnage industriel", d'une part à démasquer le ou les auteurs des photos publiées et d'autre part à faire pression sur les autres pour les dissuader d'en faire autant.

Selon la porte-parole de Renault, l'action menée mardi est "l'aboutissement de tout un travail du parquet de Versailles". "Une enquête en interne chez Renault auprès des équipes et des fournisseurs" a également été menée.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ils ont pas l'air tous blancs dans cette affaire aussi bien le journaliste que la taupe de chez Renault qui doit garder le secret
C'est normal que le journaliste fait des investigation mais peut être a t''il soudoyé l'employé on ne sais pas mais cette affaire mérite plus d'éclaircissement !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pour être un peu plus précis, mais à confirmer : Citroën aurait perdu le procès car il ne s'agissait que de photos espions prises à l'exterieur.

Une publication ne peut être interdite si elle ne compromet pas l'intérêt public. D'ailleurs le gouvernement table en ce moment sur la protection des sources des journalistes.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
C'est la toute l'histoire. Le procès s'est étalé sur plusieurs années et Citroën n'a jamais eu gain de cause. Par contre il me semble que le numéro n'a pas été interdit à la vente, puisqu'ils sont arrivés à rupture de stock.

Pour en revenir à Autoplus, le journaliste n'a pas à être mis en cause, puisque c'est son boulot que de trouver des inifos. C'est surtout la taupe, lors de son engagement, il se doit de garder le secret. Même lorsque vous faites un stage dans les bureaux d'étude de n'importe quelle société, vous êtes dans le secret. J'avais eu à faire mon stage de BTS il y a 10 chez PSA (dans la plus petite usine du groupe), il m'avait dit qu'à partir du moment où j'allais et venais chez eux, j'étais dans le secret. Pourtant, je n'ai rien découvert d'extraordinaire (juste la porte latérale coulissante du berlingo 1 qui n'en avait pas encore à l'époque...).

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
C'est bizzarre car ce n'est pas ce mardi qu'ils ont présenté la mégane! Ca fait un mois déja! Je pense que quelque chose a du les énerver dans le dernier autoplus.
L'alliance Renault/Volvo peut etre.

Renault n'a pas vu ce qu'il y'avait sur autopareri?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ah ouais , tout part de la! Et le fait de présenter la mégane a fait déborder le vase pour Carlos Mister Green

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

c'est quant meme bizard qu'il porte cette affaire en justice 1 an apres Suspect

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Peut être que les derniers scoop on été la goutte d'eau qui on fait débordé le vase avec autopareri et les 6 révélation en 2 jour ils veulent un condamnation exemplaires pour le viol de la propriété intellectuelle je suppose Wink pour refermer les fuites (heu breches lol)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Xenon a écrit:
c'est quant meme bizard qu'il porte cette affaire en justice 1 an apres Suspect


"Cette action de justice fait suite à une plainte que Renault a déposée le 17 juillet 2007" (Communiqué Renault).

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
et pendant tout ce temps , autoplus n'a pas cessé de présenter les nouveautés renault, ils se sont jetés dans la gueule du loup!

n'oublions pas la laguna 3 qui a été espionnée avant sa sortie...
La ballance est donc virée , bien fait pour lui c'est tout ce que méritent les gens qui ne savent pas garder un secret.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
Un journaliste du magazine Auto Plus a été mis en examen dans une affaire portant sur un article sur un projet de Renault, qui a suscité l'indignation du milieu de la presse, annoncent la direction du périodique et l'organisation Reporters sans frontières (RSF).
Il est poursuivi pour "recel d'abus de confiance, contrefaçon, recel de contrefaçon, complicité de corruption, révélation de secret de fabrique, recel de secret de fabrique".

Après deux jours et deux nuits en garde à vue à la police judiciaire de Versailles, un traitement sans précédent dans une affaire de presse, il s'est vu notifier ces charges par un juge d'instruction, qui l'a placé en outre sous contrôle judiciaire.

Il a interdiction de communiquer avec les personnels de Renault et leurs fournisseurs.

La procédure a été ouverte en août 2007 après une plainte contre "X" du constructeur automobile, qui réagissait à la publication le mois précédent de photos et d'informations sur un projet de modèle Twingo.

Le journaliste se voit reprocher d'avoir édité ou reproduit des écrits ou des dessins et diffusé l'oeuvre de Renault ainsi qu'un secret de fabrication. L'utilisation du chef de corruption montre que la justice soupçonne que l'obtention de ces informations a été rémunérée. Un employé de Renault, qui serait la source du journaliste, a été mis en examen la semaine dernière.

Laurent Chiapello, directeur de la rédaction d'Auto Plus, a réagi via RSF a la mise en examen en qualifiant "d'irréalistes" les chefs de poursuite. "Il va falloir que l'on s'entende bien pour savoir ce qu'est le journalisme en France", dit-il.

Lors d'une perquisition de plus de huit heures au magazine mercredi, la police a saisi des disques durs d'ordinateurs, des documents, des photos et copié des courriers électroniques.

L'ensemble des syndicats et organisations de journalistes et de presse ont protesté contre ce qu'ils voient comme une attaque contre le droit à la protection du secret des sources, sans lequel, disent-ils, l'exercice du métier de journaliste est impossible. Renault assure qu'il ne voulait pas viser la presse mais ses salariés qui divulguent des secrets de fabrication.

L'affaire semble souligner les limites d'un projet de loi, qui doit être examiné en deuxième lecture à la rentrée au Sénat et interdit en théorie toute perquisition dans une entreprise de presse ou au domicile d'un journaliste. Des exceptions sont prévues dans les cas d'"impératif prépondérant d'intérêt public", notion jugée vague par les organisations de presse.


L'Express. Wink

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...