[Les Expos] Rétromobile 2007

[Denis15 0]

Edition 2007

Nick Mason batteur des Pink Floyd, à Rétromobile, 50 ans de passion automobile

Pour cette 32e édition, Rétromobile propose une exposition aussi inédite que prestigieuse : une douzaine d’automobiles issues de la collection personnelle de Nick Mason, le batteur des Pink Floyd. Nick Mason a hérité de son père, célèbre réalisateur de documentaires sur l’histoire automobile, la passion des belles voitures ; et c’est la compétition, avec sa production d’adrénaline, qui oriente ses coups de cœur vers des automobiles de course ! Avec un même bonheur, il passe du tabouret de batterie au siège de pilote et participe, avec ses propres véhicules et en tant que pilote privé, cinq fois aux 24 Heures du Mans et trois fois au Mans Classic, entre les années 80 et aujourd’hui.
De la Panhard de course (1901) à l’Aston Martin Ulster (1935), de la Jaguar type D (1955) à la Ferrari 250 GTO (1962), de la Ferrari 512 S (1970) à la Mac Laren F1 (1995), c’est un siècle de passion de compétition automobile que Nick Mason va partager avec les 100 000 visiteurs de Rétromobile.

Les premières expéditions polaires françaises

Il y a 60 ans, Paul Emile Victor organisait les premières Expéditions Polaires Françaises. Ce célèbre explorateur ethnologue et son équipe furent les premiers à utiliser des engins chenillés spécialement conçus pour se déplacer sur les immenses étendues de l’Antarctique dans le but de construire les premières bases d’études polaires.
Ce territoire hostile battu par des vents de 200 km/h connaît des températures descendant jusqu’à -70°C.
Cette année, Rétromobile rend hommage à ces hommes qui ont exploré et étudié, parfois au prix de leur vie, le seul endroit où l’on ne sait toujours pas si c’est le commencement ou si c’est la fin du monde.
Ces déserts de glace où la nature est à la fois merveilleuse et brutale attirent chaque année des équipes de nouveaux chercheurs et d’ingénieurs qui partent au bout du monde pour de longs hivernages.
Le matériel a évolué mais la passion et la détermination de ces hommes qui sont à l’écoute de notre planète restent immuables.
Rétromobile vous fait revivre les premières Expéditions Polaires Françaises en accueillant ces explorateurs et en présentant leurs étonnants engins chenillés qui ont survécu à l’impossible.

Peugeot fête ses 99 ans dans le monde de la compétition.

Tout a commencé par une victoire au Paris Rouen en 1894 avec une Peugeot « type 7 » suivi d’un classement en première place avec la même voiture au Paris Bordeaux Paris en 1895. Cette course fut remportée par le pilote Koechlin et le mécanicien Rubichon en un temps recors de 59 h et 50 mn à la vitesse de 20 km/h.
De 1913 à 1920, le constructeur Sochalien marqua l’histoire de la compétition automobile par ses triomphes aux mythiques « 500 miles d’Indianapolis » grâce aux performances du type « L 76 ». Des pilotes privés portèrent la marque au Lion à la première place. Cette fantastique Peugeot avait une motorisation très moderne : 2 arbres à cames en tête, 4 soupapes par cylindre, 148 cv pour une vitesse de 190 km/h.
Vedette des 24 h du Mans en 1937, la Peugeot 302 Darl’mat pilotée par Charles de Cortanze et Maurice Serre se classa 3ème dans sa catégorie et 8ème au général. En 1938, toujours aux 24 Heures du Mans, mais cette fois avec une 402 Darl’mat, Peugeot gagna la première place dans sa catégorie et se retrouva 5ème au général. La légendaire carrosserie profilée de ces voitures de compétition était exécutée par Pourtout et dessinée par Georges Paulin.
1966 - Peugeot participa de nouveau aux 24 h du Mans avec une C.D. Cette voiture, équipée du groupe motopropulseur de la 204 spécialement préparée, faisait partie de la grande famille des carrosseries aérodynamiques. Grâce à cette ligne surbaissée signée par l’ingénieur Choulet la C.D atteignait la vitesse de 240 km/h pour une cylindrée de 1149 cm/3.
1969 - C’est sous la direction de deux collaborateurs de chez Peugeot : Gérard Welter et Michel Meunier que fut crée la W.M. Ce prototype fit ses premières armes en rallyes, puis fut engagé aux 24 h du Mans en 1971. Sa participation y fut régulière jusqu’en 1988, date à laquelle la W.M établit un recors de vitesse de 405 km/h.
1993 - Peugeot participa de nouveau aux 24 h du Mans en engageant la 905 dont la structure fait appel à la technique de construction aéronautique. Grâce au talent de ses pilotes et à la performance de son moteur 10 cylindres enV de 670 CV, les Peugeot 905 raflèrent les 3 premières places.
En plus de ces 6 voitures mythiques exposées par l’Aventure Peugeot, les clubs présentent de rarissimes modèles sur le thème de la compétition :
- 203 Darl’mat à la carrosserie surbaissée en aluminium.
- La barquette sport Cales de 1954 à la mécanique de la 203 préparée par Constantin sur un châssis tubulaire.
- La 504 Rallye qui remporta l’East African Safari en 1975 suivit des victoires au Rallye du Maroc et le Bandama en Cote d’Ivoire.
- Un prototype 104 ZS de 80 cv. Le torpédo type 172 Grand Sport de 1926 qui participa à l’époque à de nombreuses compétitions.

La grande aventure Citroën

La C6 de Sacha Guitry
La Citroën C6 équipée du nouveau moteur 6 cylindres fut présentée au salon de l’Auto de 1928. Ce modèle haut de gamme était apprécié pour sa souplesse de conduite et pour ses différentes luxueuses carrosseries proposées au catalogue. Les intérieurs étaient très complets et raffinés. C’est cette élégance du coupé deux portes qui séduisit le comédien Sacha Guitry.
Cette voiture est aujourd’hui conservée par Citroën et sera présentée au salon Rétromobile.
La Dyane fête ses 40 ans
C’est l’ingénieur Louis Bionnier, à qui l’on doit la ligne futuriste de la Dynavia, qui fit en 1966 les premières esquisses de la Dyane.
Ce nouveau modèle reprend les caractéristiques de la célèbre 2 CV tout en offrant une surface vitrée plus importante, une face avant plus moderne intégrant les phares mais tout en conservant l’agréable et vaste toit ouvrant. La Dyane va évoluer dans le temps en adoptant le moteur de l’Ami 6 de 602 cm3, des pare-chocs en inox ; elle fut déclinée en série limitée avec la Caban à la peinture bicolore bleu et blanc. En 1977, la Dyane est équipée de freins à disque et en 1978 la version utilitaire voit le jour, baptisée Acadiane. Ce modèle était prévu pour fonctionner au GPL.
La dernière Dyane sortit des usines Citroën en 1984 avec une production de 1 443 583 unités.
70 ans de moteur diesel
Dès 1932, André Citroën croyait déjà à l’avenir de la voiture de tourisme à moteur diesel.
Quelques mois plus tard, la société Citroën signait un accord avec l’ingénieur anglais Ricardo qui par ses travaux avait très largement développé le rendement des moteurs à huile lourde. Les premiers moteurs diesel furent essayés sur le châssis de la Rosalie et c’est en 1937 que Citroën commercialisa sa gamme de véhicules utilitaires diesel.
70 ans plus tard, André Citroën avait vu juste car aujourd’hui la moitié de la production automobile fonctionne au carburant « Diesel ».
75 ans de la Rosalie
La première Rosalie sortit de l’usine du quai de Javel en 1932. Spacieuse et robuste, cette voiture eut un succès immédiat. Ce nouveau modèle bénéficiait d’une carrosserie tout acier dite « monopiéce » qui était fixé sur un châssis ultra rigide. Les différents modèles de Rosalie étaient désignés par leurs puissances fiscales 8cv, 10cv et 15cv pour les 6 cylindres. Grâce a sa solide structure la Rosalie reçut une multitude de carrosseries dont certaines étaient très élégantes et luxueuses : berline, limousine, cabriolet, torpédo, coach « tout alu ». On retrouve la Rosalie sur le marché de l’utilitaire, équipée en fourgon, plateau bâché et boulangère.
La Rosalie se fait également remarquer dans le domaine de la compétition en battant un record d’endurance sur l’anneau de Montlhéry parcourant sans panne 300 000 km à la vitesse moyenne de 93,5 km/h avec cinq pilotes qui se relayaient toutes les cinq heures.
Cet exploit démontre l’extraordinaire robustesse et fiabilité de la nouvelle Rosalie.
Cette année, l’association « Automobile Club André Citroën » expose un très rare coupé de ville Rosalie 15 CV construit à 3 exemplaires.
- Le club « Les Amis du type H » présente le fourgon Citroën de la série télévisée
« Louis la Brocante »

[Denis15 0]

Les 50 ans de la 500

Dante Giacosa, talentueux ingénieur polytechnicien et responsable des bureaux d’étude de Fiat, concrétisa le projet de permettre à toutes les familles italiennes d’acheter une automobile.
La voiture devra être robuste économique et simple : la Nuova 500 sortit des usines FIAT en 1957. La petite Fiat est à part entière une véritable automobile, son moteur bicylindre refroidi par air de 479 cm3 lui permet d’atteindre les 90 km/h. Avec son grand toit ouvrant elle séduit immédiatement des milliers d’Italiens. Très vite, on la retrouve sur toutes les routes d’Europe. La production de la petite Fiat durera 18 ans et elle fut construite à 3 678 000 exemplaires.
Aujourd’hui, il n’est pas rare de la voir se faufiler dans les rues de nos grandes villes ; les années n’ont pas terni le succès de la Fiat 500 et elle reste la plus petite voiture quatre places du monde.

Jeep Village

Dans les années 60, l’ERGM de la Maltourné, qui était l’atelier de reconstruction des véhicules de l’armée française, construisit 4 Jeep qui avaient la particularité de se démonter en 5 minutes grâce à des systèmes d’attaches rapides.
Ces quatre Jeep étaient présentées lors du grand show « Les Nuits de l’Armée ».
La démonstration de la Jeep démontable faisait partie de cette grande fête militaire qui se déroulait au Château de Vincennes. La Jeep arrivait en roulant avec quatre soldats à son bord, un obstacle barrait la route et en moins de 10 minutes les hommes démontait la Jeep et la remontaient derrière l’obstacle avec l’obligation de repartir avec le véhicule en roulant.
Cette année, les établissements Jeep Village en partenariat avec le club de véhicules militaires UNIVEM, présentent la dernière Jeep MALT démontable survivante. Pour le plaisir des visiteurs, des démonstrations démontage / remontage se dérouleront sur le stand.

Gazoline

Cette année le journal Gazoline organise un grand concours pour ses lecteurs.
Les gagnants seront invités à participer à l’animation qui consistera à remonter un coupé Simca 8 Sport. A la fin des 10 jours du salon, la voiture repartira par ses propres moyens.

Christie's

1939 Auto Union Type D V12 à deux compresseurs
Déjà une légende à l’époque, cet exemplaire est le plus original et le plus complet des deux survivants, et la seule en mains privés. Vainqueur du Grand Prix de Reims piloté par Müller et à Belgrade avec à son volant Nuvolari avant que la guerre l’interrompe, le châssis 21 doit être considéré comme la voiture la plus importante jamais proposée en vente publique.
Estimation sur demande
1936 Mercedes 540K Cabriolet A
Un parmi la vingtaine d’exemplaires à cheval sur deux modèles, cette voiture emprunte sa belle carrosserie à la 500K en la mariant au puissant moteur de la 540K. Cet exemplaire appartient depuis toujours au même propriétaire français ; il s’agit donc d’une « premier main ».
Estimation : €1.250.000-1.650.000
1948 Delahaye 135MS décapotable, carrossée par Antem
Une des premières voitures construites par la marque après la Deuxième Guerre Mondiale, et un des très rares spécimens de 135MS exécutés par la célèbre carrosserie Belge.
Estimation : €160.000-260.000
1950 Talbot T26GS Berlinette
Réputé pour avoir été le dernier construit d’une série de 30 exemplaires ; elle a participé à plusieurs courses GT à l’époque. Restaurée par la Carrosserie Lecoq.
Estimation : €150.000-250.00
1974 Citroën DS23 IE décapotable automatique
La seule DS décapotable du monde équipée depuis l’origine d’une boite automatique.
Estimation : €90.000-130.000
1950 Gatsonides Barchetta
Sur les dix voitures construites par Gatsonides deux existent toujours, dont la seule Barchetta de la marque présentée ici.
Estimation : €90.000-130.000
1927 Amilcar MCO
La plus compétitive de toutes les Amilcars et la plus rare étant une de deux construites à la spécification monoplace, sur un châssis CO raccourci, et motorisé par le six cylindres de 1.100cm³ à compresseur. Cet exemplaire fit tomber six records de vitesse pour la classe 1.100cc en 1927 et 1928, conduite par le pilote d’usine Morel.
Estimation : €300.000-400.000
1908 Panhard-Levassor Type Y Limousine
Moteur à six cylindres, entraînement par chaînes, cette voiture était autrefois la propriété de Dr A.D. Juilliard de l’école de musique à New York. Elle appartient à son propriétaire actuel depuis plus que 30 ans.
Estimation : €160.000-200.000
Formule 1
Dans le contexte de lutte acharnée entre Renault et Ferrari, nous avons le plaisir de présenter une voiture F1 de chaque écurie, datant du début des années 1980, époque des fameux turbo’s…
Si vous envisagez la vente d’une automobile de collection ou de l’automobilia à Rétromobile 2007, Christie’s International Motor Cars est à votre disposition pour vous donner une estimation gratuite et non-obligatoire.

90 ans de BMW

Les 90 ans de BMW en histoire, tous domaines confondus.

50 ans de 300SL Roadster

La présentation de la 300SL au salon de New York fait l’effet d’une bombe. Les portes « papillons » sur une carrosserie effilée étonnent les visiteurs.
L’ingénieur Rudolf Uhlenhaut a conçu pour la 300 SL un châssis tubulaire surbaissé ultra léger qui reçoit un moteur 6 cylindres 3 litres. Cette merveilleuse mécanique permettait à la 300SL de frôler les 240 km/h. Cette exceptionnelle voiture séduit rapidement les stars comme Gary Cooper ou Sophia Loren. La version roadster est présentée en 1957 et sera construite à 1858 exemplaires.

Club Alfa Roméo France, les huit cylindres

Cette année, le club Alfa Romeo France présente trois modèles mythiques qui sont motorisés par des huit cylindres.
Le Spider 8C 2300 Mille Miglia 1932
188 exemplaires de cet extraordinaire châssis furent construits entre 1931 et 1934.
Cette voiture était équipée d’un huit cylindres en ligne de conception très moderne qui développait la puissance de 175 CV.
Avec ses 2 blocs en alliage léger, ses 2 arbres à cames en tête et une alimentation à compresseur, l’Alfa Roméo 8C 2300 pouvait atteindre la vitesse de 170 km/h ou de 215 km/h selon les modèles
Le Coupé 33 Stradale 1967
Ce très élégant coupé dessiné par Franco Scaglione a été réalisé à 18 exemplaires à partir de la 33 deux litres de compétition. La Stradale est construite comme une véritable voiture de course avec un châssis treillis tubulaire en alliage léger et un moteur 8 cylindres en V de 1995 cm3 ; ce coupé pouvait atteindre la vitesse de 260 km/h pour un poids de 700 kg.
Le coupé Montreal 1970
Le prototype de cette voiture fut présenté en 1967 à l’Exposition Universelle de Montreal pour le centenaire de la Fédération Canadienne.
Construite à 3925 exemplaires, la Montréal était équipée d’un moteur 8 cylindres en V de 2593 cm3 à 4 arbres à cames en tête. Ce beau moteur en alliage léger développait 200 CV et permettait à la Montréal d’atteindre la vitesse de 220 km/h.

Amicale Facel avec OSS117

Nom de code OSS 117. Cet agent secret est né en 1949 de la plume du romancier Jean Bruce.
Mis en scène par Michel Hazanavicius et produit par Eric et Nicolas Altmayer, le film a été tourné dans le pur style des années 60. Les décors exotiques et l’ambiance Technicolor sont au rendez-vous.
Le comédien Jean Dujardin est accompagné par Bérénice Bejo et Aure Atika. Il incarne le rôle de l’agent secret avec beaucoup d’humour et d’originalité.
OSS 117 aime les autos et il partage ses aventures avec sa Facel Vega.
Venez retrouver sur le stand de l’Amicale Facel la voiture du célèbre espion et toute l’ambiance du film.
Rétomobile

[Chriss51 0]

Et Renault ne participe pas cette année, j'ai lu ça dans l'AM Je recopierai l'article

[Denis15 0]

Moi j'espère y aller, ça peut se faire cette année...mon père m'en a parlé, et je vois souvent des expos intéressantes, avec surtout beaucoup de miniatures !

[Cenelux 0]

le stand CITROËN :

[Denis15 0]

Je regrette vraiment de ne pas avoir pu y aller...

[Antoine-lesbellesfrancaises 0]

C'est magique

Je suis triste de ne pas avoir pu aller danss le batiment des anciennes au Mondial