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PASCAL BUS

Histoire de la 411

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Seconde familiale conçue à Wolfsburg après la 1500/1600, la 411 a sans doute fui la mémoire des Français depuis belle lurette.

Le quarantième anniversaire de sa naissance offre l'occasion de se remémorer son rôle de précurseur, Volkswagen devant par la suite renoncer au tout-à-l'arrière et compléter sa gamme avec une NSU K70 hâtivement rebadgée, ancêtre de la Passat.

La 411, pour les esprits chagrins, c'est faire du neuf avec du vieux. Récemment interrogé par nos confrères d'Automotive News, Giorgetto Giugiaro place la 411 parmi les voitures qu'il est heureux de ne pouvoir compter parmi ses réalistations : "Une forme sans attrait, aucun. Une simple boîte posée sur une mécanique existante, qu'il convenait de cacher."

Le jugement de l'Histoire est parfois rude. Volkswagen assembla pourtant quelque 367.728 411/412 entre 1968 et 1974. Un score qui lui permit de garder en son giron des familles que ni la Coccinelle ni le Type 2 Combi ne pouvaient satisfaire.

D'ailleurs, près de 80% des acheteurs de la 411 étaient clients Volkswagen. Un score flatteur mais, en même temps, une malédiction : la 411 échoua dans sa mission de ravir des acheteurs de familiales aux marques concurrentes.

La 411 est née avec une nouvelle variante 1.6 du célèbre 4 cylindres à plat, bonne pour 68 chevaux (145 km/h maxi). A l'avant, point de barres de torsion, mais des combinés McPherson. Tandis qu'à l'arrière, la VW avait droit à deux joints homocinétiques sur chaque arbre de transmission. Comme sur une Porsche 911.

L'injection électronique fit son apparition en 1970 : la 411 E (pour Einspritzung) développait 80 chevaux. Ce modernisme surprenant correspondait aux ultimes feux du moteur refroidi par air chez Volkswagen.

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