Gilles17 0 Posté(e) le 7 décembre 2008 -Réduire le poids, tels était la mission principale définie pour le développement de la carrosserie de la 3L -Afin de parvenir à l'objectif, deux possibilités existaient: l'utilisation de matériaux légers et l'économie de matériaux. -Pour la mise au point de la structure de la lupo 3L, ces deux possibilités ont été mises au point afin d'industrialiser une carrosserie légère et abordable. -C'est à dire que les deux moyens cités permettant un allègement ont été appliqués sous forme de réduction de l'épaisseur du matériau, d'économie de matériau et de construction mixte. -Economie ne signifie en aucun cas un compromis en matière de sécurité. -La sécurité offerte par la carrosserie satisfait entièrement aux normes très sévères chez Volkswagen dans ce domaine. Portes en aluminium -16kg Hayon en aluminium et magnésium -4,5kg Capot moteur en aluminium -4,2kg Aile en aluminium -3,4kg Plaque de montage en aluminium -1,2kg Dossier de siège en aluminium -7kg Protection de soubassement en pvc -6,9kg Epaisseur du vitrage (réduction de l'épaisseur du vitrage) -3,1kg Optimisation de l'épaisseur du matériau (0,66mm) des panneaux latéraux -1,7kg Traverse de siège reprise de la polo -1,3kg Joint insonorisant de porte en matériaux optimisé -1kg Lège glace optimisé -0,6kg Cire injectée dans les corps creux optimisée - 0,5kg Bouclier de pare-chocs moins lourd -0,5kg Gain total de poids par rapport à la lupo SDI-----> 154kg µ "Détrompez-vous, il n'y a pas de moteur 3.0 TDI dans cette Lupo... Non, cette Lupo consomme moins qu'une Toyota Prius : la Lupo 3L TDI est annoncée à 3 litres /100km ! Avec le prix du gazole aujourd'hui, voici un chiffre qui fait réfléchir. Imaginez : avec son réservoir de 34 litres elle pourrait parcourir... plus de 1000km ! Et le tout avec 87g de CO2/km. Tout a été dit sur cette petite voiture : consommation plus élevée qu'annoncée, boite robotisée désagréable, pas de place à l'arrière... Voici le test vérité et en toute objectivité ! 3 LITRES AU 100KM : COMMENT ? La Lupo, c'est la première Twingo mais made in Volkswagen mais en plus récent (1998-2005). En clair : 3,54m de long, 4 places et 4 étoiles aux crashs test. La presse avait reconnue sa finition flatteuse, sa large gamme de moteur (6 essences et 3 diesels) et son prix exorbitant. La version 3L TDI est très différente des autres Lupo : la face avant est spécifique afin de gagner en aérodynamique (Cx de 0,29) et l'ensemble de la voiture est allégée. Au programme donc : capot, portes, hayon et tambours AR en aluminium, jantes et volant en magnesium, suspensions en alliage léger, pas de clim ni d'autoradio ni de verrouillage à distance ni de direction assistée. Bilan : 150kg de moins sur la balance et un poids à vide de 907kg ! Le moteur est spécifique : un 1.2 TDI 3 cylindres avec turbo à géométrie variable et injecteurs-pompes, développant 61ch et surtout 14Mkg de 1800 à 2200tpm (soit une valeur équivalente à un 1.6 16V essence). Ce moteur est obligatoirement accouplé à une boite robotisée DSG simple embrayage à 5 rapports. Enfin, pour couronner le tout, la Lupo 3L TDI dispose d'un mode "ECO" activant un système de Start&Stop et une séquence de passage de rapports optimisée pour abaisser la consommation. Ouf ! Présentation faite, je vais maintenant vous parler de la mienne. INTERIEUR A l'intérieur, certains signes rappellent que l'on est dans une petit citadine économique : la carrosserie est apparente ça et là. Heureusement, la planche de bord est très agréable à l'oeil et au toucher : les assemblages sont rigoureux et c'est du solide ! Les deux compteurs ronds avec leur casquette en flèche ajoutent une petite touche dynamique à l'ensemble ; ils s'illuminent de bleu la nuit tombée. Sous la planche de bord, chaque occupant dispose d'une gouttière à défaut de boite à gant. Les contre-portes sont étroits et on y trouve un simple filet permettant de glisser une carte routière ou quelques papiers : les rangements ne sont pas le fort de la Lupo. Les sièges sont fermes sans être inconfortable et maintiennent bien. Dans la finition de base, le siège conducteur n'est pas réglable en hauteur. A l'arrière, la grande surface vitrée limite le sentiment de clotrophobie et on ne compte que deux places... Tant pis pour le cinquième hypothétique passager mais tant mieux pour les deux occupants à l'arrière : l'espace aux épaules est très convenable ! De plus chacun dispose d'un bac de rangement où tient une bouteille d'eau. Et contrairement à ce que j'ai pu lire de nombreuses fois, il y a de la place pour les jambes. Après 400km, mes passagers arrières ne se sont jamais plaints et s'ils étaient septiques au début du trajet, ils sont arrivés agréablement surpris. Enfin, le coffre est rikiki : deux bonnes sacoches de sport et il est plein... C'est simple, on voyage avec les sacs aux pieds ! CONDUITE Une fois la portière ouverte à la clé à la manière d'une 205, je m'installe à bord. Les rétroviseurs sont manuels et, comme les voitures du groupe VAG, celui de droite est plus petit. Le volant réglable en hauteur permet de trouver une bonne position de conduite. Contact, le moteur s'ébroue dans des claquements. Le tableau de bord signal qu'il faut mettre le pied sur le frein pour passer le mode E (passage automatique des rapports). Je m'exécute et c'est parti. La sonorité du moteur ,un ronronnement accompagné d'un bruit de crécelle, est déroutante. La boite robotisée l'est encore plus : elle passe les rapports à vitesse humaine et redonne un coup de gaz quand elle rétrograde ! De temps en temps les passages de rapport sont un peu brusque mais on s'y fait. En revanche, elle met du temps à embrayer au démarrage, ce qui exclut tout départ canon (au "cédez le passage" d'un rond point par exemple). En mode E, elle parvient généralement à trouver le bon rapport. En mode ECO, elle cherche à passer au plus vite le rapport le plus haut, si bien que l'on se retrouve à 50km/h en 4ième ! A ce régime, à défaut de reprise, le moteur est étonnamment souple et dépourvu d'acoups : chapeau bas ! Ce mode ECO est celui permettant d'obtenir une consommation avoisinant les 3 litres/100km (voir plus loin). Quand vous freinez, la boite débraye et met la voiture en roue libre. De plus, si vous êtes à l'arrêt et pied sur le frein pendant 3 secondes, le moteur s'arrête (les phrases, clignotants et essuie-glace continuent de fonctionner) : il suffit de relâcher légèrement la pression sur le frein pour redémarrer. Enfin, si vous ne vous faites pas aux passages automatique des rapports, une pulsion du levier sur la gauche et vous êtes en mode séquentiel : on pousse pour le rapport supérieur et on tire pour rétrograder. Tout celà sans avoir à lever le pied. L'électronique veille et interdit tout sous ou sur-régime et ce, quelque soit vos actions sur le levier. Si vous oubliez de rétrograder, elle le fait à votre place. Au final, le mode séquentiel est le plus agréable car on retrouve une conduite proche d'une boite manuelle classique (à l'inverse des boites automatiques, il n'y pas de "patinage" du moteur). SUR LA ROUTE - CONSOMMATION Avec son TDI de 61ch, je ne m'attendais pas à des miracles... et pourtant je suis surpris. En ville, le gabarit rikiki de la Lupo lui permet de se faufiler partout et se garer facilement, et malgré les longs rapports et la direction non assistée on y trouve son compte. Les montants de pare-brise sont un peu épais (chose courante aujourd'hui, crashtest oblige) et si l'impression d'être assis un peu bas demeure, la visibilité périphérique est très bonne avec les grandes surfaces vitrées avec une vision trois-quart arrière dégagée. Sur la route, c'est impeccable. La direction dépourvue d'assistance se rattrape en étant précise ; le volant est très agréable à manier et regarder. A 90km/h, le moteur ronronnant à 1800tpm est très discret et l'économètre de consommation instantanée affiche un flatteur 3 litres/100km ! De plus, la Lupo se montre étonnamment confortable et relativement silencieuse (hormis quelques bruits de roulement à l'arrière). En clair, rouler dans ces conditions est un vrai plaisir. Seules quelques montées abruptes obligeront la boite à rétrograder. Sur les départementales, les suspensions sont souples et la voiture est légèrement sur-vireuse. Sur le mouillé, attention aux gros sous-virage (cad l'avant a tendance à tirer tout droit). Seulement, quand on a compris que l'attaque à outrance n'est pas le but de la Lupo 3L TDI, on trouve une voiture agréable à manier et sans surprise en usage normal. Reste que son truc à elle, ce sont les routes lisses où elle se montre confortable avec un appétit d'oiseau. Sur l'autoroute, les bruits d'air sont relativement présents passé 120km/h et la Lupo reste un peu sensible aux vents latéraux (pas de miracle sur une petite voiture légère) . Heureusement, le moteur ne crie jamais et il pousse la voiture impassiblement avec son 5ième rapport très long (2500tpm à 130km/h) : vraiment flatteur. Alors la consommation ? Avec 200km de ville (ce qui est déjà pas mal), 500km de route et autoroute, la Lupo aura consommé 4 litres/100km : on pourra dire qu'une 106 1.4d obtiendra ce même résultat... mais la Lupo le fera avec un confort et une sécurité incomparable (4 étoiles au crash test) ! Mais ce qui frappe, c'est que ces 4 litres/100km s'obtiennent sans aucun effort particulier de son conducteur (mode ECO rarement activé) et sans se traîner. En roulant exclusivement sur route, il sera facile de tomber sous ce chiffre. Tout est-il que pour faire plus 700km, la Lupo n'aura réclamé que 28 litres. Imaginez simplement que si elle étaient dotée d'un réservoir de 60 litres elle pourrait parcourir 1400km ! BILAN Une petite citadne qui permet de faire de la route avec une consommation ridicule et une finition flatteuse... Alors conquis ? Préparez-vous... Car vendue neuve à 15 110€ en France, il ne s'est écoulé que 147 exemplaires en 2000 et 18 seulement en 2001. Aujourd'hui en 2008, avec un prix du gazole dépassant les 1,40€ le litre, elle aurait sans doute connu un autre succès. Vous pouvez toujours vous rabattre sur la Lupo 1.4 TDI, très performante (75ch et surtout 19Mkg, valeur équivalente à une 206 S16), qui consommera 4,5 à 5 litres/100km. Reste qu'en occasion, la Lupo 3L TDI est pratiquement introuvable, faute à une mauvaise image (nombreux sont ceux qui ont trouvé la boite désagréable) et à des exemplaires jalousement gardés. Eh oui car moi je ne compte pas me séparer de cette voiture si attachante et économique !" Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Tommy01 0 Posté(e) le 7 décembre 2008 Ben voilà que j'en reste sans voix ! Je ne savais pas que cette 3L avait tant de différence et un gain de poids si énorme Le jour ou madame prendra une voiture on y pensera ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 7 décembre 2008 c'est les mêmes éléments que pour la Gti ??? a part la face avant bien sur... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Gilles17 0 Posté(e) le 7 décembre 2008 je pense que la gti a juste les ailes et le capot en alu c'est tout Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 7 décembre 2008 Ok Gillou... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Gilles17 0 Posté(e) le 7 décembre 2008 j'ai remit un petit essai sur le premier post Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
FlashBall1 0 Posté(e) le 7 décembre 2008 Frank a écrit:c'est les mêmes éléments que pour la Gti ??? a part la face avant bien sur... Gilles a écrit:je pense que la gti a juste les ailes et le capot en alu c'est tout Il y a aussi les portes... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
david2912 0 Posté(e) le 29 novembre 2009 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
FlashBall1 0 Posté(e) le 29 novembre 2009 david2912 a écrit:Propriétaire d'une Lupo 3L depuis avril 2009, j'en cherchais une depuis longtemps, j'en suis pleinement satisfait, je trouve l'essai ci dessus très objectif. Concernant la boite je ne l'utilise qu'en mode séquentiel (sauf dans les embouteillages), étant pourtant fan de bva et ayant eu à peu près tout ce qui existe sur le marché (bva4, bva5, tiptro, miltitro, speedshift, steptronic...), celle ci est vraiment infecte en mode auto! j'ai mal au coeur à chaque passage de rapport, cette boite étant pourtant très moderne puisque VAG a fait évoluer le système DSG avec le double embrayage. Une fois l'habitude de repasser les vitesses, cette voiture est très agréable et même performante, par exemple une Audi A3 1.9tdi 105ch ne fait pas mieux sur nationale en sortie de giratoire.. c'est pourtant vrai! et ça jusqu'a + de 160km/h! Question conso la nationale est son terrain de prédilection, 400kms à deux 3.4L. Sur autoroute 700kms à trois 4.8L en tenant constament le 130/140km/h. En ville c'est idem autoroute. Le plaisir des fonds de compteurs bleu façon Golf IV, le volant est trop beau, aucun équipements de confort ne manque finalement, à part peut être le régulateur de vitesse et la température extérieure, tous les passagers montent sceptiques et m'en reparlent à chaque fois avec enthousiasme! Il n'y a pas de roue de secours mais un compresseur (comme sur les très haut de gamme!), pour en rire je présente cela en disant que la voiture est équipé de 4 galettes!! Bref après comme beaucoup avoir révé des plus gros modèles, et même après en avoir possédé (il m'en reste une), je me surprend à utiliser quasi-exclusivement la lupo!! En plus elle est jolie et la carrosserie façon Audi A8 la rende aussi exclusive (en plus de sa rareté), si seulement Volkswagen pouvait la reproduire.. grosse prime au Co² car même en 2010 aucune voiture ne l'égale avec aussi peu de rejets! Elle a un nombre impressionnant de record enregistré au Guiness Book des records imbattu encore aujourd'hui. Le stop&start elle l'a.. quel silence!! etc.. etc... Salut, Pourrais-tu te présenter dans la section adéquate (et ainsi respecter la charte de ce forum)...merci !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites