meph 0 Posté(e) le 9 septembre 2010 Audax Pour les passionnés de l'automobile, une véritable voiture de sport doit réunir impérativement trois qualités fondammentales : une ligne enthousiasmante, une mécanique très brillante, un châssis performant. Mais une voiture de sport digne de ce nom doit également bannir impérativement trois péchés capitaux : le poids excessif, le filtrage des sensations, les aides à la conduite. C'est en partant de ces 6 postulats que l'Audax a été conçu et fabriqué, en conservant toujours à l'esprit que l'auto devait avant tout procurer une sensation de conduite et donner de la joie à celui qui la pilote.C'est un jeune agrégé de physiques, Olivier Moret-Bailly, qui a dessiné la carrosserie de la voiture. Le cahier des charges qui lui avait été confié était de créer un roadster avec un long capot et un arrière très court, un moteur central avant, une ligne fluide et agressive, les roues rejetées aux extrémités de la voiture.C'est chez BMW, avec l'accord de la Direction de la marque Munichoise, que la quasi-totalité des éléments mécaniques a été choisi : moteur, boîte de vitesses 6 rapports, pont arrière, embrayage, direction, freins, arbre de transmission, demi-arbres de roues, pédalier, moyeu avant, boîtier électronique. Le moteur, organe eseentiel de l'auto, est le dernier né de l'époque : le bloc V8 en alliage léger, avec double arbre à cames en tête et 4 soupapes par cylindre. Dans sa version de base, il développe 286ch, mais des évolutions étaient prévues avec le moteur M5.Avec 286ch, le rapport poids/puissance de 3,3 permet à l'auto d'être classée parmi les 10 premières voitures de l'époque. Pour le châssis, c'est un système tri-pontons inversé, fabriqué en acier type aviation, qui assure au châssis multitubulaire dessiné par Gérard Hély une rigidité exceptionnelle, très supérieure à celle des structures monocoques, et cela pour un poids incomparablement moins élevé : 85kg.La suspension, quant à elle, est d'un tout nouveau type : MONO INTERACTIVE : ce système, mis au point avec la société EUROFAC, importateur français des amortisseurs Billstein et ressorts EIBACH, permet à un amortisseur unique installé perpendiculairement à l'axe de la voiture d'utiliser la force d'écrasement encaissée par la roue en appui dans un virage pour récupérer mécaniquement cette force en la transférant en sens contraire, par un système trapézoïdal de basculeurs, sur la roue intérieure du véhicule qui a naturellement tendance à monter et qui, du fait de ce renvoi de force, sera dépourvue de roulis ; ce qui oblige la voiture à virer complètement à plat.Après quatre années d'efforts, le petit groupe de passionnés envisageait de fabriquer leur auto en petite série, de l'ordre de 100 voitures par an, dans une usine de 2500m2, avec 29 ouvriers qualifiés, accompagnés de 11 ingénieurs et cadres. La chaine devait compter 10 postes de travail, alimentés par quatre atelier de fabrication, le tout permettant de construire une voiture en 24 jours.Malheureusement, le financement et les commandes feront défaut, et l'aventure s'arrêtera là. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nicoduvar 0 Posté(e) le 9 septembre 2010 jene connaissais pas cette auto !! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 19 septembre 2010 nicoduvar a écrit:jene connaissais pas cette auto !! Pareil pour moi . Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites