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Simca 1000

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La Simca 1000 est une automobile qui est passée, depuis son lancement en octobre 1961, du rôle de véhicule modeste à celui d'une sportive capable de lutter efficacement contre les Porsche 911 dans les courses de côte, et ce bien après sa longue période de fabrication. La Simca 1000 arriva à point pour conforter la marque de Poissy dans son rang de second constructeur français.
Cette petite voiture à la carrosserie carrée et classique à trois volumes, qui se positionne sous l'Aronde P60, est une « tout à l'arrière » dotée d'une suspension à quatre roues indépendantes (ressorts hélicoïdaux à l'arrière et à lames à l'avant) et d'un moteur quatre cylindres longitudinal en porte-à-faux arrière avec une boîte à quatre vitesses synchronisées (licence Porsche). Ce fut la dernière voiture à recevoir la contribution du bureau d'études Fiat pour sa conception très proche de la Fiat 850. Elle dut très rapidement affronter la rude concurrence de la Renault 8 et de la Citroën Ami 6.
Lors de sa présentation, la Simca 1000 obtint le Grand Prix de l’Art et de l’Industrie pour sa ligne élégante due au styliste turinois Mario Revelli de Beaumont. En mars 1962, un joli coupé 1000 dessiné par Bertone en sera dérivée, il prendra une allure nettement plus sportive à partir de juin 1967 en devenant 1200 S.
La Simca 1000 est plutôt à l'aise en ville avec une direction d'une (trop) grande légèreté et un moteur souple. Malgré son gabarit, qui la rend très agile dans la circulation urbaine, de nombreuses familles l'utiliseront sur de grands trajets ! On verra aussi beaucoup la petite Simca dans sa version Auto-école grâce à sa robustesse générale (elle ne sera remplacée que par la Renault 5 au début des années soixante-dix).
Pour 1963, la puissance du moteur passe de 36 à 40 ch DIN [1]. L'ancien groupe sera récupérée par la 900 qui est une nouvelle version bas de gamme de la 1000. Pour 1966, la nouvelle planche de bord comporte un compteur de vitesses horizontal [2]. La Simca 1000 est profondément modifiée pour 1969, la direction à vis et galet longtemps critiquée devient à crémaillère, ensuite l'avant est revu avec des phares plus gros, une nouvelle calandre et des clignotants débordants, enfin à l'arrière des feux agrandis et carrés remplacent les précédents de forme ronde. La nouvelle gamme, qui débute avec l'économique Simc'4 (pour 4 CV), est châpeautée par la 1000 Spécial (6 CV). Celle-ci prend la place des premières 1000 GL et GLS. A partir de la 1000 Spécial, la marque développera à partir de 1970 les versions sportives 1000 Rallye, Rallye 1, Rallye 2 et Rallye 3. Du coup, toutes les Simca 1000 héritent d'un carrossage négatif des roues arrière de type 1000 Rallye 1 (roues en V inversé) pour 1973 et d'un tableau de bord à cadrans ronds pour 1975. La petite Simca ne s'éteint qu'en 1978, après un ultime restylage qui apporte des projecteurs rectangulaires, un capot plat et les appellations 1005 (5 CV) et 1006 (6 CV).
La Simca 1000, qui est la dernière voiture française à moteur arrière, attendra 1981 pour être remplacée par la Talbot Samba.
Modèles à partir du millésime 1969 [modifier]



  • Sim'4 (version économique) : 777 cm³,31 ch puis 33 ch (119 km/h) jusqu'à 1972.


  • 1000 (économique) pour les modèles 1971, 1000 LS pour 1972 puis 1005 LS pour 1977 et 1978 : 944 cm³ 44 ch (132 km/h).


  • 1000 GLE : idem LS avec équipement de la GLS (confort) à partir de février 1974. La 1000 GLE devient la 1000 GLS pour 1976.


  • 1000 (confort) puis 1000 GL pour 1971 : 944 cm³ 42 ch puis 44 ch, sera supprimée en 1971 au profit de la 1000 GLS.


  • 1000 GLS (confort) pour 1972 puis 1006 GLS pour 1977 et 1978 : 1 118 cm³ (moteur Simca 1100) 53 ch (150 km/h) puis 55 ch pour 1973.


  • 1000 Spécial (sport) : 1 118 cm³ 50 ch (145 km/h) puis 53 ch (150 km/h), puis 1 294 cm³ 60 ch (155 km/h) à partir de février 1972, sera remplacée par les 1000 SR 1 118 cm³ 55 ch et 1 294 cm³ 60 ch pour 1976.

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Simca 1000 RallyeConstructeurAnnées de productionUsines d’assemblageMoteur et transmissionÉnergieMoteur(s)Position du moteurCylindréePuissance maximaleTransmissionBoîte de vitessesPoids et performancesPoids (à vide)Châssis - CarrosserieCarrosseriesDimensionsLongueurLargeurHauteur
Une Simca 1000 Rallye 2
Simca
1970 - 1978
Poissy
Essence
4 cylindres en ligne
Arrière
1 118 et 1 294 cm3
60 (Rallye), 82 (Rallye 2), 86 (Rallye 2) et 103 (Rallye 3) ch
Propulsion arrière
4 rapports
de 785 à 880 kg
Berline 4 portes
3 800 mm
1 480 mm
1 400 mm



La Simca 1000 Rallye est un modèle d'automobile de compétition dérivée de la Simca 1000.
Elle a été déclinée en quatre versions, appelées Rallye, Rallye 1, Rallye 2 et Rallye 3.

Le moteurs situés en porte-à-faux arrière leurs ont conférés un comportement survireur, dérivant de l'arrière et permettant une conduite sportive à l'instar des Renault 8 Gordini.
La mise au point s'est faite sur le circuit de Mortefontaine, par le pilote officiel Simca Chrysler Jean-François Rousseau, l'ingénieur liaison au sol Jean-Claude Vaucard et le directeur des essais moteur Hubert Arnoult.
Accompagnés d'Enjolras, ils ont mis au point des 1000 Rallye à compresseur redoutables avec lesquelles ils ont gagné des scratchs dans des rallyes nationaux.
Le pilote Bernard Fiorentino a participé à deux épreuves du championnat du monde des Rallyes (Monte-Carlo 73 et Rallye de Suède 75) avec des Rallye 2 Groupe 2.
Caractéristiques


Sur la Simca 1000 Rallye lancée en février 1970 [1], le moteur 1 118 cm³ passe à 53 chevaux et la vitesse de pointe à 150 km/h. À bord le conducteur dispose d'un siège baquet (le siège est standard côté passager) et d'un compte-tours. L'extérieur se démarque par des essuie-glaces agrandis noir mat, des projecteurs additionnels à iode, un rétroviseur de type obus, un capot noir mat, des roues noires sans enjoliveurs et une teinte de carrosserie rouge sarde décorée de bandes transversales noires à l'arrière. En février 1972, la 1000 Rallye 1 succède à la 1000 Rallye. La cylindrée est augmentée à 1 294 cm³, la puissance atteint 60 chevaux et la vitesse de pointe 155 km/h.
En septembre 1972 [2], Simca lance la 1000 Rallye 2 animée par un moteur 1 294 cm³ développant une puissance de 82 ch DIN à 6 000 tr/mn et un couple maxi de 11 mkg à 4 400 tr/mn. Grâce à ses deux carburateurs double-corps horizontaux et à ses 860 kg, elle pointe à 160 km/h. Le freinage est assuré par quatre freins à disques. À l'extérieur, une prise d'air est aménagée sous le pare-chocs avant pour refroidir le radiateur d'eau situé désormais à l'avant. Pour 1976, la puissance progresse à 86 ch DIN et la vitesse de pointe à 162 km/h. Cette dernière version est reconnaissable à son becquet arrière.
En décembre 1977, la marque présente une 1000 Rallye 3 de couleur bleue (le modèle de série sera uniquement blanc) se distinguant par son spoiler avant, ses extensions d'aile et ses jantes Amil en alliage léger. Comme toutes les Simca 1000, elle reçoit la récente face avant avec les projecteurs rectangulaires. La puissance grimpe à 103 ch DIN à 6 200 tr/mn, le couple maxi à 13 mkg à 4 900 tr/mn et la vitesse de pointe à 183 km/h. Cette ultime version proche des 1000 Rallye de compétition du S.R.T. aura une carrière éphémère jusqu'à la disparition de la Simca 1000 en 1978. La 1000 Rallye 3 a été produite à 291 exemplaires.
Les 1000 Rallye étaient le modèle qui avait le plus d'engagement en compétition (slalom, course de côte, rallye). Cette voiture comptait près de 400 engagements en course [3] et ce 40 ans après la sortie du premier modèle. La Simca 1000 léguera l'appellation Rallye qui sera récupérée par Peugeot sur les Talbot Samba, Peugeot 205 et Peugeot 106.

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