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didu

FIAT 127 SPORT

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Fiat 127 Sport - 1979



A 20 ans, on ne peut pas toujours s'offrir une Ferrari.

Plus besoin d'avoir un gros compte en banque pour s'adonner à la conduite sportive. La 127 Sport coûte 29 600 F.
Son moteur à arbre à cames en tête de 1050 cm3 développe 70 chevaux DIN à 6500 tr/mn. Elle passe de 0 à 100 km/h en 14 secondes. Elle monte à 160 km/h, ce qui ne l'empêche pas de faire preuve d'une sobriété exemplaire (7,2l à 90 km/h, 9,6l à 120 km/h, 10,14l en parcours urbain).
Traction avant. Moteur transversal. Culasse spéciale. Carburateur double corps. Pot d'échappement de type Abarth à double sortie. Suspension à quatre roues indépendantes. Servo-freins de type "Idrovac".
Voilà pour la technique. Pour la conduite, la 127 Sport possède tous les équipements que les passionnés sont en droit d'attendre d'une telle voiture.
Compte-tours électronique. Manomètre de pression d'huile. Thermomètre d'eau. Court levier de vitesses. Volant gainé. Montre à quartz. A l'avant, des sièges baquets enveloppants avec appuie-tête intégrés maintiennent le corps dans la position de conduite idéale. A l'arrière, des sièges rabattables séparément permettent de jouer avec l'espace. Pare-chocs en résine noire avec spoiler avant. Béquet de toit. Emblème Fiat Sport sur la calandre. Sigle 70 hp.
Elle a de de la gueule la 127 Sport. Fiat l'a conçue pour que vous puissiez vous faire la main avec une voiture dans vos moyens en attendant la Ferrari de vos rêves.

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Dans l'Auto-Journal le 15 octobre 1978 La Fiat 127 Sport face à la Renault 5 TS








LA CENDRILLON DE TURIN SE LANCE A L'ASSAUT DE LA SPORTIVE DE BILLANCOURT



Qu'il s'agisse de la Fiat 127 ou de la Renault 5, les deux voitures sont de conception relativement ancienne, à l'échelle automobile s'entend. L'italienne est née en 1971 et la française en 1972. Nous sommes en 1978, et l'évolution des deux modèles est grosso modo achevée, du moins sous l'angle de la grande série.
Chez Renault, la 5 TS est la sportive de la gamme, en dehors bien entendu de la 5 Alpine dont la cylindrée et le prix définissent une cible-clientèle bien spécifique. A Turin, la version "Sport" vient tout juste d'apparaître et c'est la première fois que la 127 est autorisée à sortir en quelque sorte du rôle utilitaire où elle se trouvait jusqu'à présent confinée.
Si la 127 est considérée chez Fiat comme un important succès commercial, il n'en est pas moins vrai que ses ventes en France ont toujours été notablement freinées par la toute-puissante R5. Alors que la petite italienne manifeste des ambitions nouvelles, le moment est donc opportun pour comparer les deux versions sportives que proposent l'un et l'autre des constructeurs à leur clientèle.

LES PERFORMANCES ET LA CONSOMMATION

Les deux voitures essayées n'affichaient qu'un kilométrage réduit : moins de 3500 km/ Les résultats acquis sur l'anneau de vitesse de Montlhéry ne sont donc peut-être pas extrêmement flatteurs mais ils sont absolument comparables, ayant été réalisés le même jour.
En vitesse de pointe et le conducteur se trouvant seul à bord, la 5 TS a atteint 147,5 km/h tandis que la 127 Sport se hissait jusqu'à 153,9 km/h, sans l'appoint du spoiler arrière, qui à dire vrai, ne paraît guère disponible pour l'instant... Ces mesures n'ont été affectées d'aucune correction.
Les accélérations ont été mesurées sur l'anneau de vitesse, deux personnes se trouvant à bord. Après un départ arrêté, le passage aux 400 mètres est obtenu après 19 secondes pour la Fiat et 19s 5/10 pour la Renault. Aux 1000 mètres, nous avons noté 36s pour l'italienne et 37s 1/10 pour la française.
Ici, la différence est nette, ce qui ne veut d'ailleurs pas dire que la 5TS soit à proprement parler décevante. Au chapitre de la souplesse, la française reprend d'ailleurs de l'allant, servie par sa cylindrée plus importante. A partir de 40 km/h en quatrième, le passage aux 400 mètres s'effectue en 20s 5/10 pour la TS et à 20s 9/10 pour la 127. Aux 1000 mètres, le chrono indique 39s 5/10 pour la Renault et 39s 9/10 pour la Fiat. L'avantage n'est pas considérable, c'est certain, car la Fiat parvient à rattrapper en grande partie son handicap de cylindrée, grâce à son pont plus court.
La consommation n'est peut-être pas une donnée essentielle pour deux sportives de faible cylindrée qui de toute manière, n'affichent pas un appétit démesuré. Si l'on compare les deux courbes relevées à vitesse constante, on se rend compte que la Fiat est très légèrement plus sobre que la Renault, sauf au-dessus de 140 km/h.
Ni dans un cas ni dans l'autre, la consommation ne peut être jugée exagérée. Tout au plus peut on noter qu'en dépit de son alliance cylindrée-pont long récompensée -en France- par une puissance fiscale préférentielle, la 5TS n'est pas parvenue à prendre l'avantage sur la 127 "Sport" traitée plus logiquement, sous l'angle de la définition technique pure.


LE COMPORTEMENT ROUTIER

Etant donné que l'on se trouve en présence des versions sportives de deux véhicules de grande série, on est en droit de supposer que les techniciens de Billancourt et de Turin ont produit dans ce domaine un effort particulier et le résultat de leur travail a été examiné avec soin.
Afin de nous livrer à des comparaisons précises, les deux voitures ont été amenées sur le circuit routier de Montlhéry dont le tracé de neuf kilomètres passe à juste titre pour une base d'essai impitoyable. La Fiat et la Renault ont été successivement "invitées" par le même pilote à accomplir cinq tours de ce circuit afin de déterminer les meilleurs temps.
C'est la Fiat 127 "Sport" qui a obtenu le "top" résultat, avec un tour en 4 min 56s 5/10, ce qui représente une moyenne horaire de 109,23 km/h La supériorité de la voiture italienne est nette car la Renault 5 TS a obtenu son meileur chrono en 5 min 05s 8/10, équivalant à une moyenne de 105,95 km/h.
Pour mieux situer ces chiffres, nous pouvons les rapprocher de ceux obtenus antérieurement, sur le même circuit et avec le même pilote. Ainsi, un coupé Peugeot 104 ZS a été crédité en juin 77 de 5 min 01s 4/10 soit 107,5 km/h et une Autobianchi A112 Abarth de série de 4 min 52s 8/10 soit 110,7 km/h. Deux carrosseries plus petites, plus légère dans le cas de l'Abarth, avec des cylindrées et des puissances du même ordre.
Les prestations fournies par la 127 "Sport" sont donc très satisfaisantes mais comment consturit-elle cette supériorité ?
En vérité, les deux voitures se conduisent dans le même style. Elles sont en premier lieu sous-vireuses mais il est possible de les deséquilibrer au volant et aussi par transfert des poids sur l'avant à la décélération, afin de faire glisser l'arrière en entrée de virage. De la sorte, la mobilité se trouve améliorée et les deux véhicules font preuve, de concert, d'une maniabilité supérieure à la moyenne.
Pourtant, la 127 "Sport" roule moins en virage que la 5 TS et sa motricité est meilleure, en dépit du fait que je ne disposais sur l'italienne que des étroits 135-13 de la version de base. Ces deux caractéristiques procurent déjà des gains de temps appréciables mais la Fiat est également avantagée par une direction plus précise, plus prompte à réagir, et aussi, par une tendance au sous-virage moins évidente que dans le cas de la voiture française. Enfin, les freins de la Fiat sont légèrement moins bien équilibrés que ceux de la Renault mais ils sont simultanément plus rapides et plus progressifs à l'attaque avec, dans les deux cas, une endurance supérieure aux modèles de base et parfaitement satisfaisante, les baisses d'efficacité constatées ayant été rares et éphémères.
Cela étant dit, la vitesse de pointe plus élevée et les meilleures accélérations de la 127 ont, bien entendu, puissamment aidé la voiture italienne à devancer la 5 TS.


L'AGREMENT GENERAL D'UTILISATION
En matière de position de conduite, la 5TS possède deux indiscutables avantages, un voilant placé plus bas et des pédales disposées en face du siège du pilote et non décalées vers la droite, comme c'est le cas dans la 127. En revanche, le petit volant de la voiture italienne est particulièrement agréable à manier -en dépit d'une certaine fermeté- et les pédales rapprochées conviennent bien à la technique "talon-pointe" inséparable de la conduite sportive.
Les sièges des deux voitures sont agréablement enveloppants et le dossier de la 127 m'a paru particulièrement bien dessiné le siège de la 5TS ayant tendance à mieux maintenir le postérieur en raison de sa plus grande fermeté.
Les deux poupes bénéficient d'un hayon avec banquette arrière transformable mais la 127 "Sport" est munie en série de sièges arrière séparés pouvant être rabattus individuellement. Ce système est particulièrement pratique.
En matière de suspension la 5TS est mieux contrôlée que la version de base. Elle roule et d'agite moins du train avant et fait preuve d'une certaine fermeté. A l'inverse, la Fiat a bénéficié de la même cure assouplissante que toutes les 127 récentes. Le gain en confort est indéniable et cette souplesse dans les débattements moyens procure généralement une bonne adhérence des roues motrices, même si elle donne quelquefois naissance, sur médiocre revêtement, à un curieux dandinement du capot. Cette évolution de sa suspension n'empêche pas la 127 "Sport" d'être bien maintenue dans les appuis importants.
La comparaison des boîtes de vitesses laisse apparaître une légère supériorité de la Fiat. Son guidage est un peu plus précis et l'efficacité des synchros à chaud plus convaincante. Le levier central de la Fiat est également mieux à portée de la main -un peu plus en arrière- et la course de son embrayage plus faible, d'où une mise en action plus rapide.
Il paraît difficile d'excuser l'absence sur la 5TS d'une montre et d'un manomètre d'huile. Il est vrai que la 127 "Sport" ne possède pas de partiel kilométrique et que la puissance de son avertisseur est faible mais, par contre, elle est équipée en série d'un pare-brise feuilleté, d'un bouchon à essence fermant à clé et d'esseuie-glace intermittents, tous deux inconnus à Billancourt. En revanche, les accoudoirs vide-poches de la Renault sont asticueix et les deux voitures sont équipées d'un essuie-glace-lave-vitre de lunette arrière.
Bien qu'elle s'exprime dans des styles différents, la finition des deux voitures m'a paru plutôt équivalente et satisfaisante, sauf en ce qui concerne les tableaux de bord également clinquants et sommaires. Pourtant, les sièges de la Fiat sont plus flatteurs pour le regard tandis que la garniture de pavillon de la TS affiche un aspect un peu décourageant.


LES PRIXLa comparaison est simple. La Renault 5 TS est vendue 27.998 F clés en main tandis que la Fiat 127 "Sport" vaut 25.770 F, dans les mêmes conditions. Les suppléments à envisager sous l'angle technique peut concerner le pare-brise feuilleté à 640 F pour la 5TS et les jantes alu ainsi que les pneumatiques 155-70 pour la 127 "Sport", leur montant n'étant pas encore fixé par Fiat.Ce n'est pas faire preuve d'une particulière clairvoyance économique que de constater au terme de cet inventaire, qu'on aurait pu d'attendre en toute logique à une affectation inverse des prix !...

André COSTA.













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Merci pour toutes ces infos .... et ce temps passé Didu

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C'est dommage je n'arrive pas à retrouver mes photos de Fiat 127
et je n'ai pas envie d'en prendre sur le net :

Si vous en avez, n'hésitez pas à les poster

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Quelle jolie modèle le 1050cm3, très rare de nos jours,
un peu moins rare, la phase 3 avec son 1300CM3 dévelloppant 75CV svp, mais comme toute Italienne qui se respecte la rouille est toujours présente Wink







ma photo préférée


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Hello Xavier !

Tiens j'ai l'impression de la connaître cette 127 sport

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