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Lancia STRATOS

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La Lancia Stratos


Source du post : psal24 du forum Italian cars club





Une machine faite pour gagner dans ses gènes :

La Lancia Fulvia HF a ouvert une voie royale pour Lancia en rallye.
La réputation de la marque durant les années 60, années d'un engagement
officiel, ne cesse de croître grâce aux victoires accumulées dans cette
discipline complète. Mais les rallyes attirent de plus en plus de
constructeurs qui se lancent avec de lourdes équipes de façon
officielle car, si la victoire est au bout, la réputation qui entraîne
les ventes des modèles clients sont aussi recherchées.

En 1969, Lancia est racheté par Fiat après une gestion un peu
hasardeuse. Les rallyes sont un vecteur fort d'image et Lancia a déjà
acquis un début de légitimité. Il faut donc construire une voiture pour
gagner... mais un autre que la Fulvia qui n'apparaît pas assez
performante face à la nouvelle concurrence. Alpine, Porsche, Ford... la
concurrence est rude et de plus en plus nombreuse sur les routes
fermées.

Fiat qui vient de racheter Lancia (et surtout ses dettes) pense
pouvoir rentabiliser cet achat grâce à la notoriété de la firme de
Turin grâce à l'investissement dans les courses. Fiat se porte très
bien en cette fin des années 60 contrairement au reste de la majorité
des constructeurs italiens et rachètent ainsi petit à petit, un peu
toute l'Italie automobile. Lancia n'avait pas d'argent pour investir
(67 millions de lire de dettes) mais Fiat y croit !




Une naissance digne d'une star :

Le projet est confié à un jeune pilote retraité, Cesare Fiorio,
devenu responsable de la division sportive de Lancia en rallye. La
première décision forte qu'il impose est de ne pas partir d'un modèle
de série existant dans la gamme mais de construire la voiture à partir
d'une feuille blanche pour qu'elle colle à 100% aux exigences de la
course automobile. C'est une première : le développement de cette
voiture se fait pour gagner des courses et non pas pour en vendre dans
les concessions. Problème : pour homologuer ce modèle, il faudra le
produire à au moins 500 exemplaires. Il faudra donc que ce modèle, même
entièrement dédié à la course, soit tout de même un minimum rentable ou
du moins ne soit pas un gouffre financier pour un Lancia pas très en
forme financière... Un casse tête !!!

L'avis des ingénieurs est unanime : il faut une voiture dans la
lignée des Alpine, c'est à dire une carrosserie basse et profilée, pour
2 personnes uniquement, avec un moteur placé derrière mais en position
centrale.





Bertone donne le ton :

C'est là encore Fiorio qui va trouver la solution : la production
sera en partie assurée par un carrossier indépendant. Bertone est
évoqué car Fiorio a été très intéressé durant le salon de Turin de 1970
par un concept car à mi chemin entre l'automobile et la navette
spatiale : la Stratos. De plus, Bertone est attristé de voir une de ses
marques favorites dans une période noire. Il décide de présenter un
concept en l'honneur de Lancia.

Sa carrosserie est telle qu'on la croit faite pour s'envoler dans
la stratosphère... d'où sont nom ? En plus, ce prototype est doté d'un
moteur Lancia, un 1600 de Fulvia HF, récupéré sur une voiture
accidentée. Pour la petite histoire, ce prototype 0 était poussé à la
main pour le salon mais a connu pas mal de kilomètres d'essais pour les
journalistes et des publicités !








Si on en croit les proches de Bertone, le nom de Stratos vient en
fait d'un projet mort né chez Bertone pour le design d'une paire de ski
qui devait s'appeler Stratos. Hors un concurrent sortit sa paire de ski
révolutionnaires avant Bertone... sous le nom de Stratos.
La Stratos, telle qu'elle se présente encore pour l'instant, n'a
pas de portes mais une verrière qui sert de porte d'accès à la manière
d'un avion de chasse. Deux personnes peuvent y prendre place... ou
plutôt s'allonger à son bord. Le concept est totalement futuriste ;
ambiance science fiction garantie.

Bertone est approché par Fiat pour engagé des discussions... réunion où Bertone arrive par la route avec le prototype !!!





Du prototype de salon au prototype 0 :

Des accords sont signés : Bertone se charge de la construction du
châssis et de la carrosserie. L'assemblage se fait chez Lancia. A
partir de ce prototype de salon est développé une première maquette,
présentée encore une fois à Turin mais en 1972 sous le nom de Stratos
HF. On trouve sous le capot le 2,4l de la Ferrari Dino 246 GT, certains
affirment que ce n'était que le 2,0l des 206 GT,en position centrale
arrière, au milieu d'un châssis tubulaire et une carrosserie en fibre
de verre pour les ouvrants. La répartition des masses ainsi que le
contrôle du poids sont déjà au centre de la conception de ce nouveau
véhicule né pour gagner : c'est son seul objectif. Pour aller plus
loin, l'accessibilité mécanique avant et arrière sont facilités par de
grands ouvrants englobant les ailes. L'aérodynamique a été travaillé,
que ce soit dans sa forme ou dans les accessoires avec ses feux avants
escamotables, un futur incontournable de la voiture de sport. Même si
le style s'éloigne du prototype d'origine, on retrouve les traits
généraux en esquisses de ce modèle.





Le moteur Ferrari se retrouve monté dans ce châssis presque par
hasard. Un ancien chargé de mission de Fiat, Pier Ugo Gobbato, avant
d'être chez Lancia sur le projet Stratos était chez Ferrari. C'est
grâce à lui si un de ces blocs se retrouve chez Lancia pour le
prototype. Les dirigeants de Lancia, grâce à l'appui de Fiat,
n'imaginent pas une seconde que le Commendatore refusera de fournir les
moteurs nécessaires à la production. Or Enzo a déjà programmé l'arrêt
des moteurs v6 dans sa production et d'ailleurs il refusa à 2 reprises
de vendre son moteur.
Maserati, propriété de Citroën à ce moment là, avait aussi un v6
qui était monté sur les Citroën SM, diverses Maserati ainsi que la
Ligier JS2. Agnelli donna son accord pour que le montage de ce moteur
soit étudié. Maserati était très heureux de fournir ce moteur mais Enzo
Ferrari, apprenant la nouvelle, changea d'avis. Fin 1972, le moteur
Ferrari est donc officiellement annoncé pour la production.
Le moteur Ferrari dans cette Lancia n'est pas arrivé simplement
tout de même. Plusieurs moteurs ont été envisagés. Le 1600 des Fulvia
ne développe pas assez de puissance face à la concurrence. Le 2000 des
Flavia est trop ancien. Le moteur de la Fiat 132 Abarth avait un bon
potentiel mais les coûts restaient à déterminer pour lui donner plus de
puissance. C'est pourtant ce moteur qui a eu le plus de chance d'être
monté avant de se faire souffler par le Ferrari même si le moteur de
Maranello avait les faveurs de l’équipe d’ingénieurs.

Cette équipe avait des noms des plus prestigieux comme Giampaolo
Dallara, ancien directeur technique chez Lamborghini qui a travaillé
sur les Miura et la De Tomaso Pantera.

La Stratos est née mais pas encore terminée





Les premiers tours de roues, mises au point et premières courses :

Les premiers prototypes roulent durant l’été 1972… Le premier
équipé du v6 Ferrari et le second d’un 2,0l de Lancia Beta. Les
premiers essais au niveau aérodynamique ne sont pas bon car à grande
vitesse, la voiture à tendance à se soulever comme si elle voulait
décoller.. retour au source vers la stratosphère ? Des tests en
soufflerie vont donc être pratiqués chez Pininfarina. Le second
prototype sera utilisé par Dallara pour améliorer la tenue de route.
Les suspensions arrières seront retouchées grâce à ces essais. En
effet, la voiture était particulièrement inconduisible et pouvait très
violemment décrocher du train avant ou arrière.

Et pendant que la mise au point se précise, des prototypes de
courses sont envoyés au tour de corse au début de novembre 1972. La
fiabilité n’est pas encore au rendez vous (abandon dès la première
étape) mais une victoire en Espagne pour sa seconde sortie donne des
signes d’espoir. Fin 1973, la voiture semble terminée. Le moteur a eu
droit aussi à une amélioration au niveau de ses carburateurs qui
avaient tendance à déjauger en courbe rapide. Pour la compétition,
pistons et arbres à cames sont spécifiques.

La Stratos s’avère rapide et agile et son potentiel de
développement très élevé. Des culasses à 24 soupapes sont montées et
une version turbo est testée. Les développements pour la compétition
vont être nombreux et vont donner naissance à des versions à injection
(335 ch) ou turbo de 490 ch.





Naissance de la version client :

Durant l’été 1973 les premiers moteurs sont livrés, soit à la fin de la production de la 246 GT.

Fin 1973, la production du modèle de série commence. La Stratos est
baptisée stradale pour la version client. Les cadences sont faibles
mais la voiture est produite comme prévu par Bertone pour le châssis et
les panneaux de carrosserie, sous traité toutefois.
L’assemblage se termine toujours à Turin (Bertone et Lancia y
ayant des ateliers) chez Lancia à partir de l’été 1974 pour ne durer
que quelques mois seulement et se terminer à la fin de cette même
année.

L’intérieur se compose d’un tableau de bord de Fiat 124 coupé, de
sièges dessinés par Bertone, de vitres en plexiglas (possibilité en
option de les avoir en verre dont 3 modèles ont eu des vitres
teintées). Les vides poches sont plutot de grand bac qui servent à
recevoir les casques.

En option, les jantes dessinées par Bertone encore, pouvait avoir une monte plus généreuse.

La production officielle exacte est difficile à connaître. Il y
aurait eu 457 à 492 Stratos produites selon les sources, toutes avec
conduite à gauche. Les numéros de châssis utilisés ont été compris
entre 1001 et 1008, puis 1509 à 1992. Il y a eu au moins 400 Stratos
produites, avec en plus plusieurs dizaines de voitures de compétition
pour la HF Squadra Corse.

La Stratos fût un terrible échec commercial. En 1978, on comptait
seulement 250 ventes. Niveau prix, elle était pourtant relativement
bien placé car elle coûtait en gros le prix d’une Porsche 911 S.

Cet insuccès peut avoir plusieurs sources comme la hausse du prix
des carburants, la hausse des taxes sur les voitures puissantes mais
aussi la distribution de la Stratos car elle n’a été homologuée quand
dans peu de pays (Italie, Allemagne, Belgique et France). Pour les USA
par exemple, les normes de crash tests n’étaient pas respectées et en
plus, la Stratos n’avaient pas de pare chocs. La Stratos a été
disponible à la vente jusque 1982 environ mais directement à l’usine de
Turin. La première source d’échec est probablement que cette voiture
n’a été conçue que et uniquement pour la compétition et qu’elle était
très difficile à manier… en ville, mais surtout lorsqu’elle atteint ses
limites ! Elle n’avait pas non plus de coffre ou d’espace de rangement,
son confort n’était pas terrible.























Homologation en groupe 4 :

L’homologation en groupe 4 a été obtenue en octobre 1974… alors que
la production n’avait pas encore atteint les 500 exemplaires. La
vérification, pleine de bon sens devait se faire chez Bertone où on
pouvait dénombrer, selon Bertone, 1000 châssis construit. Ce chiffre
est plausible car Lancia comptait réellement produire 1000 Startos d’un
coté, et il existe des photos de châssis entassés chez Bertone… ceux
qui n’ont pas été utilisés.

Le règlement en groupe 4 change fin 1974, où seulement 400
exemplaires sont demandés, ce qui arrange Lancia. Ceci est sans compter
les versions qui ont servi à courir, que ce soit pour l’écurie Lancia
(HF squdra corse), pour l’importateur Chardonnet, ou les clients. Ces
versions compétitions étaient simplement des voitures d’usines
préparées.

























La fiche technique Stratos stradale type 828AR.0 :

Moteur :

Type 829A.000, position central arrière monté tranversalement, 6 en
V à 65°, 2418 cm3 (92,5 x 60 mm), 195 ch DIN (variait en fonction de la
configuration), 25 m/kg à 5 300 tr/mn, culasse alliage léger, 2
soupapes par cylindre, bloc en fonte, 4 arbres à came en tête commandés
par chaîne, carter humide, 3 carburateurs double-corps verticaux Weber
40 IDF, 20 l aux 100 km (données d'origine Ferrari), huile moteur
refroidie par un échangeur, Taux de compression de 9.0:1, couple maxi
de 24 mkg à 4000 tr/mn, distribution par chaîne, deux soupapes par
cylindres, inclinées à 47°.

Vitesse maxi déclarée : 230 km/h


Transmission :

Boite Ferrari 5 rapports en position transversale, dans l'axe du
moteur, Embrayage monodisque à sec FERODO, Roues arrières motrices,
différentiel ZF.


Suspenssion :

Avant à Triangles superposés et barre anti-roulis

Arrière McPherson avec barre anti-roulis

Amortisseurs hydrauliques avec ressort hélicoïdal


Direction à crémaillère - 2,5 tours de butée à butée


Freins :

Avant : disques ventilés (272 mm de diamètre)

Arrière : disques ventilés (277 mm de diamètre)

Pas d'assistance au freinage


Dimensions :

Empattement : 2,180 m

Longueur : 3,710 m

Largeur : 1,760 m

Hauteur : 1,114 m

Voies : Avant : 1,430 m - Arrière 1,460 m

Conception monocoque

Répartition des masses : 46% sur le train avant et 54% sur le train arrière

Largeur du train avant : 1,433m

Largeur du train arrière : 1,457m

Jantes Campagnolo en alliage léger - 7,5 x 14" 5 trous

Pneumatiques : 205/70 VR 14 PIRELLI Cinturato CN36 ou MICHELIN XWX radiaux

Poids : 980 kg

Réservoir de carburant : 90 litres (2 réservoirs centraux)


Fiche technique : particularités des versions compétition (Stratos HF) :

On peut noter que la version de base avait 240 ch avec la culasse à
12 soupapes et 275 ch avec les 24 soupapes en 1974. La puissance n’a
cessée d’évoluée durant l’exploitation de la Stratos par l’équipe de
Mike Parkes. Ainsi pour 1977, les puissances sont de 270 ch en 12
soupapes et 285 en version à culasse à 24. Il y a eu une version 24
soupapes et injection de 335 ch. La version turbo de 1975 avait 385 ch.
Un développement moteur ultime, mais non utilisé, a fournit 490 ch en
1976.

Les culasses, arbres à cames et pistons sont spécifiques.
L’alimentation est toujours confiée à 3 carburateurs Weber mais des 44
IDF. L’embrayage est renforcé, double disque, Borg et Beck. Les jantes
passent de 14 à 15 pouces, 7 pouces d elarge à l’avant et 12 à
l’arrière avec des pneus hyper généreux : 255/40 VR 15 à l'avant ,
380/35 VR 15 à l'arrière (PIRELLI P7)


La carrière sportive :

1972 :

Tour de Corse (France) : Abandon : Munari/Mannucci

Costa del Sol Rally (Espagne) : Abandon : Munari/Mannucci





1973 :

Rallye FIRESTONE (Espagne) : 1er : Munari/Mannucci

Targa Florio (Italie) : 2ème : Munari / Andruet

Tour de l'Aisne (France) : 1er : Andruet / "Biche"

Tour de France (France) : 1er : Munari/Mannucci





1974 :

24 heures de Chamonix : 2ème : Munari / Andruet

Ronde de la Giraglia (France) : 1er : Andruet / "Biche"

Rallye neige et glace (France) : 1er : Andruet / "Biche"

Targa Florio (Italie) : 1er : Larousse / Ballestrieri

Rallye féminin Paris-Saint Raphaël (France) : 1er : "Christine" / "Biche"

Rally delle 4 Regiono (Italie) : 1er : Munari/Mannucci 2ème :Ballestrieri / Maïga

Tour de France (France) : 3ème : Andruet / "Biche"

Rallye de San Remo (Italie) : 1er : Munari/Mannucci

Giro d'Italia (Italie) : 1er : Andruet / "Biche"

Rideau Lakes Rally (Canada) : 1er : Munari / Mannuci

RAC Rally (Angleterre) : 3ème : Munari / Sodano

Tour de Corse (France) : 1er : Andruet / "Biche"


Titre constructeur en championnat du monde des rallyes





1975 :

Rallye de Monte-Carlo (Monaco) : 1er : Munari/Mannucci

Rallye de Suède (Suède) : 1er : Waldegaard / Thorszelius

East African Safari (Kenya) : 2ème : Munari / Drews 3ème : Waldegaard / Thorszelius

Rallye de Sicile (Italie) : 1er : Pinto / Bernacchini

Rallye des 4 régions (Italie) : 1er : Munari/Mannucci

Rallye des Alpes Orientales (Italie) : 4ème : Pinto / Bernacchini

Rallye San Martino di Castrozza (Italie) : 1er : Pinto / Bernacchini 5ème : "Tony" / De Marco

Tour de France (France) : 1er : Darniche / Mahe

Coppa Liburna (Italie) : 1er : Pinto / Bernacchini

Rallye de San Remo (Italie) : 1er : Waldegaard / Thorszelius

Giro d'Italia (Italie) : 6ème : Munari/Mannucci

Tour de Corse (France) : 1er : Darniche / Mahe

RAC Rally (Angleterre) : 4ème : Munari/Mannucci

Rally delle Valli Piacentine : 2ème : "Tony" / De Marco


Titre constructeur en championnat du monde des rallyes





1976 :

Rallye de Monte-Carlo (Monaco) 1er : Munari / Maïga 2ème : Waldegaard / Thorszelius 3ème : Darniche / Mahe

Rallye de Suède (Suède) : 4ème : Lampinen / Hertz

Rallye Neige et Glace (France) : 1er : Darniche / Mahe

Rallye Stuttgart-Lyon/Charbonnières (France) : 1er : Darniche / Mahe

Rallye du Portugal ( Portugal) : 1er : Munari / Maïga 4ème : Pinto / Bernacchini

Rallye de Touraine (France) : 1er : Darniche / Mahe

Rallye de Sicile ( Italie) : 1er : Pregliasco / Sodano

6 Ore di Vallelunga (Italie) : 8ème : Ricci / Zorzi

East African Safari (Kenya) : 12 ème : Preston / Lyall

Rallye des 4 régions (Italie) : 1er : Darniche / Mahe 5ème : Carello / Bernacchini

Ronde des Vosges (France) : 1er : Darniche / Mahe

24 Heures du Mans (France) : 20ème : Lombardi / Dacremont

Rallye d'Antibes (France) : 1er : Darniche / Mahe

Rallye du Maroc (Maroc) : 1er : Munari / Maïga

Rallye de Pologne ( Pologne) : 1er : Jaroszwicz / Zyskowsky

Rallye di Piacenza ( Italie) : 1er : "Tony" / Mannini

Rallye San Martino di Castrozza (Italie) : 1er : Darniche / Mahe

Rallye de la Baltique (Allemagne) : 1er : Darniche / Mahe

Coppa Liburna (Italie) : 1er : Bianchi / Mannini

Rallye de San Remo (Italie) : 1er : Waldegaard / Thorszelius 2ème :
Munari / Maïga 3ème : Pinto / Bernacchini 4ème "Tony" / Mannini

Giro d'Italia (Italie) : 1er : Facetti / Sodano

Tour de Corse (France) : 1er : Munari / Maïga 2ème : Darniche / Mahe

Rallye d'Espagne (Espagne) : 1er : De Bagration / Barbeito

Rallye Campagnolo (Italie) : 2ème : Carello / Bernacchini

RAC (Angleterre) : 4ème : Munari / Maïga

Rally del Ciocco (Italie) : 1er : Carello / Bernacchini


Titre constructeur en championnat du monde des rallyes

Titre pilote pour Darniche en championnat d’europe des rallyes





1977 :

Rallye de Monte-Carle (Monaco) : 1er : Munari / Maïga

Rallye du Pays de Galles (Grande-Bretagne) : 4ème : Coleman / O'Donohue

Rallye de Costa Brava (Espagne) : 2 ème : Bragation / Barbeito

Ronde de la Giraglia (France) : 1er : Darniche / Mahe

Rally del Ciocco (Italie) : 1er : Vudafieri / Salvator

Rallye de Sicile ( Italie) : 1er : Darniche / Mahe 2ème : Vudafieri / Antoni

East African Safari ( Kenya) : 3ème : Munari / Sodano

Round Ireland Rally (Irlande) : 2ème : Coleman / Scott

Rally Isola d'Elba (Italie) : 1er : Darniche / Mahe

Rallye Firestone (Espagne) : 1er : Darniche / Mahe

Rally d'Abruzzo (Italie) : 7ème : Bazocchi / Celli

Rally di San Giacomo (Italie) : 1er : Pregliasco / Reisoli 2ème ; Carello / Perissinot

Critérium Alpin (France) : 1er : Darniche / Mahe

Critérium Lucien Bianchi (Belgique) : 1er : Darniche / Mahe

Rallye de 4 régions (Italie) : 1er : Darniche / Mahe 2ème : Pregliasco / Reisoli

Giro d'Italia (Italie) : 10ème : De Angelis / Del Fante

Rallye de Gargano (Italie) : 3ème : Pregliasco / Reisoli

24 Heures d'Ypres (Belgique) : 1er : Darniche / Mahe 4ème : Coleman / Richards

Rallye Campagnolo (Italie) : 1er : Carello / Perissinot 2ème : Vudafieri / Bonaga

Total Rally (Afrique du sud) : 1er : Munari / Sodano

Rallye de Pologne (Pologne) : 1er : Darniche / Mahe

Rally delle Valli Piacentine (Italie) : 1er : Pregliasco / Reisoli

Rally Colli di Romagna (Italie) : 2ème : Carello / Perissinot 3ème : Vudafieri / De Antoni

Rallye San Martino di Castrozza (Italie) : 1er : Munari / Sodano 2ème : Pregliasco / Reisoli

Rallye de la Chataigne (France) : 1er : Darniche / Mahe

Tour de France (France) : 1er : Darniche / Mahe

Coppa Liburna (Italie) : 1er : Pregliasco / Reisoli 2ème : Bellosta / Bondezan

Rallye de San Remo (Italie) : 4ème : Pregliasco / ReisoliI

Rallye de la Chataigne (France) : 2ème : Darniche / Mahe

Rallye Jeanne d'Arc (France) : 1er : Darniche / Mahe

Rally dei 100.000 Trabucchi (Italie) 4ème : Novarese / Soro

Tour de Corse (France) : 2ème : Pinto / Bernacchini 4ème : Carello / Perissinot

Rally Valle d'Aosta (Italie) 1er : Munari / Perissinot 2ème : Bettega / Torghele


Titre constructeur en championnat européen des rallyes

Titre pilote pour Darniche en championnat d’europe des rallyes

Titre pilote pour Munari en championnat du monde des rallyes





1978 :

Rallye de Monte-Carlo (Monaco) : 7ème : Mouton / Conconi 10ème : Baccheli / Bernacchini

Rallye de Suède (Suède) : 4ème : Blonmqvist / Sylvan

Rallye de Costa Brava (Espagne) : 1er : Carello / Perissinot

Rallye Stuttgart - Lyon/Charbonnières (France) : 1er : Darniche / Mahe

Rallye de Sicile / Targa Florio (Italie) : 1er : Carello / Perissinot 2ème : Vudafieri / Antoni

Critérium Jean Behra (France) : 1er : Darniche / Mahe

Rallye de Touraine (France) : 1er : Darniche / Giroux

Rally Saarland (Allemagne) : 1er : Röhrl / Geistdörfer

Rally Isola d'Elba (Italie) : 1er : Vudafieri / Mannini

Critérium Alpin (France) : 1er : Darniche / Mahe

Rallye des 4 régions (Italie) : 1er : Carello / Perissinot 2ème : Vudafieri / Mannini

Rallye de Lorraine (France) : 1er : Darniche / Mahe

Ronde Cévenole (France) : 1er : Darniche / Mahe

Rallye d'Antibes (France) : 1er : Darniche / Mahe 2ème : Bettega / Vaccheto

Rallye d'Ypres (Belgique) : 3ème : Carello / Perissinot

Rallye Rhein-Hessen (Allemagne) : 1er : Röhrl / Geistdörfer

Rallye des Alpes Orientales (Italie) : 1er : Carello / Perissinot

Rally Volderpfalz (Allemagne) : 1er : Röhrl / Geistdörfer

Rally Hunsrück (Allemagne) : 1er : Röhrl / Geistdörfer 2ème : Bettega / Vaccheto

Rally Bayerwald (Allemagne) : 2ème : Röhrl / Geistdörfer

Rallye Halkidikis (Grèce) : 1er : Carello / Perissinot 2ème : "Siroco" / Makrinos

Rallye de San Remo (Italie) : 1er : Alen / Kivimaki

Rallye OeASC (Autriche) : 1er : Carello / Perissinot

Rallye de la Chataigne (France) : 1er : Darniche / Giroux

Tour d'Italie (Italie) : 1er : Alen / Kivimaki / Pianta

Rallye RACE (Espagne) : 1er : Carello / Perissinot

Critérium des Cévennes (France) : 1er : Serpassi / Morelli


Titre constructeur en championnat européen des rallyes

Titre pilote pour Carrelo en championnat d’europe des rallyes

Titre pilote pour Alen en championnat du monde des rallyes (où il pilotât aussi sur une Fiat 131 Abarth)





1979 :

Rallye de Monte-Carlo (Monaco) : 1er : Darniche / Mahe

Ronde hivernale de Serre Chevalier (France) : 1er : Darniche

Rally di San Marino (San Marin) : 1er "Tony" / Mannini 2ème : Tabaton / Rogano

Rallye de Sicile / Targa Florio (Italie) : 6ème : Cambiaghi / Vittadello

Rally di Modena (Italie) : 1er : Simontacchi / Vercellino

Rally Costa Smeralda (Italie) : 7ème : Cambiaghi / Vittadello

Rallye des Sables d'Or (Roumanie) : 2ème : "Sirocco" / Fertakis

Rally Isola d'Elba (Italie) : 1er : "Tony" / Mannini

Critérium Lucien BIANCHI (Belgique) : 9ème : Neri / Materne

Rally Orense (Espagne) : 1er : De Bragation / Llopis

Rallye des 1000 Pistes (France) : 3ème : Darniche / Mahe

Rally delle valli Piacentine (Italie) : 1er : "Tony" / Mannini 9ème : Cambiaghi / Vittadello 11ème : "Nico" / Barban

Rally Madeira (Portugal) : 1er : "Tony" / Mannini

Coppa Liburna (Italie) : 1er : "Tony" / Mannini 2éme : Tabaton / Rogano 10ème : Cambiaghi / Vittadello

Tour de France (France) : 1er : Darniche / Mahe

Rallye de San Remo (Italie) : 1er : "Tony" / Mannini 9ème : "Nico" / Barban

Rallye d'Espagne (Espagne) : 1er : De Bragation / Llopis

Tour d'Italie (Italie) : 3ème : Carello / De Cesaris / "Meiohas"
4ème : Alberti / Alberti / Scaglia 7ème : "Regastas" / Curatolo /
Padimatteo

Rally dei 100.000 Trabucci (Italie) : 1er : "Tony" / Mannini 6ème : Francone / Francone 9ème : Codognelli / Sala

Tour de Corse (France) : 1er : Darniche / Mahe

Rally della Lana (Italie) : 2ème : Bagna / Sanfront

Rally Shalymar (Espagne) : 1er : De Bragation / Llopis





1980 :

Rallye de Monte-Carlo (Monaco) : 2ème : Darniche / Mahe

Ronde hivernale de Serre-Chevalier (France) : 1er : Darniche

Rallye de Costa Brava (Espagne) : 2ème : De Bragation / Llopis

Tour de Sicile / Targa Florio (Italie) : 9ème : Montalto / "Flay"

Rally Costa Smeralda (Italie) : 1er : Darniche / Mahe 3ème : Cunico / Ravizza

Rally Isola d'Elba (Italie) : 9ème : Volpi / Piacini

Rallye de l'Acropole (Grèce) : 9ème : "Siroco" / Makrinos

Rallye des 4 Régions (Italie) : 2ème : Tabaton / Radadaelli

Rallye d'Orense (Espagne) : 1er : Balcazar / Martin

Rally del Ciocco (Italie) : 3ème : Cunico / Meggiolan

Rallye Firestone (Espagne) : 1er : De Bragation / Llopis 3ème : Balcazar / Martin

Rally Colli di Romagna (Italie) : 6ème : Cunico / Meggiolan 7ème : Biasuzzi / Bonenti

Rallye Hunsrück (Allemagne) : 7ème : FRITZINGER / SCHWÄGERL

Manx Trophy (Angleterre) : 5ème : DAWSON / GORMLEY

Tour de France (France) : 1er : Darniche / Mahe

Coppa Liburna (Italie) : 9ème : Volpi / Piaccini

Rallye d'Espagne (Espagne) : 3ème : De Bragation / Llopis

Rally dei 100.000 Trabucchi (Italie) : 6ème : FILIPPI / DEMELA

Rallye de Monza (Italie) : 4ème : MONTALTO / POZZI 7ème : FRANCONE / REGGIO





1981 :

Rallye de Monte-Carlo (Monaco) : 6ème : Darniche / Mahe

Rally di Sicilia/Targa Florio (Italie) : 8ème : "Dielis" / Spataro

Rallye RACE (Espagne) : 2ème : De Bragation / SABATER 4ème : Balcazar / Martin

Rallye de Touraine (France) : 1er : Darniche / Mahe

Rallye Masplomas (Espagne) : 1er : De Bragation / SABATER

Rallye CS (Espagne) : 1er : De Bragation / SABATER 3ème : Balcazar / Martin

Rally di Alba (Italie) : 1er : FILIPPI / DEMELA

Coppa Valtellina (Italie) : 1er : BIASUZZI / MENGOLI

Tour de France (France) : 2ème : Darniche / Mahe

Coppa Liburna (Italie) : 1er : Tabaton / Tedeschini

Rallye de Monza (Italie) : 1er : Ormezzano / Berro 2ème : BIASUZZI / BONETTI 4ème : AMBROGETTI / TORRIANI





1982 :

Rally Costa Smeralda (Italie) : 2ème : Tabaton / Tedeschini

Rally Isola d'Elba (Italie) : 1er : Tabaton / Tedeschini

Rally del Ciocco (Italie) : 5ème : Tabaton / Tedeschini

Rally Colli di Romagna (Italie) : 1er : Tabaton / Tedeschini

Rallye Halkidikis (Grèce) : 6ème : "Benny" / Stefanis

Rally de Monza (Italie) : 1er : Ormezzano / Berro 2ème : Cazzaniga / Molteni 4ème : Verini / Scabini





La Stratos laisse petit à petit place à une autre bête de course
qui va marquer l’histoire. La Lancia 037, représente le groupe Fiat
officiellement car Fiat (la marque) se retire des rallyes afin de
laisser la marque de Turin seule sur une lancée qui va se poursuivre
jusqu’aux Delta.

La Stratos de nos jours :

La production ayant été faible, le palmarès plutôt bien rempli, et
le prix à l’époque assez élevé, la côte d’une Stratos Stradale est d’un
très bon niveau… comprenez qu’on ne peut pas tous se permettre d’en
acheter une… à moi de tous se cotiser…! Les transactions sont rares. On
trouve des ventes entre 120 000 et 150 000 €. Pour les versions groupe
4 , ça se corse. On en voit encore régulièrement dans des sorties ou
des rallyes de régularité historique mais les ventes sont très rares
mais il faudra compter plus de 200 000 €.
A ces prix là, il vaut mieux qu’elle soit complète et en très bon
état car les pièces ne se trouvent pas dans la casse au coin de la rue.
Dès la fin des années 70, certaines pièces étaient réputées
introuvables. Même si certaines ne sont ni plus ni moins que des pièces
Fiat, d’autres totalement spécifiques ne sont plus du tout disponibles.
Le faisceau électrique n’a pas bonne réputation, les arbres à cames
s’usent très vite et non des moindre, les réglages du train avant en
particulier est très délicat.


De vraies fausses Stratos :

Si une vraie Stratos n’est pas simple à avoir dans son garage, il
existe la solution des répliques. Un petit exemple parmi d’autres :

Hawk cars propose des répliques d’AC Cobra 289 et 427, des Ford GT
40 ainsi qu’une Stratos, le tout en kit. Il existe même toute une gamme
de moteur disponible :

HF2000 : 2,0l Lancia Beta/Thema/Delta 8v/16v/Turbo/Volumex

HF2400 : 2,4l Ferrari Dino V6

HF2500 : 2,5l Alfa Romeo V6 de la 155

HF3000 : 3,0l Alfa Romeo V6 de la 164 164, 12v or 24v

HF3000QV : 3,0l Ferrari Quattrovalvole

… et sur demande il est possible d’adapter d’autres moteurs. Il est
d’ailleurs possible de visiter l’usine et d’acheter son kit,
partiellement monté. L’intérieur se veut proche de ce lui d’origine au
point d’être un copier/coller. Pour l’extérieur, il est possible de
commander une version Stradale ou groupe 4. L’avantage de cette
société, les pièces détachées de bonne qualité utilisées sur de vraies
Stratos ! A noter que le volant à gauche est une option.











Et si ces Stratos sont encore trop chères…

Il vous reste les jouets, les miniatures dans de nombreuses
échelles, des maquettes et autres objets de collection. La Stratos se
décline à l’infini et même dans les jeux vidéo.

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Fiche technique Lancia Stratos - (1974-1976)

Moteur Lancia Stratos - (1974-1976)
Type du moteurV6 à 65° (Dino)
Energie Essence
DispositionTransversal central arrière
Alimentation 3 carburateurs Weber double corps
Suralimentation -
Distribution 2 doubles arbres à cames en tête
Nombre de soupapes 2 par cylindre
Alésage & Course 92.5 x 60.0 mm
Cylindrée 2418 cc
Compression 9.0
Puissance 190 chevaux à 7000 tr/min
Couple 23.0 mkg à 4800 tr/min
Transmission Lancia Stratos - (1974-1976)
Boite de vitesse 5 rapports
Puissance fiscaleNC
TypePropulsion
AntipatinageNon
ESPNon
Châssis Lancia Stratos - (1974-1976)
DirectionCrémaillère
Suspensions AvTriangles superposés
Suspensions ArMc Pherson
Cx-
Freins avantDisques ventilés
Freins arrièreDisques ventilés
ABSNon
PneuAv165/70 HR14
PneuAr185/70 HR14
Dimensions Lancia Stratos - (1974-1976)
Longueur371 cm
Largeur175 cm
Hauteur111 cm
Coffre0 litres
Poids870 kg
Performances Lancia Stratos - (1974-1976)
Poids/Puissance4.57 kg/cv
Vitesse max232 km/h
0 à 100 km/h6.8 sec
0 à 160 km/h- sec
0 à 200 km/h- sec
400 mètres DA15.6 sec
1000 mètres DA28.6 sec
Consommations Lancia Stratos - (1974-1976)
Sur route -
Sur autoroute-
En ville-
Conduite Sportive-
Reservoir85 L
Autonomie autoroute-
Emissions de CO2 g/km
Equipements & prix
Nb airbags-
Climatisation-
Prix de baseplus dispo (- €)

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merci lo
bin si on s'y met a plusieur sa va avancer
impecable

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