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l'histoire MITSUBISHI

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Mitsubishi Motors Corporation (MMC) est une société qui appartient au keiretsu Mitsubishi Group. Après avoir longtemps été le 4e constructeur automobile japonais, loin derrière Toyota, Honda et Nissan, il est aujourd'hui le 6e, bien après Suzuki et juste après Mazda, avec une production de 1 313 409 véhicules en 2006[1]. Cette même année, Mitsubishi Motors se classe 17e constructeur mondial de véhicules, juste après BMW mais loin devant Daihatsu[1]. Sa production est composée uniquement de véhicules particuliers et d'utilitaires légers, depuis que la division poids lourds, Mitsubishi Fuso, a été reprise par son ancien actionnaire Daimler AG.

Sommaire [afficher]
1 Identité
1.1 Positionnement
1.2 MMC dans le monde
2 Histoire
2.1 Début de l'activité automobile
2.2 Création de Mitsubishi Motor Corporation
2.3 Période Dailmer-Chrysler
2.4 Indépendance et coopérations
2.5 Rapprochement avec PSA Peugeot Citroën
3 Activités
3.1 Situation économique passée
3.2 Situation économique actuelle
3.3 Stratégie
4 Modèles actuels
4.1 mini voitures
4.2 Petites voitures
4.3 Berlines moyennes
4.4 Coupés, sportives et cabriolets
4.5 Monospaces
4.6 4x4, SUV, pick-up...
5 Activités sportives
6 Voir aussi
6.1 Articles connexes
6.2 Liens externes
6.3 Notes et références


Identité [modifier]
Positionnement [modifier]
MMC est un constructeur mono-marque de voitures particulières, avec deux spécialisations : les SUV, essentiellement destinés au marché mondial, et les mini-voitures, dites kei, réservées au marché japonais. Ce dernier segment est étudié par le groupe pour être un produit à la fois mondialement et comme automobile à bas prix.

Hormis ces deux segments, Mitsubishi Motors dispose d'une gamme réduite et confine certains modèles à quelques marchés, telle l'actuelle berline familiale Galant pour les l'Amérique du Nord, la Russie, l'Ukraine et l'Arabie saoudite seulement, alors que les versions passées étaient commercialisées beaucoup plus largement. Présent sur le segment des citadines, avec la Colt, destinée à l'Europe en particulier, cette stratégie pourrait évoluer avec la demande naissante pour ce type de véhicule en Amérique du Nord, à l'instar de Ford qui, via un gros investissement sur sa ligne de montage mexicaine, introduit la Fiesta aux États-Unis[2].




Production mondiale par type de véhicule en 2006[3] Type Unités Pourcentage
Véhicules particuliers 1 008 970 76,82
Utilitaires légers 296 431 22,57
Poids lourds 8 008 0,61
Total 1 313 409 100

MMC dans le monde [modifier]
Production globale
Sur les 69,25 millions d'automobiles produits dans le monde en 2006, 1,9 % étaient des MMC. En 2000, avec 1 827 146 unités assemblées[4], MMC comptait pour 3,13 % de la production mondiale, qui se situait à 58,37 millions de véhicules. Le déclin de l'importance de Mitsubishi Motors est donc net, car sa production à baissé de 28,1 % entre 2000 et 2006, alors que l'industrie automobile a progressé de 18,6 % sur la même période[5][6], passant du rang de 12e constructeur mondial à 17e.

Au Japon, Mitsubishi Motors a assemblé 758 478 véhicules soit 6,6 % de la production nationale en 2006, située à 11,48 millions[7]. Le déclin de MMC est toutefois moins fort sur son marché domestique, comparé au marché mondial, entre 2000 et 2006, avec une baisse de 23,9 %[8], alors que la production nippone progressait de 13,2 %. Cependant, si c'est en Malaisie que la production a le plus baissé, de 68,1 %, c'est aux États-Unis qu'elle est la plus notable, de 57 %, puisque ce marché est traditionnellement le plus profitable pour les manufacturiers japonais.

Production mondiale par pays en 2006[9] Pays Unités Pourcentage
Japon 758 478 57,75
Thaïlande 150 679 11,47
Taïwan 99 720 7,59
États-Unis 95 460 7,27
Pays-Bas 73 430 5,59
Malaisie 57 990 4,42
Autres 77 652 5,91
Total 1 313 409 100

Implantation industrielle
Les usines principales de Mitsubishi Motors sont situées au Japon, à Nagoya et Mizushima, en Thaïlande à Phathunthanee, aux Philippines à Cainta, aux Pays-Bas à Born, et aux États-Unis à Normal.

Hormis ces unités de production, ainsi que celle de son partenaire à Taïwan, les productions dans les autres pays, généralement chez des assembleurs locaux, sont d'un faible volume.

Le gouvernement australien ayant décidé de réduire les taxes à l'importation de véhicules, MMC décide fin mars 2008 la fermeture de son usine australienne de Covelly Park[10], où la faiblesse des ventes locales ne justifiait plus le maintien d'une usine sur place. Ce retrait s'inscrit dans un mouvement de désengagement des constructeurs japonais de l'industrie automobile australienne ou néo-zélandaise, qui s'est traduit par des fermetures de sites d'assemblage ou par la réduction de la diversité et du nombre de modèles assemblés localement.


Sites de production de modèles Mitsubishi Motors dans le mondeUn mois plus tard MMC annonce la construction d'une usine en Russie, à Kalouga, en collaboration avec PSA, où le groupe japonais détiendra 30 % des parts[11].

Une usine de construction automobile avec China Motor Corp.(CMC) dans la province de Fujian (Sud Est),[12] ainsi que plusieurs coentreprisess en Chine. MMC détient en effet des participations dans le capital de trois entreprises chinoises : deux usines de construction de moteurs —Shenyang Aerospace Mitsubishi Motors Engine Manufacturing Co., Harbin Dongan Automotive Engine Manufacturing Co. et la société Hunan Changfeng Motor Co.[13], qui produit d'ancien Pajero pour sous sa propre marque. En 2006 Mitsubishi Motors créait à Shanghai un centre de recherche et développement, Lingfa Car Technical Consulting Ltd.


Le designer Pininfarina assemble pour Mitsubishi des véhicules en Italie, à l'instar du Pajero PininLa Colt CZC (coupé-cabriolet) est produite en Italie dans l'usine Pininfarina SpA de Turin[14], qui assemblait auparavant le Pajero Pinin jusqu'au renouvellement du modèle.

Le Pajero de deuxième génération est toujours assemblé en Colombie en CKD.

Mitsubishi Motors est associée depuis plusieurs années avec l'entreprise indienne de construction automobile: Hindustan Motors dont elle détient 10 % du capital et qui appartient au groupe Birla Corp Ltd, fabriquant des Mitsubishi Lancer et Pajero ainsi que des moteurs et boîtes de vitesses pour Isuzu Motors.

MMC détient aussi un participation de 7,5 % dans le capital du constructeur malais Proton à qui il fournit des moteurs et boites de vitesses et qui possède lui-même, la marque de voitures de sport anglaise Lotus.

Histoire [modifier]
Début de l'activité automobile [modifier]
Mitsubishi, signifie: Mitsu = trois et hishi = "macre commune", employé au Japon pour qualifier un diamant ou un losange. Mitsubishi a été fondé en 1873 par Yataro Iwasaki. c'est un "keiretsu" ou littéralement conglomérat plusieurs entreprises. La première automobile Mitsubishi, construite par Mitsubishi Heavy Industries apparait en 1917. Basé sur la Fiat Tipo 3 son nom est la Type A. Cette dernière étant entièrement construite selon un mode artisanal, elle ne peut concurrencer des véhicules de même catégorie, fabriquées selon les méthodes de production moderne de l'époque comme le taylorisme, dont bénéficie de nombreuses marques telles que Ford avec sa Ford T (1907-1927), mais aussi en France, les voitures Mors qui deviendront en 1919 les automobiles Citroën. La "type A" disparait donc en 1921, après avoir était produite à seulement 22 exemplaires.

Ce n'est qu'en 1937 que Mitsubishi Heavy Industries (MHI) développe à nouveau une berline 4x4 à usage militaire appelé PX33. Après la deuxième guerre mondiale, il faudra attendre 1970 pour que Mitsubishi reconstruise un véhicule automobile sous son nom. Et ce sera dans le cadre d'une nouvelle société Baptisée: Mitsubishi Motors corporation. Durant son histoire récente, MMC a de nombreuses fois collaboré avec d'autres marques automobiles. Il y a eu d'abord Chrysler en 1971, puis Hyundai en Corée du sud, Proton en Malaisie, Volvo avec qui Mitsubishi Motors partagera l'exploitation de la plus grande usine des Pays-Bas située à Born, avant d'en avoir l'entière propriété en 2001.

Création de Mitsubishi Motor Corporation [modifier]
Grâce à ces alliances et durant les années 70, Mitsubishi Motors augmente sa production de véhicules de cinq cents pour cent.

MMC s'implante industriellement aux États-Unis, principal marché mondial, avec l'aide de Chrysler, en fondant l'usine Diamond-Star Motors, détenu à 50 % par chacun des deux partenaires, à partir de 1988. C'est un véritable tournant qui poursuit la stratégie entamée par son compatriote Honda en 1982. Mistubishi Motors prend le contrôle total du site en 1991[15].

Mais sa forte implantation dans le sud-est asiatique va lui être fatale. En 1997, l'entreprise subit de "plein fouet" la crise financière asiatique qui va le faire s'agenouiller devant un "Prédateur" (terme employé à l'époque pour désigner les repreneurs d'entreprises automobiles moribondes).

Période Dailmer-Chrysler [modifier]
Le constructeur Daimler-Chrysler, déjà assis sur ses marchés domestiques européen et nord-américain, est à la recherche d'un partenariat en Asie afin de renforcer sa présence dans cette région. Après avoir renoncé à racheter Nissan, au profit de Renault, trouve un accord avec MMC. Le japonais dispose d'usines en Asie et son implantation aux États-Unis, offre les opportunités autant d'une complémentarité géographique que d'économies d'échelle ; il est également un généraliste de petites cylindrées, ce que recherche l'entreprise germano-américaine[16]. Pour Mitsubishi Motors, cette alliance, sérieusement envisagée par les spécialistes du secteur depuis la fusion entre de Daimler Benz et Chrysler Corporation en 1998, lui offre l'occasion de mettre en place une coopération globale, après avoir été fragilisé par la crise économique asiatique[17]. Les Smart Forfour sont ainsi produites dans l'usine néerlandaise de MMC, qui est sous-utilisée depuis le départ de Volvo Cars, racheté en 1999 par Ford, et le retrait des Volvo S40 des lignes de production.


La Smart Forfour partage la même plate-forme que la Mitsubishi Colt, du fait de l'alliance entre Daimler-Chrysler et MMCMMC connaissant de graves difficultés financières et industrielles, Daimler-Chrysler, dont les résultats sont plombés par les pertes dans ses différentes filiales (dont Mitsubishi), décide de ne pas participer à l'augmentation de capital souscrite en avril 2004 pour redresser les comptes du manufacturier japonais. Cet évènement marque le début du désengagement de Daimler-Chrysler, qui voit volontairement sa participation dans MMC diluée, passant à 12,42 % : les deux sociétés sont alors désolidarisées financièrement. Cette participation résiduelle est vendue en novembre 2005, marquant la fin de l'ère Daimler-Chrysler.

Cependant, même si les coopérations entamées ont été maintenues, d'autres se défont progressivement, obligeant Mitsubishi Motors revoir sa stratégie de production. La décision du constructeur germano-américain d'arrêter la production de la Smart Forfour a ainsi mis fin mi-2006 à son assemblage dans l'usine NedCar, devenue l'unique propriété de MMC[18].

En 5 ans, Mitsubishi Motors verra ses ventes de véhicules s'effondrer de 50% (VL & PL) et sera amputé, en 2005, de 85% de sa marque de camion Mitsubishi Fuso (n°2 japonais) que le numéro un mondial Daimler Trucks reprendra.

Indépendance et coopérations [modifier]
Depuis sa séparation avec Daimler-Chrysler, MMC a renoué avec une politique de partenariats sans échange capitalistique ni grande alliance, pour relancer sa production et conquérir de nouveaux marchés à moindre coût.

Avec PSA

Le Citroën C-Crosser est un Mitsubishi Outlander rebadgé pour le groupe PSADepuis l'accord passé le 11 juillet 2005, PSA et Mitsubishi Motors coopèrent à plusieurs niveaux. Depuis la mi-2007, le japonais reçoit des moteurs diesels du groupe français pour équiper ses SUV Outlander[19]. Depuis 2008, PSA reçoit 30 000 Outlander produits par Mitsubishi au Japon, et badgés Peugeot et Citroën. Ce nouveau modèle a été développé dès l'origine dans l'optique d'une commercialisation sous les trois marques. A partir de 2009, les modèles destinés au groupe français seront assemblés dans l'usine néerlandaise NedCar, où sont déjà montés les Mitsubishi Outlander, pour répondre à la demande européenne des deux groupes et réduire les coûts, en particulier de transport[20]. Les deux sociétés construisent par ailleurs une usine en Russie, d'une capacité de 160 000 véhicules par an, où MMC mettra en ligne des SUV destinés au marché local. De plus, en 2010, Mitsubishi et PSA ont le projet de construire en commun des véhicules de transports tout électrique basés sur la technologie des batteries "ion lithium" que maîtrise parfaitement une entreprise du keiretsu Mitsubishi [1].

Cette nouvelle stratégie est assimilable à celle de PSA : établir des collaborations durables, sur un type de produit, et sur un marché donné, sans participation croisée ni prise de contrôle, pour croître.

Avec Nissan
Mitsubishi fournit des véhicules de type kei à Nissan, quasiment absent de ce segment, et y appose sa marque pour être vendus tant au Japon que dans le monde. L'EK Wagon et la Minicab deviennent respectivement Otti et Clipper. La fourniture de la Mitsubishi Town Box est également prévu. MMC reçoit de son compatriote un véhicule de moyenne gamme, l'AD et l'Expert[21].

Avec Isuzu
Mitsubishi Motors et Isuzu Motors ont produit ensemble un nouveau moteur diesel avec turbo à géométrie variable de 1,8l, qui équipera le futur "petit" SUV (Concept cX) [2][3] de la marque en 2008. De plus, Mitsubishi Motors "sortira" au début 2009, un nouveau moteur diesel 2L qui équipera la "Lancer".[4]

Isuzu est aussi le premier constructeur au monde pour les véhicules utilitaires jusqu’à 6T avec 183.000 unité et pour les véhicules de la gamme moyenne de 6T jusqu’à 16T avec une production de plus de 75.000 véhicules. [5]

Rapprochement avec PSA Peugeot Citroën [modifier]
Le 3 décembre 2009, PSA Peugeot Citroën annonce étudier un rapprochement avec Mitsubishi[22]. Selon le quotidien économique Nikkei Shimbun, le groupe français prendrait entre 30 et 50% de son homologue japonais à la faveur de l'émission par celui-ci de nouvelles actions pour un montant allant de 200 à 300 milliards de yens (1,5 à 2,3 milliards d'euros): PSA prendrait ainsi le contrôle du constructeur japonais[23].

Activités [modifier]
Situation économique passée [modifier]
En 2002, sous l'égide de son président d'alors: Monsieur Kawasoe impliqué avec 23 autres personnes dans un scandale de défauts dissimulés qui occasionne le rappel de 800 000 véhicules dans le monde, Mitsubishi Motors connait de graves difficultés pour écouler ses productions de véhicules. L'entreprise va perdre jusqu'à 60% de part sur son marché domestique, ainsi que 54% en Amérique du nord.

Trois ans plus tard, MMC est "lâché" par son actionnaire de référence Daimler-Chrysler à la suite d'une augmentation de capital qui voit sa participation diluée dans MMC de 34% à moins de 25%, après être monté à 37,3% dans le cadre d'un dédommagement pour "vices" cachés dans l'entreprise Mitsubishi Fuso dans laquelle Daimler Trucks venait de prendre une participation importante.

La valeur de l'entreprise ne cessant de se déprécier durant les mois qui suivent; en novembre 2005, Daimler Chrysler solde avec une décote de 18% les 12,42% (548,4 millions d'actions) de participation qu'il lui reste, à la banque d'affaires américaine Goldman Sachs pour seulement 500 millions d'euros.

Situation économique actuelle [modifier]
Mitsubishi Motors Corporation a été sauvé de la faillite par la puissance de son groupe, et la participation très intéressé du fond d'investissement Phoenix Capital et de la banque d'affaires JP Morgan Chase.[24]

En 2006, seul le "keiretsu": Mitsubishi group, restait actionnaire de MMC avec 38,21% du capital. Les principales sociétés actionnaires sont:

la société qui l'a fait naître, Mitsubishi Heavy Industries: 15,3%
Mitsubishi Corporation: 14,11%
la banque de Tokyo-Mitsubishi: 4,89%
diverses autres entreprises du "Keiretsu": 3,91%
Mitsubishi Motors corporation connait une baisse significative de ses ventes d'automobiles sur de nombreux marchés mondiaux depuis 2002. Ce n'est seulement qu'en juillet 2007, que MMC a enregistré un bénéfice annuel de 73 millions de dollars grâce aux ventes de son S.U.V "Outlander"; vendu également en Europe sous les noms de Peugeot "4007" et Citroën "C-Crosser".[25]

Stratégie [modifier]
Sur le plan de la gamme, un nouveau véhicule dénommé i miev préfigure le véhicule sur lequel MMC compte assurer son avenir dans le domaine des voitures électriques. Elle est actuellement diffusée au Japon auprès des entreprises du keiretsu en attendant une plus large commercialisation qui devrait commencer, en Europe, par la grande Bretagne; en raison de la conduite situé à droite. [6]

Sur le plan industriel, Mitsubishi Motors souffre d'une sous-utilisation chronique de son appareil. Son usine nord-américaine, qui peut produire annuellement 135 000 unités[26], ne tourne qu'à 70,7 % de ses capacités ; cette capacité d'assemblage peut être augmentée, car, ramenée au pic de production de 222 000 véhicules en 2000[27], le site n'assemble qu'à 43 % de sa capacité. La capacité maximale de production de l'usine néerlandaise NedCar, soit 200 000 voitures par an (avec deux équipes)[28]n'a été atteinte uniquement grâce à l'assemblage conjoint des modèles Volvo puis Smart. En 2006, l'outil a tourné à 37 % de sa capacité. Au-delà de l'enjeu commercial d'un accroissement des ventes dans l'Union européenne, une hausse de la production ou un partage de ligne de montage est crucial pour la rentabilité de MMC. Le transfert de production du SUV Outlander, notamment pour le compte de PSA devrait répondre à cet enjeu, dans un contexte toutefois changeant : si ce type de modèle connaît un succès croissant en Europe[29], la législation européenne s'oriente vers un durcissement des contraintes techniques liées à l'émission de particules de carbone que provoquent en grande quantité ce type de véhicule[30].

En Amérique du Nord, les SUV, fers de lance de Mitsubishi Motors avec l'Endeavor, l'Outlander, et le pick-up Raider, connaissent une forte baisse des ventes suite à la hausse du prix du baril de pétrole[31], obligeant MMC a revoir sa stratégie de gamme et de vente. De plus, dans certains états, à l'instar de la Californie, l'évolution de la législation tend à devenir plus contraignante pour les motorisations fortement polluantes[32] et à la traduction en justice des constructeurs[33]. Pour le moment, les modèles à énergie alternative proposés par MMC sont de petites voitures, type de véhicule qui n'a pas encore été introduit sur ce marché.

Enfin, l'enjeu pour Mitsubishi Motors est de profiter au mieux de la croissance des pays émergents, qui connaissent un équipement grandissant, comme les pays BRIC. Or la présence industrielle de MMC est principalement située dans les pays de la Triade, dont les marchés sont arrivés à maturité, ou dans des pays certes en développement mais aux marchés étroits que sont Taïwan, la Malaisie et la Thaïlande. Les sites assemblant au Brésil, en Inde et en Chine populaire ne compte que pour 2,5 % de sa production totale en 2006, et MMC ne détiendra qu'une minorité dans sa nouvelle usine en Russie.

Modèles actuels [modifier]
mini voitures [modifier]
Catégorie (keijidosha)


L'eK, mini-voiture à succès au JaponMitsubishi eK, citadine, best-seller de Mitsubishi au Japon.
Mitsubishi Toppo, petite voiture relancée au Japon en septembre 2008.
Mitsubishi i, citadine ovoïde à moteur arrière.
Petites voitures [modifier]
Mitsubishi Colt, petite berline, produite au Japon et en Europe aux Pays-Bas (base partagée avec l'ex-Smart Forfour).
Berlines moyennes [modifier]
Mitsubishi Lancer, berline moyenne, renouvelée en 2007 (appelée Galant Fortis au Japon).
Mitsubishi Lancer Evolution, berline sportive, renouvelée fin 2007 au Japon (Evo X).
Mitsubishi Galant, grande berline.
Coupés, sportives et cabriolets [modifier]

Mitsubishi Eclipse GT, modèle 2006Mitsubishi Eclipse, coupé ou cabriolet destiné au marché US, renouvelé en 2005.
Mitsubishi 3000 GT, coupé sportif (production arrêtée).
Monospaces [modifier]
Mitsubishi Grandis, grand monospace remplaçant la Mitsubishi Space Wagon.
Mitsubishi Delica D5.
4x4, SUV, pick-up... [modifier]
Mitsubishi L200, pick-up.
Mitsubishi Outlander, SUV renouvelé en 2005 au Japon et relancé en 2007 en Europe. Sert de base aux Peugeot 4007 et Citroën C-Crosser.
Mitsubishi Pajero, 4x4.
Mitsubishi Montero, 4x4.
Activités sportives [modifier]

La Mitsubishi Pajero Montero, pilotée par Stéphane Peterhansel lors de l'édition 2007 du Rallye DakarMMC est engagé dans le raid Rallye Dakar depuis 1983, et remporte son premier titre en 1985, avec Patrick Zaniroli et Jean da Silva. Depuis 2002, Mitsubishi Motors a remporté toutes les éditions, cumulant 12 victoires. Pour l'édition 2008, MMC avait engagé quatre équipes dans la course, jusqu'à qu'elle soit annulée. A l'époque où PSA dominait le rallye, il n'a engagé que trois équipes.

Mitsubishi Motors est également engagé dans le Championnat du monde des rallyes, avec différentes version de la Mitsubishi Lancer Evolution. MMC a remporté le titre constructeur en 1998, et le titre pilote avec Tommi Mäkinen en 1996 et 1997 avec Seppo Harjanne comme copilote, et en 1998 et 1999, avec Risto Mannisenmäki comme copilote. Tommi Mäkinen a par ailleurs été le pilote de Mitsubishi de de 1992 à 2001.

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