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l'histoire de mustang

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Ford Mustang
Ford Mustang 1964 : les origines [modifier]
Le 17 avril 1964 marque un tournant dans l'histoire de l'industrie automobile ; ce jour là, Ford, second constructeur mondial, présente à la foire mondiale de New York sa Mustang. Ford a en quelque sorte réinventé l'automobile pour les jeunes américains issus du baby boom et blasés par les grosses caisses lourdes et massives. Lee Iacocca, alors directeur général de Ford, avait depuis longtemps la vision d'une petite voiture sportive qui envahirait les rues (comme la Coccinelle de VW en Europe). Au lieu de faire une énième version d'une voiture déjà existante, Ford met sur roues le concept de pony car. Créée au départ comme un coupé deux places dans la plus pure tradition européenne, Lee Iacocca réalise que le succès dépend en grande partie du volume des ventes, ainsi, pour économiser les coûts de développement, les premières versions seront directement basées sur la Ford Falcon familiale. La Mustang est alors dotée en série d'un moteur de 6 cylindres en ligne de 2,8 L ou, en option, d'un V8 de 260 ci (4,2 L) ou d'un 289 ci (4,7 L). Elle est disponible en coupé hardtop ou en cabriolet (la carrosserie fastback apparaîtra en 1965). Il y a du chrome en abondance, ce qui la rend des plus attrayante pour les jeunes. De nombreuses options sont disponibles pour agrémenter la voiture, le but étant que chacun ait une Mustang unique. Elle est en concurrence avec la Plymouth Barracuda sortie deux semaines plus tôt mais qui n'aura pas l'immense succès de la Mustang.

Mustang I [modifier]
Mustang I

Constructeur Ford
Production totale 276 683 exemplaires
Classe Pony car / Muscle car
Moteur et transmission
Architecture moteur L6 170 ci Thriftpower
L6 200 ci Thriftpower
L6 250 ci Thriftpower
V8 260 ci Windsor
V8 289 ci Windsor
V8 302 ci Windsor
V8 302 ci Boss 302
V8 351 ci Windsor
V8 351 ci Cleveland
V8 390 ci FE
V8 427 ci FE
V8 428 ci Cobra Jet
V8 429 ci Cobra Jet
V8 429 ci Super Cobra Jet
Transmission Manuelle 3 rapports
Manuelle 4 rapports
Automatique 2 rapports
Automatique 3 rapports

Châssis - Carrosserie
Carrosseries Coupé, Cabriolet, Fastback
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À l'image de l'industrie automobile américaine, le « petit » coupé de chez Ford sortit en de nombreuses versions. Les trois principales sont ses formats de carrosseries :

Coupé : version standard du Pony car
Cabriolet : version à toit en toile du Coupé
Fastback : aussi appelé Sportsroof dès 1970, il s'agit en fait d'un toit prolongé, presque jusqu'au bout du coffre. Cela donne à la Mustang un côté encore plus dynamique.
Ensuite vinrent toutes les séries spéciales, équipées de moteurs plus ou moins puissants et d'ajouts esthétiques telles que les « Boss », les « Shelby » ou encore les « California Special ».

1964 1/2 - 1966 [modifier]
1965 [modifier]
La Ford Mustang démarra sa carrière à la fin de l'année modèle 1964 mais cela ne l'empêcha pas de faire une entrée fracassante : 22 000 unités furent écoulées le premier jour de sa sortie. Elle écrasa littéralement les scores de la Plymouth Barracuda que la firme du groupe Chrysler se targuait d'avoir sorti deux semaines plus tôt. Un vrai mythe était né, avec un look branché, un prix de seulement 2 368 $ dans sa version basique équipée d'un six cylindres en ligne de 2,8 L accouplé d'une boîte manuelle trois rapports. Seuls un moteur six cylindres et deux V8 étaient disponibles. La carrosserie Fastback sorti plus tard à la mi-1964. C'est cinq mois après sa sortie que l'année modèle 1965 commença réellement, et la liste des moteurs changea complètement. La différence principale entre les deux se situe au niveau de l'alternateur. En DC en 1964 1/2, il fut remplacé par un nouveau en AC (comme sur toutes les Ford). C'est aussi l'année que sortie la fameuse Mustang GT, dénommée « GT Equipement Package » chez le vendeur. Elle était commandée la plupart du temps avec le V8 289 ci de 225 ch. On y trouvait des feux antibrouillards sur la face avant, des décalcomanies sur les bas de caisse et des freins à disques à l'avant.

L6 170 ci de 101 ch (1964 1/2 seulement)
L6 200 ci de 120 ch
V8 260 ci de 164 ch (1964 1/2 seulement)
V8 289 ci, carburateur double-corps, de 200 ch
V8 289 ci, carburateur 4 corps, de 225 ch
V8 289 ci de 271 ch « K-Code »
V8 289 ci de 306 ch (Shelby GT-350)
V8 289 ci de 350 ch (GT-350R)
V8 289 ci de 380 ch (GT-350R Paxton)
Production

Coupé : 501 965
Cabriolet : 101 945
Fastback : 77 079
1966 [modifier]

Ford Mustang Cabriolet de 1966
Vue arrièreOn observe peu de changements pour ce modèle 1966 ; l'agencement des cadrans du tableau de bord fut modifié pour la séparer encore plus de son côté Ford Falcon. En 1965, la calandre se composait de l'emblème entouré d'un anneau avec une barre sur chaque côté, ces barres furent retirées en 1966. La Shelby GT-350 était toujours disponible mais l'ajout d'une boîte automatique l'éloigna quelque peu de son image de voiture de course. De plus, elle était à présent disponible en quatre couleurs dont la mythique noir et or préparée spécialement pour la société de location Hertz.

Anecdote amusante, lorsque Ford décida de vendre sa Mustang en Allemagne, ils découvrirent que le nom était déjà déposé par une société allemande. Celle-ci demanda 10 000 dollars à Ford pour pouvoir utiliser leur nom, ce que la firme américaine refusa. Elle décida alors de retirer tous les emblèmes « Mustang » et de les remplacer par « T-5 ».

L6 200 ci de 120 ch
V8 289 ci, carburateur double-corps, de 200 ch
V8 289 ci, carburateur 4 corps, de 225 ch
V8 289 ci de 271 ch « K-Code »
V8 289 ci de 306 ch (Shelby GT-350)
V8 289 ci de 360 ch (Shelby GT-350R)
Production

Coupé : 499 751
Cabriolet : 72 119
Fastback : 35 698
1967 - 1968 [modifier]

Ford Mustang 1967La « petite » Mustang, par rapport aux normes américaines de l'époque, n'a cessé de changer de formes d'année en année ; elle a pris du volume, tant au niveau carrosserie que moteur. À chaque année correspondent quelques versions rares préparées par Shelby, la GT 500 KR de 1968 notamment.

En 1966 est lancée la principale rivale de la Mustang : la Chevrolet Camaro. Chevrolet annonce que le nom vient d'un mot d'argot français, « camaro », signifiant « camarade »[1] mais Ford rétorque ironiquement que c'est le nom d'un type de crevette (« Camarón » veut dire « crevette » en espagnol). Chevrolet dira alors qu'un Camaro était « un petit animal vicieux mangeur de Mustang »[2].

Pour le millésime 1967, Ford prépare sa réponse. Ce millésime marquera une rupture avec les précédents. Bien que l'allure générale demeure la même, on note une augmentation de l'agressivité et de la sportivité (calandre plus grande, regard moins doux, taille augmentée...) et ce notamment afin d'installer le V8 390 ci (cubic inches, ou « pouces-cube ») de 320 chevaux, un de ces big-blocks, pour concurrencer le 396 ci de la Chevrolet. Le 390 offre de bonne accélération mais peine à prendre du régime, plus lourd de 100 kilos par rapport au 289 ci, mais il est tout de même une réussite, car vendu moins cher que ce dernier.

Pendant ce temps Shelby s'aligne et va se constituer une petite gamme, toujours alignée sur les bases Ford : GT 350, GT500 (à partir de 1967) doté du V8 428 ci Police Interceptor de 355 chevaux, puis en 1968 apparait le 428 Cobra Jet, la GT500 avec ce moteur est appelée GT500 KR pour King of Road (« roi de la route »). Considéré comme un modèle d'anthologie et l'un des plus célèbres grâce aux films Bullitt notamment, les millésimes 1967-1968 présentent pourtant une érosion de ventes. La mustang vue dans le film 60 secondes chrono est en réalité une GT 350 dotée de la carrosserie de la grande soeur, la GT500 de 1967.

1969 - 1970 [modifier]
1969 est une année de transition entre deux modèles de carrosseries de la première génération de Mustang mais aussi entre la Mustang « pony car » et la Mustang « muscle car ».

Si les coupés et cabriolets ne subissent que peu de modifications, avec une fausse prise d'air orientée vers l'arrière et une allure plus agressive, c'est le « fastback », désormais nommé « sportsroof » (« toit sport »), qui est le plus modifié.

Plus basse, ligne tendue avec un toit toujours plus fuyant, des prises d'airs réduites prenant place devant les ailes au niveau de la ceinture de caisse suivant les finitions. Ce type de carrosserie préfigure celle de la deuxième grosse évolution esthétique des Mustang, et sera utilisée pour les versions Mach 1.

Les caractéristiques communes aux deux variantes de carrosseries sont :

la calandre, qui voit disparaître le corral, remplacé par un logo du type de celui présent sur les ailes avant les années précédentes - les feux avants sont pour la première fois au nombre de quatre, dont deux dans la grille, les feux en extrémité d'ailes sont plus reculés que les années précédentes ;
le panneau arrière, légèrement incurvé, s'incline vers l'avant, avec des feux au relief plus marqué.
1970 marque l'année de la généralisation de la base sports roof de l'année précédente pour les trois types de carrosserie, avec disparition complète des fausses prises d'air latérales.

La modification la plus flagrante se situe au niveau de la calandre, dont les feux prennent maintenant position dans la calandre, de fausses prises d'air les remplaçant aux extrémités d'ailes. Le panneau arrière présente des feux arrières renfoncés et devient plat.

La gamme se compose de six modèles : Coupé Hardtop, Coupé Grandé (finition « luxe »), Coupé SportsRoof, Convertible (cabriolet), Mach 1 et Boss.

1971 - 1973 [modifier]

Ford Mustang 1971 décapotableDernières modifications de cette série, avec une nouvelle calandre, plus agressive. Les feux de route reprennent leur position en extrémité extérieure de calandre, les feux additionnels sont positionnés horizontalement en 1971 et 1972, et les feux arrières prennent une forme trapézoïdale sur un support quasi vertical.

En 1973, les phares additionnels sont en position verticale, le pare-chocs avant se fait plus proéminent.

Le toit du SportsRoof se tend encore plus vers l'horizontale (effet surtout dû à un épaississement de l'arrière de la voiture).

Cinq modèles sont toujours disponibles :

D'allure sportive mais sage, le Coupé, fourni de base avec un six cylindres, s'adresse à la famille américaine moyenne.
Le Cabriolet, pour ceux qui aiment rouler cheveux au vent.
Un air racé, mais fourni de base avec le six cylindres pour la version SportsRoof
Version luxueuse du Coupé, la Grande se distingue, entre autres, par son toit vinyle.
Et enfin, surnommée The Driving Machine, la Mach1.
Mustang II [modifier]
Mustang II

Constructeur Ford
Classe Pony car
Moteur et transmission
Architecture moteur L4 140 ci
V6 171 ci Cologne
V8 302 ci
Châssis - Carrosserie
Carrosseries Coupé, Hatchback
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La Mustang II n'est en rien comparable avec la première génération à l'exception peut-être des 1964-1966. Elles sont basés sur les plate-formes de la Ford Pinto et de la Capri européenne. En raison du choc pétrolier survenu quelques années avant la sortie de la Mustang II, les modèles furent équipés de moteurs Ford Allemagne. En effet, la mode n'étaient définitivement plus aux grosses cylindrées mais plutôt aux moteurs économiques et efficaces. La conception est aussi complètement différente. Lee Iacocca a souhaité pour cette nouvelle version une voiture dotée d'une très bonne tenue de route, mieux conçue et plus européenne. Elle est donc créée selon une philosophie totalement différente, ce n'est plus le coupé bon marché des débuts ou le Muscle Car des années précédentes mais un petit coupé semi-luxueux. Au départ le succès fut mitigé, Ford vendit seulement 18 000 Mustang II durant le premier mois. Cependant, avec le coup de l'embargo pétrolier Arabe et l'augmentation du prix de l'essence les ventes grimpèrent en flèche.

La Mustang, lorsqu'elle a été conçue, était une petite voiture (pour le marché américain) au look sportif pouvant emporter quatre passagers, c'est ce qui composait son cahier des charges. Ses motorisations n'en faisaient pas le Muscle Car que tout le monde a en tête, si l'on fait abstraction du V8 289 HiPo et des Shelbys apparues aux débuts puis des Boss en milieu de la première génération, modèles somme toute assez confidentiels, la Mustang était plutôt destinée au cruising. Là ou la Mustang s'est éloignée du concept des origines, ce n'est pas en cette année 1974 mais à partir de 1969 (le mouvement s'est néanmoins amorcé en 1967) avec l'arrivée massive des big blocks et des chassis massifs, faisant passer la Mustang du rang de Pony Car au rang de Muscle Car. Au niveau gabarit, on n'est plus dans la catégorie compact mais mid-size, ou se situent une bonne partie des Muscle Cars de la grande époque.

La Mustang II est en fait un juste retour aux sources : une voiture compacte (elle rejoint le gabarit de 64), au look sportif, et toujours très abordable. Elle reprend aussi nombre d'éléments stylistiques caractéristiques qui ont commencé à disparaitre dés 1969, notamment la moulure latérale en C (1969) et les feux extérieurs à la calandre (1970). Elle n'est pas performante, c'est un fait, mais c'est ce qui fait qu'elle rejoint la première Mustang sur un point important : c'est la voiture sortie au bon moment. Elle est adaptée à son époque.

Les différentes versions disponibles :

Hardtop : modèle de base au format coupé 2+2 tricorps
Ghia : carrosserie identique au modèle de base, mais le toit est recouvert sur sa moitié d'un toit vinyle.
Hatchback : transformation de la carrosserie à la manière des précédents Fastbacks et Sportsroof, le coffre est prolongé dans la ligne du toit.
Mach I : version performance, mais qui consistait en réalité principalement d'ajouts esthétiques.
Cobra II :
King Cobra : cobra sur laquelle est dessiné un graph peint à la main sur son capot.
1974 - 1978 [modifier]
1974 [modifier]

Ford Mustang Coupé de 1974Bien que la Mustang II ait été conçue pour accueillir le V8 (certains exemplaires de pré-série présentés à la presse en étaient équipés), seuls deux moteurs sont disponibles pour cette année ; un 4 cylindres de 140 ci (2,3 L) et un V6 optionnel de 171 ci (2,8 L). En plein choc pétrolier, Ford US n'a visiblement pas fait le nécessaire pour finaliser l'installation du V8 tout en permettant d'ajouter la climatisation, option indispensable aux USA.

Les acheteurs peuvent opter pour deux versions, le « Hardtop » qui est un coupé 2+2 tricorps ou la « Ghia » avec toit vinyle et autres options « luxe », ainsi que le moteur V6 Mach 1. Ce sera d'ailleurs la seule année où un V8 ne sera pas disponible pour la Mustang sur le marché américain, ce qui vaudra à Ford de nombreuses plaintes des clients.

Au Mexique, par contre, la crise pétrolière et les notions de normes de pollution ne sont pas spécialement au programme d'autant que la Mustang n'est pas destinée au même public qu'aux USA. Ford Mexique, qui assemble les Mustangs, décide donc d'offrir au catalogue un V8 entièrement fabriqué sur place, avec une boîte manuelle ou automatique. Ce V8 de 302 ci à carburateur double-corps développe 205 ch « SAE Brut » (ils n'ont pas encore basculé sur les « SAE Net » de 1972), sans catalyseurs. La climatisation, équipement de confort pas spécialement indispensable compte tenu du relief du pays, n'est pas offerte.

1975 [modifier]
Le modèle de 1975 est légèrement différent de celui de 1974, avec un compartiment moteur, un capot et une grille de calandre modifiés pour permettre l'installation du V8 et de la climatisation. Le tunnel de transmission est légèrement élargi pour laisser plus de place a la boîte automatique C4. Le nouveau moteur est un V8 de 302 ci (5,0 L) à carburateur double-corps de 140 ch livré uniquement avec une boîte automatique. Il se révélera au final être un excellent V8 pour l'époque. Le bouchon de remplissage du réservoir passe sous la nervure longeant la caisse du fait de l'apparition d'un réservoir additionnel en option. Cette année là, l'option d'un toit ouvrant, jusqu'alors métallique et coulissant, est étoffée d'une option de toit ouvrant en verre (qui s'entrouvre et est amovible), appelé « Moon roof ».

Les vitres latérales de la finition Ghia sont réduites, mais en fait il s'agit simplement de blocs en mousses déposés sur les vitres du coupé standard et recouverts par le vinyle du toit, les glaces restant les mêmes. Ces vitres réduites sont appelées « Opera Windows ».

1976 [modifier]
Un kit carrosserie pour la version Hatchback est disponible dès cette année-là sous le nom de Cobra II. Celui-ci comprend des doubles lignes allant du capot au coffre, des bandes latérales griffées « Cobra II » sans oublier un béquet en trois parties à l'arrière et une prise d'air factice sur le capot orientée soit avant, soit arrière.

1977 [modifier]
L'unique changement pour 1977 est que les Cobra II seront produites directement chez Ford.

1978 [modifier]
Finalement pour relancer les ventes en 1978, la Mustang II sera équipée en option du moteur V8 302 ci (5,0 L) plus performant et d'un kit plus massif avec spoiler sous le pare-chocs qui lui vaudra le nom de « King Cobra » avec des décalcomanies dont notamment un énorme Cobra sur le capot. Les suspensions sont aussi améliorées. Ce sera en fait une édition limitée produite à environ 5 000 exemplaires. Des ingénieurs travaillant chez Ford à l'époque de la conception de cette version ont affirmé qu'ils s'étaient largement inspirés de la Pontiac Trans Am au succès grandissant.

Production de la Mustang II Coupé Ghia Hatchback Mach 1 Total
1974 177 671 89 477 74 799 44 046 385 993
1975 85 155 52 320 30 036 21 062 181 575
1976 78 508 37 515 62 312 9 232 187 567
1977 67 783 29 510 49 161 6 719 153 173
1978 81 304 34 730 68 408 7 968 192 410

Mustang Fox [modifier]
Si la Mustang II reprenait les éléments stylistiques propres à la première génération, la nouvelle venue crée un choc : un peu plus grande mais plus légère, une ligne aérodynamique tout en angles, très européenne, un nouveau châssis et un intérieur très spacieux. Elle ne conserve de la Mustang que les proportions, perdant tous les éléments stylistiques propres au modèle, y compris le logo de calandre qui émigre sur le capot, avant de disparaître de la carrosserie en 1983 (on le retrouvera occasionnellement à l'intérieur).

Généralement, lorsqu'on parle de la génération 1979-1993, on parle des Mustang « Fox ». C'est en fait le nom de code du projet lié au châssis. Ce nom est issu de l'Audi 80, commercialisée aux USA sous le nom d'Audi Fox. Le châssis utilisé pour cette nouvelle génération s'inspire fortement de celui de l'Audi. On y retrouve le train avant à suspension McPherson modifiée, et le pont rigide guidé par quatre tirants. Toutefois la Mustang « Fox » n'est pas la première voiture de la production Ford à utiliser cette nouvelle plate-forme puisqu'on la trouvera tout d'abord sous les Ford Fairmont et Mercury Zephyr puis plus tard sous les Mercury Cougar et les Ford Thunderbird.

Elles se divisent en plusieurs finitions :

Mustang : modèle de base, peu d'options
Ghia : finition « luxe » du modèle de base (1979-1981)
Cobra : version sport (1979-1981)
L : modèle de base, « Notchback » uniquement (1982-1993)
LX : remplaçante des modèles GL et GLX (1984-1993)
GL : modèle intermédiaire disponible en « Notchback » et en « Hatchback » (1982-1983)
GLX : finition « luxe » remplaçante de la Ghia (1982-1983)
GT : version sport remplaçante de la Cobra (1982-1993)
SVO : modèle équipé d'un L4 Turbo et d'appendices aérodynamique(1984-1986)
SVT Cobra et Cobra R : modèle sport haut de gamme (1993)
SSP : version destinée aux forces de l'ordre, en fait des LX en V8 5 L.
La série Fox se découpe en deux sous-générations : la génération 4-phares, de 1979 a 1986, et la génération Aero, de 1987 à 1993.

1979-1986 : Quatre phares [modifier]
1979 [modifier]
Contrairement a la génération précédente, Ford n'a fort heureusement pas fait l'impasse sur le V8, toutes les motorisations de l'année précédentes ont donc été reprises. On retrouve donc le L4 2,3 L Lima de 88 ch, le V6 2,8 L Cologne de 110 ch et le V8 5,0 L de 140 ch, mais aussi une petite nouveauté, le L4 2,3 L Lima Turbo de 130 ch. Ce nouveau moteur devait concurrencer le V8 en offrant des performances censément similaires du fait de la différence de poids tout en offrant une meilleure économie a l'usage, mais le résultat n'était pas probant et de nombreux soucis de fiabilité liés a sa conception ont vite grevé son image. Le 2,8 L Cologne a été retiré en cours d'année, remplacé par le L6 3,3 L de 95 ch, en fait le L6 200 ci que l'on trouvait sous le capot des Mustang en 1965.

Côté carrosserie, le cabriolet n'est toujours pas a l'ordre du jour. Les normes Américaines de l'époque ne le permettant toujours pas sans imposer des contraintes stylistiques qui n'étaient pas du goût des constructeurs locaux. On retrouve donc le « Notchback », 2 portes trois volumes, et le « Hatchback », 3 portes. La carrosserie « Hatchback » reprend le principe de la banquette rabattable, offrant ainsi une capacité de chargement assez impressionnante pour une Mustang de 940L banquette rabattue.

Les finitions standard sont aussi relativement réduites, se limitant au modèle de base, à la Ghia (disponible aussi bien en « Notchback » qu'en « Hatchback » contrairement a la génération précédente) et a la Cobra. La Ghia, finition luxueuse, se distingue par sa moquette plus épaisse, des vide-poches dans les portes, des bas de caisse et des entourages de vitres chromés (avec une baguette supplémentaire sur le haut des portes). La motorisation standard étant le V6 (puis L6). La Cobra, finition sportive, se distingue par sa peinture bi-ton (bas de caisse noir satiné), ses entourages de vitres noirs (avec la même baguette supplémentaire que la Ghia), un jeu de stickers, une prise de capot (factice comme habituellement) orientée vers l'avant et le train roulant TRX (suspensions calibrées spécifiquement pour ces pneumatiques). La motorisation standard n'est pas le V8 comme on pourrait s'y attendre, mais le tout nouveau 2,3 L Turbo.

En cours d'année, une série spéciale a été proposée. Pour la seconde fois de son histoire, la Mustang a été sélectionnée pour officier en tant que Pace Car aux 500 Miles d'Indianapolis. Trois exemplaires ont été préparés pour l'épreuve. Ils se distinguent des Mustangs de série par une légère préparation moteur confiée à Roush (légère dans le sens qu'elle ne vise pas la puissance maximum mais la fiabilité avant tout, et basée sur des éléments Ford en grande majorité), une boîte légèrement revue, mais surtout une préparation carrosserie (masque avant et prise d'air de capot factice spécifiques, t-top et becquet de hayon, peinture et décoration spécifique) et intérieur (sellerie Recaro). Les versions proposées au public reprennent la quasi totalité des modifications esthétiques (seul le T-top sera remplacé par le toit ouvrant en verre) mais aucune des modifications mécaniques. 10 478 exemplaires seront commercialisés, la majorité en 2,3 L Turbo à boîte manuelle.

Les portières ont une particularité qui permet d'identifier rapidement une Mustang 1979 : cette année la uniquement, les poignées d'ouverture intérieures sont situées au bas des portes (en haut des portes les années suivantes) et les loquets de verrouillage a l'horizontale dans les accoudoirs (ils retrouveront leur place habituelle l'année suivante).

1980 [modifier]
Peu de modifications cette année là. Côté motorisation, le V8 5,0 L est remplacé par une version allégée de 4,2 L. Ce moteur, peu performant et peu évolutif, grève des performances qui ne sont déjà pas exceptionnelles tout en n'offrant pas l'économie à l'usage espérée. Le reste des motorisations est reconduit.

Côté carrosserie, c'est la Cobra qui évolue le plus, bénéficiant du masque avant, de la prise d'air inversée et du becquet arrière de la série « Pace car » de l'année précédente.

Une version spéciale de la Mustang en 2,3 L Turbo, produite à très peu d'exemplaires (onze, selon les sources) est disponible, la McLaren M81. Cette Mustang devait courir en IMSA.

1981 [modifier]
Aucune évolution si l'on fait exception de l'apparition de l'apparition du toit T-Top dans le catalogue d'options et de quelques modifications esthétiques intérieures mineures ainsi que la disparition (silencieuse) du 2,3 L Turbo (toujours disponible toutefois au Canada).

1982 [modifier]
La Cobra et la Ghia disparaissent du catalogue. Ford a en fait changé sa façon de nommer ses finitions pour cette année. On trouve donc comme finition de base les L (en « Notchback » uniquement) et GL (finition intermédiaire disponible dans les deux carrosseries), mais aussi la finition GLX (remplaçant la Ghia) et le retour de la finition GT (remplaçant la Cobra).

Les motorisations ne sont pas en reste. Si Ford a conservé le L4 2,3 L (atmosphérique uniquement) et le L6 3,3 L, le V8 retrouve sa cylindrée de 5,0 L (en boîte manuelle uniquement, la boîte auto devant se contenter du 4,2 L). Cette nouvelle version du 5,0 L, nommée H.O., délivre 157 ch, la publicité américaine annonce alors « The Boss is back » (« Le patron est de retour »), cette Mustang offre des performances que l'on n'a pas retrouvé dans les modèles produits depuis la Mustang II (1974-1978).

La finition GT reste assez proche de la finition Cobra des années précédentes. En fait, la seule différence porte sur la prise d'air, orientée dorénavant vers l'avant.

Cette année là, la Mustang est disponible pour les forces de l'ordre, via un package SSP. La California Highway Patrol (CHiP'S) en commandera 406 exemplaires.

1983 [modifier]
Si dans les années précédentes il était possible d'obtenir des cabriolets, il s'agissait de conversions artisanales, mais Ford persistait à ne pas proposer cette carrosserie au catalogue. Cette erreur est corrigée en 1983. Cette année voit aussi le remplacement du L6 3,3 L par un nouveau six cylindres en V cette fois, de 3,8 L (Essex).

Esthétiquement, peu d'évolutions. À l'intérieur, sellerie et panneaux de portes évoluent légèrement, mais c'est surtout la calandre et les feux arrière qui apportent le plus gros du changement. La nouvelle calandre est toujours de type « coupe-frites », mais trapézoïdale plutôt que rectangulaires, et les feux arrières perdent leur disposition verticale, offrant par la même occasion des clignotants séparés.

1984 [modifier]
Petit ménage dans les finitions, la GT est conservée, ainsi que la L, mais les GL et GLX sont remplacées par la LX. Côté motorisations, retour du L4 2,3 L Turbo, modifié suite aux déboires de la version d'origine et en profitant au passage pour passer à l'injection tout en développant 143 ch. Le V8 quant à lui, passe a carburateur quatre corps, passant pour l'occasion à 175 ch.

Une série spéciale GT350 est proposée cette année en guise de modèle pour le vingtième anniversaire. C'est avant tout un package esthétique : carrosserie blanche, intérieur rouge, bandes décoratives et logo au tableau de bord.

Une nouvelle venue fait son apparition. La SVO, pour Special Vehicle Operations. Cette version de la Mustang, aux trains roulants (jantes 16" à cinq boulons) et à l'aérodynamique retravaillés, n'est disponible qu'en L4 2,3 L Turbo, mais avec Intercooler, développant alors 175 ch. Censée concurrencer les sportives européennes, elle n'a pas eu le succès escompté, peut être que la mauvaise image que cette motorisation a eu les années précédentes a joué, ou peut être tout simplement le tarif, assez élevé par rapport au reste de la gamme.

1985 [modifier]
Nouvelle évolution du masque avant, plus aérodynamique mais toujours à quatre phares. À l'intérieur, la modification principale porte sur l'arrière des versions « Hatchback », offrant une banquette rabattable 1/3-2/3 (d'une seule pièce les années précédentes).

Côté motorisations, le 5,0 L H.O. continue à monter en puissance, atteignant 210 ch avec de nouvelles culasses, un nouvel arbre à cames et des poussoirs à rouleau, mais toujours avec l'aide du carburateur (une version CFI, injection mono-point et moins puissante, est installée sur les versions à boîte automatique). Côté finitions, il ne reste plus que les LX et GT. Les modèles L et Turbo GT (appellation canadienne) disparaissent du catalogue (avec le 4 cylindres Turbo excepté pour la SVO).

La SVO évolue elle aussi en cours d'année, avec une face avant encore plus aérodynamique et une augmentation de puissance (205 ch). Une nouvelle venue pointe son nez dans le monde de la Mustang, un nom qui est encore associé aux Mustangs performantes ; la Saleen.

1986 [modifier]
C'est la fin de la première sous-génération, les ventes continuent de baisser, le look 4-phares commençant a dater sérieusement la Mustang. Peu d'évolutions donc, hormis pour le 5,0 L H.O. qui passe a l'injection multipoint (205 ch), quelle que soit la boîte accolée. La SVO est reconduite sans la moindre modification. C'est sa dernière année.

Les ventes de la Mustang, au cours de cette génération, vont chuter très rapidement. Si 1979 voit les ventes « exploser » avec plus de 360 000 unités, elles vont rapidement approcher les 120 000 unités en 1983 pour remonter, timidement, vers 220 000 en 1986. Ford, ayant le sentiment que la Mustang a perdu sa place dans son segment de marché, envisage au milieu des années 1980 de la remplacer. Son choix se porte sur une version coupé de la Mazda 323. Fort heureusement, l'idée sera vite abandonnée suite aux nombreux courriers des fans de la Mustang. Ce coupé traction avant trouvera sa place néanmoins en remplaçant la Ford EXP (une Ford Escort 2 places) et deviendra la Ford Probe.

1987-1993 : Aero [modifier]
C'est la génération que l'on trouve le plus facilement actuellement aux USA, a un prix très abordable. Très prisée des amateurs de runs, surtout en LX 5,0 L. Ses versions SSP ont connu un gros succès auprès des forces de l'ordre, et causé de grosses déceptions sur les routes, surprenant nombre de conducteurs par leurs performances).

1987 [modifier]

V8 5,0 L HONouveau look, bien plus aérodynamique, mais choix beaucoup plus réduit. Les modifications portent avant tout sur la carrosserie, avec une face avant plus fluide inspirée de celle des SVO 1985-1986, des vitres latérales arrières affleurantes apportant plus de luminosité à l'habitacle et sur l'intérieur, avec un nouveau tableau de bord moins massif.

Côté finitions, le choix est réduit aux LX et GT, mais les trois carrosseries, Notchback, Hatchback, et cabriolet, restent quand même au programme. Côté motorisations, si la LX est disponible en standard avec le L4 2,3 L Injection de 88 ch, la GT bénéficie du V8 5,0 L H.O. de 225 ch doté de nouvelles culasses par rapport à 1986. Les V6 et L4 Turbo sont abandonnés.

La LX se distingue de la GT, en dehors de la motorisation, par une suspension moins ferme et une direction assistée moins directe. La sellerie aussi est différente, moins sportive. Néanmoins, il est tout a fait possible par le biais des options de se créer une LX performante (ce dont ne se priveront pas les forces de l'ordre US via le package SSP) en optant pour le V8, avec sa suspension sport. Cette combinaison est aujourd'hui encore très prisée des amateurs de runs, le « Notchback » étant plus rigide et plus léger que le « Hatchback ».

1988 [modifier]
Dernière année du T-top, supprimé en milieu d'année.

1989 [modifier]
Aucune évolution ...

1990 [modifier]
Les ventes sont stables, relativement basses, mais raisonnables par rapport a la concurrence. La nouvelle Mustang est a l'étude, prévue pour sortir en 1994. L'airbag fait son apparition côté conducteur uniquement, imposant une modification de la colonne de direction et du combiné instrument.

Une première série spéciale sera proposée en 1990, nommée par les amateurs « 7 Up ». Il s'agissait d'une série de 500 cabriolets préparée à l'origine en collaboration avec le fabriquant de boissons du même nom mais dont le programme publicitaire a finalement été annulé. Elles se distinguent des Mustangs de série par leur couleur, vert émeraude, un intérieur cuir blanc et des jantes 5-branches blanches de 16 pouces.

1991 [modifier]
Petite évolution pour le L4 2,3 L. Un nouvel arbre à cames et de nouvelles culasses à deux bougies par cylindre (soit 8 bougies pour un 4 cylindres) portent la puissance à 110 ch. Pas de quoi battre des records d'autant que la plage de couple évolue vers le haut, mais une légère amélioration néanmoins.

Les ventes de la Mustang atteignent le plus bas niveau depuis sa sortie, descendant sous la barre des 100 000 unités.

Les versions équipées du moteur de 5,0 L sont équipées de série de nouvelles jantes de 16 pouces.

1992 [modifier]
Série spéciale Vibrant Red, intérieur Oxford White.

1993 [modifier]
Série spéciale Canary Yellow, intérieur noir.

Baisse de la puissance associée à un changement des pistons. En fait la baisse n'est pas vraiment réelle, il s'agit plutôt d'une meilleure estimation que pour les années précédentes. Lorsque la SVO a disparu du catalogue en 1987, la Mustang n'offrait plus de version « performance ». Ceci est corrigé grâce au nouveau département SVT (Special Vehicle Team) qui sort la Cobra et la Cobra R.

La Cobra 1993 se distingue extérieurement par des éléments de carrosserie spécifiques, mais surtout par des trains roulants améliorés et un 5.0L H.O. équipé de culasses GT40 portant la puissance à 235 ch.

La Cobra R bénéficie de la même motorisation que la Cobra avec en supplément un train roulant encore plus travaillé (amortisseurs Koni), de plus gros freins, un radiateur d'huile moteur et DA, et la suppression de la banquette arrière. Etant plus orienté course, elle ne bénéficie pas des équipements optionnels de confort comme les vitres électriques, la climatisation ou la radio.

Mustang IV [modifier]
1994-2004 [modifier]
La Mustang garde des lignes modernes et arrondies en attendant la sortie de la nouvelle version 2005. Le préparateur Saleen prend le relais de Shelby pour les modèles des années 1980 et 1990.


Ford Mustang V8 5,0 L GT convertible (« cabriolet ») de 1995.Moteurs offerts :

1994-1995 :

V6 3,8 L développant 145 ch et 215 ft·lb (livres-pied) de couple
V8 5,0 L développant 215 ch et 285 ft·lb
V8 5,0 L développant 240 ch et 285 ft·lb (cobra)
1996-1998 :

V6 3,8 L développant 150 ch et 215 ft·lb
V8 4,6 L développant 215 ch et 290 ft·lb
V8 4,6 L développant 225 ch et 290 ft·lb (1998 GT)
V8 4,6 L développant 300 ch et 305 ft·lb (cobra)
1999-2004 :

V6 3,8 L développant 190 ch et 225 ft·lb
V6 3,9 L développant 193 ch et 225 ft·lb (2004 Base)
V8 4,6 L développant 260 ch et 300 ft·lb
V8 4,6 L développant 265 ch et 305 ft·lb (Bullit 2001)
V8 4,6 L développant 320 ch et 317 ft·lb (cobra 99-01)
V8 4,6 L développant 390 ch et 390 ft·lb (cobra 03-04)
Ford Mustang 2005-2009 [modifier]

Ford Mustang 2005 GT convertible
Ford Mutang 2010 convertibleLes Mustang 2005, produites depuis septembre 2004, relookées dans un style fluide mais proche de l'origine (1966-67), sont rapidement devenues attractives pour les nouvelles générations. Elles ont retrouvé ce qui a fait leur succès d'antan, un gros moteur fort en couple, un pont arrière rigide et une belle ligne. Le succès aux États-Unis de ce nouveau modèle est bien établi, que ce soit dans la version de base avec un V6 de 210 chevaux ou avec le V8 de 300 chevaux.

Une version Shelby GT 500 avec un moteur 5,4 litres, 32 soupapes à compresseur de 500 chevaux est apparue en 2006.

L'engouement persiste peut-être parce que depuis 1964, la Mustang reste la sportive bon marché et donc grand public de référence. De plus, elle reste, par la force des choses, la dernière représentante des muscle cars, puisque toutes les autres, Pontiac Firebird, Pontiac Trans Am, etc., ont alors disparu.

Il existe plusieurs préparateurs de Mustang officiels, à commencer par Shelby avec la GT500 modèle 2007, équipée d'un bloc de Ford GT allégé de 50 ch, soit 500 chevaux, d'où son nom. Un modèle plus récent est sorti sur la base d'une Ford Mustang millésime 2008, la GT500 KR, en série limitée, celle-ci développant près de 545 chevaux. Les deux modèles de Shelby existent en versions coupé et cabriolet.

Le deuxième constructeur officiel est Saleen avec trois modèles pour 2007 :

Le premier, la Saleen S281 Stage 1, est équipé d'un kit carrosserie avec échappement, jupes latérales, bas de caisse renforcé, capot et coffre sellerie spécifiques. Elle ne ressemble plus à une Mustang GT Premium sortant d'usine. Pour ce premier modèle, seul l'échappement et une admission font leur apparition au plan technique.
Le second modèle, la Saleen S281 Stage 2, est un peu plus nerveux, fort de 425 chevaux. Pour l'aspect extérieur, il s'agit d'une voiture similaire au premier modèle. Sur le plan technique, elle est équipée d'un compresseur à 2 bars, de freins plus puissant, et de pneus plus larges pour une meilleure stabilité.
Le dernier modèle pour cette année 2007 est bien plus radical, fort de 505 chevaux. Tout est révisé pour faire de cette voiture la reine des départs arrêtés. Un modèle bien plus abouti que la GT500, celle-ci ne s'offrant que le luxe d'un compresseur. Il est possible sur une Saleen d'ajouter de multiples accessoires, tels que des freins en céramique, un bas de caisse en carbone ou un intérieur parsemé de carbone. Une version plus musclée est arrivée en 2008 en réponse à la GT500 KR de Shelby, forte de plus de 545 chevaux.
En août 2007, Saleen a écopé d'une amende de 700 000 dollars pour non respect des normes de pollution de l'État de Californie[3].

La Ford Mustang Saleen est incarnée par un robot Decepticon dénommé Barricade dans le film Transformers en 2007. On peut voir un clin d'oeil du film sur la concurrence entre Ford Mustang (Barricade) et Chevrolet Camaro (Bumblebee dans ses deux modes).

Le troisième constructeur officiel est Roush, avec trois modèles, comme chez Saleen, dénommés Stage 1, 2 et 3. On y trouve un kit carrosserie, une admission modifiée, des échappements inox rectangulaires ou ronds à la sonorité inhabituelle, un choix de jantes multiples du 17 pouces aux 20 pouces.

Ford Mustang Bullitt [modifier]

Ford Mustang BullitLes amateurs n'ont sans doute pas oublié la Mustang que conduisait Steve McQueen dans le film de 1968 Bullitt. La Mustang Bullitt 2008-2009 est, comme la Shelby GT, une Mustang GT 2008 très légèrement préparée. Elle bénéficie de la même motorisation ; un V8 de 4,6 litres SACT 24 soupapes de 315 chevaux. Les modifications portent surtout sur l'esthétique du véhicule avec, évidemment, la légendaire teinte verte sombre (Dark Highland Green), une suspension abaissée, un échappement spécifique, une barre anti-rapprochement griffée « Bullitt » sous le capot et les reproductions des jantes Bullitt d'époque en 18 pouces. Les phares anti-brouillard de la Mustang GT seront supprimés pour laisser place à la simple grille noire. Au niveau des équipements intérieurs, la Mustang Bullitt 2008 bénéficie d'un levier de vitesses court, et d'une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports. Cette Mustang de série limitée n'est sortie qu'à 7 700 exemplaires.

Fiche technique (données constructeur) [modifier]

Une Mustang en Alabama en 2007N.B. : en Europe, comme en Amérique du Nord, du fait du décalage entre l'année civile et l'année automobile, les modèles 2005 sont disponibles fin 2004.

Prix aux États-Unis : environ 25 000 euros
Moteurs :
V8 Ford de 4,6 L, 24 soupapes, 2 arbres à cames en tête + VCT (Variable Cam Timing, alimentation : injection électronique, puissance : 300 ch, couple maxi : 434 Nm à 4 500 tr/min
V6 Ford de 4,0 L, 12 soupapes, arbre à cames en tête (SOHC), alimentation : injection électronique, puissance : 210 ch, couple maxi : 325 Nm à 3 500 tr/min
Transmission : AR + TCS, boîte de vitesses : manuelle 5 rapports ou automatique 5 rapports en option
Poids : 1 580 kg ; rapport poids/puissance en kg/ch DIN : 5,26 (V8)
Freins : 4 disques ventilés ; pneus : AV et AR 235/55 ZR 17 (V8 GT), 215/65 R 16 (V6)
Performances (vitesse maximale) :
V8 GT : 250 km/h ; 0 à 100 km/h : 5,1 s (boîte manuelle) 5,5 s (boîte automatique)
V6 : 190 km/h (limité électroniquement) ; 0 à 100 km/h : 6,9 s (boîte manuelle) 7,6 s (boîte automatique)
Consommation moyenne : 12 litres/100 km.

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Aller une petite anecdote

La célèbre Ford Mustang Bullit est née sur un coup de colère de Steve McQueen, acteur mais également producteur du film Bullitt, qui voulait une participation financière de la part de la Ford Motor Company. Cette dernière ne donnant pas suite à sa demande Steve McQueen décida de retirer tout les signes distinctifs de la voiture (il n'y a plus le célèbre logo Mustang, les jantes sont noires et de type "American Racing") ainsi née la Ford Bullitt. Ford reprit en 2001 et 2008 une série limitée Ford Bullitt.

Mais c'est promis, un jour je vais essayer de mieux connaître la Mustang !

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Exactement, j'avais vu un reportage sur Steve McQueen qui relatait cette anecdote !!! WinkWinkWink

Merci Meph pour l'historique et merci Didu pour l'anecdote !!! cheerscheerscheers

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