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Cedric911S Administrateur

Démontage moteur essuie-glace 1965-1973 "par Sebounet26

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Problème avec le moteur d’essuie-glace 65-73 ?

Nos moteurs d’essuie-glace ne sont pas fait pour durer éternellement faut-il le préciser !

Quand il fatigue ou qu’il débloque, cela peut venir des fusibles, d’un mauvais contact, d’un manque de graissage et enfin du moteur lui-même.

Quand c’est à priori ce cas qui se présente, il faut démonter.

Je parle ici du moteur équipant nos Porsche entre 1965 et 1973.

Je ne reviendrai pas sur le démontage du mécanisme d’essuie-glace lui-même qui est en effet abordé un peu partout.

Avec le temps en effet, beaucoup de ferraille se dépose sur les diverses parties du moteur, rendant sa rotation difficile, voir impossible. Si vous ajoutez à cela un peut de rouille, le blocage est assuré.

Pour moi, c’était différent, mais le démontage a été également obligatoire. Les gaines isolantes des deux fils de bobines étaient parties en poussière, créant ainsi un faux contact. Sachant que le réservoir d’essence est proche, mieux veut arranger ça.

Pour isoler ces fils, il me fallait ouvrir le moteur totalement. J’en ai bien sur profiter pour enlever tous ces dépôts de ferraille ainsi que les dépôts causés par l’usure des charbons.

Comment ce composent ces vieux moteurs ?

Nous avons plusieurs parties :

1 – le rotor qui est constitué d’une tige de métal sur lequel est entortillé une bobine comme dans tous moteurs électriques classiques et qui tourne quand on met du courant. Le tout est encerclé par des barrettes métalliques striées.
2 – le corps cylindrique sur les parois duquel sont fixées deux bobines (2bis) faisant office d’électro-aimant.
3 – la plaque de support des charbons (fragile).
4 – les charbons qui font contact sur le rotor.
5 – la plaque de maintien du tout sur le mécanisme.

Démontage :
A - Une fois que le mécanisme est sorti de l’auto, il faut dévisser les deux boulons qui se trouvent sur la plaque de maintien (5 ci-dessus) ; ces boulons traversent entièrement le cylindre (2) et fixent le moteur sur le mécanisme. Puis retirer cette plaque.

B – Là on peut retirer le rotor en faisant gaffe aux charbons (4) qui seront éjectés par les deux ressorts qui les poussent en permanence sur le rotor (1) pour faire contact.

C – Il faut dessouder le fil soudé sur le cylindre (accès par l’arrière du moteur une fois la plaque (3) retirée).

D – Une fois ce travail préparatoire effectué, il faut retirer les deux vis de maintien des bobines (2bis). Sur mon moteur de plus de 35 ans, j’ai du les percer puis tarauder. Notez que cet alliage est très facile à percer.

E – Il nous reste ensuite à retirer l’ensemble constitué par les deux bobines (2bis) et le support de charbons (4)

F – Les deux bobines (2bis) sont constituées de plusieurs parties qu’il faudra séparer pour tout nettoyer et intervenir le cas échéant sur les fils :
1a – Un rectangle pour chaque bobine (2bis) qui fait office de support pour l’embobinage des fils.
2a – Un gros noyau métallique rectangulaire, incurvé pour épouser la courbe du cylindre (2) et qui est enfoncé dans le trou de notre rectangle (1a). Ce sont ces noyaux qui sont fixés au cylindre grâce aux deux vis mentionnées en D ci-dessus. Pour retirer ces noyaux, il suffit de les tirer, ils ne sont pas collés ni vissés sur le rectangle (1a).
3a – Des isolants souples épousant la forme des rectangles (1a). Ceux-ci non plus ne sont pas collés, mais ils ne sont pas souple à outrance et mieux vaut être délicat en les retirant.

G – Tout nettoyer avec un nettoyant moteur pour enlever toute trace de graisse et de merdouille. Ne pas hésiter à mettre un petit coup de papier à poncer fin pour décoller la merdouille sur les noyaux (2a) et sur les barrettes striées du rotor.

H – Si on doit intervenir sur l’isolant des fils comme dans mon cas, il faut enlever le scotch qui entoure les fils des bobines (2bis) pour trouver la fin de l’isolation des fils et tout refaire proprement.

I – Enlever la poussière d’usure déposée sur les charbons avec un chiffon doux et sec, non pelucheux

Pour le remontage, on fait le tout en sens inverse en faisant gaffe aux charbons qui ne sont pas facile à remboîter.

On fera la soudure du fil sur le cylindre en dernier en vérifiant bien sa bonne tenue avant de tout remonter sur le mécanisme.

Pour cette soudure, il est important de repérer l’ancienne soudure sur le cylindre et ressouder au même endroit. En effet, il est quasi impossible de souder sur le corps du cylindre, sauf à l’endroit de la soudure initiale puisqu’il semble qu’un mini plot en cuivre soit enfoncé dans le cylindre à cet endroit. Donc bien repérer avant de positionner les bobines au remontage.

Il reste à ressouder les fils de bobine sur le mécanisme aux endroits prévus puis remonter le mécanisme sur l’auto.

Comme d’habitude, une bière s’impose.

Seb

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