Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
bobossfr

James Hunt

Messages recommandés

Plaisirs et vitesse, tel était le cocktail favori et détonant de James Hunt, pilote emblématique des années 70 et champion du monde de Formule 1 en 1976. Si tout le monde connait plus ou moins la vie dissolue du pilote, une nouvelle biographie du champion, signée Tom Rubython, revient en détails (crus) sur ces frasques. Vous avez dit trash ?



Shunt : the story of James Hunt
A l’occasion de la sortie ce mois-ci de Shunt : the story of James Hunt qui brosse le portrait de ce champion d’exception, vous allez (re)plonger dans les années 70, époque où l’esprit doux et joyeux du flower power régnait aussi dans les paddocks de F1. En pole position des pilotes “peace and love”, nous trouvons donc James Hunt. Mais alors que la vie dissolue du coureur a souvent été fantasmée, voilà que Tom Rubython nous pond des détails… croustillants. Info ou intox, de toute façon les morts ont toujours tort.
Les excès dans le milieu du sport automobile ont toujours existé. La drogue, l’alcool et les filles faciles ont de tout temps fait partie du décorum, mais force est d’avouer que les années 70 ont été particulièrement chaudes. Si le grand circus des Grand Prix était alors le théâtre de tous les excès, c’est aussi parce que le danger, viscéral, y est omniprésent. L’époque est meurtrière et les pilotes jouent avec le feu (au propre comme au figuré) chaque week-end de course. Alors quoi de mieux pour évacuer la pression que de se divertir un peu, de se laisser aller…
5000 femmes pour un champion
A travers 600 pages (et 270 photos), Tom Rubython revient donc sur les “scandales” qui ont émaillés le passage de James Hunt, l’idole de ces dames, dans les paddocks. Et déjà les tabloïds anglais en font leurs choux gras, pointant les passages particulièrement scabreux où l’auteur revient en détails sur les quelques 5000 (sic) conquêtes du champion, sur ses parties fines à plusieurs en compagnie de son acolyte Barry Sheen (son alter égo, lui-même multiple champion du monde moto) et ses deux mariages ratés.
Vinrent ensuite les années 80 et une nouvelle génération de pilotes. La médiatisation, l’argent à outrance et la cocaïne deviennent de nouvelles addictions. Puis, au fil des ans, la F1 devient de plus en plus sure au point de créer aujourd’hui des pilotes complètement aseptisés, en surface du moins. J’ignore si beaucoup de champions actuels vivent encore aujourd’hui le mythe du pilote de course playboy et flambeur mais plus jamais sans doute ne retrouverons-nous un pilote aussi rock n’ roll que James Hunt. Bon vivant, grande gueule et séducteur, il a aussi eu le bon goût d’être un as du volant et de devenir champion du monde !
Quand le cœur lâche…
Mais résumer James Hunt à un simple joyeux luron serait une erreur. Ainsi, sa vie n’a pas été faite que d’amour et de bières fraiches. Tour à tour dépressif, rongé par l’alcool puis endetté, il a brulé la vie par tous les bouts et en a payé le prix fort en étant victime d’une crise cardiaque à 45 ans seulement. Au pire moment d’ailleurs puisqu’il remontait la pente et venait de demander en mariage sa dernière compagne. Lors de ses funérailles à Londres elles furent nombreuses dans le cortège à pleurer le champion disparu. C’est sûr qu’à côté de cet immense personnage, des garçons comme Gerhard Berger, Eddie Irvine ou Kimi Raïkkönen font figure de (très) petits joueurs !
A lire : Shunt, par Tom Rubython (Editions Formula One Books) / Préfaces de Niki Lauda et Stirling Moss

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
"bobossfr": j'ai lu...Que penser de cette prose? Que tous les pilotes de ces
années-là étaient des drogués ! Bien sur,le champion britannique n'était pas le
dernier à faire la fête ! Ni plus,ni moins,que Graham Hill,Chris Amon ou Jim
Clark et bien d'autres... Ce n'est pas pour autant qu'ils étaient des "zombies".
Il convient,aussi,de se souvenir du contexte dans lequel James et ses pairs
évoluaient. Aujourd'hui,c'est vrai,la F.1 est moins dangereuse.

Il existe une autre biographie,consacrée au lauréat 76,intitulée :"James Hunt,
pari gagné",rédigée par le regretté Renaud de Laborderie,fondateur et patron
des éditions "Solar" à Paris.
Je te conseille de lire cet ouvrage.
Bien à toi.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Là je te donne raison @michel lovaty, Chris n'était pas des derniers et même encore. Hunt lui on lui a mis l'étiquette de playboy, faut dire que c'était un beau gosse, mais il aimait s'afficher, c'est peut être la différence?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
@scuderia57: ben,oui,c'était ce que j'appelle : la belle époque où les restrictions
étaient moindres,où tu pouvais te promener dans les stands,en liberté,sans être
refouler par un "cerbère".
Quant aux pilotes,bien sûr,ils faisaient la fête,accompagnés par des journalistes,
des managers,des mécanos...Eh,oui,quantité de jeunes femmes(peu habillées!)
se joignaient à eux.
James Hunt aimait s'afficher ? Sans doute...

En 1971,Chris Amon accepta une interview du regretté Gérard Combrac.
A la question récurrente concernant sa réputation de noceur invétéré,le pilote
néo-zélandais répondit,simplement: "moi,je ne me cache pas !". Ce qui
sous-entend que certains de ses pairs se cachaient mais,n'en faisaient pas
moins !!
Et puis,comme je l'ai dit à notre ami "boboss",il convient de prendre en 
compte le contexte de l'époque : social,économique... L'avènement de Mai 68
et les années qui suivirent ont libéré les foules. La F.1 n'échappa pas à la
règle !
Quand je vois ce que la discipline "Reine" est devenue,excuse moi,mais
j'éprouve une certaine nostalgie du temps passé...
Bien à toi.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...