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scuderia57

Bernd Schneider

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Bernd Schneider est un pilote automobile allemand né le 20 juillet 1964 à Saint-Ingbert en Allemagne. Auteur d'un modeste passage en Formule 1, il a surtout brillé sous les couleurs de Mercedes-Benz dans le championnat allemand DTM qu'il a remporté à cinq reprises.



Né dans une famille de passionnés de sport automobile (son prénom lui a été donné en hommage au légendaire pilote allemand d'avant-guerre Bernd Rosemeyer), Bernd Schneider a été dès son plus jeune âge initié aux joies de la vitesse sur quatre roues. Après de nombreuses et fructueuses années de karting (en 1980, il est sacré champion d'Allemagne, puis champion d'Europe en 1982), il passe à la Formule Ford en 1984, puis à la Formule 3 en 1986. En 1987, il devient ainsi champion d'Allemagne de Formule 3.

Son sacre en F3 permet à Bernd Schneider d'intégrer les rangs de la Formule 1 en 1988, au sein de l'écurie allemande Zakspeed. Mais sa première année dans la discipline reine du sport automobile est un véritable fiasco puisqu'au volant d'une voiture totalement hors du coup (l'une des rares pourtant à être encore propulsée par un moteur turbo) il ne parvient à se qualifier qu'à 6 reprises. La saison 1989 est pire encore, avec 2 qualifications et 14 échecs dans l'exercice des pré-qualifications (séance du vendredi matin destinée à déterminer les pilotes ayant le droit de participer aux qualifications). Ces deux saisons en enfer suffisent à tuer dans l'œuf la carrière en monoplace du jeune pilote allemand, qui malgré la médiocrité de son matériel, n'a pas non plus il est vrai réussi à démontrer des qualités au-dessus de la moyenne susceptibles d'attirer une meilleure écurie. Notons également que la faible popularité de la Formule 1 en Allemagne à la fin des années 1980 n'a pas été d'un grand secours pour la carrière de Schneider. En 1990, il effectue deux ultimes apparitions en F1, cette fois dans l'écurie Arrows, afin de pallier les indisponibilités temporaires du pilote titulaire Alex Caffi. Auteur d'une solide prestation dans les rues de Phoenix en mars pour le GP des États-Unis, il rate sa qualification en septembre à Jerez pour le GP d'Espagne.



Après plusieurs apparitions dans le championnat du monde de sport-prototype, Bernd Schneider fait rebondir sa carrière en 1992 dans le très médiatique championnat DTM (championnat allemand de tourisme). Troisième du championnat dès sa première saison sur une Mercedes officielle, il est sacré champion en 1995. Très populaire en Allemagne, devenu le pilote emblématique de la firme à l'étoile, il dispute sous les couleurs de Mercedes le championnat FIA-GT lorsque le DTM s'interrompt fin 1996. En 1997, au volant de la Mercedes CLK, il remporte le championnat, mais ne parvient pas à s'imposer aux 24 heures du Mans, objectif principal de la marque en 1998 et 1999.

En 2000, le championnat DTM est relancé. Toujours chez Mercedes, Schneider en est la plus grande star. Vainqueur du championnat de reprise en 2000, il est également sacré en 2001 et en 2003. Après deux saisons 2004 et 2005 en demi-teinte et durant lesquelles il semble marquer le pas face à la jeune génération, il est de retour au plus haut niveau en 2006 et décroche son cinquième titre dans la discipline. Il met un terme à sa carrière à l'issue de la saison 2008.

En 2012, il termine deuxième des 24 Heures de Dubaï au volant d'une Mercedes-Benz SLS AMG GT3 et remporte cette épreuve un an plus tard en 2013.

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Tout destinait Bernd Schneider à devenir pilote de course. Fils de passionnés de sport automobile (il a été prénommé ainsi en hommage à la légende d’avant-guerre Bernd Rosemeyer), il se lance dès son plus jeune âge dans le karting où il rafle titres nationaux et européens. S’en suit un beau parcours en monoplace où il roule ponctuellement en Formule Ford avant d’être couronné champion de F3 allemande en 1987. Ce sacre lui permet de poser son baluchon en Formule 1 l'année suivante, quand il est titularisé au sein de la petite structure Zakspeed de son compatriote Erich Zakowski. Mais le rêve va vite tourner au cauchemar…

Les monoplaces rouges et blanches manquent cruellement de performances et Schneider ne parvient à se qualifier que neuf fois sur trente-deux tentatives en deux ans ! Il surclasse toutefois son équipier Aguri Suzuki qu’on ne verra qu’une seule fois sur une grille de départ avec la formation germanique. Zakspeed ferme néanmoins ses portes à la fin de la saison 1989 et Schneider se retrouve sans volant à temps plein. Son salut viendra d’Arrows qui lui propose une pige en remplacement d’Alex Caffi pour le coup d’envoi de la campagne 1990 à Phoenix. L’A11 à moteur Cosworth est tout sauf véloce mais c’est déjà mieux que ses anciennes montures. Au terme de qualifications complètement folles où on retrouve une Minardi en première ligne (grâce à des Pirelli magiques), il décroche le 21ème temps devant son expérimenté équipier Michele Alboreto. Pour le lendemain, l’objectif est simple : finir.

Dimanche, les choses commencent mal pour l’Allemand qui se fait harponner par la Benetton d’Alessandro Nannini dès le premier tour. Après être repassé par les stands pour faire inspecter sa monoplace, il repart le couteau entre les dents tandis que la situation se décante devant lui. Il parvient à devancer l’EuroBrun de Moreno qui a dégringolé au classement, tout comme la Leyton House de Gugelmin un peu plus tard. Pendant ce temps, plusieurs pilotes connaissent des fortunes diverses. Sorties de piste pour Larini et Berger, avaries mécaniques pour les Ferrari de Prost et Mansell, accrochage entre Grouillard et Foitek,… Tous ces évènements permettent à l’Arrows n°10 de pointer à une honorable douzième place à dix-sept tours du but, position qu’elle conservera jusqu’à l’arrivée.

Cette prestation ne permettra pas hélas à Schneider de signer pour le reste de la saison. Il retrouvera le baquet de son Arrows à l’occasion du Grand Prix d’Espagne, mais il ne parviendra pas à se qualifier. Il décide dès lors d’abandonner la monoplace pour se retrouver avec un toit sur la tête, en particulier en DTM dont il fut le roi incontesté en décrochant cinq couronnes pour le compte de Mercedes. Il sort aujourd’hui régulièrement de sa retraite pour participer aux grandes épreuves d’endurance sur une Mercedes SLS AMG, dont les 24 Heures de Spa remportées l'an dernier avec HTP Motorsport.

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