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scuderia57

Tiago Monteiro

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Tiago Monteiro est un pilote automobile portugais né le 24 juillet 1976 à Porto. Il a disputé le championnat du monde de Formule 1 en 2005 et 2006. Il est actuellement pilote de WTCC et dirige en même temps l'écurie de GP2 Series, Ocean Racing Technology.



Tiago Monteiro s'illustre d'abord en 1997 sur les courses françaises de la Coupe Porsche en remportant 5 courses pour autant de pole positions. À partir de 1998, il dispute le championnat de France de Formule 3 et termine 12e sur l'ensemble de la saison. En 1999, il remporte une course et termine 6e du classement de la saison. Cette année-là, il prend également part aux 24 heures du Mans et s'y classe 16e. Toujours fidèle au championnat de France de Formule 3 en 2000, il termine la saison au deuxième rang après avoir remporté quatre courses. En 2001, sa dernière saison en championnat de France, il est à nouveau vice-champion avec 4 victoires et 6 poles. Cette même année, il décroche une victoire de prestige dans l'une des deux manches du meeting F3 de Spa-Francorchamps (dans le cadre du championnat de Grande-Bretagne, qui servait également de support à la Coupe d'Europe de F3). Il s'aligne aussi au championnat de France de course GT et en Formule France. Il prend également part au Trophée Andros.

Tiago rejoint le championnat international de Formule 3000 en 2002 au sein de l'écurie Super Nova de David Sears. Il termine 12e du classement de la saison, loin de son coéquipier Sébastien Bourdais (il est vrai plus expérimenté dans la discipline), qui décroche le titre. C'est également en 2002 qu'il prend contact avec la Formule 1, lorsqu'il est convié en fin d'année à Barcelone par Renault à un test comparatif (face à Sébastien Bourdais et à Franck Montagny) pour l'attribution du poste de pilote-essayeur (qui reviendra à Montagny).

Comme Bourdais, Tiago Monteiro traverse l'Atlantique en 2003 pour rejoindre le Champ Car, au sein de l'éphémère écurie d'Emerson Fittipaldi, Fittipaldi-Dingman Racing. Il termine 15e du championnat avant de revenir en Europe en 2004 disputer le championnat de Nissan World Series avec l'écurie Carlin Motorsport. Il termine vice-champion derrière l'espoir finlandais Heikki Kovalainen. Parallèlement à sa saison en NWS, il effectue plusieurs tests en Formule 1 pour le compte de l'écurie Minardi.



Tiago est promu pilote titulaire en Formule 1 chez Jordan en 2005. Il devient le premier Portugais à monter sur un podium (3e) à l'occasion du GP des États-Unis à Indianapolis le 20 juin 2005. Un résultat peu révélateur du potentiel du pilote et de sa monture puisque seules 6 voitures s'étaient élancées. Plus probante est sa 8e place à l'arrivée du GP de Belgique, disputé dans des conditions météorologiques délicates. Monteiro se fait également remarquer en 2005 en battant le record du plus grand nombre de Grands Prix terminés consécutivement pour un pilote débutant avec 16 arrivées consécutives (record battu en 2013 par Max Chilton). Il bat aussi le record du plus grand nombre de Grands Prix terminés en une saison avec 18 courses sur 19 menées à terme,(record battu en 2012 par Kimi Räikkönen).

En 2006, Tiago Monteiro reste dans l'écurie Jordan, qui prend durant l'hiver le nom de Midland F1 Racing. Il est dominé par son équipier Christijan Albers et ses modestes résultats ne lui permettent pas de dépasser son statut de pilote payant. Il est remplacé en 2007 par le jeune pilote allemand Adrian Sutil.

Tiago Monteiro rebondit en Championnat du monde des voitures de tourisme pour la saison 2007 au volant d'une SEAT. Il réalise une bonne saison puisque, finissant derrière des pilotes ayant déjà une solide expérience dans ce championnat, il se classe onzième du classement général avec trois podiums. En 2008, il remporte sa première victoire dans le championnat lors de la deuxième manche du meeting de Puebla. Quelques mois plus tard, lors de la seconde manche du week-end sur le circuit d'Estoril, il remporte à domicile une nouvelle victoire après un dépassement sur Félix Porteiro. Il se classe douzième du classement général, puis neuvième l'année suivante, sans aucune victoire.

Ses résultats s'améliorent en 2010 : il monte trois fois sur le podium et remporte deux victoires, la première en juillet sur le circuit de Portimao et la seconde en septembre sur le Circuit de Valencia.

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D'ici une génération à peine, ceux qui se pencheront sur le plus francophile des Portugais souligneront qu'il fut le premier représentant de son pays à monter sur un podium en F1, le dernier de l'écurie Jordan, derrière les Ferrari du terrible duo Schumacher-Barrichello.

Seuls les vieux observateurs dans mon genre seront encore capables de faire remarquer que son mérite ce jour-là fut surtout de précéder son équipier – et accessoirement deux Minardi – vu qu'ils ne furent que six à prendre le départ  !
Un Grand Prix à... la gomme. Le virage 13, en banking – les F1 empruntent une partie de l'anneau des 500 Miles –, a été resurfacé. Manifestement, les pneumatiques Michelin, qui équipent la majorité du plateau, ne sont pas adaptés au nouveau revêtement. Plusieurs défaillances se produisent aux essais à cet endroit, avec à la clé un gros carton pour Ralf Schumacher (Toyota). Bibendum doit se rendre à l'évidence  : il est trop dangereux de faire partir les pilotes avec ces enveloppes-là. Divers scénari sont envisagés, dont l'installation d'une chicane, mais aucun accord ne se dégage.



Le nouveau revêtement du banking d'Indianapolis provoqua le chaos...
Nul ne sait, hormis en coulisses, ce qui va se passer dimanche lorsque les vingt monoplaces entament leur tour de chauffe sous la conduite de la Toyota du poleman, Jarno Trulli. Au terme de celui-ci, quatorze d'entre elles rentrent au stand  : la course, pour les clients Michelin, n'aura pas lieu. Apparaît alors une grille de départ fantomatique, composée de six machines seulement, toutes munies de Bridgestone  : les Ferrari de Michael Schumacher (5e) et Barrichello (7e), les Jordan de Monteiro (17e) et Karthikeyan (19e) et les Minardi d'Albers (18e) et Friesacher (20e).

Le public américain, amateur de spectacle, est furieux, c'est une parodie de Grand Prix qui va avoir lieu. Alors que les F2005 se chamaillent devant (devinez qui sera le perdant, comme toujours  ?...), les quatre autres assurent de gros points inespérés. Monteiro n'a aucune peine à tenir en respect son partenaire indien, et après 72 tours d'un ennui mortel, c'est hilare qu'il rejoint l'Allemand et le Brésilien sur le podium. Ça en fait au moins un que ça amuse  ; après tout, il n'est pas responsable.



Tout sourire sur le podium, Monteiro n'en espérait pas tant !

Tiago Vagaroso da Costa Monteiro va effectuer toutes ses classes en France. Il se fait d'abord remarquer en 1997 en Coupe Porsche. S'ensuivent trois saisons en F3, avec une progression régulière  : 12e en 1998, 6e avec un premier succès en 1999, vice-champion derrière Jonathan Cochet après quatre victoires en 2000. Il remet le couvert en 2001, et en dépit de quatre triomphes supplémentaires, il est à nouveau dauphin, cette fois du Japonais Ryo Fukuda. Entretemps, Tiago tâte de la Formule France, du GT, découvre les 24 Heures du Mans. Il prend même part au trophée Andros sur glace.

En 2002, à 26 ans déjà, il rejoint enfin la F3000, dans un bon team qui plus est  : Super Nova. Laminé par son équipier Sébastien Bourdais, champion sur tapis vert, Monteiro ne ramène que deux points. Il est toutefois convié par Renault à un test pour un poste de pilote d'essais du team F1. Seb et lui s'y font damer le pion par Franck Montagny.

Contre toute attente, c'est aux USA, déjà, qu'on retrouve le Lusitanien en 2003. Il est l'unique poulain de l'éphémère structure lancée par Emerson Fittipaldi en ChampCar. Tiago finit quinzième avec pour meilleurs résultats une sixième place à Mexico et une septième à Saint-Petersbourg. L'écurie mettant la clé sous le paillasson durant l'hiver, il retraverse l'Atlantique  : le voilà en Nissan World Series. Une campagne aboutie, riche de cinq succès. Cependant, le titre lui échappe à nouveau, au profit du Finlandais Heikki Kövaläinen.



Ephémère pilote d'essais chez Minardi en 2004, juste pour être sur la photo.
Parallèlement, Tiago teste pour Minardi en F1. C'est pourtant Jordan, aux abois financièrement, qui va lui offrir un strapontin en 2005. La EJ15 à moteur Toyota est abonnée à la seconde partie, et même au dernier quart, de la grille, mais le Portugais en tire le meilleur parti,  dominant son voisin de box Karthikeyan. A dix-huit reprises il voit l'arrivée, n'étant trahi par sa monture qu'au Brésil. Il a commis très peu d'erreurs, et au-delà de cette flatteuse mais peu significative troisième place dans l'Indiana, il s'est distingué à Spa où il a terminé huitième, à la régulière, sur une piste détrempée. Bon bulletin.
Monteiro conserve son baquet en 2006 au sein d'une structure qui a changé de mains. Las, Midland n'est pas plus compétitif, au contraire même. Pas de miracle pneumatique ou autre, cette fois, et en seconde partie d'année les casses s'enchaînent. Plus grave pour lui  : son nouvel équipier Christian Albers le challenge bien davantage. En fin d'année le petit constructeur hollandais Spyker rachète l'écurie, et les annonceurs de Monteiro ne suffiront plus à lui assurer sa place. La parenthèse F1 se referme.

Le Portugais rebondit en Tourisme. En 2007, il entame un long parcours en WTCC, d'abord au volant de Seat puis, à partir de la fin 2012, comme officiel Honda. Depuis huit ans, plusieurs victoires son venues garnir son palmarès, mais toujours pas le moindre titre. On le revoit aussi au Mans, il fait même une incursion en V8 Supercars.

En GP2, il rachète l'écurie BCN Competicion qu'il rebaptise Ocean Racing Technology, qui s'alignera aussi en GP3. Des résultats en dents de scie entraîneront un manque de moyens financiers et, fin 2012, ORT se retirera. A 38 ans, Monteiro est également devenu le manager de son compatriote Antonio Felix da Costa... qu'il aura bien du mal à amener en Formule 1.


L'heure de gloire de Tiago : avoir battu les Minardi et son équipier Karthikeyan.

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