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scuderia57

Toyota F1 Team

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Panasonic Toyota Racing, initialement dénommée Toyota F1 Team, est une ancienne branche de Toyota Motorsport GmbH, dépendante de Toyota Motorsport, filiale sportive du constructeur automobile japonais Toyota. Panasonic Toyota Racing a été engagée en championnat du monde de Formule 1 entre 2002 et 2009.

Après Le Mans, Toyota annonce son engagement en Formule 1 en 1999.

Dès 2001, de nombreux essais sont réalisés avec la TF101 pilotée par Mika Salo et Allan McNish. Au printemps 2001, Toyota renvoie son directeur technique André de Cortanze, et le remplace par Gustav Brunner en provenance de l'écurie Minardi.

Toyota réalise donc ses débuts en F1 en 2002.

Ses pilotes sont toujours Mika Salo et Allan McNish. Profitant d'un carambolage, Mika Salo inscrit un point dès le premier Grand Prix, à Melbourne. Il confirme à Sepang, avant un souci technique, et surtout à Interlagos, où il inscrit un second point. La suite sera plus difficile, malgré quelques belles performances (5e ligne à Monaco). McNish détruit sa voiture et se blesse à Suzuka lors des qualifications. Toyota termine neuvième à égalité avec Minardi, les deux ayant deux points. À l'intersaison, Toyota se sépare de ses deux pilotes.

En 2003, Olivier Panis et Cristiano Da Matta sont promus titulaires.


La TF103 marque une grosse évolution (elle est directement inspirée de la Ferrari F2002 qui a écrasé le précédent championnat). Mais au vu des moyens engagés, les résultats ne progressent pas énormément, notamment à cause de problèmes de fiabilité. Toyota termine huitième du championnat. À la fin de la saison, Ove Andersson est écarté et Mike Gascoyne, venant de chez Renault, est engagé en tant que directeur technique.

Début 2004, c'est la grosse déception. Toyota n'a pas progressé et reste dernier des grands. Mike Gascoyne qui est arrivé trop tard pour avoir une incidence sur


la TF104, apporte régulièrement des évolutions à chaque Grand Prix, mais les performances ne décollent pas. Durant l'été, le directeur sportif Ange Pasquali et Cristiano Da Matta sont renvoyés, Ricardo Zonta remplace son compatriote, puis Jarno Trulli, tout juste débarqué de chez Renault, arrive en fin de saison. Toyota termine à nouveau huitième du championnat.

En 2005, Ralf Schumacher devient le coéquipier de Jarno Trulli, et


la TF105 a été entièrement conçue sous la direction de Mike Gascoyne. Les performances s'améliorent nettement, Trulli signant les deux premiers podiums de Toyota à Sepang et Bahreïn, suivi par Ralf à Barcelone. À Indianapolis, Ralf Schumacher est victime d'un accident qui provoquera le retrait des 14 voitures équipées de pneus Michelin, alors que Trulli avait signé la première pole de Toyota. Ralf signera un dernier podium à Budapest, mènera sous la pluie à Spa, et signera la pole à Suzuka. Toyota termine quatrième du championnat et progresse donc nettement dans la hiérarchie.

En 2006, alors que Toyota passe aux pneumatiques Bridgestone, c'est la grosse déception, car


la TF106 n'est pas performante. Les premières courses sont calamiteuses, et seule une hécatombe permet à Ralf Schumacher de monter sur le podium à Melbourne. Mike Gascoyne est renvoyé. L'arrivée d'une TF106B à Monaco, et les progrès des pneus Bridgestone durant l'été, permet quelques progrès, mais il n'y aura pas d'autre podium. Toyota termine sixième, avec 35 points.

En 2007, Pascal Vasselon, ancien de Michelin, devient le directeur technique.


La TF107 n'est qu'une évolution de sa devancière et son aérodynamique parait nettement insuffisante. Les performances sont moyennes, le meilleur résultat est une sixième place en course. Toyota reste sixième au championnat, avec 13 points

En 2008, l'équipe s'est séparée de Ralf Schumacher, très décevant en 2007. Il est remplacé par le champion allemand du GP2 2007, Timo Glock. La TF108 est performante, et signe deux podiums (en France, avec Jarno Trulli et en Hongrie avec Timo Glock). Toyota termine cinquième avec 56 points.

Fin 2008, en raison de la crise économique, plusieurs constructeurs japonais (Honda, Kawasaki, Suzuki, Mitsubishi) se sont retirés de leur discipline. Le nouveau PDG indique que Toyota fera de même s'il ne gagne pas en 2009.



Dès le début de saison, la TF109 parait très performante, elle dispose d'un avantage aérodynamique important avec le double diffuseur. À Melbourne, malgré une disqualification le samedi, les Toyota terminent troisième (Trulli) et quatrième (Glock), Toyota accède ainsi à la seconde place du championnat des constructeurs. En Malaisie, les monoplaces nippones sont à nouveau troisième et quatrième mais l'ordre des pilotes s'est inversé. À Bahreïn, les deux Toyota sont en première ligne, mènent le début de course mais ne confirment finalement pas, Trulli terminant troisième et Glock septième. À Spa, Trulli rate une nouvelle occasion de victoire : il se qualifie en première ligne mais abandonne au 21e tour (problème de freins) alors qu'il était dernier suite à un problème au stand. Glock finit sur le podium à Singapour, tout comme Trulli à Suzuka. L'accident de l'Allemand au Japon permet au nippon Kamui Kobayashi de faire des débuts tonitruants au Brésil et à Abu Dhabi, récompensés par trois points obtenus sur le circuit émirati. Les cinq points inscrits par Toyota seront ses derniers. Malgré une belle saison (cinquième du championnat des constructeurs avec 59,5 points), l'écurie japonaise se retire de la Formule 1 le 4 novembre 2009.

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