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scuderia57

Prost vs Senna

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Les pilotes couraient tous les deux au sein de l'écurie McLaren-Honda. Coéquipiers mais surtout rivaux, leur relation faisait des étincelles.



1989 a sans doute été la saison la plus belle de l'histoire de la F1. D'un côté, Ayrton Senna, pilote brésilien hors-pair qui a dépassé le statut de simple champion pour devenir en quelque temps une véritable idole au Brésil ; de l'autre, Alain Prost, pilote automobile français quadruple champion du monde de Formule 1 en 1985, 1986, 1989 et 1993. Surnommé "le Professeur", il est considéré comme l'un des plus grands pilotes de l'histoire.

1989, l'année polémique



Initié dès son enfance à l'art du pilotage, Senna intègre en 1983 le monde fantastique de la Formule 1 avec l'équipe Toleman. À l'aise sur piste détrempée, c'est chez Lotus que le Brésilien montrera tout son potentiel en remportant le Grand Prix du Portugal. D'une finesse extraordinaire dans le dialogue avec ses ingénieurs, Senna est vite remarqué par la presse automobile tout en continuant de s'imposer au fil des Grands Prix. La carrière d'Ayrton prend une nouvelle dimension en 1988 lors de son arrivée chez McLaren.

Là, après une première saison marquée par le respect, la mésentente s'installe entre Ayrton et son nouvel équipier Alain Prost. Entre favoritisme et non-respect de pactes, 1989 voit les deux pilotes se livrer à une véritable guerre psychologique.

L'accrochage




C'est au Grand Prix du Japon de 1989 que la rivalité entre les deux hommes se fait le plus sentir. Qualifié en pole position, Senna se fait doubler par le Français dès le départ. Au quarante-septième tour, résistant à une tentative de dépassement du pilote brésilien dans une chicane, Prost ferme la porte. L'accrochage est inévitable. Poussé par les commissaires, Senna repart et remporte la course, mais se fait disqualifier pour avoir reçu de l'aide. Prost remporte alors son troisième titre mondial.
Ayrton dénoncera cette disqualification qui, selon lui, favorise le pilote français, compatriote du président de la FIA Jean-Marie Balestre. "What we see today is the true manipulation of the World Championship" ("Ce que nous voyons aujourd'hui est une vraie manipulation de Championnat du monde".)

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