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scuderia57

Peter Collins

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Peter John Collins est un pilote automobile britannique né le 6 novembre 1931 à Kidderminster (Angleterre) et mort le 3 août 1958 à Bonn (Allemagne).



Après avoir débuté en Formule 1 en 1952 au volant de modestes montures (HWM, Vanwall, Maserati privées), Peter Collins accède à la notoriété en 1956 en intégrant la prestigieuse Scuderia Ferrari.

Cette année-là, il remporte ses deux premiers Grand Prix (en Belgique puis en France) au volant de la D50, ce qui lui permet d'aborder l'ultime manche du championnat en Italie avec de réelles chances de ravir le titre mondial à son coéquipier Juan Manuel Fangio. L'abandon prématuré de Fangio renforce les chances de Collins d'être titré, même si ce dernier doit encore compter sur les hypothétiques abandons des deux pilotes qui le précèdent pour coiffer Fangio au championnat. Mais de lui-même, Collins décide de renoncer à ses dernières chances de sacre mondial en cédant sa voiture à Fangio comme le règlement d'alors l'autorisait.

Contrairement à ce qui est souvent avancé, le sacrifice de Collins n'était en rien indispensable pour assurer le titre à Ferrari puisque le troisième larron au championnat (Stirling Moss sur Maserati) était déjà mathématiquement éliminé de la course au titre. Pour expliquer son geste, Collins se bornera à expliquer que Fangio méritait plus que lui d'être titré. Physique de jeune premier hollywoodien et charme ravageur, Peter Collins achève de devenir avec ce geste chevaleresque l'une des coqueluches du monde de la Formule 1.



L'année suivante, Collins se mettra moins en évidence. Enzo Ferrari n'hésitera d'ailleurs pas à mettre publiquement les prestations en demi-teinte de son pilote sur le compte de sa romance avec l'actrice américaine Louise King. De plus en plus contesté au sein de sa propre équipe, Collins semble retrouver toute sa verve en 1958. Mais victorieux du GP de Grande-Bretagne, il trouve la mort 15 jours plus tard à l'occasion du GP d'Allemagne disputé sur le redoutable tracé du Nurburgring, suite à une sortie de piste dans le virage de Pflanzgarten. Ejecté alors que sa voiture se retourne, il heurte violemment un arbre, subissant un grave traumatisme crânien. Transporté à l’hôpital par hélicoptère, il décède quelques heures plus tard.

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avec l'Aston Martin DB3S avec Pat Griffith, il remporte le Tourist Trophy à Dundrod.



Après avoir débuté en Formule 1 en 1952 au volant de modestes montures (HWM, Vanwall, Maserati privées),

Peter Collins accède à la notoriété en 1956 en intégrant la prestigieuse Scuderia Ferrari.

Il court les Mille Miglia et finit 2eme, puis passe à la F1



Cette année-là, il remporte ses deux premiers Grand Prix (en Belgique puis en France) au volant de la D50,



ce qui lui permet d'aborder l'ultime manche du championnat en Italie avec de réelles chances de ravir le titre mondial à son coéquipier Juan Manuel Fangio. L'abandon prématuré de Fangio renforce les chances de Collins d'être titré, même si ce dernier doit encore compter sur les hypothétiques abandons des deux pilotes qui le précèdent pour coiffer Fangio au championnat. Mais de lui-même, Collins décide de renoncer à ses dernières chances de sacre mondial en cédant sa voiture à Fangio comme le règlement d'alors l'autorisait.



Fangio repartant des stands avec la Ferrari de Collins

Contrairement à ce qui est souvent avancé, le sacrifice de Collins n'était en rien indispensable pour assurer le titre à Ferrari puisque le troisième larron au championnat (Stirling Moss sur Maserati) était déjà mathématiquement éliminé de la course au titre. Pour expliquer son geste, Collins se bornera à expliquer que Fangio méritait plus que lui d'être titré. Physique de jeune premier hollywoodien et charme ravageur, Peter Collins achève de devenir avec ce geste chevaleresque l'une des coqueluches du monde de la Formule 1.

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L'année suivante, Collins se mettra moins en évidence. Enzo Ferrari n'hésitera d'ailleurs pas à mettre publiquement les prestations en demi-teinte de son pilote sur le compte de sa romance avec l'actrice américaine Louise King.



De plus en plus contesté au sein de sa propre équipe, Collins semble retrouver toute sa verve en 1958. Il est victorieux du GP de Grande-Bretagne,




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Il trouve la mort 15 jours plus tard à l'occasion du GP d'Allemagne disputé sur le redoutable tracé du Nurburgring, suite à une sortie de piste dans le virage de Pflanzgarten, sa voiture se retournant sur lui alors qu'il fut éjecté du cockpit.





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