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Pedro de la Rosa

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Pedro Martinez de la Rosa est un pilote automobile espagnol né le 24 février 1971 à Barcelone. Il débute dans le championnat du monde de Formule 1 au Grand Prix d'Australie 1999 et pilote pour les écuries Arrows et Jaguar, avant de devenir le pilote-essayeur de l'écurie McLaren-Mercedes à partir de 2003.



Il retrouve un volant de titulaire après la mise à l'écart du pilote colombien Juan Pablo Montoya à partir du Grand Prix de France 2006. Il revient en Formule 1 en 2010 avec l'équipe BMW Sauber F1 Team, rejoint McLaren en tant que pilote-essayeur puis effectue une pige pour Sauber en 2011. Il signe, en 2012, avec HRT Formula One Team. En 2013, il devient pilote d'essais pour Ferrari.

Âgé de 12 ans, Pedro de la Rosa découvre le monde de la compétition sur les bords d'une piste de course : passionné d'automobiles radio-commandées, il est par deux fois, en 1983 et 1984, titré champion européen, sur Yankee, une marque française de voiture radio-commandées en 1:8 off-road et atteint le second rang de la hiérarchie mondiale en 1986 à Grenoble lors des premiers championnat mondiaux, sur Garbo.

Après un bref passage par le karting en 1988, il débute en sport automobile en 1989, dans le cadre du championnat d'Espagne de Fiat Uno, où il est titré. Ce titre lui vaut d'être soutenu par la fédération espagnole au sein du projet Racing for Spain destiné à favoriser l'émergence des meilleurs espoirs espagnols au plus haut niveau.

En 1990, il participe au championnat britannique de Formule Ford 1600 puis, en 1992, aux championnats britanniques et européens de Formule Renault, qu'il remporte tous les deux.

Les deux années suivantes, il dispute le championnat britannique de Formule 3, sans grand succès. Sa carrière étant alors au point mort, De la Rosa s'exile au Japon à partir de 1995. Champion du Japon de Formule 3 dès sa première saison au sein de la formation Toyota TOM'S, il passe ensuite en catégorie Formula Nippon ; il remporte le titre en 1997 tout en effectuant quelques piges en championnat GT.

Pilote-essayeur pour le compte de l'écurie Jordan Grand Prix en 1998, il est titularisé l'année suivante chez Arrows grâce au soutien de son sponsor Repsol qui devient le sponsor-titre de l'équipe.



Dès son premier Grand Prix, en Australie, il marque son premier point en se classant sixième. La suite de la saison est moins fructueuse mais, en prenant régulièrement l'ascendant sur son coéquipier japonais Tora Takagi, Pedro affiche un potentiel prometteur. En 2000, il confirme ses performances en inscrivant deux points au championnat.


Début 2001, Pedro de la Rosa semble parti pour disputer une troisième saison chez Arrows mais l'écurie se sépare de lui et de Repsol peu avant le début du championnat. Il trouve refuge dans l'écurie Prost Grand Prix en tant que pilote-essayeur avec la promesse d'être rapidement titularisé. Avant même la signature de son contrat avec l'équipe française, il rejoint l'écurie Jaguar Racing, tout d'abord comme pilote-essayeur, puis en tant que titulaire, en remplacement du Brésilien Luciano Burti, à partir du Grand Prix d'Espagne.

Immédiatement performant dans sa nouvelle équipe et parfois plus rapide que son coéquipier Eddie Irvine, Pedro de la Rosa inscrit trois points en championnat. En 2002, Niki Lauda remplace Bobby Rahal à la tête de l'équipe et ne fait pas de De la Rosa, dont les rapports sont très conflictuels avec Irvine, sa priorité.

Pedro de la Rosa dont le contrat n'est pas, comme attendu, reconduit par Jaguar à la fin de la saison 2002, est engagé par McLaren Racing, en 2003, comme second pilote-essayeur, aux côtés d'Alexander Wurz. Apprécié pour sa rapidité et son bon retour technique, il remplace de Juan Pablo Montoya, indisponible à cause d'une blessure à l'épaule, au Grand Prix de Bahreïn 2005 où il termine cinquième après avoir devancé son coéquipier Kimi Räikkönen en qualifications et réalisé le meilleur tour en course.



Toujours pilote-essayeur chez McLaren en 2006, il est titularisé, à partir du Grand Prix de France 2006, à la place de Juan Pablo Montoya, évincé de l'équipe après avoir annoncé sa reconversion à partir de 2007 en Nascar. Malgré une deuxième place sous la pluie en Hongrie, le meilleur résultat de sa carrière et son premier podium en Formule 1, ses performances sont globalement en demi-teinte.

Un temps pressenti pour devenir, en 2007, l'équipier de son compatriote Fernando Alonso, l'espoir britannique Lewis Hamilton, depuis toujours dans le giron McLaren, lui est préféré. Il retrouve son rôle de pilote-essayeur, une fonction qu'il partage comme en 2006 avec Gary Paffett.

À ce titre, il est impliqué dans l'affaire d'espionnage opposant Ferrari à son écurie, accusée d'avoir utilisé des données techniques confidentielles appartenant à l'écurie italienne. À l'issue d'une procédure de plusieurs semaines, la Fédération internationale de l'automobile prouve que plusieurs membres de l'équipe McLaren, dont Pedro de la Rosa et Fernando Alonso, ont utilisé les données de Ferrari tout en ayant connaissance de leur provenance frauduleuse. Ayant collaboré à l'enquête de la FIA, ils ne sont pas sanctionnés, à l'inverse de leur écurie, condamnée à une amende de 100 millions de dollars et au retrait des points au championnat des constructeurs. Il devient début 2008, président de la Grand Prix Drivers' Association, l'association des pilotes de Formule 1 et exerce cette fonction jusqu'au Grand Prix d'Italie 2010.



En 2010, Peter Sauber recrute de la Rosa pour piloter une BMW Sauber C29. Après un début de saison en demi-teinte marquée par une malchance récurrente et des problèmes techniques à répétition, il est nettement dominé par son coéquipier Kamui Kobayashi qui inscrit le premier point de la saison pour Sauber au septième Grand Prix. Il inscrit ses uniques points de la saison lors du douzième Grand Prix de l'année, en Hongrie où il se classe septième.



Souffrant de la comparaison avec son coéquipier pourtant moins expérimenté, Pedro de la Rosa est remplacé par Nick Heidfeld après le Grand Prix d'Italie. Il se classe dix-septième du championnat du monde, avec 6 points.
Le 23 septembre, le manufacturier Pirelli le recrute en remplacement de Nick Heidfeld pour poursuivre les tests des pneumatiques destinés à la saison 2011 du championnat du monde aux côtés du Français Romain Grosjean.

En 2011, il retourne chez McLaren en tant que pilote de réserve. Néanmoins, après la première séance d'essais libres du Grand Prix automobile du Canada, Sauber, son ancienne écurie, le contacte pour effectuer pige après que leur pilote titulaire, Sergio Pérez, avoue n'être pas remis de son violent accident au Grand Prix de Monaco. Peter Sauber rencontre Martin Whitmarsh, le directeur de l'écurie McLaren Racing, qui accepte de libérer son pilote de réserve.

Sous le déluge de Montréal, de la Rosa, qui n'a encore jamais encore piloté la Sauber C30, se qualifie en dix-septième position sur la grille de départ et se classe douzième de la course quand Kamui Kobayashi, son coéquipier du week-end se classe septième après s'être qualifié treizième. Durant la course, sous régime de voiture de sécurité, il évite de justesse un commissaire qui ramassait les débris de la voiture de Lewis Hamilton.

Le 21 novembre 2011, Pedro de la Rosa signe un contrat de pilote, pour deux ans, au sein de la jeune écurie espagnole HRT Formula One Team qui a fait ses débuts en 2010 et n'a pas inscrit le moindre point dans la discipline. Pedro de la Rosa ne se fait pas d'illusion sur les performances à attendre de son écurie mais souhaite lui apporter son expérience, trouvant ce projet « fascinant ». Si certains considèrent cela comme un retour en arrière pour le pilote catalan, ce dernier répond que « ce n'est pas du tout un retour en arrière. [...] L'objectif est [...] de progresser. »



Parallèlement, il redevient président de la Grand Prix Drivers' Association après le départ de Rubens Barrichello sans volant en Formule 1 depuis son éviction de Williams F1 Team. Durant l'ensemble de la saison, de la Rosa se qualifie en fond de grille, sa meilleure performance étant une vingtième place obtenue à trois reprises. En course, il fait preuve de constance puisqu'il n'abandonne qu'à quatre reprises, dont trois fois à cause d'un problème technique de sa monoplace. Il réussit à trois reprises à se classer dix-septième, au Grand Prix d'Europe, à Singapour et au Grand Prix de clôture au Brésil.

Au terme de la saison, il se classe vingt-cinquième et dernier du championnat du monde. Bien que titulaire d'un contrat pour 2013, son avenir en Formule 1 s'assombrit dès la fin 2012 lorsque le groupe Thesan Capital, propriétaire de l'écurie, annonce son souhait de se séparer de l'équipe et cherche un hypothétique repreneur. Pedro de la Rosa, lui-même semble très pessimiste concernant la présence de HRT sur les grilles de Formule 1 en 2013. Malgré les rumeurs de reprise par Scorpion Racing, HRT est liquidée et de la Rosa sans volant.

Le 16 janvier 2013, la Scuderia Ferrari recrute Pedro de la Rosa comme pilote d'essais, aux côtés de Marc Gené, Giancarlo Fisichella et Davide Rigon. Fort de son expérience acquise chez McLaren, il participe au développement de la nouvelle monoplace, principalement en simulateur. Fernando Alonso s'étant blessé au dos au Grand Prix automobile d'Abou Dabi 2013, certaines rumeurs annoncent que De la Rosa pourrait le remplacer au Grand Prix des États-Unis, où Alonso tient finalement sa place et termine cinquième de l'épreuve.

Reconduit chez la Scuderia pour la saison 2014, il déclare, en octobre 2013 après avoir pris connaissance des plans de la future Ferrari, que les monoplaces de la saison 2014 seront « moches. ». Toujours président de la Grand Prix Drivers' Association, il annonce, lors du premier Grand Prix de la saison, qu'il souhaite quitter son poste.

Au Grand Prix de Grande-Bretagne 2014, Kimi Räikkönen subit une violente sortie de piste dans le premier tour de course ; l'impact a été mesuré à 47 g. Après s'être difficilement extrait de sa monoplace, il est évacué vers le centre médical du circuit où les médecins ne l'autorisent pas à participer aux essais de Silverstone qui se tiennent deux jours plus tard à cause de ses contusions aux genoux et aux chevilles. Pedro de la Rosa et Jules Bianchi sont chargés de le suppléer pour les deux journées.

Le pilote espagnol a ainsi l'occasion de piloter pour la première fois la F14 T après de nombreuses heures dans le simulateur à l'usine. De la Rosa se concentre spécifiquement sur le comportement des pneumatiques Pirelli qui équiperont les monoplaces en 2015. Malgré un problème de refroidissement puis une fuite d'eau qui ont émaillé ces tests, de la Rosa se déclare satisfait de la voiture.



Après avoir longtemps déclaré vouloir quitter son poste de président du Grand Prix Drivers' Association, le pilote autrichien Alexander Wurz le remplace, début octobre 2014, peu avant le Grand Prix du Japon.

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Non content d’être un des rares à avoir roulé en Grand Prix (105 courses, 35 points) sur trois décennies, le voilà qui, à 41 ans, repartait cette saison pour une ultime (?) aventure, 100% espagnole, chez HRT. Rien à y gagner si ce n’est étancher la soif de compétition d’un garçon qui ne fit souvent que passer, davantage apprécié pour ses qualités de metteur au point que pour sa pointe de vitesse.

Le Catalan, fils d’aristocrates, spécialiste étant ado des voitures... télécommandées (double champion d’Europe et vice-champion du monde !), avait-il la trempe d’un futur grand ? Il a surtout bénéficié du soutien de la fédération espagnole à une époque où les Ibères avaient disparu de la F1 - où ils ne firent que de la figuration jusqu’à Fernando Alonso. Quelques titres nationaux (Fiat Uno, Formule Ford 1600) le propulseront en Formule Renault, avec en 92 les couronnes européenne et britannique. Un bel avenir s’ouvre devant lui jusqu’à ce qu’il se casse les dents sur la F3 anglaise, la faute à un matériel dépassé. Fin 94, il est dans l’impasse et met le cap sur le Japon, alors très tendance pour les pilotes du Vieux Continent devant se refaire une virginité. Bien lui en prend : champion F3 en surclassement en 95 avec Tom’s, il est sacré deux ans plus tard à la fois en GT et en Formula Nippon, qu’il écrase de sa supériorité. L’objectif suivant est clair : la Formule 1, et il le mérite.

Jordan l’engage comme pilote d’essai en 98 mais ne le titularise pas la saison suivante. Son sponsor Repsol le place alors chez Arrows où il fait d’emblée jeu égal avec le prometteur Japonais Takagi. Dès son premier Grand Prix en Australie, il décroche un point. Le seul temps fort d’une année difficile dans une écurie déjà aux abois, faite de fonds de grille et de cascades de casses mécaniques. L’A21 de 2000, mue par un Supertec ex-Renault, est plus véloce mais tout aussi fragile, et De la Rosa pas exempt de tout reproche. Le bilan final est maigre : 6ème en Europe et en Allemagne (où il s’élançait 5ème), et une belle 3ème place en Autriche quand sa boîte cède. Il ne sera pas conservé pour 2001.

Recruté comme test-driver chez Prost, il casse rapidement son contrat pour se lier à Jaguar. Bien lui en prend car après quatre courses, il y remplace Luciano Burti. La R2 n’est pas mauvaise - elle lui vaudra trois points - et il fait, à son volant, jeu égal avec Irvine, pourtant grassement payé. Le duo est reconduit en 2002 mais ce sera la galère : voiture archi-ratée, rapports de plus en plus exécrables avec Eddie qui jouit en outre du statut de n°1, scepticisme du nouveau patron Niki Lauda à son sujet. Aucun point au compteur en fin d’année, et le voilà de nouveau sur la touche. Cette fois, c’est... McLaren qui l’embauche, comme pilote de réserve aux côtés d’Alexander Wurz. Ron Dennis n’aura qu’à se féliciter du travail accompli dans l’ombre tant par l’Autrichien que par l’Espagnol, aux profils similaires.

Début 2005, les gris alignent un tandem Montoya-Räikkönen. Le Colombien se blesse en début d’année (la fameuse histoire de la chute en motocross, jamais admise par le team), et Pedro se trouve bombardé titulaire pour l’épreuve de Bahreïn. Stupéfaction lors des qualifications : il n’est certes que 8ème, mais devant Kimi ! Le lendemain, il va alterner le brouillon et le sublime. Il sonne en tout cas la charge, à un point tel qu’il va réaliser le meilleur chrono. Et ses attaques en bout de ligne droite, pas toutes réussies, animeront grandement l’épreuve moyen-orientale. Dans les derniers tours, il arrache la 5ème place à Mark Webber et est largement plébiscité comme le héros du jour. Ce sera sa seule course de l’année.

Douze mois plus tard, lorsque Juan-Pablo claque la porte, De la Rosa assure l’intérim durant huit épreuves. Cinquième en Turquie et en Chine, il se classe surtout 2ème en Hongrie - son unique podium - sous la pluie. Performance dans l’absolu meilleure qu’à Bahreïn, mais on ne peut s’empêcher de penser qu’il aurait pu gagner cette course folle qui tombe finalement dans l’escarcelle de Jenson Button (Honda), dont c’est le premier succès. Pas de quoi lui valoir un baquet de titulaire pour 2007, qui voit débarquer à Woking Hamilton et Alonso. On ne pensait plus revoir le fier Barcelonais en Grand Prix jusqu’à son engagement surprise par Sauber voici deux ans. Une campagne délicate, marquée par une fiabilité exécrable en début d’année. Surtout, Pedro souffre par rapport à son jeune et explosif partenaire Kamui Kobayashi. Hormis une 7ème place en Hongrie, l’équipe suisse est déçue, et il est débarqué après Monza au profit de Nick Heidfeld, qu’il relayera comme testeur pour Pirelli avant de retrouver son rôle de n°3 chez McLaren, sa seconde famille. Sauber le rappellera l’an passé pour une pige express à Montréal, Sergio Pérez n’étant pas remis de son carton monégasque. Homme d’une grande correction, apprécié par ses pairs (qui l’éliront en 2008 à la tête du GPDA), Pedro de la Rosa a tenté cette saison de faire profiter HRT de son immense bagage, lui qui n’aura pas arrêté de rebondir, sans pour autant laisser une trace indélébile.

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