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Patrick Tambay

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Daniel Patrick Charles Maurice Nasri Tambay,


dit Patrick Tambay (né le 25 juin 1949 à Paris, France) est un ancien pilote automobile français. Il a piloté en Formule 1 de 1977 à 1986 et a remporté deux Grands Prix. Son fils Adrien Tambay, né en 1991, est aussi pilote automobile

Patrick Tambay débute en sport automobile en 1971 par sa victoire dans le Volant Elf qui lui offre le financement nécessaire pour disputer, en 1973, le championnat de Formule Renault qu'il termine en seconde position. La même année il finit 20e du Rallye Monte-Carlo avec Gérard Marion sur Renault 12 Gordini. En 1974, il accède au championnat d'Europe de Formule 2 et décroche l'année suivante un nouveau titre de vice-champion. Très attendu en 1976 pour sa troisième saison dans la discipline, il marque un temps d'arrêt dans sa progression en terminant à la troisième place finale.

Son horizon étant bouché en Europe, Tambay s'exile en Amérique du Nord pour y disputer le challenge CanAm en 1977.


Au volant d'une voiture engagée par Carl Haas et Jim Hall, Tambay domine le championnat et décroche facilement le titre. Ces performances lui permettent parallèlement d'effectuer ses débuts en championnat du monde de Formule 1 en cours d'année. Après une tentative manquée de se qualifier sur une Surtees au Grand Prix de France, il prend son premier départ en Formule 1 à l'occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne sur une Ensign engagée par Teddy Yip, un homme d'affaires de Hong Kong. Cette première course se solde par un abandon mais il réussit ensuite à entrer dans les points à trois reprises.



Considéré comme un espoir de la Formule 1, il est recruté par McLaren en remplacement de Jochen Mass afin d'épauler James Hunt, le champion du monde 1976. Ce qui ressemble à une belle opportunité se révèle être un cadeau empoisonné pour Tambay dans la mesure où son arrivée chez McLaren correspond au brutal déclin de l'écurie britannique. Après une année 1978 juste correcte (8 points et une quatrième place au Grand Prix de Suède), il connaît le pire en 1979, avec aucun point marqué, de multiples abandons et deux non-qualifications. Son image passablement écornée, il ne retrouve pas de volant en Formule 1 pour 1980 et s'exile une nouvelle fois en Can-Am au sein de l'équipe de Carl Haas. Comme en 1977, il remporte le titre. Tambay retrouve la F1 en 1981, sur une Theodore de l'écurie de Teddy Yip avec laquelle il décroche le point de la sixième place à Long Beach puis, à la mi-saison chez Ligier en remplacement de Jean-Pierre Jabouille, mal remis de son accident survenu en fin de saison précédente.

De nouveau sans volant début 1982,

il est appelé au printemps par la Scuderia Ferrari pour remplacer son ami Gilles Villeneuve, décédé lors des essais du Grand Prix de Belgique. Dès son arrivée chez Ferrari, Tambay s'affirme comme une précieuse recrue et inscrit des points importants dans l'optique du championnat du monde des constructeurs. Lors des essais du Grand Prix d'Allemagne, le premier pilote Ferrari, Didier Pironi, alors en tête du championnat du monde, est victime d'un grave accident qui met un terme à sa carrière. Portant sur ses épaules tous les espoirs de la Scuderia, Tambay remporte le lendemain son premier succès en Formule 1 dans une ambiance pesante. Avec un podium en fin de saison à Monza, il assure à Ferrari le titre mondial des constructeurs.

Conservé par Ferrari pour la saison 1983, Patrick Tambay réalise un bon début de saison qui fait de lui un candidat au titre mondial. Il remporte notamment une victoire au Grand Prix de Saint-Marin à Imola pour la plus grande joie des tifosi, lesquels sont totalement acquis à sa cause alors même qu'il s'impose aux dépens du pilote italien Riccardo Patrese. Malgré quelques places d'honneur, la suite de sa saison est plus délicate et il est distancé au championnat qu'il termine finalement quatrième.

En fin d'année, Ferrari le remplace par l'espoir italien Michele Alboreto et il trouve refuge chez Renault. Compte tenu du potentiel affiché par Renault lors des saisons précédentes, il peut nourrir de belles ambitions mais, encore ébranlée par la perte du titre mondial en 1983, l'écurie française plonge dans la crise, et ni lui ni son coéquipier Derek Warwick ne parviennent à obtenir mieux que quelques places d'honneur.



Fin 1985, l'écurie Renault ferme ses portes et Tambay est recruté par l'ambitieuse équipe montée la saison précédente par Carl Haas, qui fut son employeur en Can-Am. Malgré le soutien officiel de Ford, l'aventure Team Haas Lola est un échec et Tambay, dont la saison est en outre perturbée par un accident au Grand Prix du Canada où il se fracture le pied, doit se contenter d'une cinquième place au Grand Prix d'Autriche comme meilleur résultat. En fin d'année, il quitte la Formule 1.

Il reprend le volant en 1989 dans le cadre du championnat du monde des sports-prototypes et se classe quatrième des 24 heures du Mans 1989 sur une Jaguar officielle du TWR).


Il abandonne ensuite les circuits pour se reconvertir dans les rallye-raids, en participant notamment à plusieurs reprises au Paris-Dakar qu'il termine deux fois à la troisième place, tout au long des années 1990. Éphémère actionnaire et directeur sportif de l'écurie Larrousse en 1994, Patrick Tambay sort de sa retraite sportive en 2005 pour participer aux épreuves du championnat Grand Prix Masters, une compétition de monoplaces réservée aux anciennes gloires de la Formule 1.

À partir de 1991, il entame une carrière de consultant dans les médias, en commentant sur La Cinq les Grands Prix du Championnat du monde de Formule 1 et les trois premiers Grands Prix du Championnat du monde de Formule 1 1992 en compagnie de Jean-Louis Moncet et Eric Bayle avant que La Cinq cesse d'émettre en avril 1992.

De 1997 à 2001, il commente les courses sur la chaîne à péage Kiosque du groupe Canal Satellite avec Jean-Luc Roy. Après l'arrêt de Kiosque, il est consultant sur RMC Info depuis 2002 où il commente les Grands Prix de Formule 1 en compagnie de Jean-Luc Roy (Alexandre Delpérier jusqu'en 2008) dans les studios parisiens. Il participe aussi à diverses émissions consacrées à la Formule 1 (Spécial F1 puis Les experts F1, Motors...). Parallèlement, il est également le consultant Formule 1 de BFM TV après avoir été celui de L'Equipe TV.
Le 27 octobre 2012, avec ses amis argentins Gustavo Linquet et Luciano Allegro, il crée le site internet Motorposts.com dédié aux passionnés de sports mécaniques.

En 1995, Patrick Tambay s'est aussi lancé dans la politique en devenant adjoint au maire du Cannet et conseiller général des Alpes-Maritimes 2002 Canton du Cannet. Il est membre du groupe UMP.

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Lorsqu’il refusa l’hiver dernier de repartir pour une quatrième saison de Formule 2 au sein de l’excellente équipe Elf-Martini-Renault, Patrick Tambay provoqua une colossale surprise. Cette décision n’avait pas été prise à la légère, ce qui ajoutait encore à la perplexité. Tambay nous avoua à cette époque : « Je sais que refuser le volant d’une Martini en F2, c’est comme si je refusais celui d’une McLaren ou d’une Ferrari en F1 »…




Justement, s’il refusait une F2, aussi bonne fût-elle, c’était dans l’espoir de trouver une F1, avec toutes les incertitudes que cela comporte. Patrick étayait son choix par le raisonnement suivant ; « Au même titre que deux ou trois autres de mes camarades, j’ai amplement prouvé mon potentiel en F2. Il est temps pour nous de grimper à l’échelon supérieur ».
En théorie, Tambay n’avait certainement pas tort : il a vingt-huit ans, plus de temps à perdre…Mais lâcher une excellente F2 pour une hypothétique F1, c’était laisser la proie pour l’ombre.
Cannois d’origine, Patrick Tambay ne s’était senti attiré par la course automobile que relativement tard, fortuitement. Elevé dans un milieu aisé, il eut le privilège de s’adonner au ski de compétition, puis d’aller accomplir des études commerciales aux Etats-Unis. A skis, il avait exprimé des dons indiscutables, enlevant le titre de Champion de France Juniors de descente en 1968, ce qui lui valut d’être sélectionné en 1969 dans l’équipe de France militaire et dans l’équipe nationale B.
 

 
Comme Bob Wollek, qui l’avait précédé de peu en ski avant de passer à l’automobile, fin 69 Tambay quitta la sélection de l’équipe de France. Il partit accomplir des études dans le Colorado. Il les interrompit en apprenant lors d’un séjour à Cannes, qu’une école de pilotage venait d’être créée sur le circuit Paul Ricard.
Un jour, ayant assisté au Grand Prix de Monaco, il s’était demandé s’il n’y avait pas là une voie à sa mesure. En 1971, il s’inscrivit à l’école de pilotage « pour voir et ressentir les sensations que procure la conduite d’une monoplace »…et triompha dans la finale, enlevant le titre de Pilote Elf 1972. Cette année-là le vit débuter en Formule Renault face à des pilotes aguerris. Laffitte remporta onze succès et le titre, mais, quoique débutant, Tambay réussit à montrer le bout de son nez en enlevant une course.



Les Finalistes du Pilote Elf 1972, assis à droite Gérard Bacle, Patrick Tambay, Christian Debias, Miguel Coarasa, Gérard Camilly et Jean-Claude Solla
 
Pour un débutant, c’était un exploit. Il repartit en F. Renault l’année suivante, s’attaquant à une meute de Martini au volant d’une Alpine officielle. 1973 fut une saison marquée en F. Renault par la bataille que se livrèrent pour le titre de champion Tambay (six victoires), Couderc (six victoires) et Arnoux. Ce dernier, nouveau venu, signait sept victoires, enlevant le titre de justesse. Ce fut le début de la rivalité entre les deux « coming men » français. (NDLR que l’on retrouvera encore par la suite…)
 


En 1974, Tambay se voyait promu en F2, au sein de l’une des deux équipes mises sur pied par Elf. Il devint l’équipier de J-P. Jabouille, déjà fort réputé comme pilote essayeur. Dans le sillage d’un tel chevronné, Tambay ne pouvait que se perfectionner. Son accession fut pondérée, mais de spectaculaires progrès lui permirent de signer une victoire en fin de saison à Nogaro.



 
L’année suivante Tambay était incorporé au sein de l’équipe March F2, en compagnie de Leclère, tous deux étant appuyés par Elf, fidèle à sa politique sportive. Hélas ! Les March championnes d’Europe en 1073 et en 1974, marquèrent cette année-là une cassure dans leur développement.
Laffitte (Martini-BMW) contrôla le championnat d’Europe. Leclère et Tambay se partagèrent la deuxième place derrière lui, le premier avec trois succès, et Patrick avec une seule victoire (de nouveau à Nogaro).



 
1976 voyait l’entrée en scène de Renault en F2, qui équipait en moteurs deux équipes françaises : Arnoux et Tambay chez Martini, Jabouille et Leclère chez Elf Switzerland. Quoique appartenant à la même équipe, Tambay se retrouvait donc face à son vieux rival Arnoux…Disposant du même matériel, ils allaient s’affronter à armes égales tout au long de la saison.
Tambay accomplit un début de saison régulier qui lui permit d’aborder le Grand Prix de Pau en leader du Championnat d’Europe. Pau est à la F2 ce que représente Monaco en F1 : un circuit un peu à part, une course particulière qu’il est important de gagner. Les Martini dominèrent aux essais. Elles se qualifièrent en première ligne. Tambay s’élança tambour battant de la pole, contrôlant la course en général, les efforts de son équipier et rival Arnoux en particulier. Il réussit à creuser un léger écart, mais Arnoux le combla en partie. Lorsqu’il vit réapparaître l’autre Martini bleue dans ses rétroviseurs. Tambay perdit sa concentration une fraction de seconde. Tête à queue, balles de paille, la Martini N°1 endommagée, la N°2 volait vers la victoire…



1976 Patrick Tambay et René Arnoux…déjà, bien avant Ferrari en 1983!
 
Cet incident occasionna une rupture profonde dans l’envolée de Tambay. Il aurait pu redresser la situation à Enna en Sicile. Les deux Martini y connurent des moments pourtant difficiles, avec deux spectaculaires accidents. Arnoux pulvérisa sa voiture aux essais, Tambay au premier tour de la course…que remporta Arnoux sur sa machine rafistolée. Tambay termina la saison par son habituelle victoire de Nogaro, (NDLR, la troisième en trois éditions), tandis qu’à Hockenheim Jabouille battait d’un point Arnoux au cours d’un sprint mémorable.
«  En course je crois être naturellement agressif…»
Telle était la carrière de Patrick Tambay lorsqu’il prit son audacieuse décision de rompre avec ses anciennes et sécurisantes attaches l’hiver dernier. (NDLR, papier écrit en 1977) Encore jamais couronné champion, Tambay ne se laissait pas surmonter par le doute. Foin des formules d’initiation ou de promotion : c’est en F1 qu’il voulait réussir, et il réussirait.
Tel était en tous cas son état d’esprit. Et il se battit pour trouver la F1 espérée. Pour cela il disposait de nombreux arguments : outre son indéniable talent de pilote, le charme et l’élocution. La F1 est une activité professionnelle. A la tête des équipes se trouvent placés des hommes réalistes, voyant débarquer ce jeune garçon au visage ouvert, taillé en athlète, s’exprimant couramment en anglais, l’un deux devait forcément lui ouvrir ses portes. Tambay tentait un fameux coup de poker tout de même.



Photo de Bernard Asset à Zandvoort lors de son 1er GP pour Ferrari…
 
Les analyses qu’il a pu faire sur sa carrière donnent un éclairage engageant sur ses possibilités intellectuelles. Il mêle à merveille une analyse pondérée avec des ambitions enthousiastes. En voici quelques exemples :
Après sa victoire dans la finale du Pilote Elf  72 : « J’interromps mes études commerciales un an pour m’essayer en course. Si mes capacités sont insuffisantes, je retournerai étudier dans le Colorado… ».
Il avait tiré un trait définitif sur le ski de neige, et même le ski nautique (dont il était moniteur fédéral). Plus tard, il reconnut : « Je me suis éloigné du ski pour des motifs psychologiques. Cet échec relatif a joué un rôle de stimulant et me fut très utile lorsque j’abordais le sport automobile ».
Fin 1974, après d’excellents débuts en F2, il disait : « J’ai suivi une courbe de progression constante. En fin de saison, l’arrivée inopinée d’Arnoux en F2 a agi comme un aiguillon. Je me suis senti encore plus motivé ».
Un jour, faisant le point sur ses qualités et ses défauts, il reconnaissait : « Je sui, en course, naturellement agressif, c’est indispensable….Mais je suis parfois vulnérable. Pour tirer tout le parti de mes moyens, j’aime être dans un bon état d’esprit, avoir la confiance de mon entourage, et être débarrassé de tout problème annexe. Quand les choses vont mal, il faut serrer les dents ».
Le déclic
Il a dû les serrer en refusant de repartir en F2 cette année, puis en cherchant une F1. Le déclic s’est produit en juin. Il s’était amorcé il y a un an. Tambay avait été amené à piloter une Lola 5000 à Riverside (Californie). Quoique malchanceux, il avait produit forte impression sur les Américains, et en particulier son manager Teddy Yip, originaire de Hong-Kong.
«  Une F5000, c’est puissant et balourd. Ca peut se conduire de manière spectaculaire » racontait Patrick. « J’ai fait un peu de cinéma en poursuivant Unser après ma crevaison ».
Cela avait accroché même si rien ne paraissait venir. Sans volant, Tambay dut se rabattre sur la …F2 à Pau et à Rouen. On lui prêta une Chevron-Hart, sur le papier moins compétitive que la Martini-Renault qu’il avait refusée. Exploit : il se qualifia à deux reprises en première ligne. (NDLR, 2 pôles position) En Déception : deux fois il fut contraint à l’abandon. (NDLR, en 78, il fait toute la course en tête mais son moteur casse dans le dernier tour…et pour sa 3ème pôles à Pau, son embrayage explose sur la grille au moment du départ…)

 
Mais la chance allait revenir : Teddy Yip lui garantit bientôt le volant d’une Ensign en Grand prix. Il faut de l’argent pour aligner une F1 en course. Tambay était appuyé par Malboro (NDLR et Elf qui ne l’abandonne pas complètement). Mieux : Jim Hall (NDLR et Carl Haas qui l’avaient remarqués à Riverside fin 76), l’homme des fameuses Chaparral, fit appel à Tambay pour conduire sa Lola en Can-Am.
Dans cette série américaine, Tambay vole de victoire en victoire face à une frêle opposition certes, mais cela fait du bien de gagner. Il aborde les Grands Prix en pleine décontraction. Sa sagesse lui permet d’accomplir des débuts étonnants. Il s’adapte sans la moindre difficulté à son Ensign. Mieux même que Regazzoni, pilote officiel de cette firme. En quatre Grands Prix, Tambay a réussi l’exploit de marquer des points au Championnat du Monde à deux reprises : 6ème au GP d’Allemagne, malgré sa boîte de vitesse endommagée, 5ème  en Hollande où une panne d’essence l’a privé de monter sur le podium. Sensationnel !




Plus sensationnel peut-être : l’approche que Patrick a de ses premiers Grands Prix. Prudent, il cherchait la simple qualification à Silverstone. Y étant parvenu haut-la-main, il vise sans cesse mieux, sans prétention excessive cependant.
L’expérience acquise en F2 paie souvent : il se tire admirablement d’affaire pour régler sa machine. Ses efforts sont brillants mais aussi réguliers. Tambay donne l’impression d’être « à sa main » lorsqu’il suit les plus rapides. Plus d’un manager a l’œil sur lui. On a parlé de Ferrari, puis de McLaren…Une chose est sûre : Tambay a gagné son coup de poker.

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de Michel Lovaty

@bobossfr : pas mal ! si c'est toi le rédacteur,félicitations !
Quelques précisions : avant d'apparaitre,officiellement,en F.1,en 1977,le
Cannois,pendant les trèves hivernales,testera la "March 751"(habituellement
dévolue à Lella Lombardi) et la "Surtees TS.19". Prestations sans lendemain...
Il en fut de même,l'hiver 75,lors d'un court galop d'essai avec la "Tyrrell 007".

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