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Jules Bianchi

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Nom Complet : Jules Lucien André Bianchi

Date et lieu de naissance : 3 Août 1989 à Nice

Pays : France

Période d’activité en F1 : depuis 2013

Ecuries :

            - Marussia F1 Team (depuis 2013)

 

Meilleur classement en Championnat du Monde :

Jamais Classé

 

Palmarès en F1 :

19 Grands Prix

 

Palmarès avec la Scuderia Ferrari :

Néant

 

Biographie :

Pilote très doué et de bon résultat en Karting, lui ouvre les portes des championnats français et Européens de Formule Renault en 2007. Il devient le premier pilote, depuis Alain Prost, à devenir champion dès sa première saison ! En 2008, il découvre la Formule 3 Euro Series au sein de l’écurie ART, il terminera 3e du championnat avec une victoire à Zolder lors des Masters de Formule 3. Il y fera une 2e saison, il remportera le championnat. 2010 marque un nouveau tournant dans sa jeune carrière : ART décide de tenter l’aventure en GP2 et elle amène Jules Bianchi dans ses valises. Il termine 3e de sa première saison, et revient en 2011 avec une expérience supplémentaire et un statut,  il montre l’étendue de son talent et termine 3e du championnat.

Jules Bianchi est membres de la Ferrari Driver Academy ce qui lui permet de faire régulièrement des tests pour les rouges et d’avoir le statut de pilote essais pour la prestigieuse écurie italienne. En 2013 et après avoir passé un an comme pilote essayeur chez Force India, l’écurie Marussia lui offre un volant.



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Dès son plus jeune âge, il tourne régulièrement sur le circuit de Brignoles que possède son père.



Jules Bianchi en 2000





2001





2004: Karting Junior

2ème du Championnat Européen

2ème du Championnat de France



2005: Karting Formule A

Champion Asia-Pacific

4ème du Championnat du Monde





2006: Karting Formule A (100 cm³)

Champion de France (Angerville, France)

2ème de la Coupe du Monde (Suzuka, Japon)

2ème de la Winter Cup (Lonato, Italie)

3ème du Championnat Italien

5ème du Championnat Européen

Champion WSK 125 cm³ (Jesolo, Italie)

3ème de la Coupe du Monde 125 cm³ (Marienbourg, Belgique)









Auteur d'une belle carrière en karting (vice-champion d'Europe Junior en 2004), Jules effectue ses grands débuts en automobile lors de la saison 2007 dans les championnats de France et d'Europe de Formule Renault. Depuis 2006, il est managé par Nicolas Todt.



2007: Formula Renault 2.0 avec l’écurie SG Formula

FR2.0 France : Champion avec 5 pole positions, 5 victoires, 11 podiums et 10 meilleurs tours en 13 courses.

FR2.0 Eurocup : 1 pole position et 1 meilleur tour en 3 courses

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En 2008, il rejoint le relevé championnat de Formule 3 Euro Series au sein de l'écurie ART (co-dirigée par Nicolas Todt) où il a pour équipiers un autre débutant, Jon Lancaster, ainsi que les redoublants James Jakes et Nico Hülkenberg. Auteur de performances encourageantes compte tenu de son statut de débutant dans la discipline, il décroche son premier succès au mois d'août à Zolder lors des Masters de Formule 3, épreuve de prestige hors-championnat.

F3 Euroseries avec l’écurie ART Grand Prix
3ème du Championnat avec 2 pole positions, 2 victoires,
7 podiums et 1 meilleur tours
Vainqueur des Masters de F3 à Zolder
9ème à Macao (30ème au départ)


En 2009, il participe au championnat de Formule 3 Euro Series 2009 avec l'écurie ART, championnat qu'il remporte le 11 octobre, sur le circuit de Dijon à deux courses de la fin du championnat.







Concernant son style, il est décrit sur son site officiel ainsi:
Le trait de caractère principal de Jules Bianchi est de toujours donner le maximum. Même clairement en tête, il continue de pousser son bolide à fond. En dehors de son cockpit, il est plutôt discret et réservé.

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Interview avec Jules Bianchi
F1 Après ses essais à Jerez

Jules Bianchi a débuté sa collaboration avec Ferrari cette semaine. Le Français évoque son contrat avec la Scuderia, ses essais à Jerez et la saison à venir en GP2.
Le contrat avec Ferrari

Jules, quand et comment se sont effectuées les négociations et la signature du contrat ?

Jules Bianchi : Ma visite dans le paddock de F1 m’avait permis de prendre contact avec plusieurs écuries, dont la Scuderia Ferrari. La saison se passait bien pour moi en F3 Euro Series et il était temps de penser à préparer l’avenir. Comme toujours mon manager, Nicolas Todt, s’est occupé de tout l’aspect administratif, je m’occupais de la piste ! Le contrat a été signé il y a quelques semaines, à Genève.

Etre choisi par une écurie aussi prestigieuse que Ferrari avant même d’avoir roulé est surprenant et en même temps c’est un choix qui témoigne de la confiance de la Scuderia et de la qualité de vos prestations depuis vos débuts en sport automobile.

Oui, c’est vrai, c’est une belle marque de reconnaissance, j’ai encore un peu de mal à trouver mes mots, j’ai la tête pleine des essais qui viennent de se terminer !

Avez-vous parfois la sensation que tout va très vite, voire trop ? Vos débuts en sport automobile ne remontent qu’à 2006 !


C’est vrai que ça va très vite, mais quand on roule le but est d’arriver en F1, un pilote aime que ça aille vite sur et en dehors de la piste… tant qu’il n’y a pas de sortie de piste ! Je suis totalement serein par rapport à tout ce qui m’arrive, je suis très content, ravi, mais je garde les pieds sur terre et je suis bien entouré.

Vous êtes le premier pilote français à piloter une voiture rouge depuis Jean Alesi. C’est un beau clin d’œil puisqu’il est votre capitaine dans l’Equipe de France FFSA…

C’est clair, c’est très beau, mais il ne faut pas s’arrêter sur ce clin d’œil sympathique avec mon capitaine FFSA, sinon on n’avance pas assez et qui n’avance pas recule dans ce sport. Jean m’a parlé de Ferrari, ses conseils et son vécu sont toujours précieux, c’est une encyclopédie du sport et de Ferrari, l’avoir à mes côtés était une chance inestimable.
Les essais de Jerez

Vous connaissiez le circuit pour y avoir roulé en GP2 quelques semaines auparavant, vous aviez donc une bonne base de comparaison : quelle est la différence principale entre les deux monoplaces ?


Ce sont deux bêtes complètement différentes ! La F1 va beaucoup plus vite, elle a plus d’adhérence… en bref tout est mieux, un peu démesuré par rapport à la voiture du GP2 qui est pourtant déjà exceptionnelle. L’écart entre GP2 et F1 est identique à celui qu’il y a entre F3 et GP2 si l’on fait abstraction des freins en carbone dont dispose la voiture du GP2.

Un grand classique : avez-vous eu mal au cou, avec plus de 200 tours couverts ?


Oui, forcément. Les deux premiers jours, je pensais avoir très mal le lendemain, mais en fait ça allait mieux que ce que je craignais. Ma préparation physique est bien adaptée mais il faut que je m’entraîne plus. L’une de mes satisfactions est d’avoir justement effectué ces 200 tours sans faire d’erreur. Je ne pensais pas que ce serait le cas mais plus on roule et plus on est à l’aise dans la voiture. Je n’ai jamais demandé à arrêter même lorsque je ressentais quelques douleurs qui finalement n’altéraient pas mon pilotage ni ma concentration. Ces sensations étaient fabuleuses et il fallait en profiter au maximum ! L’écurie m’a parfois demandé « On arrête à la fin de ce tour ? », ma réponse était « Non on continue ! »

Arrive-t-on à livrer le meilleur de soi lorsque l’on concrétise la première partie d’un rêve d’enfant, à savoir rouler pour Ferrari qui est votre écurie de cœur ?

Je n’ai pas réalisé avant de prendre le volant. J’ai réalisé ce qu’il m’arrivait une fois sur place. J’ai gardé la tête froide, j’ai essayé de faire abstraction de ce que représentaient ces essais pour rester concentré sur ce que l’écurie me demandait de faire. J’étais impressionné, mon cœur battait fort, mais je pensais juste à conduire et pas au fait que j’étais en train de réaliser un rêve.

L’écurie vous a-t-elle donné des consignes particulières ?

Le premier jour, on a roulé pour moi, pour que je prenne mes marques et que je m’adapte à l’auto, le second les conditions étaient très différentes. L’écurie m’a laissé le temps dont j’avais besoin pour me sentir à l’aise. Elle ne m’a donné qu’une recommandation : ne pas sortir de la piste, apprendre progressivement. Honnêtement, je me suis senti à l’aise instantanément.

Avec un jour de recul, que pensez-vous de vos essais ? Se sont-ils déroulés comme vous l’espériez ?


Oui, même mieux car je ne savais pas dans quoi je m’embarquais. Le changement était énorme par rapport à toutes les expériences précédentes. J’étais un peu dans le flou avant mes premiers tours de roue. J’ai réussi à faire tout ce qu’il fallait, notamment le deuxième jour, sans chercher l’exploit.

Le sport automobile se nourrit de chiffres et de chronomètres, pourtant le deuxième jour vous avez dû vous concentrer principalement sur les longs relais avec beaucoup d’essence à bord, est-ce frustrant pour un jeune pilote qui pense souvent avant tout au temps au tour ?


Si, bien sûr, mais je n’appellerais pas ça de la frustration. En tant que pilote on préfère faire le meilleur temps à chaque fois qu’on roule, mais ce n’était pas le moment de se pencher sur cette question, contrairement à d’autres. Ce sera peut-être un objectif une prochaine fois, lorsque tous les fondamentaux auront été bien acquis.

Quand vous reverra-t-on au volant d’une Ferrari ?


Je ne sais pas, le programme n’est pas totalement défini. Maintenant il est temps de se concentrer sur le GP2 !

D’un point de vue personnel, être le premier Bianchi d’une longue dynastie de pilotes à être un pilote Ferrari officiel doit faire chaud au cœur…

Oui bien sûr, c’est beau, c’est émouvant, c’est difficile à exprimer… il faut en profiter mais ne pas se monter la tête sinon on redescend vite !
La saison 2010 en GP2

Le GP2 reste votre priorité, quel est le programme des semaines à venir ?


Oui c’est ma priorité. Je vais m’entrainer intensément pour être prêt dès le premier rendez-vous de la saison. Dans les prochaines semaines, j’essaierai également de trouver où déménager pour pouvoir me rapprocher de Ferrari.

La pression de la presse est grandissante, comment vous y préparez-vous ?


C’est clair, ça change ! Beaucoup de gens sont venus me parler à Jerez ; j’essaie de rester moi-même, la communication fait partie du travail de pilote et je l’assume.

Vous avez assuré la succession de Nico Hülkenberg en F3 Euro Séries en remportant le titre dans sa foulée, mais il a placé la barre très haut en doublant la mise en GP2. Le titre est-il votre objectif en 2010 ?


Je vais faire au mieux, comme cette année, je ne change pas de mentalité. Je ferai ce que je sais faire de mieux et on verra si les morceaux du puzzle s’emboîtent aussi rapidement que pour Nico. Je ne me fixe pas d’objectif précis car par exemple, si je dis vouloir être dans les trois premiers, ça veut dire que je n’ose pas franchir la dernière marche. Quand on pense pouvoir être 3ème, pourquoi ne pas viser la première place ?

Connaissez-vous la défaite et comment la gérez-vous ?


Bien sûr, j’ai eu deux coups durs cette saison, à Brands Hatch et à Macao récemment. Je la gère en l’oubliant le plus rapidement possible. Je ne repense pas à ce qui est arrivé ou ce qui aurait pu arriver. Je tourne la page et me concentre à fond sur le prochain rendez-vous.

Quels seront vos principaux adversaires en GP 2 ?

Il y a énormément de bons pilotes en GP2, mais je dirais Van Der Garde, Bird, quelques redoublants sont inquiétants comme Villa, Nunes, Rodriguez et j’en oublie…

Faites-vous relâche pour les fêtes ? Quel est votre menu préféré ?


Oui, je me laisse aller un peu. Mon plat favori ? La pasta bien sûr, y compris à Noël !

Communiqué de presse Equipe de France FFSA

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Le troisième et dernier jour d’essais privés à Magny-Cours s’est terminé une nouvelle fois sur le meilleur temps de Jules Bianchi, avec la Ferrari. Le Français aura réalisé tous les meilleurs temps de ces tests, que ce soit avec la F2012 ou avec la Force India VJM05 qu’il pilotait hier.
Après une matinée pluvieuse, le soleil est revenu sur Magny-Cours après 13 heures. Les équipes ont donc décidé de ne pas faire de pause déjeuner à 13 heures et de continuer à rouler.

Rodolfo Gonzalez signe le 2ème temps du jour avec la Force India, l’équipe indienne ayant arrêté ses essais à 16 heures.
Le troisième et dernier temps revient à Brendon Hartley, qui s’est bien comporté pour son retour au volant d’une Formule 1. Mercedes a elle stoppé ses essais à 17 heures, laissant Ferrari poursuivre seule jusqu’au drapeau à damiers, à 18 heures.

Aucun drapeau rouge n’est venu interrompre cette séance qui a été très studieuse pour les trois pilotes.




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Bel hommage de John BOOTH dans AUTOHEBDO; ça fait plaisir de voir que la FA ce n'est pas que du business...




Nous avons choisi de publier le débriefing du n°2003 d'AUTOhebdo réalisé par John Booth, Team Principal de Manor F1.
Je pense à Jules, pratiquement tous les jours. Je pense à Jules, et je me dis qu'il devrait être avec nous pour partager notre joie d'être là, à Melbourne. Nous n'avons pas été en mesure de mettre les voitures en piste, mais nous n'en avons pas moins remporté notre combat. Qu'est ce que j'aimerais que Jules remporte aussi le sien... 

Sans lui, sans les deux points qu'il est allé chercher à Monaco l'an passé, nous ne serions pas là. Au final, ce sont eux qui ont convaincu les nouveaux investisseurs du potentiel de l'écurie. Je pense à Jules, et je pense aussi à Philippe, son père, qui m'a dit, dans les couloirs de l'hôpital de Nice, que nous devions trouver un moyen de continuer. Coûte que coûte. Il connaissait nos grandes difficultés, mais il pensait que nous devions cela à Jules. À ses yeux, disparaître, c'était comme le laisser tomber. Nous n'avons pas disparu et nous serons toujours à ses côtés.

Être ici, c'est aussi notre façon de dire à Jules que la course n'est pas terminée tant que le drapeau à damier n'est pas tombé. Je ne sais pas si notre présence sur les grilles peut être aussi d'une quelconque aide à Philippe et son épouse, mais je le souhaite. Aussi infime et dérisoire soit-elle. Je ne vais pas dire que Jules est une source d'inspiration pour nous car, en fait, il l'a toujours été et le restera. La manière dont il a mené sa vie, dont il s'est comporté et avec laquelle, il a surmonté les épreuves parlent pour lui.

Son combat est aujourd'hui le nôtre, comme le nôtre fut le sien. Nos destinées sont liées, et elles le resteront. Ensemble, nous avons connu les plus grandes joies et les plus grandes peines, reçu de beaux encouragements et traversé bien des épreuves.

Aujourd'hui, nous sommes les premiers à sortir de la pire épreuve que Manor a jamais connue, et je ne doute pas que Jules y parvienne lui aussi. Ce que nous sommes parvenus à reconstruire au cours de l'hiverne montre-t-il pas que la foi peut déplacer des montagnes, qu'il y a toujours un espoir tant que l'on y croit ? Moi j'y crois, Manor y croit.

Jules, ton équipe est avec toi !

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Bel hommage en effet !!

Mais la F1 d'aujourd'hui n'a pitié de personne, mais celle ci est en pire état que notre malheureux Jules et si l'un doit survivre c'est certainement lui qui s'est battu pour sa passion. Quand à la seconde elle n'a que ce qu'elle mérite, la déchéance ....

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