Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
scuderia57

John Surtees

Messages recommandés

John Norman Surtees est un ancien pilote motocycliste et automobile britannique né le 11 février 1934 à Tatsfield dans le comté de Surrey, en Angleterre. Après avoir décroché sept titres de champion du monde moto, il passe en Formule 1 et décroche le titre mondial en 1964. John Surtees reste à ce jour le seul pilote champion du monde moto et de Formule 1. Depuis la mort de Jack Brabham, le 19 mai 2014, il est le doyen des champions du monde de Formule 1.


1951-1957 : débuts en moto


C'est en 1951 que John Surtees effectue ses débuts à moto. Il commence par courir sur Norton et marque son premier point, celui de la sixième place en 1952 en 500 cm³ au Grand Prix d'Ulster. Après une saison terne en 1953 où il ne marque aucun point en 350 cm³ comme en 500 cm³, il aborde la saison 1955. Cette année-là, il signe ses premiers podiums sur une Norton en 350 cm³ en Allemagne et à Ulster dont il remporte également la manche en 250 cm³ tout en signant le meilleur tour en course pour sa seule apparition au guidon d'une NSU.

En 1956, à seulement 22 ans, il quitte Norton pour MV Agusta ; en 350 cm³ il termine second du Grand Prix des Pays-Bas et remporte le Grand Prix de Belgique terminant l'année avec 14 points et quatrième du championnat. Mieux en 500 cm³, en trois apparitions, il signe trois victoires au Tourist Trophy de l'Île de Man, au Grand Prix des Pays-Bas et au Grand Prix de Belgique tout en signant le meilleur tour en course lors de ces deux premières épreuves. Il remporte ainsi son premier titre mondial dans la catégorie 500 cm³ au guidon d'une MV Agusta.

En 1957 il ne parvient pas à concrétiser. Il termine au pied du podium au Tourist Trophy de l'Île de Man en 350 cm³, mais, se classe second de cette même course en 500 cm³ avant de s'imposer aux Pays-Bas en 500 cm³. Surtees termine tout de même troisième du championnat en 500 cm³ avec 17 points.



De 1958 à 1960, sa domination est totale. Il ne quitte la première place du podium qu'à trois reprises : au Grand Prix de France 1960 en 350 cm³ où il termine troisième, au Tourist Trophy de l'Île de Man 1960 où il termine second en 350 cm³ et au Grand Prix d'Ulster 1960 en 500 cm³ où il termine second. Au cours de ses 35 participations entre 1958 et 1960, Surtees s'adjuge 32 victoires, 35 podiums (soit 100 % de réussite) et 32 meilleurs tours en course. Il remporte donc six autres titres de champion du monde, en 350 cm³ et en 500 cm³.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
1960-1962 : lancement en Formule 1


N'ayant plus rien à prouver sur deux roues, John Surtees se laisse tenter par le sport automobile. En 1960, parallèlement à sa dernière saison en moto et après un très bref apprentissage en Formule 2, il effectue ainsi ses débuts en Formule 1, en tant que pilote officiel Lotus. Dès sa deuxième course, sur Lotus 18 au Grand Prix de Grande-Bretagne, il décroche la seconde place derrière Jack Brabham. Puis Surtees ne passe pas loin de l'exploit lors de son troisième Grand Prix, au Portugal, puisqu'il décroche la pole position et domine la course avant de partir à la faute.

Même si sa prestation au Portugal fait de lui l'un des pilotes les plus prometteurs de sa génération, Surtees préfère néanmoins disputer la saison suivante à l'abri de toute pression au volant d'une Cooper T53 de l'écurie privée Yeoman Credit Racing Team. Il se classe à deux reprises cinquième en Championnat du monde (Belgique et Allemagne) mais remporte sa première victoire (hors-championnat) lors du Glover Trophy.

Puis, en 1962, toujours avec Yeoman Credit, il se lance dans le nouveau et ambitieux projet Lola-Climax qui engage la nouvelle Mk4. Si la nouvelle écurie implose au bout d'une seule saison, Surtees a su se mettre en évidence à plus d'une reprise (en décrochant notamment la pole position aux Pays-Bas lors de la première course de la monoplace puis en terminant cinq fois consécutivement dans les points, dont deux fois sur le podium), ce qui lui ouvre les portes de la Scuderia Ferrari pour la saison 1963.




En 1963, chez Ferrari, au volant de la 156, Surtees ne peut dans un premier temps rien faire pour contrer l'invincible Lotus 25 de Jim Clark. Mais il met à profit la première défaillance du futur champion du monde pour s'imposer avec classe lors du Grand Prix d'Allemagne disputé sur le très sélectif tracé du Nürburgring. Surtees manque à deux reprises de récidiver (lors des Grand Prix d'Italie et des États-Unis) mais son moteur rend l'âme alors qu'il est en tête.
En 1964, avec une Ferrari 158 enfin à la hauteur des Lotus et BRM, John Surtees décroche deux pole positions, deux victoires et six podiums et remporte le championnat du monde. Il devient ainsi le premier pilote, et le seul à ce jour, champion du monde à la fois sur deux et quatre roues.
L'année suivante, au volant de la Ferrari 158 puis de la 1512, Surtees est impuissant pour contrer la nouvelle domination de Clark et Lotus. Il termine à quatre reprises seulement dans les points malgré de très belles qualifications car sa Ferrari était très peu fiable.
En 1966, le changement de réglementation fait à nouveau de lui le favori pour le titre mondial. Loin d'être l'année d'un deuxième sacre, 1966 sera au contraire celle de la rupture entre Surtees et Ferrari. Exaspéré par les pratiques d'Eugenio Dragoni (directeur sportif de la Scuderia) qui ne cache pas sa préférence pour son coéquipier italien Lorenzo Bandini et par les manœuvres dans l'ombre de Mike Parkes qui souhaitait une place de titulaire chez Ferrari, Surtees claque la porte de la Scuderia en pleine saison, malgré la pole position et la victoire en Belgique sur la 312. Il termine l'année chez Cooper où il décroche deux podiums avant de remporter sa deuxième course de la saison lors du Grand Prix du Mexique sur la T81-Maserati. Surtees termine vice-champion du monde derrière l'impressionnant Brabham qui a remporté quatre courses consécutivement.


En 1967, Surtees se laisse tenter par le projet Honda. La RA273 est assez lourde et Surtees doit abandonner trois fois à son volant, tout en inscrivant des points à trois autres reprises. La nouvelle RA300, dessinée par Surtees et par Eric Broadley le patron de Lola fait ses débuts en Italie où Surtees remporte la victoire (pour seulement 2/10 de seconde, au terme d'un sprint final resté fameux face à Brabham). Au sein d'une écurie dans laquelle il est bien plus qu'un simple pilote et possède également de lourdes responsabilités techniques, il termine quatrième du championnat du monde, mais plus jamais il ne connaîtra le succès sur Honda, qui quitte la Formule 1 fin 1968. Lors de cette saison 1968, la RA301 permet toutefois à Surtees de décrocher deux podiums et une pole position mais casse trop souvent pour espérer le titre.


Après un passage sans gloire chez BRM (alias Owen Racing Organisation) en 1969, sur P138 puis P139 (troisième au Grand Prix des États-Unis pour meilleur résultat) en 1969, il décide de monter sa propre écurie de F1. Pour Surtees, qui était très impliqué dans les projets Lola et Honda, il s'agit d'un prolongement logique à sa carrière de pilote (qu'il poursuivra sur ses propres voitures jusqu'en 1972 à Monza). En 1970, après quatre courses remarquées sur une ancienne McLaren MC7, la Surtees TS7 conçue par Surtees et Peter Connew fait ses débuts en course. John Surtees marquera des points en deux seules occasions durant la saison, tout en étant assez rapide. Les résultats de l'écurie Surtees, satisfaisants dans un premier temps, stagneront par la suite faute d'argent, et l'équipe quitte la Formule 1 à l'issue de la saison 1978.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Palmarès


Vitesse Moto


  • Champion du monde 500 cm³ en 1956, 1958, 1959 et 1960.
  • Champion du monde 350 cm³ en 1958, 1959 et 1960.


Formule 1


  • Champion du monde en 1964
  • 6 victoires en Grand Prix


CanAm


  • Vainqueur du championnat CanAm en 1966


Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
De Michel Lovaty


@scuderia57: Pas à dire! Tu "touches ta bille"! Je trouve dommage que tu n'aies
pas développé son rôle comme constructeur et manager.
"Big John" montrait une sacré personnalité. En 1974,le regretté José Dolhem,qui
eut le triste privilège de conduire la désastreuse "TS.16" témoignera,en ces
termes : " John ? Oui,un patron agréable mais,ce qui me gênait chez lui,c'est
qu'il voulait,toujours,effectuer les essais préliminaires à la place de son pilote".
(source : revue "Sport Auto").
En fait,John Surtees n'a jamais accepté qu'un autre que lui pouvait ressentir
des sensations au volant de l'une de ses voitures...

PS: en 1970,lors de cette première année,Derek Bell marqua un point,avec
la "TS.7".

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...