Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
scuderia57

Jacques Swaters

Messages recommandés

Jacques Swaters (né le 30 octobre 1926 - mort le 10 décembre 2010) est un pilote de course belge, propriétaire des équipes Écurie Francorchamps et Écurie nationale belge.



Swaters fait ses débuts aux 24 Heures de Spa-Francorchamps 1948 dans une MG de type P.B. modèle 1936, de 939 cm3, copilotée par son ami et pilote-journaliste Paul Frère; ils terminent quatrième de classe. En 1950, Swaters, Roger Laurent, Charles de Tornaco et André Pilette créent l'Écurie Belgique, une bannière sous laquelle ils préparent des voitures pour eux-mêmes, aussi bien en Grand Prix qu'en Voiture de Sport. Swaters pilote lui-même la Talbot-Lago T26C jaune, à différentes reprises, y compris aux deux manches du Championnat du Monde, le Grand Prix d'Allemagne 1951 (10e) et le Grand Prix d'Italie 1951 (abandon).



Cependant, en 1952, Swaters et Charles de Tornaco, mettent sur pied l'Écurie Francorchamps, une écurie de course principalement associée à Ferrari. Swaters dirige l'équipe qui avait acheté une Ferrari 500, qu'il ramène lui-même de Modène à Chimay par la route, pour le Grand Prix des Frontières. Celle-ci est engagée dans six épreuves de Formule 2, avec comme meilleur résultat une sixième place au Grand Prix d'Allemagne pour Roger Laurent. Cette même année, Swaters a l'occasion de faire partie de l'équipe Oldsmobile pour le Grand Prix de Belgique des Voitures de Série, mais il détruit la voiture lors des qualifications. Mais, le 12 juillet 1953, Swaters lui-même s'adjuge la pole position et remporte la victoire lors des Courses Internationales de l'Avus de Formule 2.

Comme pilote, Swaters se concentre ensuite sur les courses de Voitures de Sport, au volant de :

  • Jaguar C-Type - 4e place aux 24 Heures du Mans 1954, 7e au TT Dunrod 1954.
  • Jaguar D-Type - 3e place aux 24 Heures du Mans 1955, 4e place aux 24 Heures du Mans 1956
  • Ferrari 750 Monza - 2e place au GP des Voitures de Serie Tourisme et Sport à Spa en 1955, 6e place au GP de Bari 1955.
  • Ferrari 290 MM - abandon aux 24 Heures du Mans 1957.


Après s'être retiré de la compétition en 1957, Swaters devient directeur de l'Écurie nationale belge, qu'il avait formé en 1955 comme une fusion de son Écurie Francorchamps et de l'Écurie Belge de Johnny Claes. L'Écurie nationale belge engage des Cooper-Climax en Formule 2, aussi bien pour des pilotes belges expérimentés que pour de jeunes talents belges comme Olivier Gendebien, Lucien Bianchi et Mauro Bianchi. Cette expérience permet de dynamiser leurs carrières respectives. L'équipe se tourne vers la Formule 1 en 1960 et, plus tard, ils retravaillent l'Emeryson en châssis propre à l'ENB.
Cependant, dès 1964, Swaters n'est plus intéressé par l'ENB et reporte complètement son attention sur les courses de Voitures de Sport. L'Écurie Francorchamps, qui était restée indépendante de l'ENB pendant les années 1950 et 1960, est toujours un compétiteur de haut niveau, avec des victoires de classe (y compris les 24 Heures du Mans de 1965) et de fréquents podiums. Le couronnement de la carrière de directeur de course de Swaters a lieu par une victoire au général aux 500 km de Spa 1965 avec Willy Mairesse sur Ferrari 250LM.

L'Écurie Francorchamps cesse ses activités en 1982, mais Swaters conserve son Garage Francorchamps, une concession Ferrari jusqu'en 2004.

Au cours de toutes ces années dédiées à Ferrari, Swaters constitue une collection sans précédent vouée au Cheval cabré : la FF Galleria. On y retrouve plus de 100 000 pièces comme des documents, des maquettes, des modèles uniques, des objets de la famille Ferrari, etc. Une grande partie est vendue aux enchères le 18 mai 2008.

Jacques Swaters collabore avec Jean Graton, créateur de la BD Michel Vaillant, sur le Dossiers Michel Vaillant sorti en 2005, consacré à Enzo Ferrari.

Il meurt à 84 ans le 10 décembre 2010.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
 





















L'épave de la Ferrari, qui appartenait à Karl Kleve, a été très exactement volée par deux petites frappes locales, le 6 janvier 1986 sur un terrain partiellement boisé de 2 acres lui appartenant, situé sur le côté ouest de Cincinnati, dans l'Ohio, USA.
La voiture était très dégradée mais la carcasse reposait sur son châssis d'origine qui était en lente décomposition.
Le moteur d'origine n'était plus dans la voiture, mais il y avait encore l'esssieu arrière avec les freins (tambours), le train avant complet avec les freins (tambours), le radiateur et la boîte de vitesse. Les deux voleurs ont tout simplement chargé la carcasse dans une remorque.










 
  
















Il agissaient sur ordre de Guy Anderson, d'Atlanta, USA, une sorte de courtier, qui avait commandité le vol puis qui a vendu l'épave en Europe a un marchand Bruxellois, Michel Kruch qui l'a directement négociée à Philippe Lancksweert, ex-bras droit de l'importateur Ferrari en Belgique, Jacques Swaters, patron du garage Francorchamps. 
Fort de sa position depuis les débuts de Ferrari et de son amitié avec Enzo Ferrari, Jacques Swaters a immédiatement reconnu cette carcasse comme étant la Ferrari ex-Kimberly et ex-Hivert, châssis S/N 0384AM, tel qu'indiqué sur la plaquette d'identification Ferrari originale qui se trouvait toujours sur la voiture.
Jacques Swaters a sciemment modifié le numéro de châssis en 0394AM, changeant le 8 en 9.
Pourtant, compte tenu de qui il était dans le monde Ferrari, Jacques Swaters n'ignorait pas que la S/N 0394AM n'était pas une type 375, mais une 2L5 conçue d'usine pour un certain Vandervell.

Lorsque la voiture a été restaurée en Italie pour compte de Jacques Swaters, équipée d'un faux moteur Ferrari réalisé de A à Z par les établissement Nueva Lunelli à Modèna/Italie, elle a été faussement déclarée par Jacques Swaters comme une 375, châssis S/N 0394 AM et immatriculée comme telle, Jacques Swaters faisant réaliser tous les "papiers" nécessaires. 
C'est sous cette fausse identité et sous l'aval de la réputation de Jacques Swaters... que cette Ferrari "historique" a été exposée dans la collection privée de Jacques Swaters au garage Francorchamps.
Jacques Swaters a également inscrit cette voiture dans de nombreuses courses historiques, faisant monter sa valeur jusqu'à plus de 5 millions de US dollars...
On peut comprendre comment l'obscur garage Francorchamps situé près de l'avenue de la Couronne à Bruxelles a pu soudainement migrer dans un énorme complexe ultra moderne le long de l'autoroute de Liège à Zaventem/Bruxelles...
Pour une voiture dont il savait que la provenance était très douteuse et qu'il a réellement payé une croûte de pain (on parle d'un prix aux voleurs de 2.500 dollars), le profit final pour Jacques Swaters était au dela de tout miracle et d'un meilleur rapport que l'EuroMillion...
Pas difficile dans ces conditions de devenir riche et de briller dans la soi-disante "haute" société !
Mais, à force de trop en faire, il est revenu aux oreilles du propriétaire, Karl Kleve, que sa voiture se trouvait en Europe, restaurée, entre les mains de Jacques Swaters...
Karl Kleve a donc déposé plainte auprès des autorités Américaines (le FBI).
La voiture a été traquée par les autorités qui ont recomposé toute l'histoire du vol, au départ de tristes sires comme Starkey, Renwick, Olczyk..., jusqu'à Jacques Swaters en passant par Philippe Lancksweert, Michel Kruch, Guy Anderson et les deux voleurs de l'Ohio...
Ceux-ci ont reconnu les faits et ont demandé une "négociation de plaidoyer" devant la cour Fédérale d'Atlanta... et ils en furent quitte pour des peines légères avec la restitution de l'argent qu'ils avaientt reçu.
Ils ont été jugés, mais selon la "négociation de plaidoyer" (un accord avec le Procureur), le jury a été suspendu et le Gouvernement Fédéral a refusé de poursuivre plus loin.
Il a été par la suite démontré que Ferrari avait intrigué pour éviter que des poursuites soient diligentées contre Jacques Swaters, ce qui aurait détruit sa réputation, d'autant qu'il était un des meilleurs amis de Enzo Ferrari et qu'une grosse partie de la légende Ferrari reposait sur les épaules de Jacques Swaters. 
Pour un certain nombre d'années, Karl Kleve s'est retrouvé à batailler contre la mafia Ferrari et a essayé divers moyens juridiques pour récupérer sa voiture. 
En finale, un arrangement a finalement été dessiné, mais non conclu. 
Il ressort des documents produits que Jacques Swaters, par les bons soins de Philippe Lancksweert, aurait demandé un "Title" aux autorités de l'Ohio prétextant que l'original était perdu, le tout sur base d'une convention qui, bien que "notarisée" et signée par Philippe Lankswert dans des conditions suspectes, n'a jamais été signée par Karl Kleve..., qui n'a de plus jamais donné son accord à quiconque pour signer en son nom...
Pire, les chèques ayant servis à cette "transaction" n'ont jamais été payés à quiconque, surement pas à Karl Kleve..., et ont été annulés par Jacques Swaters (l'un pour 400.000 $ et l'autre pour 225.000 $), ce qui ne sont que des "allégations" de Jacques Swaters, jusqu'à ce que la Cour se prononce sur eux, car Jacques Swaters n'a pas réussi à produire la réalité du chèque de 225.000 $... et le spécialiste de la banque a affirmé sous serment que le chèque de 400.000 $ n'a jamais été compensé par la banque émettrice (ce qui confirme par ailleurs que strictement rien n'a été payé, en sus que la convention "notarisée" serait un faux)... 
De plus, ce ne sont pas des chèques personnels de Jacques Swaters (de son ou ses propre(s) compte(s), ou de ses partenaires..., il s'agit de chèques émis par un complexe nébuleux, voire inexistant, de New York et tirés sur un compte offshore Suisse, de plus le chèque 400.000 $ a été décrété comme "pas clair" par le FBI !)...










Le fait que la voiture est désormais publiquement reconnue comme étant la Ferrari S/N 0384AM d'une valeur de plus de 5 millions de dollars US, donne un certain éclairage sur le monde interlope des Ferrari de collection... 
A voir la carcasse et son état, on ne peut que comprendre que Jacques Swaters a fait reconstruire la voiture S/N 0384AM de A à Z, strictement plus rien n'est d'origine dans ce coucou...
Pour éviter que la voiture soit saisie, Jacques Swaters à sciemment modifé le numéro de châssis tout en gardant le vrai, ce qui est une attitude très peu compatible avec sa "légende"...
Puis, le pot aux roses découvert, un faux titre a été fabriqué sur base de faux documents transactionnels ainsi que de chèques non payés car annulés...
Tout cela donne une non-crédibilité au monde des Ferrari de collection, l'histoire comprenant un vol commandité, une escroquerie, la fabrication d'une fausse Ferrari équipée d'un faux vieux moteur, l'implication du FBI, de la la pègre ainsi que de la mafia..., sans compter qu'en finale, la voiture sera proposée dans une société de ventes aux enchères avec un pedigree soi-disant en béton (quoique bidon) et adjugée pour un prix faramineux dans une nouvelle affaire ou interviendront les loustics habituels et, surement, des transactions nébuleuses faisant intervenir des sociétés écrans dans des paradis fiscaux...
En attendant, Karl Kleve est décédé sans y toucher le moindre dollars et c'est sa fille qui continue la bataille...
Aucun média européen n'a jamais informé de cette histoire ! 
Le moteur d'origine 0384 AM est encore aux Etats-Unis (avec le même propriétaire depuis 1970).
(Infos complémentaires de Marcel Massini)

 
Je viens de discuter avec Michel Krush qui est cité dans l'article de John Draneas que Sports Car Market vient de publier...
L'affaire selon lui, n'est pas vraiment comme John Draneas (attorney dans l'Oregon) l'explique dans Sports Car Market, ni comme l'évoque (ou l'invoque) la fille héritière de Karl Kleve : Miss Kristine Kleve Lawson...
Voici ce que vient de me dire Michel Krush par téléphone (je suis à Bruxelles, Michel est actuellement en vacances aux USA) :
En fait, la voiture qui n'avait pas totalement brûlé, mais qui avait été rendue inopérante suite à un incendie derrière le tableau de bord (nuance) a été ABANDONNEE en 1958 dans un énorme terrain boisé au milieu de centaines de carcasses (épaves) de toutes sortes de voitures également abandonnées, par la fédération de course de l'époque.
C'est un ferrailleur qui a remarqué cette épave et est venu dans le terrain vague.
Il lui a fallu environ une semaine pour sortir l'épave de la boue dans laquelle elle était comme incrustée.
Puis il l'a placée sur son camion-trailer et en a réalisé des photos qu'il a envoyé à des centaines et des centaines de garages et collectionneurs Ferrari en la proposant à un prix d'environ 4.500 US$ !
Personne n'en a voulu, pas même les plus grands et gros marchands Ferrari des USA.
A cette époque (fin des années '80) les Ferrari de collection ne valaient quasi-rien, et la notion de "voitures de collection" était encore assez floue.
C'est un gros marchand Ferrari qui a transmis une copie des photos de l'épave sur le camion-Trailer, à Michel Kruch avec qui il faisait de temps en temps des affaires.

 




Michel Kruch a alors acheté la voiture au nom de son garage de l'époque "L'exception automobile", en tant qu'épave, pour 4.500 US$ et l'a ramené en Belgique, à Bruxelles ou il a contacté divers marchands automobiles et des collectionneurs afin de la revendre avec un profit "normal"...
(Notez que comme le garage "L'exception automobile" n'existe plus, ce garage qui a un statut juridique propre et ne se mélange pas avec le privé de Michel Kruch, celui-ci n'a juridiquement strictement plus de compte à rendre et n'est pas responsable juridiquement de quoi que ce soit)...
Dans ce lap de temps, le marché des automobiles de collection a connu une explosion des valeurs, principalement les Ferrari... et l'épave que Michel Kruch venait d'acheter a commencé à valoir de plus en plus, attisant soudainement la convoitise de toutes les personnes qui avaient été contactées quelques mois plus tôt par le ferrailleur...
Comme aux USA la loi permet de revendiquer une propriété durant 100 ans (je cite de mémoire) des centaines de gens se sont mis à revendiquer la propriété de cette Ferrari...
Cela a été tel que Michel Kruch est allé spontanément voir la Police Belge pour leur signaler que l'épave de la Ferrari S/N 0384AM était chez lui...
La police est venue voir..., puis un Procureur, qui a saisi la voiture, mais ils étaient tous stupéfaits que cette "chose" semie pourrie et totalement inutilisable puisse valoir des centaines de milliers de dollars.
Selon Michel Kruch, Karl Kleve n'était pas plus propriétaire de cette épave que les cent autres personnes qui la revendiquaient.
Selon le principe légal en Belgique de la "bonne foi", après des années de soucis et de frais d'avocats, l'épave a été déssaisie et Michel Kruch a pu la vendre.
C'est à Philippe Lancksweert qu'il l'a vendue, qui l'a ensuite revendue à Jacques Swaters...
Pourquoi ?
Parce que selon la législation belge, l'acquéreur "troisième" est réputé de "bonne foi" lorsqu'il y a eu trois acquéreurs entre le présumé volé et lui...
De ce fait (une subtilité), au niveau Belge, Jacques Swaters n'avait pas à craindre que l'épave de la Ferrari S/N 0384AM soit saisie ni revendiquée...
Restait le problème que l'épave n'avait pas de moteur, ni de "title" ni de documents d'immatriculation...
De manière totalement stupide et utilisant sa position importante dans le monde Ferrari, Jacques Swaters a réalisé des documents pour un châssis-voiture S/N 0394AM afin d'avoir "la paix"...
Ensuite il a fait reconstruire la voiture de A à Z...
En réalité, cette voiture est une totale réplique et n'a strictement rien en commun avec la vraie S/N 0284AM sauf qu'elle en est une copie plus belle qu'à son existence..., même le moteur a été refabriqué de A à Z, sans rapport avec un vrai moteur Ferrari d'époque...
Pour avoir "la paix" (bis)... et surtout parce que ce "bitza" qui ne valait pas grand chose... pouvait valoir 5 millions de dollars s'il disposait de son vrai moteur et de ses vrais papiers en tant que S/N 0385AM, Jacques Swaters a mandaté Philippe Lanksweert pour acheter le Title et les documents d'immatriculation à la seule personne qui, au milieu des centaines d'autres qui revendiquaient la voiture aux USA (devenue entre temps insaisissable en Belgique selon la loi belge des 3 acquéreurs consécutifs après le "volé")... : Karl Kleve...
A ce stade, et je précise que Michel Kruch n'a plus rien à y voir..., on ne sait pas encore si Karl Kleve a réellement vendu le Title et les pièces manquantes ou si Philippe Lanksweert aurait été abusé ou aurait réalisé un faux titre d'achat afin d'obtenir abusivement une copie du Title de la Ferrari émis par l'Ohio...
Donc, même si la voiture aurait été "volée" aux USA, ce n'est que par le ferrailleur qui l'a fait au vu de tous durant 10 jours... et l'acquéreur final, Jacques Swaters en Belgique, ne pourrait plus en rien être inquiété et "sa" voiture saisie...
Lorsque Jacques Swaters prétend que la voiture qu'il a fait construire en imitant la 0384AM serait "son" 0394AM qui n'a aucun lien avec 0384AM..., il n'a juridiquement pas tort !
Dans sa logique, il achète le Title 0384AM à Karl Kleve (puis à sa fille) via Philippe Lancksweert, pour valoriser "sa" construction...
C'est donc Karl Kleve (et maintenant sa fille Katrine) qui légalement (du coté américain) monnayent ce qu'ils peuvent valoriser..., ce qui est normal et pas illégal...
En finale, le plus logique serait de croire que les intermédiaires ont escroqués leurs clients respectifs, soit que l'argent de cette transaction a été effectivement payé et que Karl Kleve n'a rien reçu..., soit que aucun paiement n'a été fait et que Philippe Lancksweert a réalisé un faux acte d'achat pour obtenir une copie du Title...
C'est exclusivement cela qui est en jeu...
Pour compliquer, la fausse 0384AM reconstruite se trouve actuellement chez Ferrari SPA et ils y sont occupé à monter le vrai moteur d'origine 0384AM qui se trouvait dans un bateau de vitesse aux USA...
Alors, si ce moteur était entre les mains de Karl Kleve puis de sa fille Katrine, comment est-il arrivé chez Ferrari ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
C'est une affaire, ou, à mon sens, il n'y a aucune honnèteté d'aucune part !
Que ce soient avec les Bugatti et surtout les Ferrari, ce n'est que trop souvent un marché de dupes et de crabes, l'affaire garnier-Favre 250GTO en fut un bon exemple... que j'ai très abondemment explicité et illustré...
En finale d'un achat fin des années '80, de moins de 10.000 US$, ce "bitza", reconstruit de A à Z, avec un Title 0384AM et un vrai moteur d'origine, finira par "valoir" 10 millions de US$...


 


Mon opinion...
S/N 0384AM..., c'est du vent, de la merde, un "bazar" pour escroquer les gogos..., même pas le vrai châssis, une carrosserie alu neuve, un vrai faux moteur refait... et du nouveau cuir sur lequel seuls des escrocs se seront assis...
Je l'ai écrit, mais je le réécrit ici d'une autre façon :




c'est l'appât du gain qui a motivé et qui motive encore et toujours tous les acteurs de cette gigantesque escroquerie !...
Une réplique de la 375+GP vaut, 200, 300, 400.000 dollars..., un peu plus que sa valeur de reconstruction chez Siebenthal en Italie..., tandis que la S/N 0384AM d'origine, une Ferrari historique, complète avec son vrai moteur, son vrai châssis, sa vraie carrosserie en aluminium et son vrai cuir, le même cuir sur lequel des pilotes chevronnés se sont assis, vaudrait au moins 5 millions de dollars, peut-être 10 millions si un multi-milliardaire veut s'en servir pour blanchir son argent sale dans une vente aux enchères...







Mais, l'acquéreur final, d'abord n'osera plus jamais se rendre aux USA de crainte que surgisse du néant un ou plusieurs "fous" qui en revendiqueraient la propriété (ce qui exclut d'aller frimer à Peeble Beach), ensuite, qu'aura-t-il vraiment acheté, sinon une reconstruction munie d'un duplicata de Title d'une Ferrari certes historique, mais réellement disparue !
Même pas le vrai châssis, une carrosserie alu neuve, un vrai faux moteur refait, et du nouveau cuir sur lequel seuls des escrocs se seront assis...
Alors, même avec un vrai numéro de châssis, rien n'est authentique dans ce "bitza"..., c'est du vent, de la merde, un "bazar" pour escroquer les gogos...
La bêtise humaine est un puits sans fond...
Du vent...
Juridiquement, s'il y a un voleur (ça reste à démontrer, il manque la preuve de propriété au nom de Karl Kleve), c'est le garage qui a vendu l'épave au garage Belge "L'Exception Automobile" (Michel Kruch)..., tandis que "L'Exception Automobile" (Michel Kruch) est réputé juridiquement de bonne foi d'avoir acheté cette voiture à l'état d'épave.
La facture produite par Joe est très claire, le numéro de châssis est correct et ce n'est pas une voiture, mais une épave incomplète et non fonctionnelle ni roulante...
Lorsque la voiture est transportée en Belgique, elle est vérifiée par les douanes et si elle est arrivée à Bruxelles, c'est que les douanes n'ont pas relevé de fraude ni de vol...
Donc, Michel Kruch n'est pas un receleur, son garage non plus.
Ce qui explique que juridiquement, la police et la justice belge ne pouvaient pas et n'avaient pas de raison de saisir la voiture..., puisque, et cela vous a à toutes et tous échappé : QUE LES VOLEURS ONT RESTITUE LES 4.500 DOLLARS QUI ETAIENT LE PRIX DE L'EPAVE, en contrepartie d'un abandon des poursuites..., il n'y avait donc plus de motifs pour bloquer encore plus longtemps une épave incomplète de faible valeur (4.500 Dollars)...
ET A QUI SONT DONC ALLE CES 4.500 DOLLARS ?
A Karl Kleve !!!!!!!
Donc, toute cette histoire de vol est caduque, puisque dès le départ Karl Kleve a été payé pour "son" épave...
Ce n'est que plus tard, a cause du fait que l'acquéreur final (Jacques Swaters) a fait tout un barnum publicitaire autour de cette voiture en prétendant qu'elle valait 5 millions de Dollars, que Karl Kleve a relancé la procédure dans une autre juridiction (pour noyer le poisson) pour récupérer un maximum de dollars...
Lorsque Jacques Swaters fait construire une réplique à 100% de 0384 et l'immatricule en 0394 il ne commettrait donc pas de faux puisque strictement rien de l'épave sauf sans doute les freins à tambours ont été utilisés...
Ce n'est que quand l'ex propriétaire qui avait encore des documents et pièces (comme le moteur), Karl Kleve... a contacté Jacques Swaters, que celui-ci a imaginé que s'il achetait le solde des pièces et le Title, sa réplique 0394 vaudrait d'un seul coup environ 5 millions de Dollars au minimum...
Les tractations qui sont décrites dans ce post ne sont que cela, rien d'autre...
Et si on parle encore de vol c'est pour tout enfumer dans un brouillard épais...
On comprendrait alors pourquoi Jacques Swaters a attaqué Karl Kleve qui n'a pas fourni les pièces qu'il escomptait..., ce qui sans doute se mèle à une escroquerie des intermédiaires envers Jacques Swaters et Karl Kleve...
On a donc été tous dupé...
Une honte...
Il n'y a même pas de morale, car vous toutes et tous de cette grande communauté Ferrari avez pu vivre en direct comment on transforme une épave irrécupérable de 4.500 dollars en un Bitza-Réplica à 99% dont on donne une valeur d'au moins 5 millions de Dollars...
L'escroquerie se trouve là, et si Jacques Swaters est coupable de quelque chose, ce n'est surement pas d'avoir volé une épave de 4.500 Dollars..., mais de faire passer une réplique pour une Ferrari authentique...
Une honte...
Ce sont de tels procédés qui discréditent le monde de Ferrari...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...