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scuderia57

Howden Ganley

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James Howden Ganley (né le 24 décembre 1941 à Hamilton, Nouvelle-Zélande) est un ancien pilote automobile néo-zélandais. Il a notamment pris le départ de 35 Grands Prix de Formule 1 entre 1971 et 1974. Ganley a inscrit un total de 10 points en championnat du monde. Sa meilleure qualification est une 4e place sur la grille lors du Grand Prix d'Italie 1971 et son meilleur résultat est une 4e place obtenue à deux reprises (États-Unis 1971 et Allemagne 1972). Son meilleur classement en championnat du monde des pilotes est une 12e place en 1972. Il a dû interrompre sa carrière suite à un grave accident lors du Grand Prix du Japon où il s'est fracturé les deux chevilles.



Ganley découvre la compétition automobile à l’âge de 14 ans lorsqu’il assiste à son Grand Prix national sur le circuit d'Ardmore. En 1961, alors qu’il est apprenti-mécanicien, il s’expatrie en Grande-Bretagne afin d’exercer ses talents dans les paddocks de Formule 3. En 1967, il décide de passer de l’autre côté de la barrière et acquiert une Brabham BT21 avec laquelle il débute sa carrière de pilote. Avec peu de moyens, il décroche le podium lors de l’épreuve disputée à Oulton Park puis, en 1968, il se classe 2e au Danemark. Toujours en Formule 3, en 1969, il signe deux pole positions et décroche un meilleur tour en course.
En 1970, il passe en Formule 5000 sur une McLaren privée. Il se classe vice-champion de la discipline derrière Peter Gethin. Cette performance honorable lui permet d’être approché par l’écurie BRM et d’être engagé en championnat du monde de Formule 1. Il ne bénéficie toutefois pas du même statut que ses coéquipiers au sein du Yardley Team BRM, Jo Siffert et Pedro Rodriguez disposent d’une BRM P160 tandis qu’il n’a qu’une P153 de la saison précédente.



En 1971, Ganley fait ses premières armes hors-championnat où il dispute sept épreuves. Il termine 2e de l'International Gold Cup et se classe 4e au Jochen Rindt Memorial et au Spring Trophy. Il ne peut pas pleinement honorer son premier engagement en championnat du monde lors du Grand prix d’Afrique du Sud car il est souffrant. Il parvient à se qualifier en avant-dernière position sur la grille mais doit abandonner, à bout de forces, à la mi-course. Dès le Grand Prix suivant, en Espagne, il reçoit le drapeau à damiers en 10e position, à quatre tours de son leader Rodriguez qui termine au pied du podium. Ganley ne parvient pas à arracher sa qualification pour la sélective épreuve monégasque mais se rachète à Zandvoort où il se qualifie en 9e position sur la grille de départ, juste derrière son coéquipier Jo Siffert. Ganley termine à la porte des points, mais BRM marque toutefois grâce à Rodriguez, second. Toujours au volant de l’ancienne P153, Howden Ganley termine dans la première partie du classement en France (10e) et à Silverstone où il se classe 8e. Il est contraint à l’abandon sur panne mécanique lors des deux épreuves suivantes et BRM, conscient que la P153 est désormais à bout de souffle, lui confie une P160 pour le Grand Prix d’Italie. Ganley en fait de suite bon usage en se qualifiant en 4e position à 12 centièmes de Siffert et loin devant Gethin et Helmut Marko, celui-ci ne bénéficiant que d’un châssis P153. La course est tout aussi satisfaisante pour le jeune pilote qui inscrit ses premiers points dans la catégorie-reine. Cette course restera dans l'histoire pour son final extrêmement serré, Howden, 5e, ne terminant qu'à 61 centièmes du vainqueur, son coéquipier Peter Gethin. Accidenté au Canada, Le Néo-Zélandais fait son retour pour le GP des États-Unis à Watkins Glen et se met à nouveau en valeur. 12e sur la grille, il est 7e au 35e tour et 4e au 53e, il conserve sa place jusqu’à l’arrivée, à 16 secondes de Siffert qui accède à la seconde marche du podium. En neuf départs, Ganley a décroché 5 points qui, s’ils lui permettent de pointer au 14e rang du championnat pilotes, lui assurent surtout de conserver son baquet chez BRM la saison suivante.

En 1972, Ganley prend du galon au sein de l'écurie BRM puisque, dès le début de la saison, il bénéficie d'un châssis P160B, comme Peter Gethin, tandis que ses coéquipiers, qui changeront souvent en cours d'année, n'ont qu'une P153. Ganley se classe 9e devant son coéquipier Helmut Marko au Grand Prix inaugural en Argentine mais ne parvient pas à se classer lors de l'épreuve suivante, à Kyalami où il termine à neuf tours du vainqueur Denny Hulme. L'épreuve espagnole est un véritable désastre pour l'écurie britannique puisqu'aucune des cinq monoplaces engagées ne reçoit le drapeau à damiers. A Monaco, Ganley conduit la nouvelle P180 mais ne se qualifie qu'en 20e position alors que Jean-Pierre Beltoise et Gethin, au volant de la P160, se qualifient respectivement en 4e et 5e place. Ganley est obligé de surconduire pour remonter au classement, il parvient à atteindre la 17e place avant d'abandonner sur accident. Il faut attendre le Grand Prix d'Allemagne pour voir le pilote néo-zélandais décrocher ses premiers points. Sur le grand Nurburgring, il ne pointe qu'à la 18e place sur la grille, à quinze secondes du poleman Jacky Ickx mais réalise une course de toute beauté, gagnant pratiquement une place à chaque tour pour terminer au pied du podium. Étant le premier des pilotes BRM au classement de l'épreuve, il permet ainsi à son écurie d'inscrire trois nouveaux points au championnat des constructeurs. Il marque encore un point lors de l'épreuve suivante, en Autriche où, là encore après une médiocre qualification, il gagne neuf places en course pour recueillir le point de la 6e place (pour son compte et pour celui de son écurie). En fin de saison, Ganley, avec 4 points et la 12e place au championnat ne peut prétendre à conserver sa place chez BRM qui lui préfère Clay Regazzoni et Niki Lauda. Il se console de cette saison mitigée en Formule 1 en se classant second des 24 heures du Mans où il pilotait une Matra MS670 avec François Cevert.



En 1973, Ganley en quête d'un volant trouve refuge au sein de la modeste écurie de Frank Williams, Iso-Rivolta. La monoplace, FX3B, n'est en fait qu'une modeste évolution de la Politoys FX3 engagée la saison précédente au Grand Prix de Grande-Bretagne. Sa seule originalité est de ressembler à la fois à une Tyrrell 001, à une BRM P160 et à une March 711 tout en n'ayant aucune des qualités de ces monoplaces. Au volant de cette kit-car "d'occasion" reconditionnée, Ganley ne parvient pas à se classer lors du Grand Prix inaugural en Argentine, terminant à 17 tours du vainqueur Emerson Fittipaldi. Mais, dès la course suivante au Brésil, alors qu'il est très loin sur la grille, il termine à la porte des points à seulement un tour du vainqueur. La nouvelle Iso-Rivolta IR fait son apparition partir de l'épreuve espagnole, mais il faut attendre l'avant-dernière course de l'année, au Canada sur une piste détrempée, pour que Ganley n'inscrive son premier et unique point, imitant ainsi son coéquipier Gijs van Lennep aux Pays-Bas.

En 1974, à nouveau sans volant, Ganley se réfugie chez March. Il dispose d'un nouveau châssis 741, tout comme Hans Stuck tandis que James Hunt reste fidèle à la 731 de la saison précédente. Le premier Grand Prix de la saison se conclut de manière cocasse pour le "kiwi" qui tombe en panne d'essence dans l'avant-dernier tour, la même mésaventure arrivant au régional de l'étape Carlos Reutemann avec sa Brabham. Au Brésil, Ganley est contraint à l'abandon dès le début de course sur problème d'allumage. C'est alors qu'Howden prend une décision pour le moins surprenante en quittant March pour se lancer dans l'aventure Maki. Cette nouvelle écurie japonaise vient d'être créée grâce aux deniers de Kenji Mimura et au coup de crayon de Masao Ono. La F101 dispose d'un châssis monocoque en aluminium sur lequel vient se greffer un moteur Cosworth V8 DFR mais souffre d'une surcharge pondérale qui handicape le Cosworth. La Maki doit faire ses débuts à Monaco mais l'écurie déclare finalement forfait, la monoplace n'étant pas finalisée. Les premiers tours de roues ont lieu au Grand Prix de Grande-Bretagne où Ganley réalise le 32e temps des qualifications à quatre secondes de la pole de Niki Lauda alors que la grille de départ n'accepte que 25 concurrents. Lors de la course suivante, sur le grand Nurburgring, Ganley est victime d'une rupture de suspension qui provoque une violente sortie de piste et lui brise les deux chevilles : le pilote ne remontera plus jamais dans une monoplace de Formule 1.

En 1974, il fonde Tiga Race Cars avec l'ancien pilote Tim Schenken, cette structure construira prêt de 400 châssis avant de cesser son activité en 1989.

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