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scuderia57

Guy Ligier

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Français, né le 12 juillet 1930.
Pilote et constructeur de voitures de sport et de Formule 1.


Après avoir pratiqué avec succès divers sports, Guy Ligier se lance dans la compétition moto et remporte en 1959 un titre de champion de France de catégorie.
Tous les modèles Ligier, désignés par le sigle JS, formé des initiales de Jo Schlesser compagnon et ami de Guy Ligier, mort en juillet 1968 à Rouen durant le Grand Prix de France.


1962 : au volant d'une Porsche, il participe a quelques courses de côte, épreuves en circuit, et quelques rallyes.
1964 : En équipe avec Buchet, sur une Porsche 904, Ligier se classe septième et premier en catégorie Grand Tourisme 2000 aux Vingt Quatre Heures du Mans.
1965 : il fait partie de l'écurie Ford France et, avec une Ford GT 40, il est vainqueur à Magny Cours, Cognac et Albi et dans quelques courses de côte.
L'année suivante, il est vainqueur de sa classe a la Targa Florio, tandis qu'aux Mille Kilomètres du Nürburgring, en équipe avec Schlesser, il est premier en catégorie Sport.

1966 : Guy Ligier fera les 5 premiers Grands Prix de Formule 1 sur une Cooper Masérati, terminant 5e à Monaco et 6e à Spa mais non classé.
Fin 1966, Ligier et Schlesser deviennent les importateurs exclusifs pour la France des voitures Mustang, Cobra et Ford GT 40.

1967 : Guy Ligier fera les 7 derniers Grands Prix de Formule 1 sur une Cooper Masérati, terminant 6e au Nürburgring.
Cette même année, avec une Ford Mark Il B, Ligier et Schlesser remportent les Douze Heures à Reims.
Les deux associés décident de construire une voiture Française capable à rivaliser avec les Grand Tourisme Porsche et Ferrari.

Malgré la disparition de Schlesser, Ligier poursuit son projet en 1968 et débute son activité de constructeur dans l'usine de Vichy avec l'aide du technicien Têtu, ancien collaborateur de Charles Deutsch et du carrossier Frua.
1969 : La JS 1, berlinette à carrosserie en plastique équipée d'un moteur Cosworth de 1600 cm3 est présentée au Salon de Paris.

1970 : Avec un moteur Ford de 1800 cm3 la JS1 participe à diverses épreuves nationales.
Pour les Vingt Quatre Heures du Mans, on l'équipe d'un moteur Ford Capri de 2600 cm3 à injection, deux exemplaires sont alignés, l'un confié à Andruet et l'autre à Vinatier, mais ils seront contraints d'abandonner.
Au Salon de Paris, la JS2 est présentée équipée d'une boite de vitesses de Citroën SM Ligier commence alors une collaboration avec la grande maison française et réorganise sa propre entreprise.

1971 : La JS 3 un prototype équipé d'un moteur Cosworth DFV, pilotée par son constructeur lui même, elle se classe deuxième aux Trois Heures du Mans.
A la suite des accords établis avec Citroën, la Ligier JS2 est désormais équipée du V6 Maserati de 2670 cm3 de la Citroën SM.
La carrosserie subit également des modifications et c'est dans la nouvelle usine d'Abrest que se prépare la version de compétition avec un moteur dont la cylindrée est portée à 3 litres.
N'ayant pas atteint la construction minimale en 500 exemplaires, les Ligier sont obligées de courir en catégorie Prototypes.

1972 : Les pilotes Piot, Laffite, Ragnotti et Ligier lui même prennent part à de nombreuses courses, mais avec de maigres résultats.
1973 : Pour les Vingt Quatre Heures du Mans, les Ligier disposent du moteur à quatre soupapes qui développe 330 ch à 7700 tr/mn.
La carrosserie, au nouveau profil plus aérodynamique, a été munie de nouveaux spoilers à l'avant avec un aileron arrière.
Deux de ces voitures participent également au Tour de France avec Larrousse et Chasseuil en remportant 14 des 17 épreuves spéciales.

l974 : Ligier obtient l'aide du pétrolier Total, ce qui va lui permettre de participer à toutes les épreuves du Championnat du monde des marques.
Les voitures inaugurent un nouveau moteur Maserati de 390 ch.
Cette fois, les résultats ne se font plus attendre Ligier remporte avec Chasseuil les Quatre Heures du Mans, l'équipage Laffite Serpaggi se classe huitième aux Vingt Quatre Heures du Mans et aux Mille Kilomètres de Monza, les Ligier dominent le Tour de France en obtenant la première et la deuxième places avec respectivement, les équipages Larrousse Nicolas-Rives et Darniche-Jaubert.
Dans la même année, les accords entre Guy Ligier et Citroën se renforcent par la construction d'une chaîne de montage Citroën SM dans les usines de Vichy.

1975 : Ligier présente une nouvelle JS 2 à phares escamotables, mais j'année s'annonce mauvaise.
Total retire son soutien et les accords Peugeot Citroën jettent l'incertitude sur l'avenir de la Citroën SM, qui sera d'ailleurs abandonnée.
Des JS 2, à moteur V8 Cosworth et boite de vitesses Hewland, participent à certaines épreuves du Championnat du monde des marques, mais sans grand succès.
Pourtant, aux Vingt Quatre Heures du Mans, une Ligier pilotée par Lafosse-Chasseuil se classera deuxième.
La Règie des tabacs, qui patronne déjà la participation au Championnat du monde des marques, permet la construction d'une formule l; ce projet, longtemps caressé, verra le jour à la fin de la saison : la JS 5, présentée à Paris le 29 octobre dans les salons du S E l T A, est une monoplace conventionnelle à châssis coque et moteur porteur; le groupe finalement retenu est un V12 Matra.

Pilotée par Jacques Laffite, elle fit sa première sortie au Grand Prix du Brésil.
Laffite fera 3 podiums pour cette première saison dont une 2e place en Autriche.

1977 : La JS7 et une première victoire pour Laffitte en Suède et une 2e place en Hollade.
1978 : La JS9 de Laffite obtient 2 places de 3e.
1979 : La JS11 avec le Ford DFV obtient 3 victoires, Laffite 2 et Depailler 1.
Après son accident en aile delta Depailler sera remplacé par J.ickx. Laffite est 4e du championnat et Ligier est 3e au classement constructeur.

1980 : La JS15 obtient 2 victoires avec Laffite et Pironi, qui termine 4e et 5e au championnat.
Ligier est 2e au classement constructeur.

1981 : La JS17 avec le Matra V12 obtient 2 victoires avec Laffite qui termine 4e au championnat.
1982 : La JS19 est dépassée avec le Matra et Cheever et Laffite n'ont que 20 points à eux deux.
1983 : La JS21 avec le Ford DFV n'obtient aucun point avec Jarier et Boesel.
1984 : La JS23 avec le V6 Renault turbo marque 3 points avec De Cesaris et rine pour Hesnault.
1985 : La JS25 et Laffite est de retour, il fait 3 podiums dont une 2e place en Australie.
De Cesaris se fait virer après 11 courses et 19 coques pliées, ilsera remplacé par P.Streiff, qui termine 3e en Australie.

1986 : La JS27 et Laffite est 3e au Brésil et 2e à Detroit mais se blesse à Brands Hatch et arrête la F1. Arnoux obtient 3 places de 4e.
1987 à 1991 : la desente aux enfers avec 3 points en 1989 et rien d'autre !
1992 : La JS37 avec le V10 Renault marque 6 petits points avec Comas (4) et Boutsen (2).
1993 : La JS39 obtient 3 podiums avec Brundle et Blundell et 23 points.
L'écurie est racheté en partie par Cyril de Rouvre.

1994 : La JS41 : une place de 2e pour Panis et une place de 3e pour Comas.
L'écurie est racheté en partie par Flavio Briatore.

1995 : JS43 avec le V10 Honda : une place de 2e pour Panis et une place de 3e pour Brundle.
1996 : JS43 et la victoire de Panis à Monaco.
1997 : L'écurie est racheté par A.Prost et devient Prost Grand Prix ...
En 22 saisons l'écurie de Guy Ligier remporte 9 victoires.

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