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scuderia57

Le KERS

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Le SREC, acronyme de Système de récupération de l'énergie cinétique (KERS ou Kinetic Energy Recovery System en anglais) est un système de freinage, surtout utilisé dans le monde de l'automobile, qui récupère une partie de l'énergie cinétique générée par le freinage au lieu de la disperser sous forme de chaleur. L'invention du SREC dans sa version mécanique a été revendiquée dans les années 1950 par le physicien américain Richard Feynman.
Cette énergie peut, selon les différentes technologies actuelles :

  • être emmagasinée dans un volant d'inertie, solution utilisée en Formule 1 à partir de 2009,

  • être transformée en air comprimé (recharge de moteur à air comprimé),

  • être stockée dans des batteries, solution utilisée sur les Formule 1 en 2011,

  • être transformée en électricité pour être réinjectée dans un réseau électrique comme dans les tramways et les locomotives de chemins de fer,


L'énergie récupérée peut alors être réutilisée, soit pour la propulsion du véhicule comme c'est le cas en F1, soit pour toute autre fonction nécessitant une source d'énergie.



Le système a été introduit en Formule 1 durant la saison 2009. Le KERS permet une récupération d'énergie lors du freinage, que les pilotes peuvent utiliser par la suite (400 kJ maximum par tour) en poussant sur un bouton, déclenchant un afflux supplémentaire de puissance de 80 chevaux pendant6,67 secondes (ou 40 chevaux pendant 13 secondes) dans les phases d'accélération.
Les 400 kJ que délivre le SREC à chaque tour représentent l'équivalent en essence de 0,021 litre, soit 1,47 litre par Grand Prix. En raison de sa masse élevée handicapant l'équilibre général des monoplaces, du coût prohibitif de son développement et de son faible rendement sur la majorité des circuits utilisés en championnat du monde, la plupart des écuries renoncèrent à l'utiliser ou à poursuivre son développement en cours de saison. Seules les écuries Ferrari et McLaren ont utilisé le système pendant la totalité de la saison.
Le 26 juillet 2009, à l'occasion du Grand Prix de HongrieLewis Hamilton décroche la première victoire d'une monoplace, la McLaren MP4-24, munie d'un système de récupération d'énergie et Kimi Räikkönen décroche la seconde place de la course avec une Ferrari F60 également dotée du SREC (les deux seules écuries à conserver ce système). Le 22 août 2009, à l'occasion du Grand Prix d'Europe, le même Hamilton signe la première pole position d'une monoplace munie d'un système de récupération d'énergie.
Enfin, Kimi Räikkönen s'impose lors du Grand Prix de Belgique à Spa le 30 août 2009, grâce à l'utilisation du SREC qui lui permet de dépasser la Force India de Giancarlo Fisichella en sortie de courbe à la ré-accélération dans la ligne droite de Kemmel au cinquième tour, puis de maintenir sa Ferrari en tête (devant une Force India plus rapide) en appuyant régulièrement et judicieusement sur le bouton lui apportant les chevaux supplémentaires, jusqu'à la fin du Grand Prix.
En 2010, bien que le SREC soit toujours autorisé par la règlementation du championnat du monde de Formule 1, la FOTA, association des écuries engagées en championnat, annonce qu'aucune équipe ne l'utilisera.



[size=13]Moteur Generateur (en jaune)[/size]


[size=13] Baterie (enbleu)[/size]
[size=13][/size]

[size=13]Unité de contrôle (en rouge)[/size]
[size=13][/size]

Le 4 mai 2010, Jean Todt, président de la FIA, annonce le retour du SREC en 2011. Si le système n'est toujours pas obligatoire, son utilisation est réglementairement encouragée par l'augmentation du poids minimum des monoplaces qui est relevé de 20 kg et passe à 640 kg, de manière à ne plus pénaliser les constructeurs choisissant d'utiliser le SREC.
En Formule 1, il existe deux types de système de récupération de l'énergie cinétique utilisés, l'un utilisant une batterie, l'autre un volant d’inertie.

 par volant d'inertie
Un système de récupération de l'énergie cinétique par volant d'inertie fonctionne de la manière suivante : un arbre de transmission se met en marche et actionne un embrayage qui, à son tour, actionne un autre arbre. Celui-ci fait tourner le disque contenu dans le volant d’inertie puis l'embrayage est déconnecté du premier arbre. Quand on veut récupérer l'énergie, on connecte l'embrayage à un nouvel arbre qui est mis en rotation par l'énergie stockée dans le volant d'inertie. Le système de SREC par volant d'inertie a donc l'avantage de ne pas convertir l'énergie sous une autre forme. Cela permet de diminuer les pertes, inévitables au moment de la conversion mécanique/électrique mais présente l’inconvénient du poids et de l'encombrement.

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