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onlyvw11

The French VW Bus Meeting 2012

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vendredi: départ direction Fley, pas en vw malheureusement mais il était hors de question d'y aller en moderne, on a donc pris ma ford capri de 73 et ma chérie a fait son baptême du feu au volant Cool



éternelles retrouvailles avec la jumelle de ma 64







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ca avait l'air pas mal, du coup hier on a emmené la petite à la plage plutôt que de venir,

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@Freddy Cox a écrit:
Elle doit être contente Marion d'avoir conduit Ta Capri Question


Oh oui Very Happy Au début j'y croyais pas quand il m'a dit de prendre le volant...
C'est pas plus compliqué qu'une autre, même si je vois pas bien le bout du capot et qu'une essence popultion ne réagit pas comme mon petit TD Laughing

Pour le meeting, je regrette trop de pas avoir pu y retourner, mais le peu que j'en ai vu "waouh :drunken: ". Mais trop de popo à mon goût...

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Salut Fabien,je crois que t'as fais une faute,tu dis qu'un popo c'est vendu 23 000e,t'as sûrement mis un 0 de trop, :pendu:

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@onlyvw a écrit:


Voici un copier/coller pour qu'on puisse y lire dans un an ou +:

Peut-être est-ce à cause de ses cheveux longs, de son allure pas très énervée. Ou parce que son combi VW rouillé jusqu’à l’os fumait de l’huile brûlée, recrachée par un moteur plus trop étanche. Reste que les policiers ne l’ont pas raté, reconnaissant bien là le portrait-robot du parfait consommateur de shit. Guillaume, a eu droit à la complète : «Ils ont tout ouvert, tout fouillé, dans les sacs, à l’intérieur.» Sans rien trouver. Ce jour-là, à Melun (Seine-et-Marne), seul son vieux bus fumait.

Il raconte cette histoire en souriant, assis sur son siège de camping, alignant les anecdotes sur son combi Split de 1965 – un bus de la première génération reconnaissable à son grand V sur la face avant. Acheté le jour de ses 29 ans, il y a trois ans, il pourrissait quelques mois avant dans un champ au Portugal. «Il servait de poulailler, plein de sable, avec des nids de guêpes dans les traverses.» Serrurier-métallier, il décrit sa restauration volontairement basique, histoire que le bus roule sans se plier en deux, se souvient de sa première galère mécanique, une panne d’essence, «qui avait remué la merde dans le réservoir. Ça avait bouché le carbu. J’y ai passé une heure, c’est pas la panne que tu cherches en premier».

Le goût de la départementale

Guillaume, son amie Mélusine et plusieurs centaines d’amoureux de vieux «popos» s’étaient donné rendez-vous le week-end dernier pour le French VW Bus Meeting à Fley, en Bourgogne. Un rassemblement tranquille dans un champ de 7 hectares prêté par le grand-père d’un membre des Cox Brothers, le club VW local. Rendez-vous de bus charmants au pays du vin et des grenouilles. Avec toilettes sèches, buvette, concours de beauté, stands de pièces neuves ou d’occasion et, cerise sur la glacière, une pin-up de Las Vegas invitée spécialement pour garantir l’esprit vintage.

Le succès, attendu au vu du battage sur le Web, s’est vérifié sur le terrain. Environ 750 vans ont répondu à l’appel de cette deuxième édition, contre 550 l’année dernière. Ils sont venus de toutes parts : Niort, Nantes, Bourges, la Drôme, les Yvelines, l’Angleterre, la Belgique, les Pays-Bas. Sortis du garage, de la grange de papa, du jardin, restaurés, astiqués ou laissés au stade d’épave, ils sont arrivés en masse, de jour comme de nuit, attirés en un même point comme ces bébés tortues qui connaissent d’instinct le chemin de la mer. Une communauté hétéroclite, pas si jeune, où le Split du collectionneur, bichonné jusqu’au moindre boulon, côtoie le Bay Window mal fini des bobos cool en mal d’air frais. Des couples, des routards solitaires et des bandes de copines, venus chercher des idées, des astuces d’aménagement, sans lien apparent si ce n’est ce goût du voyage lent et de la départementale, de la balade sans attaches, sans but et sans contrainte, loin de l’autoroute A6 qui, à une demi-heure à vol d’oiseau, a vu ce même week-end des milliers d’aoûtiens se presser vers leur location de vacances.

«Le combi, c’est le retour aux sources du voyageur tranquille», résume Nicolas Maréchal, secrétaire général des Cox Brothers. «C’est une boîte à sourire», poursuit Yann Tixier, spécialiste en restauration de modèles anciens siglés VW, lui-même multipropriétaire Volkswagen et coorganisateur de la concentration. «Tu prends ton combi, tu t’arrêtes où tu veux, pour dormir au bord d’un lac, personne ne te dit rien. Tu te poses avec ton camping-car, tu vas te faire emmerder. Avec ton combi, tu te mets en double file pour acheter du pain, les mecs te doublent et te disent : "Ouais, super !" Tu t’arrêtes avec ta Safrane ou ta Saxo, tu vas te faire insulter.»

Ce meeting avait des airs de camping idéal, chacun y trouvait naturellement sa place, où la proximité était plutôt recherchée, espérée. Une communauté moins Woodstock que Brigadoon, village enchanté qui surgit de terre un jour tous les cent ans, avec des gars et des filles accueillants, comme transformés au contact de cette tôle estampillée cool. A l’image de Bob, Linda et de leur fils Nicolas, venus d’Anvers au volant d’une pièce rare, un Split de 1959, avec son aménagement camping-car d’origine, siglé Westfalia : «Je rentre dans mon bus, je suis dans les années 50. Fini avec les mails, le téléphone, le stress. Tu roules à 90 km/h, 100 km/h maxi.» Pas de GPS, il ne veut pas d’électronique. Bob a bien installé une radio, «mais je ne l’écoute jamais». Il regarde le paysage. A l’image de Laurent, amoureux du fameux Split. Au point de se l’être fait tatouer sur la poitrine, côté cœur. Et de vouloir s’en faire tatouer un autre dans le dos.

Carcasses précieuses

Au meeting, il y avait aussi Jean et Danièle, 78 et 73 ans, des réfugiés estivaux qui ont fui leur bassin d’Arcachon pour le centre des terres et qui «pirouettent» à bord de leur vieux Split de 1963 acheté en 1968, au gré de leurs envies, des invitations. Leur souci, ils l’avouent, les côtes qu’ils gravissent à 40 km/h. «C’est vraiment pénalisant pour les gens qui sont derrière nous. On est quand même embêté pour eux.» Alors Jean se gare dès qu’il le peut, «pour laisser passer le camion qui travaille».

Autres passionnés, Youri et Isabelle, heureux parents depuis une dizaine d’années d’un Bay Window aménagé Westfalia. Ils vivent combi, voyagent combi, pensent combi. «Même quand on va chez des amis le week-end, on dort dedans. On vit avec eux, mais le soir on squatte un bout du jardin et on rentre dans le bus.» Ou encore Phil et Suzanne, un couple d’Anglais accompagnés de leurs deux enfants, qui ont tracé depuis la région de Birmingham direction Fley, avant de poursuivre leur chemin, destination encore inconnue – en bus VW, les vacances se vivent en avançant, pas en arrivant. Ou ce fan de véhicules militaires – mais pas des militaires : «J’étais pas suffisamment con pour signer» –, propriétaire d’un Transporter de l’armée allemande qu’il a acheté à un autre passionné venu dans une ancienne ambulance de l’armée suisse. Et Guillaume encore, porté sur le tuning, avec des jantes chromées, un combi rabaissé, un moteur plus puissant que l’original qui affole le compteur de vitesse - «Elle est allée dans le rouge en bas du cadran et a rejoint le 20 km/h !»

Le succès du meeting illustre l’engouement récent pour ce véhicule, longtemps resté dans l’ombre de la Coccinelle, star habituelle des concentrations Volkswagen. Ce bus rond n’a pas toujours bénéficié de la cote qu’il a aujourd’hui. Jean-Benoît Olivier est le patron de Coxobus, garage VW basé dans un petit village de Seine-et-Marne. Vision étonnante de cet atelier posé au milieu des champs, avec, tout autour, une vingtaine de Bay Window, Transporter, souvent à l’état de carcasses, mais des carcasses précieuses en attente de restauration. Il se rappelle encore de ce temps, il y a une dizaine d’années, lorsque lui et ses amis récupéraient les moteurs 1 600 cm3 de ces bus afin de les adapter sur les Cox. «On découpait les combis à la hache pour les foutre à la ferraille. Aujourd’hui, quand j’y repense…» Son premier combi, il l’a acheté il y a vingt ans. «Trois cents francs, vous imaginez ! J’ai roulé sept ans avec sans rien changer, à part les plaquettes de frein. Maintenant, la moindre épave avec sa carte grise, c’est 1 000 euros. On me la donne pas, je dois l’acheter, même pourrie, traversée, transpercée !»

Icône durable

Professionnels, collectionneurs, associatifs, tous datent la montée en force de la mode combi au milieu des années 2000. «Dans les meetings, on a commencé à voir arriver les combis il y a huit ans, à petite échelle, se souvient le spécialiste Yann Tixier. Avant, il n’y avait quasiment que des Cox. Maintenant, on voit davantage de combis.» Les raisons sont diverses. Certains rappellent cette frénésie des Britanniques, notamment pour le Split. «Ils ont rasé tout ce qu’il y avait en France.» D’autres invoquent plus prosaïquement le vieillissement de la population VW. Parmi les habitués des concentrations, beaucoup ont commencé par la Coccinelle, avant de viser plus grand, plus confortable. «Tu grandis, tu te maries, tu fais des enfants, alors tu prends un combi, juste pour aller en "concentre", poursuit le restaurateur. Et tu te rends compte que c’est bien, un combi, alors tu pars en vacances avec.»

Le bus VW profite aussi de la tendance générale du nomadisme estival, qui s’observe sur les routes avec l’explosion du marché du camping-car. Et puis il y a cet attrait pour sa jolie bouille ronde, avec ses ouïes de ventilation à l’arrière et ses couleurs psyché qui en font une icône durable des années 60 et 70.

Bref, une vogue qui aujourd’hui se jauge à la cote des véhicules. Par un retournement de l’histoire assez classique, l’utilitaire le moins cher de son époque a quitté la sphère roots et hippie pour entrer au panthéon des véhicules anciens, aux côtés des allemandes et des italiennes de prestige. Difficile de trouver un Bay Window en bon état à moins de 10 000 euros, 15 000 s’il est équipé camping-car d’origine. Pour le Split, les prix «montent au ciel». Bob, figure belge du monde VW et grossiste en pièces détachées, vient de vendre un Split modèle Samba, 21 fenêtres de 1965, à un Suisse pour 70 000 euros. «Pour mon combi, on m’a fait une offre à 40 000 euros. J’ai refusé, je ne vends pas.» Financièrement, il ne perd rien, les prix grimpent chaque année. «Si vous trouvez un placement comme celui-là, donnez-moi l’adresse», s’amuse le patron de Coxobus. Certains Split entièrement refaits à neuf flirtent désormais avec les 100 000 euros. Au désarroi des surfeurs et des routards fauchés qui voient s’éloigner celui qui fut leur fidèle compagnon de route.

[Demain : le musée de Ground Zero]

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POUR MÉMOIRE | 01 août 2012

De génération en génération
Par RICHARD POIROT

C’est en 1947 que naît l’idée, chez Volkswagen, d’un utilitaire pour le transport de marchandises ou de personnes, robuste, pas cher et simple à entretenir. Le premier Transporter sort des chaînes de montage en 1950, équipé d’un moteur de Coccinelle. Décliné en de multiples versions, ce combi (abréviation de Kombinationenwagen, «véhicule multi-usage») sera fabriqué à 1 800 000 exemplaires jusqu’en 1967. Surnommé T1, ou Split en raison de son pare-brise divisé en deux, c’est une des stars des rassemblements VW. La deuxième génération (T2), construite à plus de 2 millions d’exemplaires, connaît elle aussi ses aficionados : plus sûre, plus puissante. Son grand pare-brise lui vaudra le nom de Bay Window. En 1979, la troisième génération (T3) voit le jour. Equipé progressivement d’un moteur diesel, d’un refroidissement à eau, le T3 suscite moue et dédain chez les collectionneurs. Mais rencontre le succès en raison de son faible coût, notamment auprès des jeunes.

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