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matthew5911

[Ferrari] Enzo - 6.0l V12 660 Chvx

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Ferrari ENZO

6.0 litres V12 660 Chevaux


Enzo Ferrari a réussi à inscrire son nom à travers le monde comme l'emblème absolu de la voiture de sport, le rêve, le désir universel d'un fantasme automobile. Souhaitant plus que tout construire les meilleures voitures de sport, il consacra quatre décennies à son usine et au sport automobile, liant étroitement les deux activités. Pour rendre hommage au "Commendatore" les ingénieurs de Ferrari ont conçu la supercar la plus performante depuis l'emblématique Mc Laren F1. Comme cette dernière, la Enzo fait largement recours aux technologies employées en Formule 1. Plus performante mais moins sauvage que la F40, la dernière oeuvre de Maranello est hommage au fondateur de la marque et un véritable hymne à la conduite sportive… Annoncée à Tokyo en avril 2002 sous le nom de projet "FX" puis exposée et présentée au Mondial de l'Automobile de Paris en 2002, la Ferrari Enzo est incontestablement la plus grande star automobile de ce début de siècle. Dévoilée officiellement avec les honneurs d'une autre grande star internationale, Mickaël Schumacher lui-même, la Enzo a pulvérisé les records d'audience autour du stand Ferrari. Pourtant, seuls 349 heureux et très fortunés prétendants, soigneusement choisis parmis les plus fidèles clients de la marque, auront pu passer commande du dernier joyau de Maranello. Aujourd'hui, un an à peine après sa sortie, point d'autre espoir pour nous autres, pauvres mortels, que d'acquérir la Ferrari Enzo d'occasion ! Ou plus simplement en prendre le volant pour quelques tours de circuit inoubliables...





Parfaitement sanglé dans le siège baquet, vous voilà prêt à partir pour quelques tours de piste... Pied sur le frein, il faut tirer sur la palette de droite pour enclencher le premier rapport. Lécran à cristaux liquides vous indique alors le numéro du rapport engagé. La jambe gauche et le bras droit n'ont ici que peu sollicité. Lorsqu'on a jamais eu un tel système en main, les premiers kilomètres permettent essentiellement d'assimiler la sélection des rapports. Finalement, on a l'impression d'avoir plus de temps pour mieux conduire. On peut s'appliquer davantage au volant à lécher les trajectoires, chose que l'équilibre du châssis et la précision de la direction incitent vivement à faire. Légère accélération, le V12 s'éclaircit la voix au fil de la montée en régime. Sans jamais sembler forcer, l'Enzo vous catapulte à des allures hautement répréhensibles. La motricité est optimale, même à pleine charge le nez de la voiture se soulève légèrement et les roues arrière patinent discrètement. Il faut dire que Bridgestone a développé des gommes spécifiques; d'impressionants pneus de 345 mm de large à l'arrière chaussant de superbes et légères jantes 19". Les temps de passages entre les rapports se font plus rapidement qu'il ne le serait humainement possible et comme on pouvait s'y attendre avec une auto de 660 chevaux à moteur atmosphérique, la poussée est très franche, instantanée, continueet linéaire, sans à-coup, impressionnante. L'Enzo est ultra efficace, mais jamais démonstrative. Chaque montée jusqu'à la zone rouge est un pur moment de jouissance physique, émotionnelle et musicale, composé de feulements aigus, entrecoupés de petits crépitements à chaque passage de rapport. Pendant quelques instants on oublie la réalité et l'on se prend à rêver du pilotage d'une monoplace f1 à Monaco ! La légèreté de l'ensemble n'a finalement d'égal que sa stabilité exceptionnelle, même à grande vitesse. Evidemment, malgré l'apprente facilité de conduite qui caractérise l'Enzo, il ne faut pas oublier une seconde la vigilance que requiert la conduite d'une telle machine. La direction est un modèle du genre, précise, directe (2 tours de volant pour passer d'une butée à l'autre) et exempte de toutes réactions parasites. Le feeling est tel qu'on en oublierait qu'elle est assistée. Que dire du comportement ? Selon Dario Benuzzi, pilote essayeur de la marque, la Ferrari Enzo est en mesure de supporter une accélération latérale de 1,4 G sur Fiorano. Et effectivement, on sent l'effet de la force centrifuge sur son visage dans les sorties de courbes rapides. A bord d'une voiture aussi performante, il faut en permanence surveiller sa vitesse d'entrée en courbe. Si l'on y entre trop vite, la voiture adopte un comportement légèrement sous-vireur avec un train arrière soudé au bitume. On peut bien sûr provoquer le décrochage de l'arrière, mais il faudra déconnecter totalement le contrôle de traction pour entretenir une dérive digne de ce nom. Il convient en effet, pour y parvenir, de déstabiliser le train arrière sous l'effet de la puissance, ce que la voiture rechigne à accepter, refusant les arabesques. L'efficacité maximale s'obtient précisément en évitant toute dérive, sans avoir l'air d'y toucher. Enfin, ces fameux disques de freins en carbone et leurs étriers à 6 pistons développés par Brembo, supposés inefficaces à froid, fonctionnent parfaitement dès la première pression sur la pédale. La puissance de freinage apparaît spectaculaire, mais pas facile à moduler. Les freins de l'Enzo surpassent tout bonnement en efficacité ce qu'aucune voiture de route a jamais été en mesure de proposer. Elle pourrait d'ailleurs fort bien constituer l'un de ces événements marquants de l'histoire du progrès automobile, comme le furent précédemment l'introduction du turbocompresseur, des airbags ou des freins à disques. Faisant quelques sacrifices au poids, l'Enzo Equipée d'éléments de sécurité modernes comme d'un servo, de l'ABS (antiblocage) et de l'EBD (répartiteur d'effort). Jamais l'aspect sécuritaire du freinage n'a été mieux démontré.



Les éternels rivaux des circuits prolongent souvent la compétition sur la route. Ainsi, la Ferrari Enzo qui détrône la McLaren F1 au royaume des supercars se heurte directement au nouveau bijou de Mc Laren : la Mercedes-Benz SLR. Pour lui résister, la Ferrari est dotée d’un nouveau V12 atmosphérique en aluminium ouvert à 65° développant 660 chevaux, soit une puissance spécifique de 108 ch/l. Le couple maximum atteint quand à lui, 657 Nm à 5500 tours/mn ! Une fois la clé tournée dans le contact, on lance cette extraordinaire mécanique en tirant les deux palettes de sélection vers soi avec le pied sur le frein, pour engager le point mort, avant de presser un gros bouton rouge sur la console centrale: "start". Si tôt le démarreur activé, le nouveau V12 s'éveille assez discrètement, prouvant que le temps ou les 12 cylindres Ferrari s'ébrouaient laborieusement est bien révolu. Au premier coup de gaz, la réponse est instantanée et l'échappement étagé distille une sonorité cristalline dont les crépitements retranscrivent l'énorme potentiel de l'Enzo. Capable d'atteindre 350 km/h en pointe, l'Enzo surprend aussi par sa capacité à évoluer à des allures très raisonnables, en ville notament. Ce V12 apparaît aussi civil à bas régime que le turbo Diesel d'une bonne petite citadine. Proche de la compétition, la Ferrari Enzo utilise en toute logique une boîte de vitesse à 6 rapports à commande séquentielle. Le système judicieusement nommé F1, déjà connu et inauguré sur la 360 Modena, est ici entièrement revu pour des passages plus rapides. Deux grandes palettes désolidarisées du volant sont disposées derrière celui-ci pour passer les rapports en 150 millisecondes seulement. A droite, on les monte et à gauche on rétrograde selon deux modes : sport (équivalent de normal chez Ferrari) ou race disposant d'une fonction "launch control" comme en course. . Celles-ci sont très précises et se révèlent faciles à utiliser. Après quelques minutes seulement, l'accoutumance au système parvient à nous faire oublier l'évident archaisme d'une boîte à commande manuelle. En redescendant les rapports, la gestion du moteur simule même un effet de talon-pointe, du meilleur goût. Une fois que trois diodes se sont allumées au volant, on presse la palette de droite et la boîte passe sur le rapport supérieur avec une douceur incroyable. La puissance moteur disponible est impressionnante, quel que soit le régime ou l'allure. Avec ce formidable organe mécanique et un rapport poids puissance exceptionnel (2,06 Kg/ch !) la Ferrari Enzo atteint 100 km/h en 3"6 et effectue le 0 à 200 km/h en 9"5 soit 1 dixième de seconde de mieux qu'une McLaren F1. Sa vitesse vitesse maximum dépasse les 350 km/h... Dario Benuzzi, l'essayeur en chef de la maison, a permi de vérifier qu'il s'agit ici sans conteste de la Ferrari de route la plus performante de l'histoire, plus rapide même que beaucoup de voitures de course. Avec Dario au volant, la Enzo a ainsi réussi à améliorer de 4"5 le chrono réalisé sur Fiorano par la dernière des super-Ferrari, la F50.



Petit essai vidéo :



Le joli petit prix annoncé : 675 000 Euros

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alala! qu'est ce qu'elle est belle dommage qu'il ne reste plus que 380 models sur 399! et sont prix qui a doublé! et ça ne devrait pas s'arranger car tout les ans il y en a au moin 3 qui se crash
cry

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Ouais elle est vraiment magnifik la enzo...
En noire elle est aussi belle !!! (essayer lors de sa presentation o mondial a paris...un pure bonheur)

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Cette voiture est tout simplement sublime ferrari dans toute sa splendeur, bien qu'a mes yeux la 288GTO et la F40 resteront LES ferrari!!

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