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matthew5911

[Austin] Mini Cooper S - 1.6l Turbo 175 Chvx

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Austin Mini Cooper S

1.6 litres Turbo 175 Chevaux


Sportive au sein d'une gamme constituée d'un modèle unique, la Mini Cooper S est la petite GTI la plus huppée et branchée de ces dernières années. Référence de sa catégorie en matière de style et de présentation, la Mini a fait parler d'elle à travers des versions exclusives ultra-performantes signées John Cooper Works, préparateur attitré de la marque, mais la Cooper S "de base" manquait, elle, un peu d'arguments. Alors cette "nouvelle nouvelle Mini" est-elle la même en mieux ? Un premier essai nous a permis de sentir l'évolution...





Si la Mini Cooper S est une citadine accomplie, elle se sent encore mieux dans son élément sur les routes sinueuses ! Tout comme celle de 1959, la nouvelle Mini convainc par son agilité de kart. Non seulement le nouveau moteur turbo offre davantage de plaisir de conduire par sa grande disponibilité, mais les trains roulants revus confèrent à la Mini un net progrès dans cette discipline, augmentant à la fois son confort et sa précision de conduite. La double articulation de pivots de fusée de type McPherson du train avant se charge d’un excellent guidage de roue, limitant aussi les remontées de couple dans la direction. Grâce à une cinématique sophistiquée, le train arrière à guidage central fournit une liaison au sol optimale. Inspiré des derniers modèles BMW, le recours à des bras longitudinaux en aluminium a permis un allègement de 6 kg et contribue à une meilleure précision des trajectoires. Des systèmes de direction d’une nouvelle génération font également leur apparition, avec le lancement de la New Mini "2". La nouvelle direction assistée électromécanique EPAS (Electrical Power Assisted Steering) asservie à la vitesse du véhicule. Celle-ci allie confort et dynamisme et marque un nouveau pas dans l'avancée de ces systèmes en matière de feeling. Grâce à un retour actif intégré, dans toutes les situations de conduite, le volant revient aussi précisément au centre. Le bouton sport, qui agit sur les caractéristiques, permet même d’adapter encore plus le système au plaisir du pilotage. Il est caractérisé par des couples de direction plus élevés ainsi qu’une précision accrue au braquage. La Mini Cooper S chausse toujours du 16 pouces de diamètre en jantes, avec des gommards en 195/65 permettant le "roulage à plat" (150 kilomètres à une vitesse maximale de 80 km/h). La configuration des suspensions de la Mini Cooper S est la plus sportive bien entendu mais offre désormais un confort inconnu à ce jour à bord d'une Mini. Contre 200 euros environ, les amateurs de sorties circuits, dont font partie nombre de nos lecteurs, pourront également opter pour un châssis sport plus radical avec des ressorts, des amortisseurs et des barres anti-roulis plus fermes, complément idéal des jantes 17" optionnelles dont était équipé notre modèle d'essai (avec pneumatiques 205/45) en attendant un hypothétique châssis "cup" signé John Cooper Works... L'autre avantage de cette "surmonte" c'est d'optimiser une motricité parfois mise à mal par le couple généreux du petit 1.6L. Si jadis les grandes jantes dégradaient un peu inutilement un confort assez ferme de base, elles sont aujourd'hui plus recommendables. Le freinage composé de disques ventilés de 294 mm à l'avant fait preuve d'une grande efficacité, mais reste à vérifier son endurance sur une journée de circuit. L'ABS n'intervient que très tard et le répartiteur électronique de freinage EBD couplé au contrôle du freinage en courbe CBC visent à mieux gérer les situations délicates de freinage d'urgence en courbe. En revanche, ces systèmes se montrent gênants sur circuit car ils empêchent de bien doser son effort dégressif à la pédale. Comme une grosse "Béhème", la petite Cooper S dispose aussi d'un antipatinage (ASC+T) de série, qu'il est possible de compléter en option par le Contrôle Dynamique de Stabilité (DSC). La Mini dispose par ailleurs d’un indicateur de perte de pression qui surveille en permanence la pression des pneumatiques et avertit le conducteur en cas d’urgence.



Les Mini Cooper S et Cooper sont animées par un quatre-cylindres essence en alliage léger d'une cylindrée de 1,6 litre comme précédemment, mais entièrement nouveau. Issu d'un partenarait technique avec le groupe PSA, ils sont fabriqués à l’usine BMW Group de Hams Hall (en Grande-Bretagne), et profitent des toutes dernières avancées technologiques en la matière. Ainsi le carter chapeau en deux parties («bedplate»), comme sur les BMW M5 est une technologie empruntée au sport automobile. Bloc-cylindres et carters de roulement sont coulés dans un alliage d’aluminium. L’intégration du carter de chaîne au bloc moteur permet de réduire le poids, d’améliorer l’acoustique et de réduire le nombre de pièces. Une autre nouveauté réside dans le fait que les moteurs sont équipés pour la première fois d’une pompe à huile à débit piloté. Le débit de cette pompe entraînée par une chaîne est toujours limité à la quantité dont le moteur a réellement besoin. Ainsi, la puissance nécessaire aux organes auxiliaires est donc réduite d’environ 160 watts. Un effet comparable est obtenu grâce à la pompe débrayable du circuit de refroidissement. Celle-ci n’est activée que lorsque le moteur a atteint sa température de service. Le moteur consomme ainsi moins de carburant pendant la phase de mise en température et le catalysateur atteint plus rapidement la température nécessaire à un fonctionnement optimal. La nouvelle Mini Cooper S troque également son compresseur volumétrique Roots pour un moderne turbo Twin-Scroll. Avec une culasse spécifique à seize soupapes (refroidies au sodium, avec compensateurs de jeu) avec calage variable et l'injection directe haute pression type «common rail», la puissance du petit 1.6 atteint 175 ch à 5500 tr/mn, soit une puissance spécifique de 109,5 ch/litre de cylindrée, mais surtout un couple copieux de 240 Nm disponible sur presque toute la plage des régimes (de 1600 à 5 000 tr/min). Cerise sur le gâteau, un overboost permet de le faire grimper le couple à 260 Nm entre 1700 et 4500 tr/mn, ce qui nous donne au passage du 162 Nm au L ! L'injection directe est ici utilisée avec un mélange essence/air homogène (comme le 2.0 TFSI de la Golf V GTI), ce qui permet de conserver un taux de compression élévé de 10,5 : 1. La pression de charge du turbo, limitée à 0,8 bar par une soupape de décharge (Wastegate), s’établit déjà à 1400 tr/min. Le «trou du turbo» caractéristique en accélération disparaît donc quasiment sur la Mini Cooper S et l'on retrouve un plaisir de conduite semblable à celui d'un gros moteur atmosphérique, avec une accélération vive et franche dès les bas régimes. Inutile toutefois de brusquer la mécanique dans le haut du compte-tours car au-dela des 6000 tr/mn le moteur montre ses limites. Comme la plupart des turbos actuels, ce petit 1.6 se distingue par une grande docilité en conduite "normale" et une souplesse remarquable. Une force tranquille si l'on peut dire car la New Mini Cooper S bondit de 0 à 100 km/h en 7,1 secondes et les reprises sont aussi virulentes : 5,5 secondes suffisent ainsi pour repasser de 80 à 120 km/h en 4ème ! Pour ne pas gâcher la fête, le moteur est bien plus agréable aux oreilles que l'ancien avec son sifflement de perceuse. A travers la double sortie centrale, la Cooper S turbo sonne rauque avec juste un léger sifflement de turbine en arrière-plan et quelques post-combustions au lâcher de gaz, très agréable ! D'autant plus qu'avec son petit moteur très compact, la Mini n'affole pas trop la balance. 1200 kg environ avec les pleins faits (1130 à vide) c'est plutôt correct à notre époque. Autre atout du "downsizing" et du poids maîtrisé, la consommation mixte en usage modéré peut se limiter à une frugalité exemplaire : 6,9 litres au 100 kilomètres, soit 18% de moins que l'ancienne. Notons enfin que la Mini Cooper S est équipée d’une boîte de vitesses manuelle Getrag à six rapports dont l'étagement et l'agrément d'utilisation sont fidèles aux repères BMW. Précise, bien étagée, elle se manie avec facilité et ne fait aucunement regretter l'absence de boîte séquentielle. Et comme si la coupe n'était pas pleine, BMW nous informe que la Mini Cooper S disposera en outre en option d’un différentiel autobloquant mécanique, de quoi devenir une vraie bête de circuit !



Il y a plus de 40 ans, lorsque John Cooper suggère à Alec Issigonis, concepteur de la Mini, de faire de la voiture de Monsieur Tout-le-Monde une voiture de course destinée à aller empocher des titres et de records sur circuit, celui-ci réagit de manière très réservée. Les succès de la Mini sur circuit et en rallye ont finalement eu raison des réticences d’Issigonis : la Mini Cooper s'est imposée comme une authentique voiture de sport grâce à son châssis de kart. La nouvelle Mini, lancée en 2001 n'a plus grand chose à voir avec sa glorieuse aînée mais a battu elle aussi, record de ventes sur record de ventes. Aussi, lorsque BMW présente sa remplaçante à Paris le 28 septembre dernier pendant le Mondial de l'automobile, on se demande bien pourquoi... car depuis le lancement, BMW affirmait même ne pas pouvoir satisfaire totalement la demande, y compris en 2006 malgré des ventes en légère baisse. La décision en faveur d’une nouvelle Mini est pourtant industrielle et commerciale. Il était question d’agrandir à cette occasion les capacités de production et de vente de cette citadine de luxe très rentable. Commercialisée en Europe depuis le 18 novembre 2006, date du jour du 100e anniversaire de Sir Alec Issigonis décédé en 1988, la nouvelle Mini promet encore plus de plaisir. Voilà une bonne nouvelle !

Vidéo promotionnelle :



Le prix pour ce type de véhicule est de 23 400 Euros

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