Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BM 77-bmw-old-school

50ans , la 700 a 50 A

Messages recommandés

Bonjour, déjà 50 ans il y aura certainement un rassemblement

en Allemagne, il doit y avoir qq fans qui possédé la 700.

peut être intéressant et faire un beau sujet pour le forum Very Happy

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

j'ai beau fouiller le net , je ne trouve rien sur le cinquantenaire de la 700, nous devons je pense nous la Old le faire et donc le fêter comme il se doit...



et lui rendre l'hommage qui lui est du , en complément du poste sur les essentiel

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Au lendemain de la guerre, BMW est sonné: l’usine d’Eisenach (zone Soviétique) est nationalisée par le gouvernement de RDA et à Munich, des soldats ont profité du chaos pour voler les machines-outils! La marque renait avec les vieillottes 501/502/V8 et l’Isetta, sous licence Iso.

A la fin des années 50, l’économie en Europe occidentale connait un boom sans précédents. Conséquence: les ménages ont les moyens de s’offrir une “vraie” voiture

En 1957, Wolfgang Denzel, l’importateur Autrichien, imagine une berline avec le moteur de la 600. Séduit, BMW fait construire un prototype par Giovanni Michelotti.

Elle sort en septembre 1959, sous le nom de 700, vu qu’elle est motorisée par le bicylindre 697cm3 40ch de la R67. Trois carrosseries sont proposées: berline 2 portes, coupé (surbaissée) et cabriolet (fabriqué par Baur.) Confortable, bonne routière (malgré un moteur arrière), elle séduit d’emblée.

Tradition oblige, la 700 a connu la compétition. En 1960, elle remporte sa catégorie au Tour de France auto. BMW Belgique en confie une à un jeune motard, Jacky Ickx.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

voici une petite vidéo de la bmw 700 moteur tournant
d'ailleurs sympathique j'aime bien le bruit moteur.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Voila je que j'ai pu trouver sur la bmw 700 avec les tarifs vente d'époque.



1956-1957.


La
marque
est alors au bord de la faillite. Il est fortement question du rachat
par
Mercedes, l'ennemi de toujours. Il devient urgent de vendre des
voitures
! Wolfgang Denzel, génie de la mécanique, bon pilote de
course
et importateur exclusif de BMW en Autriche, rêve d'une vraie
petite
BMW du segment intermédiaire à moteur arrière. Il
réalise quelques croquis de son concept qu'il présente en
novembre 1957 à l'usine. En particulier, la version "600" est
très
appréciée, et préfigure déjà le
style
des futures BMW 700, toutes carrosseries confondues :



Prototype Denzel "600"
Ceci
est du
goût des munichois et comme ses plans semblent prometteurs, ils
proposent
à Denzel de réaliser un prototype avec le styliste
turinois
Michelotti. La BMW 700, tirée de la 600, est née !
Toujours
avec un moteur de moto à l’arrière (motos dont la
réputation
de sérieux et de solidité n’est plus à faire !),
mais
avec une carrosserie classique.

La BMW
700
permet à la marque de se remettre à flots, en attendant
les
performances de vente de la BMW 1500, présentée en 1962.




Coupé 700 "court" (1959-1962)



Présentée
en berline à deux portes (limousine) et en coupé (toit
surbaissé
de 10 cm) au salon de l’automobile de Francfort de 1959, la BMW
700
a un immense succès, et la production en série
débute
immédiatement. La berline est produite à plus de 40 000
exemplaires
de 1959 à 1962. Sur les presque 25 000 coupés
(1959-1964),
8 644 sont des versions Sport et Coupé Sport.

BMW
semble
d'ailleurs miser davantage sur le coupé que sur la berline,
puisque
le premier est mis en vente dès le mois d'août 1959, alors
que la berline n'apparaît qu'en décembre.

Le
coupé
est proposé un peu moins cher, et la berline n'offre pas
beaucoup
plus de place à l'arrière, si ce n'est en hauteur.



Berline 700 "courte" (1959-1962)



La
voiture
est originale dans ses deux carrosseries, et fait preuve d'aplomb et de
modernisme dans bien des domaines. Le moteur est un bi-cylindre
refroidi
par air, à quatre temps, et se démène comme un
beau
diable. Ses 30 chevaux font sourire, mais il fait des miracles. La
voiture
est très agréable à conduire, et la tenue de route
est exceptionnelle pour l'époque.

Et puis,
30
chevaux pour 697 centimètres-cubes, ça fait quand
même
43 chevaux au litre !

Imaginez
le
moteur de 40 chevaux du coupé : 57 chevaux au litre !!


Lorsqu'on
sait que la voiture ne pèse que 630 kilos, on se
représente
mieux l'énergie de ces petits monstres.


Dès
sa sortie, la BMW 700 est exportée en France, la limousine
s'appelant
plus modestement "700". Elle est un peu plus chère que la
concurrence,
mais affiche des qualités certaines.

Les
sièges
Avant sont séparés, réglables, les vitres sont
descendantes.
De plus, le coupé n'a quasiment pas de concurrent direct dans sa
catégorie des moins de 1000 centimètres-cubes.


Outre la
tenue
de route, la maniabilité et la boîte de vitesses sont de
très
haute facture.

La
batterie
est en 12 Volts : un luxe à l'époque.

Par
contre,
certains équipements font défauts : pas de jauge à
essence, pas de témoin de pression d'huile...




La
version
Coupé Sport est présentée en 1960. Les
performances
sont au rendez-vous, les sièges bacquets aussi, malheureusement
pas accompagnés d'un compte-tours en série.





En
1961, un
cabriolet est présenté, toujours au salon de Francfort.
Signé
Bauer, il bénéficie du moteur de 40 chevaux. Superbe,
même
s'il n'est produit qu'à 2592 exemplaires.



Jusqu’en
1962,
la 700 était donc essentiellement proposée en
coupé
ou en berline. Le premier était bien proportionné mais la
seconde avait une allure un peu étriquée. BMW rallongea
en
conséquence l’empattement de 16 cm pour créer la 700 LS,
présentée au salon de Genève de 1962.


Cette
dernière
recevait également une poupe de plus grande longueur (16 cm),
pour
accueillir théoriquement un moteur à quatre cylindres, et
rejoindre ainsi la catégorie supérieure.




Berline 700 "longue" (1962-1965)



L’allongement
total de 32 cm profite essentiellement aux passagers de la banquette
arrière,
car le changement de motorisation est un échec.

Le boxer
original
est si petit qu’il n’emplit même pas le compartiment moteur (mais
évite
ainsi les contorsions aux mécaniciens lors des révisions).


Avec
l’augmentation
de l’empattement, le coupé perd son élégance, mais
la berline devient plus spacieuse…. au prix d’un supplément de
poids
de 40 kg, qui pénalise les performances. Pour y remédier,
il est prévu de la doter d’un nouveau moteur quatre cylindres
refroidi
par eau. Mais les études préliminaires démontrent
qu’un tel modèle risquerait de coûter trop cher. Par
ailleurs,
un moteur plus lourd à l’arrière pourrait
déséquilibrer
la voiture. Le projet est donc annulé, mais il servira de base
à
l’étude d’un modèle entièrement nouveau : la BMW
1500.


La
BMW 700
LS est proposée dans une version plus luxueuse, la "Luxus", qui
sera la plus vendue de la famille. Elle est plus longue, donc plus
lourde
que les versions antérieures à 1962, mais mieux
équipée
: montre électrique, éclairage des compteurs
réglable,
jauge à essence, feu de recul, déflecteurs à
l'avant....et
elle convient mieux aux familles, du fait de la place plus importante
à
l'arrière.




En
1963, le
deux-cylindres voit sa puissance passer de 30 à 32 chevaux, ce
qui
ne change quasiment rien aux performances.



La
roue de
secours (en tant que zone de déformation programmée
supplémentaire
derrière le pare-chocs), un réservoir modeste et l’espace
d’une grosse valise se partagent le volume du coffre à l’avant.


Un
habitacle
séduisant (avec un tableau de bord bien agencé et un
volant
à deux branches, un levier de changement de vitesses sportif au
centre et de bons sièges), ainsi que des lignes très
réussies
sont du goût de la clientèle.

Une
tenue
de route correcte, une vitesse de pointe à 120 km/h et une
consommation
de 7,5 litres de Super aux 100 km contribuent à son
succès
commercial. En trois ans, de 1962 à 1965, 92 416 BMW 700 LS
berlines
sont construites, auxquelles s’ajoutent 1 730 coupés LS,
construits
en 1964 et 1965 (seul « échec » de la gamme).




Coupé 700 "long" (1964-1965)



En 1965,
la
marque allemande, sauvée par les ventes de cette voiture
moyenne,
met fin à la carrière de la 700, dont 176 631 exemplaires
ont été construits en 5 ans.

La 700,
et
en particulier la version "LS Luxus", occupe donc une position
charnière
dans l’histoire de BMW. Et malgré sa tendance « populaire
», cette petite voiture doit être classée dans le
segment
intermédiaire, en raison du soin apporté à sa
présentation,
mais aussi aux solutions de luxe adoptées pour plusieurs de ses
organes mécaniques.



Cabriolet 700 (1961-1963)

Les tarifs au 1er octobre 1964 (avec prix des options) :






Retour

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...