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Technique : Les coussinets

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http://www.motorlegend.com/entretien-reparation/moteur-voiture/les-coussinets/8,11665.html


Les coussinets sont des pièces recouvertes de métal antifriction servant à guider et à supporter des organes tournants.

La fonction des coussinets est de réduire les frottements, donc de diminuer les résistances au mouvement et d'éviter l'usure ou encore le grippage des pièces. Les coussinets se composent généralement de deux éléments appelés coquilles, mais ils peuvent être également d'une seule pièce, dans ce cas, on parlera plutôt de bagues. Les matériaux généralement employés pour leur fabrication sont des alliages de bronze avec de l'antimoine ou du plomb.

Les coussinets sont montés généralement sur les paliers de l'arbre moteur, sur les maneions, les paliers de l'arbre à cames, certains arbres de la boite de vitesses, etc.
Dans les premiers moteurs, la lubrification s'effectuait par "barbotage", mais on adopta vite la lubrification forcée, surtout pour les pièces soumises à des contraintes sévères, comme les coussinets de vilebrequin. Aux débuts de l'automobile, les coussinets étaient constitués habituellement d'une coquille fondue en bronze et grossièrement usinée, sur laquelle on déposait par coulage le matériau antifriction.

Celui-ci était ensuite soumis à des opérations de rectification et de finition à la machine. Parfois, à l'occasion de réparations, les coussinets étaient même polis à la main. Actuellement, les procédés de fabrication bénéficient d"une automatisation poussée et on atteint un degré élevé de finition et de précision. Les procédés les plus courants, dits "à ruban", comportent le dépôt de l'alliage antifriction par fusion ou par frittage sur un ruban continu d'acier, soigneusement préparé (acide ou polissage), de manière à assurer une adhérence parfaite du revêtement.

Ce ruban est ensuite divisé en éléments rectangulaires, soumis à différentes opérations jusqu'à l'alésage final, suivi éventuellement du dépôt électrolytique d'une couche (généralement : étain-plomb) destinée à assurer une protection antirouille pour la coquille en acier et le coussinet lui-même durant la période de rodage.

On utilise de plus en plus rarement les coussinets à coquilles en bronze, qui trouvent leur emploi dans les moteurs de grandes dimensions. Les coussinets doivent posséder quelques propriétés caractéristiques. La première est la compatibilité entre le matériau du coussinet et l'organe en mouvement; cette condition est pratiquement toujours remplie : il suffit en effet que les matériaux en contact ne soient pas semblables (par exemple acier sur acier).

La deuxième caractéristique fondamentale est l'aptitude à supporter des pressions spécifiques et des vitesses de frottement élevées.

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