BM 77-bmw-old-school 0 Posté(e) le 18 juillet 2007 Technique : La direction le 03-08-2005issue de Motorlegend La direction ne peut pas être considérée indépendamment des autres parties du véhicule étant donné leur influence réciproque.Les pneumatiques sont un premier élément à considérer. Au braquage desroues, la force centrifuge provoque une modification de la trajectoireappelée 'dérive'. La trajectoire effectivement décrite par chaquepneumatique s'écarte donc de la courbe théorique et le centreinstantané de rotation réel du véhicule est déplacé.Si le centre instantané de rotation réel se déplace à l'extérieur ducentre théorique. le rayon de courbure de la trajectoire effective duvéhicule augmente par rapport au rayon théorique. et l'on dit que levéhicule " sous-vire". Dans le cas contraire, le rayon de courbure dela trajectoire diminue par rapport au rayon théorique, et le véhicule"survire"Enfin. dans le cas intermédiaire où le centre instantané de rotationréel se déplace parallèlement à l'axe longitudinal du véhicule, lerayon de courbure ne change pas : le véhicule a un comportement «neutre».On remarque que le choix, pour un véhicule destiné à être conduit parun conducteur ayant une expérience moyenne, doit se porter depréférence sur un modèle «sous-vireur», dont les réactions sont plusneutres. Les problèmes posés par la dérive ne sont pas les seulesdifficultés rencontrées.En effet, on note également une interaction entre la direction et latransmission dans les cas de véhicules à traction avant. Pour assurerune transmission régulière des couples moteurs aux roues,indépendamment de l'angle de braquage, il est indispensable de monterle demi-arbre avec des joints homocinétiques sans lesquels les rouesseraient sujettes, lorsqu'elles ont une orientation angulaire, à desaccélérations et à des décélérations angulaires continuelles. D.R. D.R.Lecomportement de la direction est également étroitement lié à lasuspension. Il s'agit cette fois de rendre le braquage indépendant desmouvements de la suspension. Il faut songer à ce que serait lecomportement du véhicule si, chaque fois qu'une roue directricerencontrait une aspérité de la route, il devait braquer automatiquement.La solution de ce problème s'effectue au moment de l'établissement duprojet du véhicule, en concevant les organes concernés de manière à ceque les mouvements des roues tolérés par la suspension ne provoquentpas des modifications importantes dans la position des organes dedirection.La direction est également étroitement liée à l'ensemble des organes età la géométrie du train avant. Celui-ci doit constituer un compromissatisfaisant entre là légèreté de manœuvre et le retour en ligneautomatique. L'action des freins a également une importance capitalesur le comportement de la direction. Il faut plus particulièrement quela force de freinage sur les roues directrices soit parfaitementéquilibrée ; si cette condition ne se réalisait pas, la directionaurait tendance, au cours de l'action de freinage, à déporter levéhicule du côté où la force de freinage est plus élevée.Cet inconvénient n'apparaît plus aujourd'hui quand l'angle de braquageest nul, mais se vérifie, pourtant, lorsque le véhicule a tendance àbraquer du côté où l'action de freinage est moins efficace, si l'anglede braquage est négatif (contre-braquage).Le conducteur perçoit l'action perturbatrice au volant et peut évaluerles modifications de la trajectoire réelle. En analysant ces facteurs,en premier lieu par l'observation visuelle et en second lieu parl'observation de la réaction mécanique du véhicule et par laconfrontation avec la trajectoire désirée, le conducteur décide de lacorrection à donner au volant.La réalisation d'un volantSur les voitures automobiles, le volant est normalement placé à gauche(lorsque la circulation s'effectue à droite), ce qui permet d'obtenirune bonne visibilité dans les dépassements.Dans le cas des camions automobiles, deux ou trois tours du volant sontnécessaires pour effectuer un braquage complet. Les dimensions desvolants sont normalisées par la D.I.N. ; les diamètres conseillés sont: 400, 450, 500, 550 millimètres. La chaîne cinématique de la directionest calculée normalement de façon telle que le couple que doit exercerle conducteur sur le volant ait une valeur d'environ 5 mkg.A l'heure actuelle, le volant est considéré comme une menace du pointde vue de la sécurité passive. Les configurations les plus sûres sontcelles en tulipe (voitures américaines), avec un bourrelet central(Mercedes), avec une colonne de sécurité (déformable ou rétractile). Laliaison avec l'arbre de direction est généralement réalisée par unprofilé cannelé ou une clavette : le boîtier de direction démultipliele mouvement de l'arbre (rapports de 1/12 à 1/24).Technique : La direction le 03-08-2005 Dans le cas d'un boîtier classique, le bras decommande agit sur les éléments de direction constituant lequadrilatère. Les différentes barres de commandes sont en acier aucarbone ou légèrement amélioré par traitement, elles sont articuléesentre elles au moyen de rotules.Le quadrilatère est constitué en général de deux bras de directionsolidaires des fusées de roue et reliés entre eux par une barretransversale d'accouplement. Celle-ci peut être soit allongée, soitraccourcie, afin de permettre de régler l'ouverture ou le pincement desroues directrices. D.R.Différentstypes de boîtiers de direction de droite à gauche et de haut en bas :Vis et secteur denté / Vis et écrou / Vis et galet / Vis globique /Circulation de billes / Crémaillère. D.R.Parfois,pour limiter les vibrations des organes de direction, des amortisseurssont insérés, qui relient les organes de la direction - comme parexemple la barre d'accouplement ou les bras de direction à une partiefixe du véhicule. L'amortisseur doit être en mesure de fournir uneforce de freinage très faible aux basses vitesses, c'est-à-dire lors defaibles ouvertures angulaires des organes de braquage telles qu'ellesse vérifient au cours des manoeuvres normales ; la force de freinagedoit, en revanche, s'élever pour les fortes ouvertures angulaires, qui,elles, provoquent des phénomènes vibratoires.Sur les véhicules automobiles très lourds, l'effort à exercer sur levolant est très important aussi prévoit-on souvent des dispositifsd'assistance (le plus souvent de type hydraulique). On dit alors que ladirection est assistée. L'assistance est une force supplémentaire surla direction qui diminue l'effort de braquage. Le système le pluscourant consiste dans un ensemble cylindre-piston agissant au braquagesur le levier de direction ou les barres de connexion.Entretien et pannesL'entretien consiste surtout dans une vérification et un graissagepériodique, quoique ce dernier point soit aujourd'hui en voie dedisparition. La tendance actuelle est en effet à l'emploid'articulations graissées " for life ".La vérification concernera le jeu des tirants et du boîtier de direction, jeu provoqué inévitablement par suite de l'usure.En ce qui concerne le boîtier, le jeu correct des coussinets de l'arbrede direction, des coussinets de l'arbre qui supporte les bras decommande du quadrilatère, des éléments du boîtier de direction peutêtre facilement rétabli au moyen de cales ou d'un système de rattrapageà vis. D.R. D.R.Différents boîtiers de direction :Il est également utile de procéder à des vérifications périodiques del'ensemble du train avant. Une usure anormale des pneumatiques est lesigne d'une géométrie défectueuse.Suivant le type de véhicule, il est possible d'effectuer des réglagesdu carrossage et du parallélisme. Les avaries que l'on peut constaterdans un mécanisme de direction sont généralement dues à un entretieninsuffisant.Grâce à une lubrification régulière et à un contrôle minutieux du jeupouvant exister entre les organes, on pourra éviter que se produisentdes phénomènes d'usure, un jeu anormal, des bruits, un durcissement dela direction. De façon analogue, une surveillance de la géométrie dutrain avant évite de nombreux inconvénients tels que le durcissement dela direction, la tendance du véhicule à dévier de la trajectoirenormale, l'usure anormale des pneumatiques.Un inconvénient typique des tirants de la direction est l'existence devibrations ; il est généralement connu sous le nom de "shimmy ", parsimilitude avec le nom d'une danse en vogue dans les années trente.Le shimmy peut avoir de très nombreuses causes, qui sont toujours àrechercher dans des défauts de géométrie. Une de ces causes, due à uneerreur intervenue au cours de l'établissement du projet du véhicule,est provoquée par la variation périodique de l'angle de chasse parsuite des mouvements verticaux de la roue dans les cas de suspensions àun seul bras longitudinal.Une autre cause de shimmy peut être provoquée par une rouedéséquilibrée : statiquement (l'axe n'est pas au centre) oudynamiquement. Des réactions dans la direction se vérifient aussi parsuite des variations rapides du carrossage qui se produisent dans lescourbes, au roulis de la voiture dans le cas de suspensions quiobligent la roue à se maintenir parallèle à la carrosserie (manchonsMorgan, bras longitudinaux).Dans ces cas, la variation du carrossage est égale à l'angle de rouliset provoque un mouvement gyroscopique qui tend à faire braquer la roue. D.R. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites