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CHULVAID

CONDROZ 2009:

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Matton: me faire plaisir:

http://www.speedactiontv.be/Yves_Matton__Objectif_prioritaire__me_faire_plaisir_-3942-1.aspx

Malgré ses multiples activités et ses responsabilités au sein de MY Racing, Yves Matton va trouver le temps de disputer le rallye du Condroz au volant d’une Citroën C2-R2 MAX. En compagnie de Willy Klein, le Hutois veut avant tout s’amuser et… apprendre.


La passion du pilotage ne s’éteint jamais. Surtout quand elle a été nourrie, tout au long de sa jeunesse, par une épreuve prestigieuse à deux pas de la porte. Comme quelques Hutois qui ont tracé leur route en rallye, Yves Matton retrouve, l’espace de ce week-end, l’ambiance du Condroz, côté participant. "Jusqu’à l’an dernier, je n’avais plus disputé ce rallye depuis 1996, rappelle le patron de MY Racing. Ma participation en 2008 a réveillé le ‘virus’. Cette année, je franchis un pas important : pour la première fois, je vais piloter une traction ! Et pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit, bien évidemment, d’une Citroën C2-R2 MAX. Une expérience qui va me permettre de mieux dialoguer encore avec les concurrents du Citroën Racing Trophy à propos de cette petite bombe fort compétitive."

Dans les années ’90, Yves Matton avait signé quelques résultats retentissants au Condroz. Lors de l’édition de 1991, il avait même terminé à la 5ème place du classement général et la 2ème du Groupe N. Quelles seront ses ambitions pour sa dixième participation à l’épreuve mosane ? "Elles seront modestes, s’amuse l’ancien team manager de Citroën Racing en WRC. Je dispute le Condroz dans le seul but de prendre du plaisir au volant de cette C2-R2 MAX dont on me dit le plus grand bien."

Ce mercredi, sur la base d’essai que MY Racing avait tracée, Yves a pu compter sur l’aide précieuse d’un «professeur» réputé. "Je suis monté à côté de Bruno Thiry. Une grande leçon de modestie ! Ce qu’il réussit à faire avec cette voiture est bluffant. Une fois que je me suis installé au volant, c’est Xavier Baugnet, lauréat du Trophy lors de l’Omloop van Vlaanderen, qui m’a conseillé. Au total, je n’ai pu accomplir qu’une vingtaine de kilomètres et les conditions d’adhérence n’étaient pas idéales pour une prise en main. C’était toutefois suffisant pour se rendre compte de l’incroyable efficacité de la voiture. Elle bénéficie notamment d’une suspension remarquable. Quant au bruit du moteur, c’est un pur régal. Il me reste à présent à être efficace. Dans les portions rapides, cela ne pose pas de problème mais dans les sections lentes, serrées, je dois mieux utiliser la motricité de cette traction. La météo jouera aussi un rôle important. Si la pluie est omniprésente et nettoie les routes, je me sentirai sans doute plus à l’aise. S’il fait gras, par contre, mon apprentissage sera plus long. De toute façon, je ne me fixe aucun objectif précis, sinon celui de me faire plaisir." (Com & Vincent Franssen)

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Domunique Julien:

http://www.rallybel.be/2009con15.html

Au départ, le but était de reconduire l'opération de 2006, avec la Subaru Impreza Gr. A qui avait permis à Dominique et David de se mettre en évidence au travers d'une prestation remarquable. Ceci n'ayant pu se concrétiser, les deux hommes se sont "rabattus" sur la Škoda Octavia WRC que les ateliers BMA de Bernard Munster ont acquise voici quelques mois.

Prendre place dans une WRC, une première dont "Dommy" et David se réjouissaient, tout en entretenant une légère crainte quant à leur faculté de s'y adapter. Mais ce cap fut rapidement de la vieille histoire. "Après trois virages, j'avais compris," explique David. "Dominique avait déjà assimilé le mode d'emploi à 90%. Ce soulagement n'enlevait cependant rien à l'émotion suscitée par ce moment magique que nous vivons. Gamins, nous allions admirer les as du volant sur les spéciales du Condroz. Aujourd'hui nous sommes de l'autre côté de la barrière… dans une WRC. Un rêve de gosse qui se réalise. C'est fabuleux !" De son côté, le pilote de Ciney avouait avoir été surpris par les similitudes qui rapprochent le bolide tchèque à la Subaru Gr. A. "Bernard (Munster) me l'avait dit et je me suis assez rapidement rendu compte que c'était effectivement le cas, cette Škoda Octavia WRC est fort proche de la Subaru Impreza dont nous disposions voici 3 ans. Mais en un peu plus encombrant… Elle est aussi plus sophistiquée au niveau électronique. La procédure de départ est par exemple plus complexe. Il y a une multitude de choses auxquelles il faut penser avant de démarrer. Ce matin, j'ai oublié de connecter les différentiels et je me suis fait surprendre sur un freinage : roues bloquées, tout droit dans l'échappatoire. A nous de penser à ces "détails"." Comme prévu, cette séance "découverte" a permis à "Dommy" d'apprendre progressivement son nouveau "joujou" et d'apprécier des qualités telles que le freinage, par exemple. En revanche, il avouait éprouver un peu de mal à savoir quand il faut changer les rapports. "Il y a des petites lampes partout ! Le tout, c'est de savoir à laquelle je dois faire quoi… Bernard m'a dit "tu vois la 4e lampe ? Et bien là tu changes. Facile non ? Cela dit il faut aussi que je pense à écouter le copilote, regarder la route, tourner le volant, freiner… Pas aussi simple quoi."

Au total, "Dommy" a parcouru une quarantaine de kilomètres. De quoi démarrer la course dans de bonnes conditions. Et au vu de ce que les organisateurs ont d'emblée prévu comme secteurs chronométrés, ce n'est pas plus mal. "C'est sûr, on commence fort, reconnait David. Villers-Strée n'est pas la plus simple, mais alors la nouvelle de Clavier (ES 2 et 7), ce sera assurément folklorique, car le revêtement, c'est du véritable verglas ! Impressionnant, d'autant qu'elle fait tout de même 15 kilomètres." Après quelques réglages opérés en fonction des conditions climatiques difficiles attendues, l'équipe BMA et ses pilotes a repris le chemin des ateliers, avant le jour "J" et l'heure "H". Objectif avoué de l'équipage numéro 11 : se faire plaisir et régaler les spectateurs. On compte sur eux.

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Streel prêt:

http://www.speedactiontv.be/Condroz__Marc_Monster_Streel_est_fin_pret_-3947-1.aspx

Il nous avait déjà fait le coup l'année dernière sous les couleurs de Jägermeister, et il remet cela pour la 36ème édition du Condroz Huy. Jamais à court d'idée quand il s'agit de mettre son image en valeur, l'ancien cycliste professionnel Marc Streel a cette fois décidé de nous la jouer façon... Ken Block !



Certes, la Subaru prend ici les traits d'une Lancer Evo6, et le pilote n'a nullement l'intention d'effectuer des jumps de plusieurs centaines de mètres, mais la philosophie y est ! C'est en effet sous les couleurs de Monster Energy que "Marco" prendra le départ de l'épreuve condruzienne, avec pour objectif premier d'avaler les spéciales des deux jours, et se positionner en ordre utile à l'arrivée.



Une fois de plus, Streel ne risque donc pas de passer inaperçu, de quoi ravir ses partenaires, dont BPS Belgium, qui va ouvrir un shop à Hannut dans la foulée du Rallye du Condroz Huy. La nipponne monstrueuse portera en outre les couleurs de Speed Action TV.be... Sympa ! (Vincent Franssen)

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Présentation de la 207 Cup:

http://www.autonews-magazine.com/blog/?p=8247

25 ans après la naissance du Challenge Peugeot 205 GTI, Peugeot Belgique-Luxembourg a décidé de renouer avec les coupes de promotion en rallye en lançant la saison prochaine la 207 Cup sur l’intégralité des manches du Championnat de Belgique.

Proposée à environ 52.000 € hors TVA, la 207 Cup se veut être plus accessible dans tous les sens du terme que la Citroën C2-R2 Max par exemple. Kronos sera en charge de la promotion et de l’organisation de la Cup, mais aussi de la distribution des 207 Cup, du kit développé par Peugeot Sport ainsi que des pièces Peugeot Sport pour la Belgique.

A l’occasion du lancement de cette nouvelle formule de promotion, Kronos propose un tarif spécial pour les cinq premiers acheteurs d’une 207 Cup prête à rouler au prix de 45.000 € hors TVA.

Les primes, accordées aux cinq premiers de chaque épreuve, seront les suivantes: 4000, 3000, 2000, 1000 et 500 €.

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Van Dalen: si Mélissa est championne c'est la cerise sur le gateau:

http://www.speedactiontv.be/Marc_Van_Dalen__Si_Melissa_est_championne_cest_la_cerise_sur_le_gateau_-3950-1.aspx

Le Rallye du Condroz, c’est le grand weekend de fin de saison du rallye belge, un « au revoir et à l’année prochaine » qui se déroule dans une ambiance unique. Comme en 2008, l’équipe Peugeot Belgique-Luxembourg y aligne ses deux 207 S2000, cette fois confiées à Freddy Loix et Mélissa Debackere.


"Nous souhaitions que nos voitures se produisent une deuxième fois sur le sol belge, déclare Stéphane Le Guével, Directeur Général de Peugeot Belgique-Luxembourg. Le Condroz est, avec Ypres, la grande fête populaire du rallye. Nous ne pouvions que vouloir nous baigner dans son atmosphère, en en faisant profiter le plus grand nombre. C’est pourquoi nous avons invité l’ensemble de notre réseau de concessionnaires et agents à être de la partie. Nous voulons avant tout communier avec les dizaines de milliers de spectateurs présents. C’est l’esprit Peugeot, cela : partager notre passion avec le public."

Une fois de plus, le Rallye du Condroz fait le plein avec plus de 185 équipages inscrits. "Nous n’avons aucun objectif précis en matière de résultat, précise Marc Van Dalen, directeur sportif de Kronos Racing, le préparateur des 207 S2000 alignées par Peugeot Belgique-Luxembourg. Nous disons à nos pilotes : “d’abord, amusez-vous et amusez les spectateurs“. Et si, dimanche soir, nous avons le plaisir de fêter le titre national de Mélissa, ce sera la cerise sur le gâteau."

Cette conquête ne sera pas facile, car, comme d’habitude, le plateau est de très haute qualité. "Nous offrons à Freddy et à Mélissa notre connaissance des difficultés particulières des routes du Condroz et de la gamme de pneus mise à notre disposition par notre partenaire BFGoodrich. Au Condroz, les conditions d’adhérence sont particulièrement mouvantes. On peut trouver du sec, du gras, de la boue et du mouillé sur la même boucle, voire sur la même spéciale. L’essentiel est de disposer d’une voiture homogène, équilibrée et très douce dans ses réactions. La Peugeot 207 S2000 est ainsi. La séance d’essais menée à bien mardi 27 octobre a permis de raffiner plus encore ses réglages...."

Le parcours du Rallye du Condroz est à 50% renouvelé par rapport à 2008, mais il est tracé dans les mêmes régions et une seule spéciale – Clavier – est entièrement nouvelle ou, plus précisément, n’a plus été disputée depuis une dizaine d’années. "Ce sont les mêmes chemins, bosselés et sélectifs, et les spectaculaires traversées des villages."

A Huy, au Condroz et en Hesbaye, la population réserve traditionnellement un accueil chaleureux au rallye. En témoigne, cette année, un tout nouveau passage au centre du village de Bois-Borsu. Une raison de plus de ne pas rater le dernier rendez-vous de la saison… (Com & Vincent Franssen

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Et voilà, depuis 5h45 ce matin, Rallye Annuler pour moi...

Décision dure à prendre, mais pas eu le choix......

Rendez-vous en février pr les 'Legend'.... snif

1ère annulation du condroz depuis 1992

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Dommage,

Dudu avait pris la tête du rallye, mais un poteau à eu raison de l'équipage de la Lancer WRC... Abandon confirmer, équipage OK !

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heureusement pour lui il a pris le poteau après la portière avant
mais bon Duval fidèle a lui même une sorti de plus comment peut il espérer trouver des sponsors qui lui fasse confiance pour 2010 scratch

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Encore un beau résultat pour Neuville:

http://www.rallybel.be/2009con17.html

Thierry Neuville a terminé la saison belge comme il l’avait commencée : par un coup d’éclat. Au volant de la C2-R2 MAX aux couleurs du RACB National Team qu’il partageait avec Nicolas Gilsoul, l’espoir belge du rallye s’est hissé à la 14e place du classement général, a remporté cette manche du Citroën Racing Trophy et a décroché la victoire en deux roues motrices en devançant un grand nombre de tractions intégrales.

Dans le parc d’assistance du rallye du Condroz, samedi après-midi, les «pistards» du RACB National Team encourageaient chaleureusement leur «collègue» rallyman. Quelques minutes plus tôt, Bertrand Baguette, Laurens Vanthoor, Benjamin Bailly et Stoffel Vandoorne avaient signé des dizaines d’autographes à des spectateurs ravis de voir ces espoirs de la monoplace au cœur du rallye mosan.

Le matin, les membres du RACB National Team s’étaient rendu en spéciale. De quoi apprécier les performances de Thierry Neuville sur ce terrain truffé de pièges.

"Je ne pilote pas ma voiture à la limite," se contentait de dire Neuville." Il est si facile de commettre une erreur ici."

En effet. Pourtant, au terme de la 1ère étape, Thierry occupait une remarquable 11e place au classement général.

"À l’exception d’une crevaison dont nous ignorons la cause et qui nous a fait perdre une minute, nous n’avons pas connu de soucis", racontait l’homme de Saint-Vith en rangeait son petit bolide jaune dans le parc fermé.

Ce dimanche, sur des spéciales un peu plus sèches, il continuait son cavalier seul au sein du Citroën Racing Trophy.

"Une petite sortie a cependant plié le train arrière de ma Citroën," constatait Neuville." Ce qui m’a fait perdre un peu de temps. La preuve qu’il faut conserver un bon rythme pour éviter toute erreur de déconcentration. Ensuite, je me suis appliqué du mieux que je pouvais à ramener une voiture intacte à l’équipe de Willy Plas. Je suis vraiment ravi d’avoir terminé la saison belge par ce résultat. Il est vrai qu’après les titres conquis par Bertrand Baguette, Laurens Vanthoor et Benjamin Bailly, je me devais de réaliser une dernière performance digne de leurs prestations."

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Peugeot Belux en osmose avec son public:

http://www.rallybel.be/2009con22.html

Températures peu élevées, certes, mais grand soleil et absence totale d’averses, la deuxième étape du 36e Rallye du Condroz s’est disputée dans des conditions idéales."Vu de l’extérieur, c’est vrai," tempère Freddy Loix. "Mais les routes étaient encore humides et boueuses aux endroits les plus surprenants. Il fallait rester attentif."

Pendant toute la journée du dimanche, le pilote Peugeot Belgique-Luxembourg a signé des chronos prouvant que les ambitions de podium qu’il avait exprimées avant le départ n’étaient pas démesurées."Sans la défaillance électrique subie hier matin, je terminais le rallye en deuxième position," souligne Freddy. "Aujourd’hui, ma 207 S2000 était un jouet entre mes mains. Je l’ai placée dans toutes les positions. Je n’ai cessé de la mettre en dérive. C’était d’abord, je l’avoue, pour me faire plaisir, mais aussi pour remercier les spectateurs qui, me semble-t-il, étaient encore plus nombreux qu’à l’accoutumée."

Après avoir perdu 15’ la veille, Loix remonte, le dimanche, de la 40e à la 21e position finale.

Melissa Debackere passe de la 9e à la 7e place. Ce n’est pas suffisant pour lui offrir le titre national."Cela n’a pas d’importance," précise la pilote. "J’ai toujours su que mes chances de conquérir la couronne étaient faibles. Par contre, je suis ravie d’avoir découvert en même temps la 207 S2000 et l’équipe Peugeot Belgique-Luxembourg. Hier, je me sentais impuissante face aux intempéries. Aujourd’hui, j’ai appris à utiliser ma Peugeot dans ses derniers retranchements. Quel plaisir! Si les conditions climatiques avaient été inverses, si j’avais d’abord eu un terrain sec pour m’habituer à ma monture avant d’affronter les incessants changements d’adhérence, je me serais battue jusqu’au bout pour le titre. Je n’ai pas de regrets. J’ai vécu une expérience unique. Maintenant, je sais ce que cela signifie d’être intégrée à une équipe du niveau de celle alignée par Peugeot Belgique-Luxembourg."

Au Rallye du Condroz, la Peugeot 207 RC Rallye faisait sa première apparition en compétition en Belgique."Je me suis amusé comme un fou à son volant," s’exclame Fred Bouvy. "Cette auto fait exactement ce qu’on lui dit de faire, dans des conditions de confort exceptionnelles. Sa suspension accepte sans broncher les pires traitements. La boîte, la direction, les freins sont un régal. Elle
aura un succès fou auprès des jeunes."

Rappelons que, l’année prochaine, la 207 Cup donnera droit à d’importantes primes d’arrivée. Peugeot Belgique-Luxembourg vous donne rendez-vous en 2010 pour en suivre pas à pas le déroulement lors de chacune de ses sept manches.

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Victoire pour Tsjoen, titre aussi:

http://www.autonews-magazine.com/blog/?p=8268

La 36e édition du rallye du Condroz restera dans les annales de la compétition routière belge. De mémoire de pilote belge, nul ne se souvenait avoir vu un Condroz aussi glissant. Armé d’une Ford Focus WRC 08 très performante, Pieter Tsjoen a remporté le duel contre François Duval, sorti de la route samedi soir. Cette 2e victoire d’affilée lui a permis de coiffer la 5e couronne belge de sa carrière. Bernd Casier (Skoda Fabia Super 2000) et Paul Lietaer (Subaru Impreza WRC) complètent le podium.

Parti sur les chapeaux de roues samedi matin, Pieter vit très vite fondre, sur sa Focus WRC, la Mitsubishi rouge du seul homme capable de lui contester la victoire : François Duval. Nanti d’un bolide moins sophistiqué que l’homme d’affaires flandrien, le Namurois réussit à semer le doute dans la tête de Tsjoen et même mieux : après huit spéciales et trois meilleurs temps d’affilée, Duval comptait 15 secondes d’avance en tête de l’épreuve… Un feu d’artifices de courte durée, malheureusement… Dans la spéciale 9 de Ben-Ahin, la Lancer WRC allait percuter un poteau électrique à haute vitesse : « La peur de ma vie, conta Duval. Au départ de la spéciale, le moteur a calé quelques secondes, ce qui a eu le don de m’énerver. Puis, il y a eu une petite confusion dans les notes et, un peu plus loin, dans un virage à droite qui devait se prendre entre 120 et 140 km/h, il y avait beaucoup de boue dans le bas-côté : la Mitsubishi a été projetée à l’extérieur vers le pylône. Un choc si violent que l’arceau a été arraché. »

C’en était fini. De Duval et de la belle bagarre. Pour la victoire et pour le titre. Car, dans la spéciale juste avant, Patrick Snijers avait lui aussi succombé aux affres de la boue: « Dans l’étape de Marchin-Goesnes, je suis sorti à haute vitesse. J’ai tenté de freiner la voiture dans un virage à droite qui refermait mais elle a sous-viré ; probablement à cause d’une plaque de boue. Elle a quitté la route et il y avait un arbre couché sur la trajectoire. En le heurtant, une roue s’est arrachée ; c’était fini. Je ne comprends pas. Je sors rarement de la route mais, là, c’était violent. Je suis très déçu. » Et pour cause : 3e, Snijers avait encore toutes ses chances pour un décrocher un 8e titre de champion de Belgique.

« Je me sens un peu coupable d’avoir décroché ce titre par rapport aux candidats en lice, avoua Pieter Tsjoen. La différence, c’est que moi, j’ai pu marquer des points à Ypres et pas eux. Mais je suis très fier de cette victoire au Condroz, très fier d’avoir battu François Duval sur asphalte, surface sur laquelle il compte parmi les meilleurs pilotes du monde. Je savais, au plus fort de notre bagarre, qu’un de nous deux finirait par sortir. »

A ce tournant de la course, Tsjoen comptait déjà plus de quatre minutes d’avance sur Bernd Casier, excellent promu 2e au volant de la Skoda Fabia Super 2000. Il lui restait à assurer, ce qu’il fit avec d’autant moins de problème que, ce dimanche, le soleil avait fait son retour sur le parcours hutois. Casier lui-même était tranquille mais, derrière, la bagarre promettait entre trois, voire cinq pilotes pour le gain de la 3e marche du podium : c’est finalement Paul Lietaer qui a eu gain de cause au volant de sa Subaru Impreza WRC et qui décroche donc les honneurs réservés au vice-champion. Olivier Collard (Subaru Impreza WRX), Dominique Bruyneel (Subaru Impreza WRC) et Xavier Bouche (Subaru Impreza WRC) complètent le top 6 en cet ordre, juste devant Melissa Debackere dont les premières escarmouches à bord de la Peugeot 207 S2000 se sont soldées par plusieurs crevaisons et sorties de route. La rallywoman la plus rapide du royaume termine ainsi sa course à la 3e place du Championnat… à deux petits points de Tsjoen.

Guère plus chanceux que son équipière d’un week-end, Freddy Loix dut composer avec une panne électrique (un quart d’heure perdu samedi) et un souci de boîte de vitesses qui l’ont relégué à la 21e place finale mais ne l’ont pas empêché de régaler le public en signant de ces chronos dont il a le secret.

La Groupe N a été remporté par Frédéric Béco (Subaru Impreza N14), 8e du classement général. Dominique Jullien (Skoda Octavia WRC), ralenti par des problèmes de freins, et Raphaël Auquier (Mitsubishi Lancer Evo X) complètent le top 10.

Notons encore l’impressionnante suprématie de Thierry Neuville qui a hissé sa Citroën C2-R2 MAX au 14e rang, d’où il a remporté le Citroën Racing Trophy mais également la catégorie deux roues motrices. Caren Burton et David Croes complètent ce podium.

Enfin, Anthony Martin s’est imposé au sein du Ford Fiesta Trophy devant De Cecco et Ghislain de Mevius. Matthias Boon, retardé par une crevaison qui l’obligea à changer sa roue dans la 8e spéciale, samedi, échoue au 4e rang. La famille se consolera par le titre décroché dans le championnat réservé aux teams dont c’était la première édition.

Le Jos Boon Racing devance l’Autosport Debackere ASB – Crack et, en 3e position ex aequo, BMA et R-TEC.


Championnat: 1. Tsjoen 41; 2. Lietaer 40; 3. Debackere 39; 4. Snijers 34; ; Lefevere 14; 6. Van Parijs 13; 7. Duval, Meeke 12; 9. Wevers, Kopecky, Jonkers, Casier 10; etc.


Championnat des Teams: 1. Jos Boon Racing 55; 2. Autosport Debackere ASD Crack 48; 3. BMA, R Tec 47; 5. Floral Racing 39; 6. Motorsport International 30; 7. Renaud Racing Team 25; 8. Guy Colsoul Rally Sport 24; 9. CVW Rallysport 20; 10. Caen Motorsport 19; 11. Peugeot Team 13; 12. Aldero Rally

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http://sport.turbomagazine.be/index.php?pg=news&id=2905

Samedi matin, 182 équipages se sont lancés à l'assaut de l'un des Rallye du Condroz-Huy les plus difficiles de ces dernières années. Les fortes pluies qui avaient arrosé la région durant la semaine et les averses intermittentes du samedi matin avaient transformé chaque virage en piège potentiel. Dans ces conditions exécrables, Pieter Tsjoen (Ford Focus WRC08) se montrait le plus à l'aise. Malgré un tout-droit dans l'ES2, il signait quatre scratches sur les cinq premières spéciales, rentrant à l'assistance de mi-journée nanti d'une avance de 10''6 sur François Duval (Mitsubishi Lancer WRC05). Mais la réaction du pilote de Cul-des-Sarts ne se faisait pas attendre. Sur un terrain s'asséchant, il renversait la vapeur en prenant à son compte les trois scratches suivant, débordant Tsjoen. Nouveau leader du rallye avec 15''6 d'avance sur la Focus au terme de l'ES8, le pilote Mitsubishi ne profitait pas longtemps de cette position. Victime d'une sortie de route dans Ben-Ahin (ES9), Duval disparaissait des tablettes. Rapidement distancé par les deux leaders, Patrick Snijers (Subaru Impreza WRC S12) avait déjà fait une croix sur un 9e succès au Condroz. Mais sa 3e place provisoire suffisait amplement à lui garantir un 8e titre de champion de Belgique. Las, il commettait lui aussi une faute rédhibitoire.


Esseulé en tête depuis l'ES9, Pieter Tsjoen (Ford Focus WRC08) n'a pas dû forcer son talent pour remporter une deuxième victoire consécutive au Rallye du Condroz-Huy. Cerise sur le gâteau, cette victoire lui offre un cinquième titre de champion de Belgique.

Derrière la Ford Focus, ce fut nettement plus indécis. L'an dernier, Freddy Loix (Peugeot 207 Super 2000) avait prouvé qu'une Super 2000 pouvait, dans certaines circonstances, mener la vie dure à une WRC. Mais cette fois, le Limbourgeois a rapidement dû faire une croix sur un tel scénario. Des problèmes électroniques lui ont fait perdre 15 minutes en spéciale dès l'ES3. Loix a dû laisser la vedette en S2000 à Bernd Casier (Skoda Fabia). Mal chaussé en première boucle, Casier commettait quelques petites fautes dans la première boucle mais ensuite, il livrait la prestation parfaite, s'installant solidement à la 2e place scratch après les retraits de Duval et Snijers.

Derrière Casier, la lutte pour la dernière marche du podium a opposé cinq pilotes. Samedi soir, Olivier Collard (Subaru Impreza WRX gr.A), Paul Lietaer (Subaru Impreza WRC S5), Dominique Bruyneel (Subaru Impreza WRC S5), Dominique Jullien (Skoda Octavia WRC) et Frédéric Beco (Subaru Impreza N14) étaient groupés en quarante secondes. Motivé par la perspective de jouer sa dernière carte pour le titre, Lietaer imposait un rythme trop élevé pour ses adversaires sur les spéciales dominicales. Respectivement victime d'un bris de cardan et auteur d'un tout-droit coûteux en temps, Jullien et Beco lâchaient prise. La 3e place finale du quinquagénaire moustachu est toutefois insuffisante – pour deux tout petits points - pour ceindre la couronne. Finalement quatrième avec sa Subaru gr.A (en fait une groupe N équipée d'une bride de 32 mm), Collard a livré une prestation remarquable, résistant jusqu'au bout au retour de Dominique Bruyneel (Subaru Impreza WRC S5) et Xavier Bouche (Subaru Impreza WRC S9).

Septième du rallye après avoir signé des chronos honorables dans les spéciales de la deuxième journée, Melissa Debackere (Peugeot 207 Super 2000) a fait honneur au cadeau de Peugeot Belgique Luxembourg. La jeune femme s'est constamment améliorée pour se rapprocher des chronos de référence en Super 2000.

Huitième du classement final, Frédéric Beco (Subaru Impreza N14) a dominé le groupe N. Dès la première boucle, il a pu gérer son avance sur Raphaël Auquier (Mitsubishi Lancer EvoX), pourtant très rapide dès lors qu'il avait trouvé les bons réglages sur sa Mitsubishi.

Pour être complet, on signalera la nouvelle victoire de Thierry Neuville – 14e du rallye – dans le Citroën Racing Trophy et celle de Ghislain De Mevius dans le Ford Fiesta Sporting Trophy. (Com, photos F. Guisset

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http://www.speedactiontv.be/Pieter_Tsjoen_remporte_le_Condroz_et_soffre_le_titre_2009_-3959-1.aspx

Les trois ultimes spéciales du 36ème Rallye du Condroz Huy n'ont pas permis à Paul Lietaer (Subaru Impreza WRC S5) et Melissa Debackere (Peugeot 207 S2000) d'inverser la tendance et empêcher Pieter Tsjoen de décrocher le titre 2009. Dominateur d'une bonne partie de l'épreuve, si l'on excepte le moment de gloire - hélas furtif - de François Duval (Mitsubishi Lancer WRC), Tsjoen a décroché une victoire qui ne souffre d'aucune contestation.



Un deuxième succès consécutif avec la Ford Focus WRC qui n'était cependant pas suffisant pour lui permettre d'envisager un nouveau titre. Car devant lui au championnat avant ce Condroz, on pointait Melissa Debackere, Paul Lietaer et Patrick Snijers, excusez du peu...



Ce dernier semblait le mieux armé, et sa 3ème place provisoire de samedi lui permettait d'entrevoir la couronne en toute sécurité, ou presque. Hélas, un bris de roue a envoyé la Subaru Impreza WRC S12 dans les bas-côtés, avec réception violente contre des arbres. Résultat : le bolide est détruit et Snijers n'est pas champion !



Au volant d'une Subaru Impreza WRC S5, Pail Lietaer a finalement disputé un bon Condroz, conclu sur la plus petite marche du podium final. Une régularité qui n'aura cependant pas suffi au quinquagénaire flamand, puisque pour espérer coiffer un Tsjoen lauréat, il devait finir 2ème. Il termine donc à un tout petit point du pilote R-Tec.



Reste le cas de Melissa Debackere, qui a découvert le pilotage forcément pointu de la Peugeot 207 S2000 officielle dans le cadre d'un Condroz comptant parmi les plus difficiles de l'histoire. En grande amélioration ce dimanche par une météo enfin plus clémente, la demoiselle a galéré samedi, perdant du temps entre crevaisons et sorties de route. Classée 9ème du général samedi soir, elle a grappillé deux places ce dimanche, et termine donc à 2 points du champion 2009. Il lui aurait en fait fallu décrocher la 4ème place générale pour parvenir à ses fins. Après Hubert Deferm, c'est donc Pieter Tsjoen qui prive Melissa d'une couronne qu'elle finira bien par décrocher, ne fut-ce que pour récompenser son jusqu'au-boutisme.



Casier, Collard et les autres



Ca, c'est pour les protagonistes au titre national. De ce Condroz Huy millésime 2009, on retiendra encore et surtout l'hécatombe de ce samedi, avec un nombre incroyable de sorties de route. A commencer par celle de François Duval, dont la Mitsubishi Lancer WRC a volé au décor dans des circonstances étranges, apparemment chaussée en slicks. Voilà qui ne va pas améliorer les statistiques du citoyen de Cul-des-Sarts.



Si on ajoute les retraits de Snijers et Deferm (mécanique), ainsi que le gros souci électronique de Freddy Loix (Peugeot 207 S2000), pour le reste excellent, on obtient plusieurs surprises, à commencer par la médaille d'argent de Bernd Casier, toutes catégories confondues. Au volant de la Skoda Fabia S2000 de René Georges, le pilote flamand a convaincu, et on espère le revoir à ce niveau. Une catégorie S2000 qui a également mis en exergue le talent de Bertrand Grooten, dont on aurait aimé voir l'Abarth Grande Punto d'origine française plus longtemps. On n'en dira pas aurant de David Bonjean, qui a éprouvé les mêmes difficultés que Melissa Debackere au volant de la 207 S2000 dans ces conditions extrêmes...



Derrière les bolides de pointe ou de la dernière génération, c'est Olivier Collard qui s'est distingué au volant de sa vaillante Impreza WRX, une petite Groupe A. Excellent 3ème samedi soir, il a certes dû laisser filer Lietaer ce dimanche, mais sa 4ème place vaut quasiment une victoire, d'autant qu'il a tenu en respect et jusqu'au bout l'Impreza WRC S5 de Dominique Bruyneel et l'Impreza WRC S9 de Xavier Bouche, ce dernier ayant rencontré plusieurs soucis cependant. Sans parler bien sûr de la Peugeot de Debackere, loin derrière ce diable de Collard, qui se rappelle au bon souvenir de tous dès que les conditions deviennent délicates. Bravo !



De mention, il en est également question pour Dominique Jullien, qui a fait virevolter une Skoda Octavia WRC qui ne peut hélas plus prétendre au moindre résultat de choix en présence d'un tel plateau. Finalement classé 9ème du général, l'hôtelier de Ciney continue de faire l'unanimité par son style tout en force. Que dire alors de l'inusable Jean-Pierre van de Wauwer et de sa copilote Jelle van Dael, dont l'Abarth 500 a terminé le rallye, même en ayant eu recours au Superally après un retrait tardif le samedi.



En Groupe N, Frédéric Béco a été dominateur au volant de son Impreza N14, en dépit de la résistance dominicale de Raphaël Auquier, dont la Mitsubishi Lancer Evo10 échoue finalement à 43 secondes de la "Sub" de Béco. Cédric Verhees ayant rencontré des soucis dans la dernière spéciale, c'est Cunin qui impose son Evo9 au 3ème rang de la catégorie. Pour Stéphane Lhonnay (Mitsubishi Lancer Evo9 Gr.A) et pour Pascal Gaban (Subaru Impreza WRC S5), ce Condroz a probablement été quelque peu frustrant, puisqu'ils se retrouvent renvoyés aux 11ème et 12ème places finales.



En dépit de bonnes performances du Hollandais Weis, Thierry Neuville a été l'homme de la Citroën C2 R2 Max. Classé 14ème du général, il s'est permis de devancer des gaillards comme Bonjean, Cunin et Lefevere avec sa petite bombe. La conclusion d'une bien belle saison, Neuville remportant cette étape du Citroën Racing Trophy devant Caren Burton et David Croes.



Dans le clan Fiesta, Anthony Martin a devancé De Cecco d'une minute, écart qui s'est stabilisé dimanche. Au volant de son ancienne ST, Ghislain de Mévius s'est offert le podium final, précédant un Mathias Boon qui a perdu du temps samedi.



Dans les différentes catégories, ce 36ème Rallye du Condroz Huy a consacré Tsjoen (Ford Focus WRC/A8), Casier (Skoda Fabia S2000/S2000), Béco (Subaru Impreza N14/N4), Neuville (Citroën C2 R2 Max/A6), Van Woensel (Nissan 350Z/GTP24), Verschueren (Opel Ascona A/C4), Monnens (Opel Transeurope/C5), de Mevius (Ford Fiesta ST/N3), Boelens (Renault Clio RS/M15), Castremanne (Suzuki Swift/M13), Vanwijnsbergue (Ford Escort/D3), Lauwaert (Renault Clio Maxi/A7), Cawez (VW Polo/A5), Hebette (Citroën Saxo/M14), van de Wauwer (Abarth 500/S20), Van Kemmel (Opel Ascona A/E4), Debruyck (VW Golf/R11), Khonen (Suzuki Swift/N2), Famerée (Peugeot 106/R9), Beulen (Honda Civic/R10), Baert (BMW M3/M16) et Pjawecki (VW Polo/N1). (Vincent Franssen)

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CLASSMENT FINAL:

Rallye du Condroz / Classement final

1. Tsjoen-Chevaillier (Ford Focus WRC08), 2'23"00

2. Casier-Caesemaeker (Skoda Fabia S2000), à 6'53"7

3. Lietaer-Dejonghe (Subaru Impreza WRC S5), à 9'45"5

4. Collard-Dubois (Subaru Impreza WRX), à 10'45"6

5. Bruyneel-Vanneste (Subaru Impreza WRC S5), à 11'09"2

6. Bouche-Pironet (Subaru Impreza S9), à 11'28"0

7. Debackere-Brissart (Peugeot 207 S2000), à 11'53"8

8. Béco-Portier (Subaru Impreza N14), à 12'26"3

9. Jullien-Helson (Skoda Octavia WRC), à 12'42"6

10. Auquier-Dujacquier (Mitsubishi Lancer Evo10), à 13'09"4

11. Lhonnay-Denis (Mitsubishi Lancer Evo9), à 13'41"9

12. Gaban-Delmelle (Subaru Impreza WRC S5), à 14'47"9

13. Jonckers-Beurskens (Mitsubishi Lancer Evo6), à 16'01"1

14. Neuville-Gilsoul (Citroën C2 R2 Max), à 16'40"3

15. Bonjean-Hérion (Peugeot 207 S2000), à 17'41"9

16. Lefevere-Beenaert (Mitsubishi Lancer Evo9), à 17'42"8

17. Cunin-Guillaume (Mitsubishi Lancer Evo9), à 18'17"4

18. Burton-Louette (Citroën C2 R2 Max), à 18'48"8

19. Croes-Debois (Citroën C2 R2 Max), à 19'21"9

20. Verhees-Gonay (Mitsubishi Lancer Evo10), à 19'25"9

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Neuville domine le Citroen Racing Trophy:

http://www.speedactiontv.be/Thierry_Neuville_a_domine_le_Citroen_Racing_Trophy_au_Condroz-3961-1.aspx

La dernière manche du Citroën Racing Trophy Belux a confirmé ce que tout le monde avait déjà pu constater cette année : Thierry Neuville possède un talent exceptionnel. Au volant de sa Citroën C2-R2 Max portant les couleurs du RACB National Team, le jeune pilote de Hünningen a dominé de la tête et des épaules une 36ème édition particulièrement difficile du Rallye du Condroz.



Malgré deux crevaisons, qui lui coûtèrent au total environ une minute, Thierry Neuville s'est imposé: "Samedi, j'ai dû m'habituer aux conditions de route. Cette année, la majorité des épreuves que j'ai pu disputer l'ont été sur des routes sèches. Ici, nous avons pour la première fois été confrontés à des spéciales extrêmement glissantes et à la pluie. Je n'ai pas attaqué au maximum et j'ai préféré essayer de trouver le bon rythme."


Cette victoire est importante pour Thierry Neuville, puisqu'elle lui permet d'empocher des primes doublées à l'occasion du Rallye du Condroz. L'équipage de la Citroën jaune a remporté le classement des concurrents engagés en classes A7 et A6.

Présent à Huy, Hans Weijs Jr, le représentant de la fédération néerlandaise, a mordu la poussière. Très spectaculaire, le Néerlandais attaquait au maximum et signait le premier meilleur temps. Hans Weijs commettait ensuite plusieurs fautes dans Clavier et Marchin, où la C2-R2 Max orange évitait de justesse la caravane du Point Stop. Dans Wanze-Marneffe, il perdait définitivement sa deuxième place: "Nous sommes sortis à 10 km/h à cause de toute la boue recouvrant la route. Nous étions embourbés jusqu'aux essieux. Il a fallu quatre minutes aux spectateurs pour nous sortir de ce mauvais pas." Dimanche, le pilote néerlandais partait une nouvelle fois à la faute dans l'ES13 et crevait.

Alignant pour la première fois dans le Trophy sa C2-R2 Max, David Croes était bien parti pour terminer au deuxième rang quand une crevaison et une panne d'embrayage le ralentissaient: "Nous avons crevé dans Wanze-Marneffe, perdant 1'20" dans l'aventure. Dans la 8ème spéciale, j'ai raté un point de freinage et effectué un tout-droit. Quand j'ai voulu faire marche arrière, l'embrayage ne fonctionnait plus... Cela m'a coûté quasiment une minute ainsi que la deuxième place. J'ai été en tout cas ravi par le comportement du châssis de la C2-R2 Max."

La deuxième place revenait à Caren Burton, soulagé de pouvoir évoluer dimanche sur des routes enfin sèches. Samedi, dans la troisième spéciale, il avait heurté en marche arrière un ballot de paille: "Je suis satisfait de cette deuxième place. Il ne faut pas oublier que Neuville et Weijs sont quasiment des pilotes professionnels."

En fin de course, le Français Victorien Heuninck prenait l'avantage sur Yves Matton pour le gain de la quatrième place. Dans l'ultime spéciale, Xavier Baugnet perdait encore 2'35" suite à une crevaison, après avoir déjà par deux fois dû changer de roue. Il reculait ainsi au 5ème rang. Alors en lutte avec Baugnet, Jean-Michel Dumont crevait dans l'ultime chrono. Le cric s'affaissait quand l'équipage changeait la roue et 7 minutes s'envolaient, ce qui le reléguait derrière Weijs. A domicile, Laurent Léonard perdait quasiment trois minutes à Wanze et terminait pour sa découverte du Trophy devant Geoffroy Defays. (Com & Vincent Franssen)

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Loix: cette 207 je l'ai mise dans tous les sens:

http://www.speedactiontv.be/Freddy_Loix__Cette_207_S2000_je_lai_mise_dans_toutes_les_positions_-3960-1.aspx

Températures peu élevées, certes, mais grand soleil et absence totale d’averses, la deuxième étape du 36ème Rallye du Condroz s’est disputée dans des conditions idéales.


"Vu de l’extérieur, c’est vrai, tempère Freddy Loix. Mais les routes étaient encore humides et boueuses aux endroits les plus surprenants. Il fallait rester attentif." Pendant toute la journée du dimanche, le pilote Peugeot Belgique-Luxembourg a signé deschronos prouvant que les ambitions de podium qu’il avait exprimées avant le départ n’étaientpas démesurées.

"Sans la défaillance électrique subie hier matin, je terminais le rallye en deuxième position, souligne Freddy. Aujourd’hui, ma 207 S2000 était un jouet entre mes mains. Je l’ai placée dans toutes les positions. Je n’ai cessé de la mettre en dérive. C’était d’abord, je l’avoue, pour me faire plaisir, mais aussi pour remercier les spectateurs qui, me semble-t-il, étaient encore plus nombreux qu’à l’accoutumée."

Après avoir perdu 15 minutes la veille, Loix remonte, le dimanche, de la 40ème à la 21ème position finale. Melissa Debackere passe de la 9ème à la 7ème place. Ce n’est pas suffisant pour lui offrir le titre national. « Cela n’a pas d’importance, précise la pilote. "J’ai toujours su que mes chances de conquérir la couronne étaient faibles. Par contre, je suis ravie d’avoir découvert en même temps la 207 S2000 et l’équipe Peugeot Belgique-Luxembourg. Hier, je me sentais impuissante face aux intempéries. Aujourd’hui, j’ai appris à utiliser ma Peugeot dans ses derniers retranchements. Quel plaisir! Si les conditions climatiques avaient été inverses, si j’avais d’abord eu un terrain sec pour m’habituer à ma monture avant d’affronter les incessants changements d’adhérence, je me serais battue jusqu’au bout pour le titre. Je n’ai pas de regrets. J’ai vécu une expérience unique. Maintenant, je sais ce que cela signifie d’être intégrée à une équipe du niveau de celle alignée par Peugeot Belgique-Luxembourg."

Au Rallye du Condroz, la Peugeot 207 RC Rallye faisait sa première apparition en compétition en Belgique. "Je me suis amusé comme un fou à son volant, s’exclame Fred Bouvy. Cette auto fait exactement ce qu’on lui dit de faire, dans des conditions de confort exceptionnelles. Sa suspension accepte sans broncher les pires traitements. La boîte, la direction, les freins sont un régal. Elle aura un succès fou auprès des jeunes."

Rappelons que, l’année prochaine, la 207 Cup donnera droit à d’importantes primes d’arrivée. Peugeot Belgique-Luxembourg vous donne rendez-vous en 2010 pour en suivre pas à pas le déroulement lors de chacune de ses sept manches. (Com & Vincent Franssen)

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Pour tous ces articles cela m'a permis d'avoir un bon résumé du Condroz car j'ai rien suivi du WE (juste passé en coup de vent sur le forum) Je me suis régalé du mercredi au dimanche au jumping de Liège (une autre de mes passions)

Sans oublier cal (à qui j'espère il n'est rien arrivé de grave pour avoir dû annuler le rallye ???)

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Beinnnnn en bossant en grande surface, on est constamment en contact avec des clients qui viennent de partout... et on se chope une saloperie de virus...................

Mieux connu sous les lettre 'H1N1' !!!!!!

Rien que ça.... alors, c'est anti-viraux, influeza, masque, et tout le toutime pour ne pas comtaminé ma gamine de 4 mois et ma chérie !!!!!!


Maladie du travail.???? Rien du tout... risque du métier !!!!

On fait avec et on se repose !!!!!!! Condroz en 2010 ...( si tjrs vivant !)

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Le Top10 pour Auquier:

http://www.autonews-magazine.com/blog/?p=8306

Disputée en grande partie dans des conditions dantesques, l’édition 2009 du Rallye du Condroz a permis à Raphaël Auquier et Laurent Dujacquier de terminer à une superbe dixième place finale tout en s’emparant du premier accessit en Groupe N. Directement le plus rapide des pilotes Mitsubishi, Raphaël a par ailleurs été le meilleur performer du Gr.N sur l’ensemble du week-end.


En rallye, le temps perdu ne se rattrape jamais. Ce constat, Raphaël Auquier et Laurent Dujacquier ont une nouvelle fois pu le faire. Après trois spéciales, leur retard sur le leader du Gr.N s’élevait à plus d’une minute. A l’arrivée, après avoir signé pas moins de huit meilleurs temps sur quinze spéciales disputées, l’équipage Mitsubishi réalisait une superbe performance en s’emparant de la 10ème place finale, du premier accessit en Gr.N et de la première position parmi les innombrables Mitsubishi engagées à la finale du Championnat de Belgique.

Samedi matin, c’est sur des routes détrempées et couvertes de boue, mais aussi sous un ciel menaçant qui n’allait pas tarder à ouvrir ses vannes, que démarrait le Rallye du Condroz. Pour Raphaël Auquier, les trois premières spéciales allaient être difficiles: "Nous avons eu le tort de nous élancer en pneus mixtes non-retaillés et avec des suspensions insuffisamment assouplies. Résultat: notre Mitsubishi n’était pas très efficace et surtout trop réactive. Dans les courbes rapides, elle avait tendance à ‘raquetter’, ce qui n’est guère l’idéal pour mettre en confiance… Conséquence, nous avons effectué deux tête-à-queue, un tout-droit et perdu une minute sur le leader en Gr.N en trois spéciales seulement. Et ce retard, nous l’avons traîné comme un boulet durant tout le rallye."



Dès le retour à la première assistance, l’équipe Colsoul Rallysport effectuait les modifications demandées au niveau du set-up et l’équipage Mitsubishi pouvait hausser le rythme. "Ainsi, malgré une crevaison dans Marneffe à un peu moins de dix kilomètres de l’arrivée, nous avons fait jeu égal avec le leader de la catégorie tout en distançant aisément les suivants. J’étais beaucoup plus en confiance avec cette EvoX."

Dimanche, sur des routes désormais majoritairement sèches, Rapha réalisait un festival en signant pas moins de cinq meilleurs temps en Gr.N, portant son score personnel à huit meilleurs temps sur les quinze spéciales disputées: "Nous avons directement été dans le bon rythme, devançant souvent des pilotes classés devant nous. Durant deux jours, notre Mitsubishi Lancer EvoX a été d’une fiabilité remarquable. A l’arrivée, nous devançons notamment toutes les Mitsubishi engagées en Gr.A. Je pense aussi que nous avons démontré la compétitivité de l’EvoX en Gr.N. Mais quel dommage cette minute perdue dans les trois premières spéciales…"

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Citroen Trophy: Neuville avec brio:

http://www.autonews-magazine.com/blog/?p=8286

La dernière manche du Citroën Racing Trophy Belux a confirmé ce que tout le monde avait déjà pu constater cette année: Thierry Neuville possède un talent exceptionnel. Au volant de sa Citroën C2-R2 Max portant les couleurs du RACB National Team, le jeune pilote de Hünningen a dominé de la tête et des épaules une 36ème édition particulièrement difficile du Rallye du Condroz. Malgré deux crevaisons, qui lui coûtèrent au total environ une minute, Thierry Neuville s’est imposé: "Samedi, j’ai dû m’habituer aux conditions de route. Cette année, la majorité des épreuves que j’ai pu disputer l’ont été sur des routes sèches. Ici, nous avons pour la première fois été confrontés à des spéciales extrêmement glissantes et à la pluie. Je n’ai pas attaqué au maximum et j’ai préféré essayer de trouver le bon rythme."

Cette victoire est importante pour Thierry Neuville puisqu’elle lui permet d’empocher des primes doublées à l’occasion du Rallye du Condroz. L’équipage de la Citroën jaune a remporté le classement des concurrents engagés en classes A7 et A6. Présent à Huy, Hans Weijs Jr, le représentant de la fédération néerlandaise, a mordu la poussière. Très spectaculaire, le Néerlandais attaquait au maximum et signait le premier meilleur temps. Hans Weijs commettait ensuite plusieurs fautes dans Clavier et Marchin, où la C2-R2 Max orange évitait de justesse la caravane du Point Stop. Dans Wanze-Marneffe, il perdait définitivement sa deuxième place: "Nous sommes sortis à 10 km/h à cause de toute la boue recouvrant la route. Nous étions embourbés jusqu’aux essieux. Il a fallu quatre minutes aux spectateurs pour nous sortir de ce mauvais pas."



Dimanche, le pilote néerlandais partait une nouvelle fois à la faute dans l’ES13 et crevait. Alignant pour la première fois dans le Trophy sa C2-R2 Max, David Croes était bien parti pour terminer au deuxième rang quand une crevaison et une panne d’embrayage le ralentissaient: "Nous avons crevé dans Wanze-Marneffe, perdant 1′20" dans l’aventure. Dans la 8ème spéciale, j’ai raté un point de freinage et effectué un tout-droit. Quand j’ai voulu faire marche arrière, l’embrayage ne fonctionnait plus… Cela m’a coûté quasiment une minute ainsi que la deuxième place. J’ai été en tout cas ravi par le comportement du châssis de la C2-R2 Max."

La deuxième place revenait à Caren Burton, soulagé de pouvoir évoluer dimanche sur des routes enfin sèches. Samedi, dans la troisième spéciale, il avait heurté en marche arrière un ballot de paille: "Je suis satisfait de cette deuxième place. Il ne faut pas oublier que Neuville et Weijs sont quasiment des pilotes professionnels."



En fin de course, le Français Victorien Heuninck prenait l’avantage sur Yves Matton pour le gain de la quatrième place. Dans l’ultime spéciale, Xavier Baugnet perdait encore 2′35" suite à une crevaison, après avoir déjà par deux fois dû changer de roue. Il reculait ainsi au 5ème rang. Alors en lutte avec Baugnet, Jean-Michel Dumont crevait dans l’ultime chrono. Le cric s’affaissait quand l’équipage changeait la roue et 7 minutes s’envolaient, ce qui le reléguait derrière Weijs. A domicile, Laurent Léonard perdait quasiment trois minutes à Wanze et terminait pour sa découverte du Trophy devant Geoffroy Defays.

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Fiesta Trophy:

http://www.autonews-magazine.com/blog/?p=8279

Dominateur de la dernière manche du Ford Fiesta Sporting Trophy 2009, Ghislain de Mevius a célébré de la plus belle manière le premier anniversaire de ses débuts en Championnat de Belgique des Rallyes puisqu’il a remporté sa première victoire dans le Trophy. Dans les rangs des Fiesta R2, c’est Anthony Martin qui a tiré son épingle du jeu après une bagarre serrée face à Matthias Boon, qui devait céder du terrain à la suite d’une crevaison.

Douze mois après avoir découvert l’ambiance du Fiesta Trophy et le pilotage de la Fiesta ST Gr.N, Ghislain de Mevius a pu démontrer toute l’étendue de sa progression et de sa maîtrise en dominant sans partage le classement du FFST. Avec pour objectif de rejoindre l’arrivée en vue de remporter le titre de vice‐champion derrière Matthias Boon, Raphaël Venant était bien parti pour atteindre son but quand une crevaison et un problème de roue venaient ruiner ses espoirs en vue de l’arrivée. Kristof Verloo s’est
emparé du premier accessit devant Matthias Colman.



Avec pas moins de quatre Fiesta R2 engagées en plus des six Fiesta ST du Trophy, la nouvelle arme des coupes de promotion de Ford était déjà bien représentée en terre hutoise alors que sa commercialisation vient à peine de débuter. D’emblée, Matthias Boon et Anthony Martin entamaient un duel à la seconde, qui prenait fin samedi soir quand le Champion du Trophy se laissait surprendre dans la spéciale de Marchin‐Goesnes et crevait.

A l’instar de Ghislain de Mevius en Fiesta ST, Anthony Martin se retrouvait dès lors esseulé en tête du petit peloton des Fiesta R2. Découvrant le pilotage de cette R2, Cédric De Cecco prenait le temps d’appréhender ses réactions et ses performances, haussant
progressivement pour le rythme pour égaler les performances de ses deux adversaires. Quant à Bart Ruyssen, un court‐circuit électrique survenu dans la deuxième spéciale lui coûtait de précieuses minutes. Cette panne électrique fut le seul problème technique ayant affecté les quatre Fiesta R2, qui figurent toutes au classement final. Le kit de transformation développé par M‐Sport est proposé à seulement 21.500 € (valable jusqu’au 24/01/2010), ce qui fait de la Fiesta R2 la plus abordable des montures de cette catégorie. Rendez‐vous en 2010 pour de nouvelles performances de la Ford Fiesta R2.

Classement du FFST Belgium 2009 (5/5)
1. M. Boon 76 points; 2. C. De Cecco 38; 3. R. Venant 36; 4. G. de Mevius & F. Briclet 34; 6. K. Verloo 32 ; 7. S. Courteyn 31; 8. Ruyssen 29; 9. M. Colman 16 ; 10.P. Maertens 15; 11. N. Priem 14.

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Abandon trop rapide pour Cherain:

http://www.autonews-magazine.com/blog/?p=8274

Partis pour briller sur ce Rallye du Condroz, à la fois en catégorie Groupe N et pour jouer le Top-10 général, Cédric Cherain et son copilote Renaud Jamoul ont rapidement dû déchanter. Après deux excellents chronos, le Valcaprimontois du Team Emosport est parti à la faute à un kilomètre de l’arrivée du troisième secteur, frappant un arbre de face. La roue de la Subaru Impreza STR 2009 ayant reculé, il était impossible pour notre pilote de poursuivre sa route. « J’ai été surpris par la pluie », commentait le Liégeois, qui assumait ses torts. « Nous étions dans un passage rapide, sous une drache incroyable. Connaissant le virage suivant, j’ai voulu anticiper les notes et j’ai freiné vingt bons mètres avant ce qui était prévu. Mais il était déjà trop tard… La voiture est partie en aquaplaning et s’est mise en travers. Nous étions à ce moment passagers de notre véhicule, véritablement impuissants. »

Malgré ce fait de course, les dirigeants du Team, Patrick Emontspool et Denis Thiry en tête, refusaient d’accabler l’équipage, déjà très déçu. « Il ne faut pas remettre toute la saison en cause suite à cet incident », tempérait le manager Denis Thiry. « Cédric a réalisé une excellente saison en championnat de France. Je suis déçu, c’est sûr mais je ne lui en veux pas du tout car Cédric était bien dans le coup sur ce Condroz. Son pilotage était propre et visiblement en progrès. Plus que probablement suite à l’expérience emmagasinée en championnat de France sur terre cette année. Il maîtrisait très bien sa monture… Mais bon, voilà, il y a eu une sortie de route… Et après? Celui qui n’accepte pas l’idée que l’on puisse faire une faute en rallye doit changer de sport selon moi. »

Dans le futur, Emosport continuera donc à faire confiance au jeune homme, qui fête ses 26 ans ce lundi. Mais malheureusement, même si les dégâts sur la voiture sont moins conséquents que les premières estimations, la voiture ne pourra être opérationnelle mercredi pour partir dans le Vaucluse, dernière manche du championnat de France. « Selon les dernières nouvelles, les principaux concurrents de Cédric ne se déplaceront pas non plus. Il pourrait donc gagner sa classe sans rouler », poursuivait Denis Thiry. « Dans ce contexte, il ne sert à rien de réparer la voiture dans la précipitation pour aller au « Vaucluse », où nous avons plus à perdre qu’à gagner. Durant la saison, Cédric a montré qu’il pouvait être très performant sur terre. Il n’a rien à prouver là-bas, même s’il regrette de ne pouvoir faire plaisir aux organisateurs et à ses supporters français. »

Même si Cédric Cherain ne prendra pas le départ en France, le Team Emonsport sera lui bien présent en course. Avec Alexandre Romain, qui fera ses débuts sur terre avec une Impreza N12, avec Cédric pour supporter n°1. Un Cédric Cherain qui, même si rien n’est encore sûr, devrait encore disputer une épreuve sur asphalte avant la fin de la saison

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Victoire en GT pour Van Woensel:

http://www.autonews-magazine.com/blog/?p=8271

Les adieux de la très belle et très rapide Nissan 350Z à l’occasion du Rallye du Condroz ne se sont pas exactement déroulés comme espéré par Chris Van Woensel et Filip Goddé. Disputée dans des conditions météo difficiles, la classique hutoise fut pour l’équipage une épreuve de survie le samedi sur des spéciales extrêmement glissantes. Le défi était particulièrement ardu pour les pilotes, et surtout pour Chris, qui avait pour mission de faire passer 400 chevaux aux roues arrière. Sa belle prestation n’a pas été récompensée à la suite de deux crevaisons très pénalisantes.

Le Rallye du Condroz a débuté par une grosse déception pour Chris et Filip. Depuis des années, Chris Van Woensel demande toujours à pouvoir arborer son numéro fétiche, le 66, sur sa Nissan 350Z. Traditionnellement, Chris bénéficie ensuite par le biais de la commission sportive d’un ordre de départ plus en rapport avec ses performances et son palmarès (double Champion de Belgique en GT, ancien Champion en Gr.N, vainqueur du Rally van Haspengouw et du Rallye de Wallonie). Au Condroz, la Nissan devait pourtant s’élancer derrière toutes les Porsche en 43ème position sur la route. Même des "rookies" comme Steve Vanbellingen avaient reçu un numéro bien plus favorable: "C’est Incompréhensible! Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de la commission sportive, mais c’est un sérieux manque de respect. A cause de cette position, les routes étaient encore plus dégradées et nous avons dû rouler plus encore dans l’obscurité. Je suis bien décidé à leur montrer qu’ils avaient tort en intégrant le top 20."


Et malgré des routes extrêmement glissantes, Chris Van Woensel se hissait au 17ème rang après 6 spéciales. Le sort frappait alors une première fois. Dans Clavier, une crevaison affectait la Nissan, qui perdait une minute et demie. Retombé alors au 26ème rang, Chris passait à l’attaque dans l’obscurité et remontait à la 18ème place samedi soir. Le lendemain, Chris partait sur les chapeaux de roue en signant le 11ème chrono dans la spéciale de Lavoir, avant d’être à nouveau affecté par une crevaison: "Nous avons crevé à 15 km de l’arrivée dans la troisième spéciale du jour. J’ai d’abord voulu continuer, mais avec un pneu arrière crevé, nous aurions pu endommager la transmission. Nous avons donc changé la roue, ce qui nous a coûté six minutes…"


Malgré tous ces déboires, Chris Van Woensel a facilement remporté la catégorie GT à l’occasion de ses adieux à sa Nissan 350Z, les Porsche de Schmelcher, Mylle et Lejeune terminant à bonne distance. Un nouveau succès est ainsi venu s’ajouter au palmarès très fourni de la Nissan 350Z. "Et pour offrir des adieux en beauté à notre 350Z, qui a encore été d’une fiabilité exemplaire, j’ai assuré le show dans la dernière spéciale. Je pense que les spectateurs ont pu apprécier le spectacle !"

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Julien par la grande porte:

http://www.rallybel.be/2009con28.html

Pour Dominique Jullien et son équipier David Helson, cette première expérience au volant d’une WRC restera à jamais gravée dans leur mémoire.

Ce week-end de Condroz 2009, Dominique et David l’attendaient avec impatience. Partager leurs compétences dans l’habitacle de la Škoda Octavia WRC du team BMA de Bernard Munster, c’est un rêve qui se concrétisait.

Acte 1

Mais samedi matin, à l’heure du départ d’un rallye qui s’annonçait difficile, il fallait sortir la tête des nuages et affronter la seule chose qui compte dans ce sport : le chronomètre. Et le moins que l’on puisse écrire, c‘est que l’équipage numéro 11 s‘en sortait bien. Pour son baptême en WRC, il clôturait la première spéciale à un 7e rang prometteur, devant des références pourtant bien plus aguerries. Sur le chrono suivant (Clavier), il est vrai dans 'le jardin' de 'Dommy', la machine de Mlada Boleslav pointait au… 4e rang, derrière Pieter Tsjoen, François Duval et Patrick Snijers. Un départ tonitruant et toujours dans ce style généreux qui caractérise le pilote de Ciney.

Les choses se dégradaient malheureusement dès le tronçon chronométré suivant. "Après 2 ou 3 km dans Marchin-Goesnes, j’ai senti qu’il y avait un souci du côté des freins arrière. Ce qui n’a pas trainé à se vérifier au travers d’une série inévitable de têtes à queue et de 'tout-droit' qui nous a coûté près de 2 minutes." Relayés en 14e place, 'Dommy' et David prenaient un nouveau départ.

Acte 2

Avec cette énergie qui caractérise les battants, nos deux hommes se lançaient dans une course effrénée. Déjouant les nombreux pièges 'naturels' du parcours, mais aussi ceux semés par une météo déchainée, ils remontaient progressivement au classement général pour rentrer le premier soir en 7e position. "Dans l’ensemble, la journée a été bonne," analysait David. "Vraiment dommage ces problèmes de freins du matin. Dominique a un feeling parfait avec la voiture et est bien à tous les niveaux. Nous nous régalons avec cette voiture et nous espérons qu’il en va de même pour les spectateurs."

Dimanche matin, cinq pilotes étaient concentrés en 38.5 sec. Tous les espoirs restaient permis. Mais comme la veille, un problème technique mettait brutalement un terme aux projets qu’auraient pu échafauder ceux qui ont incontestablement compté parmi les 'duos de choc' du week-end. "Un cardan a cédé dans la deuxième spéciale, mais en plus nous devions encore parcourir les plus de 24 km de Tinlot-Nandrin-Engis. Au total, ce souci nous aura coûté environ 1.30 sec."

Le sort était jeté, 'Dommy' et David n’avaient plus qu’à se laisser glisser vers l’arrivée, ce qu’ils faisaient en assurant, comme durant tout le week-end, leur part de spectacle. "Quel souvenir !," s’exclamait David à sa sortie de voiture. "Le résultat que l’on retiendra n’est certes pas au rendez-vous, mais je pense que nous avons fait un beau rallye. Pas de réelle faute, pas une égratignure sur la voiture, mission accomplie." Alors que la chose était loin d’être évidente le premier jour (demandez à François Duval et Patrick Snijers ce qu’ils en pensent !), Dominique est en effet parvenu à concilier fiabilité de son pilotage, spectacle et pointe de vitesse. Tout cela avec un type de voiture qu’il découvrait (WRC). Sans doute la plus belle prestation de ce pilote toujours généreux dans l’effort et sous le charme de sa compagne du week-end. "J’ai adoré cette Skoda. C’était génial !".

Rideau

Si la prestation de Jullien-Helson n’est pas passée inaperçue, elle sera aussi la dernière à mettre à l’actif de l’ancien membre du Junior Team Mitsubishi. Il l’avait décidé avant le départ, il l’a confirmé après l’arrivée, ce Condroz 2009 était son dernier rallye. Une sortie par la grande porte.

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